2229 liens privés
Alors que les touristes sont de retour, une compagnie de voyages allemande propose de découvrir la Corse à bord d'un bus-couchette. Six excursions sur l'île sont programmées cette année au départ de Munich.
Rotel Tours
Découvrez les meilleurs organiseurs de coffre voiture pour 2025 : pliables, rigides ou suspendus, ces accessoires pratiques vous aident à garder votre coffre bien rangé au quotidien.
Une copropriété de Port-Saint-Louis-du-Rhône est devenue la première en France à installer des bornes de recharge sur son parking extérieur sans travaux lourds, grâce à une solution technique développée par WAAT, en partenariat avec Foncia.
Déjà testé dans plusieurs métropoles à travers le monde, le véhicule autonome d’Auve Tech se distingue par son gabarit compact, sa flexibilité et sa capacité à s’intégrer à l’infrastructure routière existante, sans aménagement spécifique.
Après avoir enrichi son arsenal avec de nouvelles fonctionnalités vidéos en avril dernier, WhatsApp continue d’étendre ses outils pour retenir ses utilisateurs dans un écosystème social de plus en plus concurrentiel. Cette fois, Meta mise sur quatre nouvelles fonctionnalités : musique, collage, stickers et interactions photo. Des ajouts qui semblent anodins, mais qui témoignent d’une stratégie plus large : transformer WhatsApp en rampe de lancement de Meta AI et maintenir son hégémonie face à Telegram et Signal.
Quatre nouvelles fonctionnalités WhatsApp à découvrir
Annoncées officiellement par Meta, ces nouveautés seront progressivement déployées dans les prochains mois. Objectif affiché : renforcer les interactions visuelles et expressives sur WhatsApp, mais aussi favoriser l’ancrage d’une intelligence artificielle intégrée à tous les niveaux.
-
Layout : créer des collages photo directement dans l’app
Plus besoin d’exporter ses clichés vers une app tierce : WhatsApp intégrera bientôt un outil natif de collage. Jusqu’à six photos pourront être arrangées dans un même cadre, avec plusieurs options de mise en page. Une fonctionnalité simple, mais qui aligne l’expérience utilisateur sur celle d’Instagram ou Snapchat. -
More with Music : la bande-son de vos statuts
WhatsApp proposera de partager vos morceaux préférés via vos statuts. Il sera possible d’associer un titre musical à une publication, sous forme de sticker ou d’ambiance sonore. Meta ne précise pas encore s’il y aura intégration avec Spotify, Apple Music ou Deezer, mais tout indique que des passerelles sont envisagées. -
Photo Stickers : transformer une photo en sticker personnalisé
Un outil qui permet de détourer une image, de la redimensionner et de l’insérer comme sticker dans un statut. Une évolution attendue dans un contexte où l’usage du statut WhatsApp devient une vitrine sociale – presque un mini-Instagram parallèle. -
Add Yours : publier une réaction photo à une autre image
Inspirée d’Instagram Stories, cette fonctionnalité permet de répondre à une photo en postant une autre image. Une mécanique d’engagement pensée pour des publications événementielles, des challenges visuels ou des réponses en chaîne.
Meta AI en embuscade : WhatsApp devient un levier à haut potentiel de croissance
Derrière ces ajouts apparemment anecdotiques se cache un pivot plus profond : Meta souhaite faire de WhatsApp un vecteur majeur de diffusion de sa propre IA. Mark Zuckerberg a récemment annoncé avoir atteint un milliard d’utilisateurs mensuels de Meta AI, dont une large part via WhatsApp.
Cette intégration passe par une interaction quotidienne, sans couture, entre usages sociaux et suggestions intelligentes : création automatique de stickers, tri de photos, recommandations musicales, ou encore réponses générées à des statuts.
La stratégie de Meta est claire : rendre son IA indispensable dans les petites interactions du quotidien, là où la messagerie est déjà omniprésente. WhatsApp devient ainsi non seulement une app de communication, mais une plateforme IA-compatible, nourrie par les données comportementales de ses utilisateurs.
Un WhatsApp « social » et dopé à l’IA : quel impact pour les utilisateurs ?
L’évolution de WhatsApp suit un schéma déjà observé sur Instagram : transformation progressive d’un outil simple en une interface hybride, mêlant statuts, réactions, contenus musicaux, IA intégrée et bientôt paiement.
Si ces fonctions peuvent sembler gadgets, elles marquent une nouvelle phase : celle d’un WhatsApp qui cherche à concurrencer TikTok et Instagram sur le terrain des contenus visuels et émotionnels, tout en nourrissant l’ambition de Meta de centraliser l’IA au cœur de toutes ses interfaces.
Cette évolution pose plusieurs questions :
Quel sera le respect de la vie privée avec une IA omniprésente dans une messagerie ?
Quelles données seront collectées pour générer ces contenus automatisés ?
L’app restera-t-elle aussi légère et fonctionnelle si elle devient surchargée ?
Une IA invisible, mais omniprésente
Sous couvert de fonctionnalités ludiques, Meta poursuit une ambition claire : transformer WhatsApp en hub social intelligent, où chaque clic, chaque photo, chaque statut alimente un système IA plus personnalisé. La bataille ne se joue plus seulement sur le chiffrement ou les stickers animés, mais sur l’intelligence qui pilote nos interactions.
WhatsApp reste aujourd’hui l’application de messagerie la plus utilisée au monde. Demain, elle pourrait devenir l’interface principale entre l’utilisateur et une IA omnisciente – invisible, mais omniprésente.
Alors que la France peine à avancer sur la mise en place d’un outil de vérification de l’âge en ligne, c’est l’Espagne qui s’impose comme laboratoire numérique de l’Europe. Sélectionné par la Commission européenne, le pays déploiera une solution pilote adossée à son portefeuille d’identité numérique. Une décision stratégique, à l’heure où la protection des mineurs en ligne devient un enjeu majeur et où l’Europe veut harmoniser ses standards d’authentification numérique.
L’Espagne choisie pour expérimenter la vérification de l’âge en ligne
C’est officiel : la Commission européenne a retenu l’Espagne pour mener un projet pilote de vérification de l’âge numérique. Cette expérimentation vise à tester une solution transposable à l’ensemble des États membres, dans un contexte où la protection des mineurs sur Internet est devenue une priorité politique.
Si l’Espagne a été préférée à d’autres pays candidats, c’est en raison de son avance technologique. Dès l’été 2024, elle avait lancé son « Digital Wallet » (portefeuille numérique) reposant sur les standards du règlement européen eIDAS2. Celui-ci prévoit que d’ici novembre 2026, tous les citoyens de l’Union disposeront d’une identité numérique interopérable pour accéder aux services publics et privés.
La solution espagnole permettra non seulement de prouver son âge en ligne, mais aussi de stocker ses diplômes, de réserver un hôtel ou un billet de train, ou encore de s’authentifier auprès de l’administration. C’est cette polyvalence et cette conformité anticipée aux exigences européennes qui ont séduit la Commission.
Un projet structurant pour l’identité numérique européenne
Ce choix stratégique en dit long sur les ambitions de l’Europe en matière de souveraineté numérique. La vérification de l’âge en ligne n’est pas un gadget : c’est un levier de régulation des contenus sensibles (pornographie, jeux en ligne, réseaux sociaux) et un marqueur de confiance numérique.
En France, les débats sur le contrôle de l’âge se sont intensifiés ces dernières années, sans déboucher sur une solution technique convaincante. Le Conseil d’État s’est prononcé en faveur de la régulation des plateformes, mais l’implémentation d’un système efficace reste à construire. Le projet espagnol pourrait donc faire école, à condition qu’il respecte les impératifs de protection des données personnelles.
Dans ce domaine, l’Europe veut imposer un équilibre subtil : garantir une vérification d’âge robuste, sans créer de fichier centralisé ni compromettre la vie privée. Le portefeuille d’identité numérique, fondé sur des principes de consentement explicite et de minimisation des données, semble offrir une voie viable.
L’application France Identité pourrait, à terme, intégrer une telle fonctionnalité. Déjà compatible avec les usages SNCF ou les démarches en ligne, elle constitue une base crédible pour répondre aux attentes du règlement eIDAS2. Mais l’agenda français semble encore timide comparé à la dynamique espagnole.
Une nouvelle norme de confiance en ligne ?
L’expérimentation espagnole, si elle est concluante, pourrait devenir la référence européenne. Pour les entreprises du numérique, c’est un enjeu crucial : comment garantir l’accès responsable aux contenus sans filtrage excessif ? Pour les citoyens, c’est la promesse d’un Internet plus sûr et plus respectueux.
La France a une carte à jouer, mais doit accélérer. L’adossement à un standard européen pourrait lui permettre de mutualiser les efforts, plutôt que de concevoir une solution isolée et coûteuse. Au-delà de la vérification de l’âge, c’est tout un pan de la régulation numérique européenne qui se joue ici.
Gmail : le résumé automatique des e-mails arrive grâce à l’IA Gemini
Gmail introduces automated email summaries
•Freenews / by Isabelle Deromas Lebocq / Jun 3, 2025 at 8:07 AM
balise alt = résumé automatique Gmail
Face à la saturation croissante des boîtes mail, Google cherche à repositionner Gmail au cœur de la productivité intelligente avec la mise en place du résumé automatique. Et c’est Gemini, son IA maison, qui prend désormais les commandes. Avec l’introduction prochaine de résumés automatiques des conversations par e-mail, Google tente une nouvelle incursion dans l’optimisation du temps de lecture et de traitement, au service des pros comme des particuliers. Un virage qui met l’intelligence artificielle au service du tri… et du confort cognitif.
Gmail passe à la vitesse supérieure avec le résumé automatique des e-mails
Annoncée en mai 2025 via un billet officiel de Google Workspace, cette fonctionnalité s’inscrit dans la stratégie continue d’intégration de Gemini, l’intelligence artificielle générative développée par Google. Objectif : offrir aux utilisateurs des summary cards, c’est-à-dire des condensés intelligents de conversations par e-mail, couvrant jusqu’à deux semaines d’échanges.
Un premier test de résumé avait été lancé manuellement en juin 2024, mais son usage était resté marginal. Cette fois, Google prend l’initiative : les résumés seront générés automatiquement et affichés par défaut, à commencer par les utilisateurs mobiles. La version desktop devrait suivre.
Par ailleurs, ces synthèses tiendront compte de la logique conversationnelle de Gmail, regroupant les messages par sujet ou fil de discussion. Un moyen pour Google de valoriser encore davantage sa force historique : le tri contextuel.
L’IA Gemini, cheval de Troie d’un Gmail nouvelle génération
Derrière ce résumé automatique se cache une intention bien plus large : installer Gemini comme le moteur cognitif de l’écosystème Google Workspace. Gmail, de par son ubiquité, devient le canal idéal pour faire entrer l’IA dans les usages quotidiens. Contrairement aux outils collaboratifs plus récents (Docs, Slides, Meet), la messagerie électronique reste le cœur de la relation client, professionnelle ou administrative.
Ce mouvement permet aussi à Google de contrer les percées d’OpenAI et de Microsoft Copilot, qui ont commencé à intégrer des fonctions similaires dans Outlook et Teams. La bataille ne porte plus uniquement sur les fonctionnalités, mais sur la capacité à rendre invisible l’usage de l’IA. À ce titre, les résumés automatiques sont moins un gadget qu’une brique stratégique : l’IA s’intègre sans que l’utilisateur ne s’en rende compte.
Côté vie privée, Google affirme que ces résumés peuvent être désactivés, et que les contenus générés restent localisés dans l’espace utilisateur. Mais la question du traitement des données, même anonymisé, reste en suspens.
Le résumé automatique Gmail : une économie de l’attention assistée ?
Le déploiement de cette fonctionnalité intervient à un moment où les utilisateurs croulent sous les sollicitations numériques. En moyenne, un cadre reçoit plus de 120 mails par jour. Or, lire un long échange de dix messages pour isoler une info clé est devenu un exercice coûteux cognitivement. L’IA promet ici une vraie valeur ajoutée : synthétiser, filtrer, contextualiser.
Mais cela pose aussi la question de la délégation du sens. En laissant une IA faire le tri pour nous, n’y a-t-il pas un risque d’aseptisation ou de perte de nuances ? D’autant plus si ces synthèses deviennent la norme, influençant la manière dont nous lisons – ou ne lisons plus – nos mails.
Pour les entreprises, ce peut être un gain de temps réel. Mais pour les utilisateurs non avertis, cela pourrait aussi introduire des biais, des erreurs d’interprétation ou des manques d’information. La qualité des résumés dépendra fortement de la transparence algorithmique de Gemini – encore peu documentée à ce jour.
Gmail, Gemini et le futur de la messagerie augmentée
Avec cette nouvelle étape, Gmail devient bien plus qu’une boîte de réception : un assistant de lecture, un filtre d’information, voire un agent décisionnel en arrière-plan. En automatisant la synthèse des messages, Google transforme son service phare en interface intelligente, pilotée par IA.
Reste à savoir si les utilisateurs adopteront cette fonction comme une aide bienvenue ou comme une interférence dans leur gestion personnelle de l’information. Dans un monde saturé de signaux, la promesse d’un e-mail qui « se lit tout seul » est séduisante. Mais elle implique aussi de repenser notre rapport à l’écrit, à l’attention, et à l’autonomie numérique.
Depuis le début du mois de mai, un grand programme de sensibilisation à la préservation des lucioles est mis en place dans les Alpes d'Azur. Vous aussi vous allez pouvoir participer grâce à un recensement participatif pour sauver cette espèce en voie de disparition.
Les lucioles, une espèce adepte des Alpes-Maritimes
Les lucioles sont un emblème de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé que l'on retrouve dans les Alpes Azur Mercantour. Symboles fragiles de la qualité et de la beauté de la nuit, elles trouvent refuge dans les Alpes-Maritimes, mais leur présence se fait aujourd'hui plus rare. D'année en année, les habitants constatent avec tristesse le déclin, voire la disparition de cette espèce qui nous émerveille tant.
Un recensement grandeur nature
Pour faire face au déclin des populations de lucioles, la Quête des Lucioles est une initiative participative permettant de suivre la répartition et l'état des populations de la luciole dans trois départements Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. Chacun peut contribuer en signalant leurs apparitions via l'application INPN Espèces.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/participer/inpn-especes
Mer en vue en réécoute sur ici : retrouvez nos programmes, nos invités exclusifs et abonnez-vous aux podcasts !
On peut parfois lire que les smartphones ne peuvent pas vous écouter car ça se verrait : le micro utiliserait obligatoire la LED.
Par exemple là chez Korben :
Dès qu’une app accède à votre micro, une petite lumière orange apparaît en haut à droite sur iPhone, verte sur Android. C’est pas de la déco, c’est votre garde du corps numérique qui vous prévient.
Alors oui, il dit bien « dès qu’une app accède au micro », ce qui exclurait l’OS lui-même (Android ou iOS) si l’on voulait être pointilleux.
Mais une chose est sûre : le micro et la LED ne sont liées que de façon logicielle. Le premier peut fonctionner sans la seconde.
Essayez avec « dis Siri » ou « OK Google » : ça marche en permanence. Sans la LED. Que le téléphone vient d’être levé, qu’il soit posé depuis 5 heures sur la table, ou qu’il soit utilisé actuellement : un « dis Siri » fonctionne, mais la LED n’est pas allumée
La LED ne s’active qu’après, quand Siri arrive au premier plan. Mais on peut tester : en parlant assez vite, on peut balancer une commande avant que la LED ne s’affiche.
Ce que ça démontre, c’est que — si, si — le micro tourne en continu, sans la LED.
Il n’y a pas de liaison physique et solide entre le microphone et la LED.
En d’autres termes : l’absence de LED n’est pas que le téléphone ne vous écoute pas.
Alors le système (Android ou iOS) fait probablement de son mieux pour allumer la LED dès qu’une application accède au micro, mais c’est — encore une fois — uniquement une barrière logicielle.
Sur un système jailbreaké / rooté, tout est possible : les applications peuvent facilement tout contourner (c’est un peu le but recherché de ces manips).
Pareil, si cette barrière contient une faille, alors une application même officielle peut exploiter tout ça aussi.
Je dis bien « peut » : c’est techniquement possible dans ces conditions.
Je ne dis pas que Facebook ou TikTok vous écoutent en permanence et exploitent une faille. Ça je ne sais pas. Je voulais juste revenir sur ce point précis de liaison entre la LED et le micro, car c’est faux.
Ensuite, ce que dit Korben dans le reste de l’article sur la précision des algorithmes, qui utilisent la localisation, les cookies et tout le reste, en dehors du microphone, est vrai : ils n’ont pas besoin du micro pour tout savoir. Mais c’est pas pour ça que le micro n’est pas utilisable, ni que ce n’est pas utilisé. Même sans LED.
Et puis si Android ou iOS peuvent accéder au micro sans la LED, alors Google et Apple vous écoutent H24. Et ce sont deux boîtes qui vendent vos données aux annonceurs. En gros : pas besoin qu’une application soit malveillante quand l’OS l’est lui-même déjà.
Quant aux ordinateurs, il y a des hacks qui permettent d’outrepasser l’allumage de la LED quand on accède au micro.
Enfin, il faut savoir que le micro, c’est une membrane (ou un piézo, mais le principe est le même) qui vibre en fonction du bruit ambiant. Que le micro enregistre ou non, que la machine soit sous tension ou non : quand il y a du bruit, la membrane vibre.
Et si ça vibre, alors ça crée une tension dans la bobine fixée sur la membrane (ou aux bornes du piézo), et donc un signal électrique. C’est le fonctionnement d’un microphone.
Maintenant, si le système d’exploitation décide d’écouter ces vibrations, elle laisse filer ces signaux vers l’unité de traitement. Sinon, elle ne les laisse pas filer (ou l’unité de traitement est ignorée).
Mais ces signaux existent. Tout le temps. Il n’est pas difficile d’imaginer un circuit qui détecte ces signaux en contournant la voie habituelle.
Bref, autant je suis d’accord : il ne faut pas être parano, mais il ne faut pas non plus nier l’évidence technique : le micro et la LED ne sont pas liés à 100 %. C’est facile à prouver, avec Siri par exemple. Et quoi qu’il en soit, quelqu’un avec assez de ressources techniques peut tout faire.
Jusqu’à utiliser le micro pour capter le son ou le signal électromagnétique des touches d’un clavier à distance.
Voir cette affaire récente : Arnaque au faux Brad Pitt : pourquoi personne n’est à l’abri des escroqueries financières.
Où une personne a été victime d’une arnaque où le (soi-disant) acteur demande du pognon pour l’aider à sortir de l’hôpital, photos (truquées) à l’appui. Résultat, la victime a perdu 800 000 euros.
Et à ça s’ajoute le fait que l’internet est incrédule et se moque. Double peine. C’est malheureux.
Maintenant faut en retenir quoi ?
C’est simple. Une seule chose : « Quand une personne inconnue vous demande du pognon, c’est une arnaque ».
C’est tout ce qu’il y a à savoir.
Y a pas de « Et si… » : c’est une arnaque.
Ci après je ne vais pas être gentil. Vous êtes prévenus du ton.
Ne. Donnez. Pas. De. Pognon. Aux. Inconnus. En. Ligne.
C’est simple. Non ?
Si ça ce n’est toujours pas assez clair, je ne peux plus rien pour vous. Vous ne voulez pas rebrancher vos neurones, tant pis.
800 000 € merde ! À quel moment tu te dis que c’est normal ?
Internet, quand il s’agit des gens, il faut faire gaffe.
En tout cas, tant qu’on n’a pas vu la personne en vrai, soyez très prudents (et même après).
Par « réel », j’entends ici quelque chose de basé sur du concret, pas juste des photos et des messages. N’importe qui peut faire les photos, surtout avec les IA génératives d’images, de vidéos, de sons (y compris d’appels téléphoniques) disponibles aujourd’hui.
Apprendre à connaître quelqu’un et à vérifier son identité, ça se passe en dehors. Tant qu’on n’a pas vu la (ou les) personne(s) en vrai, il faut rester vigilent. Et s’il est question de pognon, il faut partir du principe que c’est un fake, une arnaque.
Je sais ce que c’est d’avoir des amis en lignes. La plupart de mes amis ont été rencontrés en ligne, en fait. Je sais aussi ce que c’est de tomber sur de « faux » profils ou comptes : des gens qui prétendent être qui ils ne sont pas (des brouteurs, etc.).
Et je sais ce que c’est de tomber sur des gens à qui tu finis par faire confiance, mais qui, parfois après beaucoup de patience et de temps — certains sont très fort à ce jeu et gèrent des centaines de victimes à la fois — finissent par brandir la carte du besoin d’argent.
Mais dans ces cas-là, une seule conduite à tenir : on arrête de parler avec.
Le taux d’arnaque dans ce cas, ce n’est pas 90 %, c’est pas 99 % et où vous pensez être dans le 1 % restant. Non, c’est 100 %.
Ou du moins il faut partir du principe que c’est 100 %.
Je sais que ça fait mal et qu’on ne veut pas y croire quand c’est une personne qui nous semblait honnête. On tombe de haut, c’est la douche froide, vous connaissez les expressions et la chanson.
Mais il faut avoir un cœur de pierre : envers la personne en face, mais aussi pour vous : soyez prudents avant de vous laisser séduire et mettre en confiance par ces gens.
Il faut s’y tenir : on arrête de parler avec et on bloque (voire on signale selon le réseau où on se trouve).
Inutile de lui mettre le nez dans la merde : la personne sait ce qu’elle fait, et elle sait aussi quoi répondre et comment vous convaincre. Ils sont très fort et ils en ont fait leur métier : ils ont réponse à tout. Ne perdez pas votre temps.
Maintenant, y a aussi des gens cool, des gens honnêtes, des gens sincères. Mais ça, ça se prouve, navré si je vous l’apprend.
Et tout comme l’on ne donne pas son chéquier à quelqu’un qui nous a accosté dans un bar après seulement 10 minutes, on ne donne pas du pognon à quelqu’un qui nous DM en ligne (même après des mois).
Encore moins des sommes importantes (800 000 € dans cette affaire — on croit rêver).
Encore moins quand c’est une personnalité (ces gens ne sont clairement pas dans le besoin et ne le seront jamais).
Encore moins quand la personne demande des méthodes de paiement louches (PCS, Western Union, etc.).
Encore moins quand la personne refuse de se rencontrer, ou produit des excuses, ou a un discours bancal.
Et encore moins quand ça part direct dans des demandes de pognon.
Tout ça ce sont des red-flags : des signaux pas juste très forts, mais absolus qu’il s’agit d’une arnaque. Y a zéro doute à avoir.
Et puis merde : on ne donne pas de pognon sauf à avoir vraiment confiance (famille, amis), ou si on s’en tape de son fric ou du montant en question (mais alors faut pas venir pleurer).
Après chacun est évidemment libre de faire ce qu’il veut. D’écouter ou non les mises en gardes.
Mais les ignorer est un choix qu’il faut assumer. Ne pas en tenir compte c’est jouer avec le feu.
Et faut pas venir pleurer quand on se brûle.
Et faut pas venir pleurer non plus quand les autres se moquent : non ce n’est pas un accident, mais de votre choix de fermer les yeux quand le monde entier vous a prévenu.
Il y a des affiches de mise en garde contre les arnaques en ligne dans les écoles, les mairies, les commissariats, voire chez les professionnels de santé ou de justice (avocats, etc.). Ce n’est pas pour les chiens.
Vous voulez quoi de plus ?
Apprenez à vous contrôler. Et arrêtez d’être cons et naïfs : on n’est pas chez les Bisounours.
Personnellement, j’ai perdu patience avec la connerie de ceux qui font gaiement ce qu’il est dit et écrit partout depuis un quart de siècle de ne pas faire.
La société, le gouvernement, les pouvoirs publics et les autorités ne peuvent pas vous tenir la main 24/7 toute la vie. Ils peuvent mettre des affiches et des spot à la télé, et éduquer les gens à l’école dès le plus jeune âge. Mais faut aussi y mettre du sien et pas poser éteindre son cerveau quand on allume l’ordinateur.
Pas juste en ligne : tu te prends un arbre après avoir bu de l’alcool ? C’est l’avoir cherché. C’est pas comme si tu ne savais pas que l’alcool modifiait tes réflexes et tes capacités motrices.
T’as mis le feu à ta maison parce que t’as joué avec de l’essence et allumé des bougies ? Pareil : je n’appelle pas ça un accident, mais une négligence.
Tu t’es cassé la gueule dans les escaliers parce que t’as tartiné les marches de graisse et t’as voulu essayer de descendre ça avec des rollers ? C’est l’avoir cherché aussi, vient pas pleurer.
Et ben quand t’as perdu 800 000 € en les envoyant à Brad Pitt parce qu’il t’a contacté, toi, sur Messenger ou Facebook, alors qu’on rabache depuis longtemps de ne pas faire ce genre de choses et de te méfier ? Bah pareil, fallait écouter et pas choisir d’ignorer les signes.
Oui c’est malheureux, tout ça, mais faut assumer. Y a des limites entre ce qui est un fortuit et imprévisible (un accident, quoi) et la production d’un désastre parce qu’on a réuni toutes les conditions pour. Et y a pas tellement besoin d’avoir Bac+27 pour comprendre que certaines choses ne sont pas des accidents — et ne devraient pas être traitées comme telles, ni par la justice, ni par les internautes.
Le média de la mode fondée sur des preuves
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/-c-est-encore-le-consommateur-et-mon-pouvoir-d-achat-qui-va-en-subir-les-consequences-deja-qu-on-nous-accuse-de-polluer-la-planete-le-texte-limitant-l-expansion-de-la-fast-fashion-ne-fait-pas-l-unanimite-989674
Découvert par l'invité Médias sur Radio France du 10 juin 2025
Festival de théâtre à Eze
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/theatre/les-theatrales-deze-reviennent-bientot-en-scene-avec-une-belle-programmation-988597
Du 1er au 5 août, le public sera invité à prendre la direction de l’Oppidum du col d’Èze pour cinq soirées où rire, émotion et réflexion se mêleront.
Pierre Arditi, parrain et grand lecteur
Le 1er, on démarrera avec L’Ami du président, une pièce de Félicien Marceau à la fois drôle et grinçante créée au Festival d’Avignon en 2024, s’intéressant aux coulisses du pouvoir à travers l’histoire d’un relieur qui parvient à s’incruster dans des cérémonies officielles, avant de se devenir le sujet d’une étonnante rumeur. Sur les planches, Davy Sardou, Jean-Pierre Michaël ou encore Stéphane Cottin donnent du corps à cette histoire.
Le 2, place au parrain des Théâtrales cette année, Pierre Arditi, qui aura tout loisir de "lire ce qu’il aime".
"Je vais m’asseoir à une table et je vais m’amuser avec les gens. [...] C’est la force de la lecture que je cherche à retrouver", explique dans le dossier de presse le comédien, qui recevra une Nymphe d’honneur saluant l’ensemble de sa carrière en ouverture du Festival de télévision de Monte-Carlo, le 13 juin.
Le 3, le public pourra savourer un classique de Pagnol, mythique dans sa version long-métrage mais plus rarement adapté au théâtre, Le Schpountz. Monté par Delphine Depardieu & Arthur Cachia (qui joue également), le spectacle réunira Axel Blind, Patrick Chayriguès, Simon Gabillet, Milena Marinelli et Jean-Benoît Souilh.
L’un des gros succès de l’année à découvrir à Eze
Le 4, Eze accueillera une pièce ayant connu un très beau succès depuis son démarrage, en 2024 au Festival d’Avignon.
Lors des derniers Molières, Les Marchands d’étoiles, d’Anthony Michineau, avait décroché quatre nominations, pour une statuette tombée dans l’escarcelle de Guillaume Bouchède, meilleur comédien dans un spectacle privé (il sera remplacé par l'Azuréen Eric Collado à Eze).
Coup de cœur du Figaro et du Parisien, la pièce, jugée à la fois "drôle et bouleversante" par L’Officiel des loisirs. Elle nous plonge chez les Martineau, en 1942. Ni résistants ni collabos, surtout passifs, ces vendeurs de tissus ont décroché le marché de fabrication des étoiles jaunes imposées par l’Allemagne nazie pour "marquer" les juifs.
Les affaires suivent leur cours, jusqu’à ce que l’un des employés explique sa mère est justement juive. La famille Martineau va alors changer de regard et tenter de protéger Joseph d’une dénonciation.
En guise de dernière danse, le 5 août, les Théâtrales seront parcourues par Un grand cri d’amour, une création de Josiane Balasko mise en scène par Eric Laugérias, avec Alexandre Brasseur et Catherine Marchal dans la peau d’un couple de comédiens, qui se sont aimés très fort, avant de se détester encore plus fort.
Et malgré ces éclairs au-dessus de leurs têtes, après un concours de circonstances, les deux acteurs vont se retrouver à l’affiche du même spectacle.
De 15 à 30 euros la soirée. Pass 5 soirs de 50 à 130 euros. Rens. lestheatralesdeze.com
Une fois n’est pas coutume, les Alpes-Maritimes s’illustrent dans le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.
Publiée tous les deux ans, l’étude établit une photographie des inégalités en France en passant au crible des données sur les conditions de vie, l’emploi, l’éducation ou encore les revenus (1). Permettant ainsi de dresser un état des lieux du pays, mais aussi de manière plus locale.
"Avant impôts et redistribution, la France est l’un des pays les plus inégalitaires parmi les pays riches, juste après les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce n’est que grâce à de puissants mécanismes de solidarité qu’après redistribution, il termine tout juste en milieu de peloton (2)", commente Louis Maurin, directeur de l’Observatoire, qui fait part de sa principale inquiétude: à savoir la fracture sociale.
Et la région Sud n’est pas la mieux lotie. Selon les calculs, elle se situe en quatrième position des régions les plus inégalitaires, ex æquo avec la Corse. Derrière l’Île-de-France, La Réunion et la Martinique. Les rédacteurs se basent sur l’écart interdécile pour mener cette opération. Il s’agit de la différence entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres sur un territoire.
L’écart important entre les plus riches et pauvres dans le 06
Ici, il est de 2486 euros. Soit 57 euros de plus que la moyenne nationale. Une différence qui s’expliquerait par la répartition de la population: "Les régions du sud accueillent également à la fois des cadres et des professions libérales aux hauts revenus, comme des chômeurs et des travailleurs précaires aux faibles niveaux de vie."
Une tendance qui se confirme au niveau départemental. Les Alpes-Maritimes se classent dans le top 10 des départements les plus inégalitaires.
Il est nécessaire de toucher au moins 3.643 euros par mois pour faire partie des 10 % les plus riches dans le 06. Si Paris décroche le pompon en termes d’écart de revenus, le 06 se retrouve entre la Seine-Saint-Denis (93) et les Bouches-du-Rhône (13). L’écart de revenus est de 2.689 euros: soit 260 euros de différence avec la moyenne nationale. À titre de comparaison, c’est 806 euros de plus que la Sarthe (72), département jugé le moins inégalitaire de France.
Le Var, quant à lui, se situe en 24e position. Entre le Nord (59) et le Vaucluse (84). Les 10 % les plus riches y touchent au moins 3358 euros.
Un quartier de Saint-Tropez dans le top 20
Concernant les communes, les Alpes-Maritimes et le Var échappent au haut du classement national. Mais c’est en utilisant un microscope que le Var se distingue. Ainsi, les écarts se creusent comme l’indique l’Observatoire : « Le quartier le plus inégalitaire de notre pays en termes de revenus est Cadenelle dans l’ouest de Marseille, 8e arrondissement. » Après Paris, Neuilly ou encore Ferney-Voltaire on trouve... Saint-Tropez en neuvième place. Dans la zone est, faut gagner au moins 5 903 euros mensuels pour faire partie des 10 % les plus riches.
C’est donc sans surprise que la commune est, au niveau départemental, qualifiée de plus inégalitaire avec 5.260 euros minimum mensuels pour les plus riches contre 934 euros maximum pour les plus pauvres. Dans le top 3, on trouve Gassin (4966 euros contre 994 euros) et Grimaud (4763 euros contre 956 euros). En bas du classement se trouvent Puget-Ville, Forcalqueiret et Rocbaron qui oscillent entre 3204 euros pour les plus aisés contre 1151 euros pour les moins aisés.
De l’autre côté de l’Esterel, la première place des Alpes-Maritimes est occupée par Saint-Paul-de-Vence (avec 5788 euros par mois pour les plus riches contre 1028 euros maximum pour les plus pauvres), suivie de Villefranche-sur-Mer (5069 euros contre 1015 euros) et d’Èze (5055 euros contre 1042 euros).
Les écarts sont considérablement réduits à Tourrette-Levens, La Trinité et L’Escarène où l’on vit avec une fourchette qui va de 3498 euros à 1042 euros.
-
Données Insee, Filosofi.
-
Selon l’indice de Gini qui mesure la répartition des revenus à l’intérieur de chaque pays et la compare à une situation d’égalité parfaite.
1 ascenseur sur 4 a plus de 40 ans. Selon ses chiffres, sur le parc français, qui représente plus de 650.000 appareils, 50% des appareils existants sont âgés de plus de 30 ans et un ascenseur sur quatre a plus de 40 ans.
"Maintenir des équipements qui ont parfois 40 ans est un défi unique dit la fédération. Il faut pouvoir trouver les pièces, et certaines sont compliquées à avoir, quand d’autres ne se fabriquent plus."
Entre 80.000 et 200.000 pour changer un ascenseur
Pour les ascensoristes, plutôt que de réparer les vieux appareils, il faudrait les remplacer par des ascenseurs plus modernes et donc plus fiables. Un coût important pour les bailleurs sociaux et les propriétaires.
Selon l’Association des responsables de copropriétés auprès de nos confrères de France info "il faut compter au minimum 80 000 euros pour un immeuble entre quatre et six étages, et s’ils sont plus hauts, les prix peuvent grimper jusqu’à 200.000 euros. À cela, il faut ajouter le contrat de maintenance: autour de 5.000 euros chaque année".
Autre point mis en avant par la fédération: le manque de techniciens formés qui peut aussi expliquer l’allongement des délais d’intervention.
"La nécessité de maintenir et de moderniser l’important parc d’ascenseurs avec une multiplicité de modèles, et l’installation de nouveaux équipements pour répondre aux enjeux urbains des nouvelles métropoles entraînent d’importants besoins de recrutement. La profession prévoit de recruter de 1000 à 1500 personnes par an dans les dix prochaines années, issues des formations spécifiques développées avec les lycées et centres de formation partenaires."
Le vandalisme: 25 à 40 % des pannes
Mais la fédération pointe aussi du doigt les difficultés rencontrées dans des copropriétés dégradées situées dans des quartiers prioritaires, et pour lesquelles, en plus, les charges ne sont pas payées « ce qui compromet la maintenance des appareils ».
Quant au vandalisme sur les ascenseurs, il représente selon la fédération "25 à 40 % des pannes en moyenne et jusqu’à deux tiers des interventions selon le constat des bailleurs eux-mêmes".
L’École nationale des ponts et chaussées a installé sept bornes de recharge pour véhicules électriques sans travaux lourds ni modification de son infrastructure, en s’appuyant sur la solution Eiko de l’entreprise lyonnaise Mob-Energy.
Des solutions de recharge émergent pour éviter les chantiers coûteux et les délais interminables. C’est le cas à l’École nationale des ponts et chaussées, qui a opté pour une station prête à l’emploi en quelques jours seulement.
Une installation rapide et sans génie civil
Située à Champs-sur-Marne, l’école des Ponts cherchait à électrifier une partie de sa flotte de véhicules, dans un contexte de transition écologique accélérée. L’établissement, placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, devait répondre à une double contrainte : installer rapidement des bornes de recharge, sans modifier profondément l’existant. Comme dans de nombreux sites publics ou campus techniques, la puissance souscrite au réseau est souvent limitée. Ajouter plusieurs points de charge peut nécessiter des travaux d’extension électrique, voire une refonte complète de l’infrastructure. Des interventions longues, coûteuses et souvent incompatibles avec les calendriers budgétaires ou les contraintes d’exploitation.
C’est dans ce contexte qu’intervient Mob-Energy. L’entreprise lyonnaise a développé une solution modulaire baptisée Eiko, qui associe un système de stockage d’énergie à une borne de distribution. Résultat : l’école a pu déployer en moins d’une semaine une station de recharge capable d’alimenter jusqu’à sept véhicules électriques, sans génie civil ni intervention sur le réseau de l’établissement. Le tout a été installé sur le parking extérieur, sans perturber l’activité du site ni bloquer des places pendant plusieurs semaines. Cette rapidité d’exécution constitue l’un des principaux arguments de Mob-Energy auprès des gestionnaires publics.
Un cube énergétique autonome
Le cœur du système est un cube de 50 kWh intégrant des batteries de seconde vie, issues notamment du secteur automobile, comme évoqué dans notre podcast à l’occasion d’une interview de Salim El Houat, CEO de Mob-Energy. Cette énergie est stockée localement, puis redistribuée vers les bornes à la demande. Le cube est relié au réseau par une simple connexion électrique standard, ce qui évite toute opération complexe de raccordement.
Cette approche permet de lisser les appels de puissance et d’éviter les pics de consommation. Elle est particulièrement adaptée aux sites où la puissance disponible est limitée ou difficile à étendre. Autre avantage : les batteries de seconde vie offrent une solution durable et circulaire. Plutôt que d’être recyclées ou mises au rebut, elles sont reconditionnées et intégrées dans une nouvelle application énergétique. De quoi améliorer le bilan carbone de l’installation tout en allongeant la durée de vie de ces composants.
Une démarche inscrite dans la stratégie climat de l’État
L’école participe au concours national CUBE État, qui récompense les bâtiments publics les plus vertueux en matière d’économie d’énergie. En 2024, elle a enregistré une baisse de 17,4 % de sa consommation, un résultat qui lui a valu une médaille d’argent. L’intégration de la recharge électrique fait partie des leviers activés dans cette dynamique. Pour les équipes de l’établissement, cette installation s’inscrit dans une logique globale : réduire l’empreinte environnementale, maîtriser les coûts, et expérimenter des solutions compatibles avec les objectifs fixés par la planification écologique.
Mais au-delà du cas de l’école des Ponts, la solution Eiko vise clairement d’autres segments. Sites publics, collectivités locales, entreprises avec flottes à électrifier… Tous font face à des contraintes similaires : manque de puissance disponible, bâtiments anciens, budgets serrés, besoins croissants en recharge.
Le projet a été présenté lors d’une journée dédiée à l’innovation, organisée par la direction des achats de l’État. L’occasion pour Mob-Energy de montrer que sa technologie peut répondre aux enjeux de transition énergétique des institutions publiques, souvent à la recherche de solutions concrètes, rapides et sans risques.
Avec cette installation, l’École nationale des ponts et chaussées illustre une fois encore sa capacité à expérimenter des solutions techniques innovantes, tout en répondant à des impératifs très concrets. Une station de recharge installée sans tranchées, sans délai et sans surcoût : un scénario que de nombreux établissements publics pourraient bientôt adopter.
Notre test sur une sélection de références montre que la plupart des crèmes solaires sont utilisables deux étés de suite.
En résumé
La majorité des crèmes solaires peuvent être réutilisées l'été suivant si elles ont été conservées correctement et que leur aspect (odeur, texture) n'a pas changé.
Il est crucial de vérifier l'absence de signes de dégradation avant réutilisation et d'éviter d'utiliser les crèmes contenant de l'octocrylène l'année suivante en raison de la formation d'un composé toxique.
Fake Hair Don't Care est une association qui recueille vos dons de cheveux et créé des perruques pour les rendre plus accessible aux personnes atteintes d'un cancer
Découvrez comment bien gérer la restitution box internet et éviter les pièges qui entraînent des frais cachés.
Alors comment réussir sa restitution box internet ?
Pour éviter tout désagrément lié à la restitution de votre box, quelques précautions simples s’imposent :
Privilégiez les points relais ou La Poste, plus sécurisés en termes de preuve de dépôt.
Photographiez et scannez tous les documents et preuves liés au retour.
Contactez rapidement votre opérateur si vous constatez une anomalie.
En cas de litige persistant, sollicitez rapidement le médiateur des communications électroniques.
Ces réflexes simples permettront d’éviter une majorité des problèmes rencontrés par les abonnés.
Vincent Verzat, France
90 min. – 2025 – Documentaire – Partager c’est sympa
Vincent, qui filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans et a rassemblé une communauté de 310 000 personnes sur YouTube, a traversé un épuisement militant avant de se tourner vers le naturalisme et le pistage. Il cherche à renouer avec le vivant en se liant au destin des animaux non-humains, espérant redonner du sens et de la vigueur à son engagement. Le VIVANT qui se défend ! retrace son parcours pour trouver un équilibre entre lutte et contemplation, soulignant l’importance de ne pas oublier la beauté qui reste malgré la destruction du monde. À travers des luttes forestières, la préservation des habitats naturels et la protection de la faune, ce film est un voyage personnel et sensible, mettant en lien les combats écologiques et les enjeux de survie des espèces. Il explore un chemin pour vivre dignement et affronter les défis à venir.
Ces abeilles ne vivent pas en colonie, ne piquent pas et ne fabriquent pas de miel. Elles sont passionnantes à observer et ont besoin de nous.
Découvert par Ici Azur https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour/4-initiatives-ecoresponsables-dans-les-alpes-maritimes-grace-aux-abeilles-5592386#xtor=RSS-106
Pour cette 5e édition, nous investirons un lieu idéal pour les rencontres : Les Allées de la Liberté, à quelques pas des cinémas Les Arcades et L’Olympia.
Associations, ONG, entreprises et collectivités seront présentes pour sensibiliser le public et présenter leurs actions.
Un espace sera spécialement aménagé pour accueillir trois tables rondes, axées sur des réflexions à l’échelle territoriale.
De nombreuses animations rythmeront également l’événement : fresques de l’eau, fresque océane, marche océane, opération Cannes Plogging pour la collecte des déchets, jeux coopératifs pour les enfants, ainsi que des animations scientifiques et artistiques destinées aux familles.
Le village sera un véritable lieu d’échanges et de rencontres entre associations, professionnels locaux et le public.
10h00 : Ouverture et mot d’introduction
10h10 : Ouverture du Village des Initiatives par Maxime Giordano et Sundari Veneroni
10h20 : Lancement officiel de l’opération Cannes Plogging
11h00 : Table-ronde 1 “Conférence Participative La Fresque Océane”
14h00 : Table-ronde 2 “Les innovations écologiques et sociales dans le territoire Maralpin : L’Eau dans tous ses états, des rivières aux Océans”
16h00 : Table-ronde 3 “Paroles des associations du territoire Maralpin”
18h00 : Mot de clôture et fermeture du Village des Initiatives
19h00 : Concert philharmonique UFEM
Cosmed est la première association professionnelle des TPE, PME et ETI de la filière cosmétique. Cosmed fédère 1030 entreprises.
découvert par https://www.nicematin.com/economie/comment-rendre-la-filiere-cosmetique-plus-responsable-et-durable-986590?t=1748529887
La Nef lance un dispositif démocratique inédit pour penser, avec ses sociétaire, sa politique d'investissement pour la transition énergétique.
À Blois, un collectif citoyen a mis sur pied un service d’autopartage. Une mise en commun économique pour ses usagers, qui permet de réduire le nombre de voitures en ville.
Il faut créer une clé USB d’installation Windows 10 puis faire une modification pour la transformer en clé USB d’installation de Windows 11.
Plongez en famille dans la magie du cinéma muet avec ce programme dédié à l’incontournable Charlie Chaplin, où musique et images s’unissent pour réveiller nos souvenirs d’enfance. Grâce aux arrangements de Cyrille Aufort, l’orchestre redonne souffle aux partitions du maître du burlesque, rendant hommage à son génie comique et poétique. Éclats de rire et émerveillement garantis avec trois courts-métrages cultes, qui conduisirent Chaplin à la célébrité : The Rink, où le patinage devient une danse acrobatique dans le quotidien d’un garçon de café ; The Fireman, où le chaos s’invite dans une caserne de pompiers empressés à répondre aux alertes au feu ; et enfin The Adventurer, véritable course-poursuite haletante aux allures de cartoon où alternent angoisse de l’action et intrigue héroï-comique. Un moment unique à partager, pour redécouvrir la tendresse et l’irrésistible humour de Chaplin.
–
Durée : environ 1h
Publié le 31 janvier 2025
Ces dernières semaines, une campagne d’appels téléphoniques à partir de numéros commençant par +44 a déferlé sur la France. Derrière se cache une arnaque pas vraiment nouvelle, mais inédite de par son processus.
Vous avez peut-être été contacté, il y a peu, par un numéro commençant par +44. Au bout du fil, une voix proposait une offre attractive : de l’argent en échange de tâches à réaliser depuis chez soi. Il fallait pour cela se connecter à une plateforme en ligne et accepter les missions demandées (rédaction de commentaires, notation de produits, commandes en ligne, etc.). Avec une petite subtilité toutefois : pour pouvoir accéder à une tâche, il fallait payer, autour d’une vingtaine d’euros. La rémunération était versée seulement si l’objectif était réalisé.
« Au début, c’est assez simple de gagner 30 à 40 € par tâche. Mais plus on avance et plus les objectifs sont difficiles à atteindre, jusqu’à ce que la victime dépense des dizaines d’euros pour des tâches impossibles à réaliser, prévient Christophe Sicard, analyste en cybersécurité à la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr. Les escrocs n’hésitent pas alors à appeler leurs victimes pour les motiver et les inciter à acheter de nouvelles tâches, quitte à les faire culpabiliser. Certaines ont même eu leur compte bloqué avant qu’elles aient pu récupérer l’argent qui leur revenait. »
L’ombre des vols de données
« L’arnaque aux offres d’emploi d’opérateur marketing sur Internet », plus connue sous le nom d’« arnaque à la tâche », est apparue en 2022. Mais jusque-là, les victimes étaient principalement recrutées par les messageries instantanées ou les réseaux sociaux. C’est la première fois qu’une telle campagne est menée par téléphone. Les nombreux vols de données personnelles qui ont eu lieu en 2024 chez Free, SFR, Boulanger et d’autres ne sont peut-être pas étrangers à cette situation, les escrocs ayant pu récupérer, sur le marché parallèle, des milliers de numéros de téléphone dérobés.
Si le préfixe +44 indique que les appels ont été passés depuis la Grande-Bretagne, l’origine réelle de l’arnaque est plutôt l’Asie. Ces campagnes nécessitent d’importants moyens humains et techniques et toutes celles qui ont déjà eu lieu venaient de ce continent. Quant à l’ampleur de la dernière vague, elle est difficile à évaluer, mais Cybermalveillance indique avoir constaté, mi-janvier, un pic de consultation de sa page dédiée à cette arnaque, signe qu’elle a marqué les esprits. La plateforme gouvernementale conseille de ne pas donner suite à ce genre de proposition et, de manière générale, de ne pas répondre aux numéros inconnus, surtout quand ils sont émis depuis l’étranger. Ceux qui ont versé de l’argent sont invités à conserver un maximum de preuves et à porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
Mike Berners-Lee est physicien, professeur à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, et chercheur spécialisé sur l’empreinte carbone des chaînes d’approvisionnement et du système alimentaire mondial. Il est également le fondateur de Small World Consulting, un cabinet de conseil en développement durable. Il est l’auteur des livres Il n'y a pas de planète B (éditions De Boeck Supérieur, 2020) et Peut-on encore manger des bananes ? (éditions L’arbre qui marche, 2024). Entretien.
Mike Berners-Lee Je suis de formation scientifique, mais je travaille comme consultant auprès d’entreprises. Je me suis rendu compte d’à quel point la prise en compte de la durabilité par le monde des affaires était insuffisante, alors même que j'étais de plus en plus préoccupé par les enjeux liés au climat. Je collaborais alors avec des entreprises sur la façon dont elles répondent à ces enjeux climatiques, mais je ne pensais pas que je devrais m’impliquer dans le calcul des chiffres du carbone ‒ je laissais les spécialistes du sujet faire ce travail, pour m’occuper seulement de la gestion du changement. Mais les entreprises n’arrivaient pas à obtenir les données dont elles avaient besoin, elles essayaient de comprendre à quels endroits de la chaîne de fabrication avaient lieu leurs émissions carbone, mais personne ne pouvait le leur indiquer clairement. J’ai donc commencé à tenter de le faire moi-même, et ça m'a entraîné dans cette histoire d'essayer d’évaluer l’empreinte carbone… de tout !
Si nous voulons lutter contre le changement climatique, nous devons comprendre, au moins grossièrement, ce que représente l’empreinte carbone de chaque objet, à tous les niveaux, et pour chaque décision que nous prenons. Sans cela, nous ne pouvons arbitrer. Il est impossible d’être très précis, mais nous pouvons quand même avoir une compréhension globale suffisante pour aborder ce problème. Et donc, c'est ce que j'ai commencé à faire pour les entreprises : rechercher l’empreinte carbone de tout ce qu’elles achètent et fabriquent, y compris jusqu’à la vente de leurs produits en supermarché.
QC : Vous parlez « d’instinct carbone »...
MBL Oui, ce serait comme un instinct quotidien. On ne met pas tout en pause pour calculer le coût financier de chaque chose ou de chaque action, par exemple le coût de l’électricité dès qu’on utilise un ordinateur ; on se dit juste que c’est approximativement quelques centimes à chaque fois. Il faut arriver à faire pareil avec le carbone. Pour cela, nous avons tous besoin d’acquérir un « instinct carbone ». Si nous voulons être conscient de notre impact, nous devons avoir une bonne compréhension des causes du changement climatique, concernant tout ce que nous pourrions acheter ou faire, en tant qu'individus, en tant qu’entreprises, en tant que pays. Cela n'a pas besoin d’être parfait, mais quand même assez fiable.
Nous avons besoin d’avoir le même instinct pour le carbone que pour l'argent, de pouvoir l’estimer pour chacune de nos décisions ou chacun de nos achats. Nous savons ainsi qu'une tasse de thé ou de café coûte moins cher qu'une coupe de champagne, qui elle-même coûte moins cher qu'une maison... Nous prenons un café dès que nous en avons envie, en nous promenant dans la rue, sans vraiment réfléchir à son prix car nous savons que c'est un petit montant ; nous réfléchissons un peu plus quand nous commandons une coupe de champagne, et nous soupesons soigneusement l’achat d’une maison, car nous savons que c'est une grosse dépense. Pour le carbone, personne n’en a la moindre idée, ni même si son impact est majeur ou mineur. C'est pour cela que j'ai écrit ce livre : pour essayer de donner du sens à ce qu'est l’empreinte carbone. Parce qu'à partir du moment où vous la comprenez, à travers les centaines d’exemples présentés dans ce livre, et que vous en comprenez les raisons, j’ai l’espoir que vous ayez une sorte « d’instinct carbone », une idée générale de l’empreinte carbone d’à peu près tout ce qui vous entoure.
QC : Cette empreinte ne peut-elle pas être vraiment précise ?
MBL Non, parce que l’empreinte carbone d’un objet dépend de sa chaîne de fabrication. Or, cette dernière est sans fin. Prenons un livre par exemple : sa fabrication a nécessité la fabrication du papier, mais aussi celle de l’encre, puis son impression dans des presses à imprimer, tout cela dans des usines équipées de machines, avec des gens qui y travaillent sur des ordinateurs, et toutes les autres fournitures nécessaires… Tout cela a une empreinte carbone. On peut calculer l’empreinte carbone de ce livre si on a celle de toutes les étapes de la chaîne. Mais si vous voulez un chiffre vraiment précis, il faut remonter chaque chemin pour chaque fourniture, pour chaque machine de l’usine, littéralement à l’infini. À un moment, il faut s’arrêter. Mais c’est très difficile. Il faut donc essayer de faire la meilleure estimation possible. Vous pourriez dire : « Eh bien, nous savons qu’il y a des étapes de fabrication du livre qui ont une grosse empreinte carbone : l'imprimerie, et l’usine de papeterie », donc vous pourriez décréter qu’il suffit d'agir sur ces gros morceaux, et ça sera bien suffisant ! Mais même ce processus est très difficile. Le problème est que, si on néglige tous les petits processus, on peut se dire qu’on ne néglige qu’un petit peu de l’empreinte carbone, or le souci, c’est qu’il s’agit d’un nombre infini de « petit peu ». C'est très difficile de savoir si les « petit peu » qui sont négligés sont plus importants que le gros morceau sur lequel on travaille, car les chaînes de fabrication sont tout simplement trop complexes !
QC : Vos estimations sont-elles alors sous-évaluées ? Surévaluées ?
MBL Il existe différents processus, différentes méthodes possibles – je les évoque dans le livre. On peut essayer d’identifier où ont lieu les principales sources d’émissions carbone, et essayer de les quantifier, sans en oublier. Il y a aussi une méthode de modélisation macroéconomique, qui consiste à chiffrer « l’intensité carbone » des dépenses dans les différentes industries. On suppose que l'empreinte carbone par euro dépensé est la même quel que soit le produit, et on va donc regarder ce que l’industrie du papier achète aux autres industries, qui elles-mêmes achètent à d’autres, etc. Cette modélisation est très générique, mais elle a l'avantage d’inclure absolument tout. Elle ne sous-estime pas forcément, mais cela reste très approximatif. J'utilise donc les deux méthodes conjointement.
QC : Comment avez-vous choisi vos exemples ?
MBL D'un côté, je devais choisir des choses pour lesquelles je pouvais calculer une empreinte carbone. De l’autre, je devais trouver des exemples intéressants, qui soient instructifs, mais aussi distrayants. J'essaie de trouver un équilibre délicat, en amusant sans pour autant donner l’impression que c’est futile. C'est donc un mélange de choses de la vie quotidienne et de choses surprenantes. Mais généralement, elles ne sont pas choisies juste pour le plaisir : même si parfois cela semble seulement drôle ou insignifiant, en réalité il y a toujours un message sérieux. J'essaie de dire la réalité sans déprimer les gens, et de montrer comment la vie pourra être meilleure en prenant ces enjeux climatiques à bras le corps.
J’ai essayé de faire en sorte que le livre soit amusant, parce que la vie doit être amusante. Nous sommes confrontés à une véritable urgence climatique, et nous allons devoir faire face à des réalités très difficiles, mais nous pouvons sourire en les affrontant. Et au bout du compte, nous pouvons avoir une vie plus agréable, et prendre plaisir à opérer ces changements.
QC : Comment prendre en compte la biodiversité, qui est souvent sous-estimée dans les calculs ?
MBL Les impacts du changement climatique sont très simples, car il est possible de les réduire à un seul chiffre [l’empreinte carbone, exprimée en quantité d’équivalent CO2 émis, ndlr]. Mais nous devons nous préoccuper de davantage que le climat. La bonne nouvelle, c’est que la plupart du temps, si vous vous préoccupez des impacts climatiques, vous tenez également compte des autres impacts environnementaux. Parce qu’en général, des objets qui exigent d’extraire de grandes quantités de matières premières, engendrent beaucoup de pollution, pour finalement aboutir à des produits souvent inutiles, sont simultanément mauvais pour la biodiversité, pour la pollution et pour le climat.
QC : Ce n'est pas le cas pour les voitures électriques, par exemple.
MBL C'est vrai. La plupart du temps, si vous considérez le carbone, vous considérez aussi les autres aspects, comme la biodiversité. Mais pas toujours. Dans le livre, je parle donc systématiquement des autres problèmes, s’il y en a. Par exemple, un sac de courses en plastique a une plus faible empreinte carbone qu’un sac en papier. Pour autant, je n'écris pas de préférer les sacs en plastique, car j’aborde les autres problèmes, comme la pollution par les microplastiques. C’est pareil pour les bananes : je parle de leur empreinte carbone faible, mais je mentionne qu'il y a aussi d'autres problèmes de durabilité, en particulier ceux liés aux pesticides. Je ne dis pas qu’il ne faut plus manger de banane, mais qu’il faudrait utiliser moins de produits chimiques.
QC : Comment les consommateurs peuvent-ils utiliser ces informations ? Comment agir, décider de ne pas consommer, ou de consommer autrement ?
MBL J'ai fait un guide pour cela, à la fin du livre. Une part importante du chemin à parcourir est d’évaluer votre propre empreinte carbone. Ce n'est pas tout, et ce n'est peut-être même pas le plus important. Mais pour savoir comment la réduire, la première chose à faire est d’essayer d’évaluer où vous, vous pensez que votre empreinte carbone est la plus élevée. Et c'est différent pour chacun de nous. Si vous prenez souvent l’avion, alors c'est probablement ce poste le plus impactant ; si vous ne prenez pas l’avion, mais que vous mangez beaucoup de viande, alors c’est peut-être ce poste-là le plus élevé ; et si vous ne mangez jamais de viande et ne prenez jamais l’avion, mais que vous vivez dans une grande maison que vous chauffez beaucoup alors qu’elle n’est pas isolée, alors c’est ça qui pourrait être le plus impactant. S'il y a une chose à bien évaluer, c'est l’empreinte de votre propre vie.
Vous devez ensuite regarder les changements que vous pourriez accomplir. Ne vous éparpillez pas, mais choisissez plutôt deux ou trois gros postes sur lesquels vous vous sentez capable de faire des efforts significatifs. Essayez de vous amuser, et ne soyez pas affecté par le fait que vous n’êtes pas parfait ‒ personne ne l’est. Faites mieux, sans culpabiliser.
Et si vous voulez vous investir encore plus dans la lutte contre la crise climatique, il y a encore beaucoup à faire. Vous pouvez agir à travers les discussions que vous avez avec votre famille, vos amis, vos collègues, par la façon dont vous éduquez vos enfants. Tout cela est important, mais il faut le faire sans vous aliéner les gens. S’ils nient la réalité du changement climatique, essayez de vaincre leur déni en montrant l’exemple, en faisant des choix intéressants. Ainsi, si vous passez des vacances durables avec un très faible impact carbone, et que vous revenez en ayant passé un excellent moment, alors les gens autour de vous se diront : « Ça a l’air d’être un mode de vie sympa ! » Si vous achetez des vêtements de seconde main et que votre look est original, les gens trouveront que vous vous habillez de façon sympa. Vous serez un modèle, vous montrerez ‒ vous démontrerez ‒ qu’un monde bas carbone, un monde durable, peut aussi être une meilleure façon de vivre.
QC : Mais nous sommes tous pleins de contradictions… Vous-même, y arrivez-vous ?
MBL Actuellement, j’essaie d'isoler ma maison, je continue de manger de la viande, mais de moins en moins – même quand je suis invité car mes amis savent généralement qu'il ne faut plus me cuisiner de bœuf ! Et quand je voyage, je passe beaucoup de temps dans les trains à sillonner l'Europe. Mais parfois, nous devons aussi décider ce qui se justifie. Par exemple, j'ai pris l'avion pour aller à Dubaï, pour passer dix minutes à discuter avec les Émirats sur ce à quoi pourrait ressembler la durabilité à Dubaï… Était-ce justifié ? Je me suis convaincu moi-même que ça l’était. Mais c’est une pente glissante, car c’est facile de dire : « Je suis moi-même si important que je peux justifier cela. » J'ai des clients qui estiment être si importants que cela justifie à leurs yeux de posséder un jet privé…
QC : Pour se lancer, quels sont vos trois conseils principaux ?
MBL Premièrement, essayer d’évaluer quels sont vos plus gros postes d’émissions carbone. Deuxièmement, sélectionner deux ou trois points sur lesquels faire porter vos efforts pour réduire votre impact – en essayant d’obtenir des baisses importantes sur quelques gros postes. Enfin, faire en sorte de s’amuser. Soyez créatif, pensez différemment, faites les choses autrement. Et voyez-le comme une opportunité pour améliorer votre vie.
Nous faisons et achetons des choses qui ne nous rendent pas plus heureux, dont nous n’avons pas besoin, mais qui ont pourtant un impact carbone important. Et souvent, elles ont aussi un impact financier important. La publicité nous persuade d’acheter des choses qui n’ont en réalité aucun intérêt. Énormément d’argent est investi pour nous faire croire que nous serons heureux seulement si nous possédons davantage, mais ce n’est pas vrai, il ne faut pas croire ces messages ! Donc, si vous éliminez les choses inutiles, vous améliorez votre qualité de vie tout en réduisant votre impact carbone.
QC : Faut-il une implication du monde politique ?
MBL Oui ! J’en parle dans le livre. Outre réduire son empreinte carbone, il y a beaucoup d’autres choses qu’on peut faire. On peut se dire d’une part : « Je vais réduire mon empreinte carbone et adopter un mode de vie plus durable » ; et d’autre part : « Je vais faire pression pour des changements systémiques, pour qu’on s’attaque non seulement au problème du climat, mais aussi à la situation globale de l’humanité sur une planète si fragile. » Donc, quand vous votez, essayez de ne pas voter pour quelqu'un qui ne se soucie pas réellement du changement climatique. Je vis au Royaume-Uni, où il y a beaucoup de malhonnêteté concernant le changement climatique, de la part des politiques. Si un politicien ment à propos du climat ou d’autre chose, comme la santé ou l’immigration, si vous savez que ce qu’il raconte est faux, alors on ne peut lui faire confiance sur rien. Votez pour des politiques qui se préoccupent réellement du climat. Il y a un problème de changement climatique, il y a un problème de biodiversité, il y a un lien entre ces deux problèmes et l’inégalité dans le monde. Nous allons avoir besoin de coopérer plus que jamais, donc cela pose des questions de relations internationales, sur ce qui se passe dans le monde en ce moment. Nous avons besoin d'honnêteté dans notre classe politique et dans les politiques internationales, nous allons avoir besoin de politiciens qui s’impliquent parce qu’on ne peut plus ignorer la crise climatique – mais il y a encore du chemin !
PSTJ propose des activités scolaires et périscolaires, classes de découvertes, séjours de vacances à dominante scientifique, manifestations publiques, formations d'animateurs, enseignants et tout public, soirées d'observation du ciel…
L'association PSTJ favorise auprès des jeunes et du grand public, l’intérêt, la pratique et la connaissance des sciences, et plus particulièrement l’Astronomie !
Au programme : After work, conférences, ateliers et soirées d'observation toute l'année, avec en prime un Planétarium mobile numérique, ou encore un téléscope adapté aux personnes en situation de handicap, en bref l'univers à portée de tous !
découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/quel-est-ce-cabinet-dentaire-ambulant-qui-sillonne-les-alpes-maritimes-et-le-var--982852
Ces bus vont directement à la rencontre des patients. Ceux qui ont du mal à se déplacer, ceux pour qui les soins dentaires ne sont pas une priorité. Ceux qui sont âgés ou en situation de handicap.
L’association départementale Handident – qui a vu le jour en 2005 – a pour mission de "faciliter l’accès aux soins dentaires des personnes handicapées [dans la région] en fédérant des chirurgiens-dentistes au sein d’un réseau". Et, la semaine dernière, l’un des bus a stationné sur le parvis de la Fondation Pauliani à Nice qui héberge des personnes âgées, souvent dépendantes ou atteintes de maladies telles Parkinson ou encore Alzheimer. Mis en fonction en septembre 2024, ce véritable cabinet dentaire ambulant est déjà intervenu dans 10 établissements et a permis de soigner plus de 350 patients soignés. Le bus assure des tournés toute l’année.
Le phishing reste l’une des premières portes d’entrée des cyberattaques. Une récente campagne visant les abonnés Free dévoile une approche plus fine : avant même de chercher à voler des identifiants, les attaquants s’assurent que votre adresse e-mail est bien active, en envoyant un phishing ressemblant à un e-mail Free. Un procédé malin qui optimise la rentabilité de leurs campagnes et complexifie la détection.
Un phishing qui commence par… valider votre existence
L’attaque prend la forme bien connue de l’e-mail frauduleux aux couleurs de Free, demandant à l’abonné de confirmer ses informations personnelles via un lien intégré. Classique ? Pas tout à fait. Ici, le lien contient directement des informations personnelles dans l’URL, comme l’adresse e-mail ou le numéro de téléphone : https//checkpoint-freemobile.com/?data=xxxxx où xxxxx encode ces données.
Premier piège : en cliquant, l’utilisateur confirme involontairement que son adresse e-mail est bien valide et que la personne derrière l’écran est active. Une information précieuse pour les cybercriminels qui cherchent à optimiser la rentabilité de leurs bases de données.
Une redirection vers un site légitime pour brouiller les pistes
Autre subtilité : après le clic, l’utilisateur est immédiatement redirigé vers le site du Monde (lemonde.fr). Aucun message d’alerte, aucune page de phishing apparente. De quoi désamorcer la méfiance de l’internaute, qui pourrait même oublier ce clic isolé ou le considérer sans conséquence.
Mais l’objectif premier des attaquants est atteint : ils savent désormais que l’adresse est valide et l’utilisateur actif. Cette validation silencieuse permet ensuite de revendre des bases d’adresses “qualifiées” à d’autres acteurs malveillants ou de préparer des attaques plus ciblées.
Une fausse page Free pour les plus crédules
En poussant l’analyse plus loin, il apparaît que si l’on modifie manuellement les données dans l’URL avec des informations fictives mais crédibles, la redirection ne s’effectue plus vers Le Monde, mais vers une fausse page de connexion Free : https://free-abonne.com/pages/login/
Cette page est conçue pour voler les identifiants de connexion Free, dans la continuité classique des campagnes de phishing.
Pourquoi cette méthode est efficace (et dangereuse)
La nouveauté de cette attaque réside dans cette phase de validation préalable, qui permet aux attaquants :
d’éviter d’envoyer massivement leurs attaques à des adresses obsolètes (et donc de réduire le risque de détection par les anti-spams), de constituer des listes “propres” d’e-mails actifs, plus facilement revendables sur les marchés parallèles, de contourner la vigilance des utilisateurs avec une redirection vers un site réputé, qui brouille les pistes.
Cette approche témoigne de l’évolution des techniques de phishing vers plus de sophistication et de rentabilité.
Comment se prémunir de ce type d’attaque ?
Vérifiez toujours l’adresse d’expédition des e-mails (même si elle semble “officielle”, comme “Free”). Ne cliquez jamais sur les liens contenus dans les e-mails sans avoir vérifié leur légitimité. Utilisez une adresse e-mail dédiée pour vos abonnements sensibles, que vous ne communiquez pas ailleurs. Activez l’authentification à deux facteurs (2FA) sur vos comptes Free et autres services critiques. En cas de doute, connectez-vous directement via le site officiel et non via les liens reçus par e-mail.
Le phishing 2.0 et la validation avant l’attaque
Cette campagne illustre bien le virage stratégique pris par certains groupes de cybercriminels : ne plus se contenter de ratisser large, mais cibler plus finement, optimiser leurs envois et maximiser leurs chances de succès. Face à ces techniques de plus en plus élaborées, la vigilance des utilisateurs reste la première ligne de défense.
Vous achetez souvent en ligne ? Et si les articles ne vous conviennent pas, vous n’hésitez pas à les retourner ? Tous ces colis qui voyagent des lieux de fabrication aux entrepôts puis jusqu’à chez vous ne sont pas sans conséquences pour la planète. Grâce à notre simulateur, découvrez leur impact CO2.
découvert par UFC Que Choisir https://www.quechoisir.org/actualite-livraison-point-relais-magasin-un-simulateur-pour-calculer-l-impact-carbone-des-differents-modes-d-achat-n166212/
Les gains de cession d’actifs numériques que vous avez empochés en 2024 sont imposables. Leur régime fiscal n’est pas le même que celui applicable à vos plus-values sur titres, vos obligations déclaratives non plus.
Selon la Banque centrale européenne (BCE), 9 % des Européens et 12 % des Français possèdent désormais des cryptomonnaies type Bitcoin ou Ethereum. Ces monnaies virtuelles qui échappent au contrôle des autorités financières séduisent de plus en plus, notamment les jeunes générations. Utilisables à la fois comme moyen de paiement et comme placement spéculatif, ces actifs à haut risque offrent des opportunités de gagner rapidement beaucoup d’argent (le Bitcoin a doublé de valeur en 2024, dépassant la barre des 100 000 $), et leur très forte volatilité ne semble pas effrayer les investisseurs particuliers (il valait moins de 78 000 $ le 9 avril 2025, mais plus de 92 000 $ le 24 avril).
Si vous en faites partie, n’oubliez pas la part du fisc ! Vous devez déclarer toutes les cessions que vous avez réalisées l’an dernier, y compris à l’étranger, et détailler vos gains, faute de quoi vous risquez d’être lourdement sanctionné.
DÉCLARATIONS N° 2086 ET N° 2042 C
Déclarer vos gains sur cryptos est plus compliqué que déclarer vos plus-values de cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux. Car pour ces dernières, ce sont généralement les établissements financiers qui les calculent, et vous n’avez qu’à reporter les montants qu’ils vous communiquent en début d’année dans une déclaration complémentaire no 2042 C, à joindre à votre déclaration de revenus no 2042. Pour vos cryptos, vous devez calculer vous-mêmes vos gains annuels.
Il vous faut remplir une déclaration spécifique no 2086 et y détailler chaque cession réalisée par les membres de votre foyer fiscal en 2024, y compris celles qui sont exonérées d’impôt (voir plus loin). Elle vous permettra de calculer le gain lié à chaque opération par différence entre, d’une part, votre prix de cession et, d’autre part, le prix total d’acquisition de votre portefeuille de cryptomonnaies multiplié par le ratio entre le prix de cession et la valeur du portefeuille le jour de la cession. Si vous avez subi des pertes lors de certaines cessions, vous pouvez les imputer uniquement sur vos plus-values sur cryptos de 2024, elles ne sont pas reportables sur vos plus-values des prochaines années (contrairement aux moins-values mobilières, qui sont reportables pendant 10 ans). Après compensation, vous reporterez votre résultat global dans une déclaration complémentaire no 2042 C, case 3AN (plus-value) ou case 3BN (moins-value).
Bon à savoir. Le prix de cession de vos cryptos correspond à l’argent que vous avez perçu ou, si vous en avez utilisé comme moyen de paiement, à la valeur des biens ou des services qu’ils vous ont permis d’acheter. Vos frais de transaction viennent en réduction de votre prix de cession. Le prix d’acquisition de votre portefeuille correspond à l’argent investi dans vos cryptos augmenté, le cas échéant, de la valeur des biens et services que vous avez fournis pour les acquérir.
DÉCLARATION N° 3916-3916 BIS
Si vous détenez un compte d’actifs numériques dans un établissement financier établi à l’étranger, pensez aussi à remplir une déclaration spécifique no 3916-3916 bis. Vous préciserez ses références, son gestionnaire et ses modalités de détention. Vous devez en remplir un exemplaire par compte ouvert, détenu, utilisé ou clos hors de France en 2024.
À défaut, vous serez passible d’une amende forfaitaire de 750 € par compte non déclaré ou de 125 € par omission ou inexactitude, montants doublés si vos avoirs détenus à l’étranger dépassent 50 000 €. Pire, le fisc pourra vous infliger un redressement fiscal et une pénalité de 80 % si vous n’êtes pas en mesure de prouver qu’ils ont déjà été imposés (ou qu’ils ne sont pas imposables). À l’extrême, il pourra même vous réclamer 60 % de droits de donation si vous ne pouvez pas justifier leur origine, en remontant jusqu’à 10 ans en arrière.
Bon à savoir. Tous les comptes d’actifs numériques étrangers détenus par les membres de votre foyer fiscal doivent être déclarés au fisc. Vérifiez auprès de vos enfants à charge qu’ils n’en ont pas ouvert un sur Internet pour faire fructifier leur argent de poche !
FLAT TAX OU BARÈME PROGRESSIF
Si la compensation entre vos gains et vos pertes sur cryptos fait ressortir une moins-value, vous ne payerez pas d’impôt. En revanche, en cas de plus-value, vous supporterez le prélèvement forfaitaire unique (ou flat tax) de 30 % en septembre, soit 12,8 % d’impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux. Vous pouvez renoncer à l’impôt forfaitaire de 12,8 % et opter pour l’application du barème progressif sur votre plus-value en cochant la case 3CN de la déclaration no 2042 C. Cette option est distincte de celle que vous pouvez exercer pour vos plus-values mobilières et vos gains d’assurance vie, en cochant la case 2OP de votre déclaration no 2042. En pratique, elle est intéressante uniquement si vous n’êtes pas imposable ou si vous l’êtes faiblement, au taux marginal de 11 %.
Notez que vous bénéficiez d’une exonération d’impôt si votre foyer fiscal n’a pas vendu pour plus de 305 € de cryptos en 2024. Vous devez malgré tout déclarer le prix de chacune de vos cessions dans une déclaration no 2086. Vous êtes aussi exonéré d’impôt si vous avez échangé des cryptos contre d’autres cryptos et n’avez versé ni reçu aucune somme d’argent (soulte) lors de l’échange. Dans ce cas, vous n’avez aucune déclaration à remplir.
Bon à savoir. Les contribuables qui se livrent à des opérations d’achat-revente de cryptos dans des conditions analogues à celles qui caractérisent l’exercice d’une activité professionnelle sont imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC). Sont concernés ceux qui réalisent des opérations nombreuses et sophistiquées sur ce marché et utilisent les mêmes outils que les professionnels, sans pour autant en faire leur activité professionnelle. Les contribuables qui ont pour véritable métier l’achat-revente de cryptos sont imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
GALICE (Groupement, d’Acteurs pour le Logement, l’Insertion, la Citoyenneté et l’Emploi) est une association de la loi 1901 d’intervention sociale, compétente en termes d’accès au logement, d’insertion sociale et professionnelle et d’accès à la citoyenneté. Les missions de l’association visent ainsi à satisfaire les besoins sociaux en matière d’habitat, d’emploi, de prévention de l’exclusion, de santé globale des populations, de citoyenneté et de vie sociale
découvert par ICI Azur https://www.francebleu.fr/emissions/une-commune-une-info/anthony-maubecq-directeur-general-de-galice-association-engagee-dans-l-inclusion-sociale-et-l-acces-au-logement-2918657#xtor=RSS-106
kit vous-même à partir des recommandations gouvernementales (1). Dans un sac prêt à être emporté à tout moment, voici ce qu’il devra contenir.
- Eau en bouteilles (au minimum 6 l par personne, à raison de 2 l par jour pour au moins 3 jours)
- Nourriture non périssable ne nécessitant pas de cuisson (barres énergétiques, conserves…)
- Vêtements chauds
- Radio à piles (afin de se connecter à une radio de France TV pour obtenir les consignes officielles)
- Médicaments de base (paracétamol, etc.) (et vos traitements habituels pour au moins 3 jours)
- Pastilles de désinfection de l’eau
- Trousse de premiers secours (ciseaux, compresses stériles de plusieurs tailles, sparadrap, épingles de sûreté, thermomètre, pansements – - dont des tulles imprégnés pour les brûlures –, désinfectant, sérum physiologique – pour rincer les plaies ou les yeux –, gants à usage unique, masques, pince à épiler, bandes en rouleau, couverture de survie, guide de secourisme, compresses froides instantanées, coussin hémostatique d’urgence pour stopper les hémorragies (2)
- Lampe de poche et piles de rechange, bougies, briquet ou allumettes
- Outils de base tels que des couteaux multifonctions
- Chargeurs pour téléphones portables
- Lunettes de secours (si vous en portez)
- Double des clés de maison et de voiture
- Photocopies de documents importants (carte d’identité, passeport, livret de famille, ordonnances…) dans une enveloppe étanche
- Jeux (et livres !) pour s’occuper
- Argent liquide (pour le cas où les distributeurs ne fonctionneraient plus)
- Articles d’hygiène (protections féminines, mouchoirs, papier toilette, savon, dentifrice et brosse à dents, gel hydroalcoolique)
- Ruban adhésif (pour calfeutrer le logement)
En plus de ces équipements de secours, pensez aussi au doudou de votre enfant, et à un disque dur sur lequel vous aurez stocké les scans de vos documents officiels, les photos auxquelles vous tenez, et de la musique. Ainsi qu’une feuille avec les numéros d’urgence (pompiers, SAMU, centre antipoison, police) et ceux de proches à contacter. Sans oublier, au besoin, croquettes, pâtée et eau pour votre animal domestique.
Une fois ce kit constitué, il ne vous restera plus qu’à trouver un endroit où le ranger ! Accessible, de préférence, pas au grenier ni au fond de votre cave ou de votre garage.
Embarquez pour un voyage hors du temps à bord du Train des Pignes Historique !
article Nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour/fans-d-harry-potter-ce-train-va-vous-rappeler-le-poudlard-express-et-c-est-sur-la-cote-d-azur-6193275#xtor=RSS-106
Au 19e siècle, elle fût la première à relier le littoral au Haut-Pays : la ligne ferroviaire Nice-Digne (ou les Chemins de Fer de Provence) est sillonnée par ce que l'on appelle communément le Train des Pignes. Mais si aujourd'hui, ce sont des Intercités qui empruntent ces rails, l'original véhicule à vapeur, lui, continue de fonctionner, mais seulement une partie de l'année, grâce à l'Association du Train des Pignes Historique.
Régulièrement les week-ends pendant la saison estivale, il se remet en marche pour le bonheur des grands et des petits, passant par Entrevaux et Annot, dans les Alpes de Haute Provence. Depuis le samedi 3 mai, il est à nouveau possible de prendre place à bord du célèbre train.
C’est un bateau classique, mais à l’arrière, on enclenche un jet, explique la Mouginoise. C’est lui qui propulse l’ensemble. Cela permet d’avoir le confort d’un bateau et le côté sportif du jet. Avec la possibilité d’embarquer jusqu’à huit personnes à bord.
Waveriders propose des locations à la demi-journée (à partir de 700 euros) ou à la journée (dès 1.000 euros) au port de la Rague, à Mandelieu. Une option skipper est aussi disponible, pour ceux qui ne disposent pas du permis bateau requis. Les clients peuvent également profiter des options bouée tractée, masques et tubas, glacière, pique-nique...
Savoir+
Wave boat, location au port de la Rague à Mandelieu. Rens. 06.83.03.85.47. – 07.62.71.31.54. – Instagram Waveriders 06 – waveriders06@gmail.com
Donner une heure par mois pour aider sa commune ou son voisin, c'est à la portée de tous et cela peut tout changer !
La Fédération Française des Trucs qui Marchent met en lumière des initiatives portées par des élus locaux qui ont fait leurs preuves sur le terrain et qui sont duplicables partout en France.
découvert par article ICI Azur https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous-ici-azur/la-federation-francaise-des-trucs-qui-marchent-mettez-en-avant-vos-initiatives-locales-positives-1202413#xtor=RSS-106
Avec des vidéos visionnés plus de sept millions de fois, l'influenceur azuréen "Mr Compliment" ne cesse de surprendre. Son concept : se filmer à Nice en faisant des compliments à des inconnus. Un élan de bienveillance relayé dans notre émission spéciale "ici ça marche".
Vente voiture d'occasion en France achat reprise estimation annonces de véhicules d'occasion récents
Vente achat reprise de voitures et 2 roues motos scooters d'occasion dans nos agences automobile Simplici Car, Location longue durée véhicules neufs pour professionnels
découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/simplici-car-la-franchise-auto-en-toute-simplicite-985096
SI vous ne voyez pas l'icône "Cast" lorsque vous essayez de regarder Netflix sur votre Chromecast, cela signifie généralement que celui-ci n'est pas connecté au même réseau que votre appareil mobile. Si vous pouvez voir et toucher l'icône Cast mais que votre Chromecast ou votre TV n'apparaît pas, suivez plutôt les étapes ci-dessous.
La possibilité d'utiliser un appareil mobile pour regarder Netflix sur une TV n'est pas proposée dans le cadre d'une expérience avec pub. Si vous souhaitez utiliser votre appareil mobile pour regarder Netflix sur votre TV, vous devrez passer à une offre sans pub.
Louez votre van aménagé à Nice et dans les Alpes-Maritimes dès aujourd'hui et récupérez votre voiture la veille. Location van aménagé Nice
En 2020, la société Pollustock installait ses premiers filets anti-déchets à Mandelieu. En cinq ans, une trentaine de ces dispositifs, destinés à empêcher que les macrodéchets n’atteignent la mer, ont été mis en place sur les berges de la Siagne et les plages, accompagnés de quarante paniers couvrant l’intégralité du centre-ville (sur les avaloirs), ainsi que sur la zone industrielle des Tourrades.
Polystyrène, bout de plastique, lingettes… "Un mégot pollue 800 litres d’eau et, à Mandelieu, on en intercepte plusieurs centaines de milliers grâce aux dispositifs. Je vous laisse faire le calcul de ce que nous avons déjà évité comme pollution", s’est réjoui le maire Sébastien Leroy, lors du dernier conseil municipal.
Dans ce combat contre la pollution marine, la Ville a, d’ailleurs, souhaité aller plus loin: "Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui aura prochainement lieu à Nice, nous avons signé un partenariat qui va faire de Mandelieu la première ville de France à intercepter tous les déchets de la terre vers la mer. Une expérimentation de portée nationale, qui est un investissement de près de 500.000 euros, porté essentiellement par ses partenaires."
"Un exemple mondial"
Mandelieu devient ainsi le premier territoire "Zéro déchet de la terre à la mer", "et je ne doute pas qu’elle fera un exemple mondial puisque les déchets en mer sont un problème majeur", complète Sébastien Leroy.
En achevant la couverture totale de la Ville, plus de 200 paniers et déchets seront exploités et 100% de ces filets seront équipés de capteurs volumétriques pour alimenter une plateforme de recueil de données. Objectif: connaître la production de déchets par secteur.
"Tous ces équipements seront équipés de capteurs, qui diront en temps réel à quel moment ils seront remplis et quand est-ce qu’il faudra les vider, détaille le maire. Ce qui nous permettra d’optimiser nos tournées, de détecter avant les intempéries les points à surveiller…"
Le déploiement de ce dispositif est envisagé pour juin, après une phase d’études d’implantation des équipements. Une avancée majeure pour le maire: "On peut en être fier, et nous ferons tout pour que Mandelieu continue d’être à la pointe de ce combat, qui est essentiel."
autre article en mai 2025
https://www.nicematin.com/environnement/-la-protection-de-la-mer-est-une-obsession-a-cannes-des-paniers-anti-dechets-pour-enfin-capter-les-detritus-qui-avant-finissaient-en-mer-988613
extrait "Au prix d’environ 500 euros par panier d’une capacité de 30 litres – sans compter l’entretien régulier et le détecteur de niveau, conçu pour éviter les embâcles –, ce sont des investissements "importants" que se permet Cannes Lérins. "L’environnement est une cause prioritaire, si importante qu’elle ne mérite ni effets d’annonce ni postures hypocrites, lâche le président. La protection de la Méditerranée est une obsession de longue date pour moi." Une "obsession" qui devrait se poursuivre avec l’installation de futurs paniers "tout le long de la Croisette"."
C’est une première en France (1) et on la doit au Dr Caroline Giordana, responsable du Centre expert parkinson (Unité des pathologies du mouvement), à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Il y a quelques semaines, la neurologue réglait un stimulateur cérébral implanté chez un patient parkinsonien, tranquillement installé sur son canapé… en Corse! Un progrès majeur pour le suivi des (nombreuses) personnes qui résident à distance d’un centre expert, et ont en commun d’avoir bénéficié de cette technique désormais courante: la stimulation cérébrale profonde.
"Elle consiste à implanter des électrodes dans le cerveau, reliées à un stimulateur placé sous la peau, un peu à la manière d’un pacemaker, vulgarise la spécialiste. Sauf qu’ici, les électrodes ne stimulent pas le cœur, mais des zones cérébrales ciblées. Ce stimulateur est entièrement paramétrable: on peut orienter le courant électrique (vers le haut, le bas, autour), ajuster son amplitude, la fréquence des impulsions… Ce sont des stimulations répétitives, et donc de nombreux paramètres peuvent être adaptés pour optimiser l’efficacité de cette approche." Problème: cet objectif n’est parfois atteint qu’au bout de trois, voire six mois, après de nombreux réajustements. "Les patients opérés doivent donc être revus régulièrement en consultation. Pour certains, une visite mensuelle suffit. Pour d’autres, des réglages tous les quinze jours sont nécessaires. Cela engendre de nombreux déplacements à l’hôpital."
Grâce à la plateforme Neurosphère Virtual Clinic, ces déplacements longs et coûteux pour les patients les plus éloignés pourront désormais être évités. "Ce système, révolutionnaire, permet une prise de contrôle complète du stimulateur à distance, par le médecin. Grâce à une tablette et une webcam, une vraie téléconsultation est réalisée: le professionnel voit le patient, peut observer les symptômes (comme des tremblements), et ajuster les réglages en temps réel, comme s’il était physiquement à ses côtés."
Déjà utilisé aux États-Unis depuis deux à trois ans, le dispositif n’est autorisé que depuis 2025 en France. "Les questions de sécurité et de protection des données ont nécessité des validations par les autorités nationales et locales, ainsi que par les comités d’éthique hospitaliers."
Depuis le premier patient corse, deux autres ont pu bénéficier de cette solution. "Éviter des déplacements répétés a changé leur quotidien, se réjouit le Dr Giordana. La télémédecine est ici une réponse particulièrement adaptée à l’éloignement géographique."
En pratique
Lors d’une séance de réglage, c’est le patient qui initie la connexion, depuis son domicile, via le Wi-Fi. "Il utilise sa télécommande spécifique, se connecte à son stimulateur, puis m’autorise à intervenir, détaille le Dr Giordana. Ce n’est qu’après son accord que je peux me connecter. Le dispositif est très sécurisé. Je ne peux me connecter qu’aux stimulateurs des patients dont je suis le médecin référent; le compte du patient doit être relié au mien. "
- Pour le moment, seuls deux centres en France l’utilisent: le centre expert niçois et la Fondation Rothschild à Paris.
Le meilleur rapport qualité/prix. Réalisez jusqu'à 50% d'économies sur votre facture d'électricité.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/la-jeune-pousse-ensol-fondee-a-toulon-leve-14-millions-d-euros-pour-democratiser-l-energie-solaire-982531?t=1745237435
La technologie séduit. Grâce à ses panneaux photovoltaïques judicieusement positionnés sur les maisons individuelles (son cœur de cible), Ensol ouvre les portes de l’autoconsommation électrique, allégeant la facture (d’électricité) jusqu’à 80%.
"Avec cette levée de fonds, nous souhaitons accélérer notre développement et visons à terme, la création d’un réseau de foyers clients qui formerait une centrale électrique virtuelle." Ambitieux Paul de Préville? Peut-être. Il n’empêche, avec 500 clients déjà accompagnés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, satisfaits à 98%, 100% des chantiers monitorés et une belle extension en France, Ensol est bien partie pour rayonner dans son secteur.
La société vient de lancer une offre d’abonnement solaire qui permet à tous les propriétaires d’installer des panneaux photovoltaïques sans avancer un euro ! Des recrutements sont prévus pour permettre d’absorber la demande. Ensol s’occupe aussi de la mise en place de bornes de recharge pour véhicules électriques.
Starvance est la solution innovante pour laisser des pourboires, des dons ou des paiements grâce à nos supports NFC et Qr code.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/starvance-digitalise-et-simplifie-les-pourboires-982436
Les Français ont la réputation d’être pingres et ne pas laisser de gros pourboires. Vrai ou faux? En tout cas, la situation ne s’arrange pas avec la disparition progressive des paiements en espèces au profit de la carte bleue. Résultat: les métiers du service – des bars-cafés-restaurants aux coiffeurs en passant par les instituts de beauté et les taxis… – voient fondre leurs gratifications.
Une problématique dont s’emparent en 2023 quatre entrepreneurs – deux startuppers de la tech, un agent immobilier et un taxi – localisés entre la Côte d’Azur et Paris qui veulent digitaliser les pourboires. Pendant huit mois, ils phosphorent et mettent au point Tipser. La solution utilisant le NFC – Near Field Communication, une technologie de communication sans fil de courte portée – est commercialisée en mars 2024 en même temps qu’est créée à Paris l’entreprise Starvance.
L’usage est tout simple: "Il suffit de rapprocher son smartphone du Tipser, de choisir la personne à qui on veut laisser un pourboire et le montant", explique le Niçois Axel Orel, cofondateur et directeur commercial. Il ne reste plus qu’à valider le paiement avec ApplePay, Google Pay ou sa carte bleue et le virement sur le compte en banque du bénéficiaire est immédiat. À chaque transaction, ce dernier reçoit une notification par WhatsApp ou email.
"Il peut aussi consulter son espace personnel sur le site de Starvance et d’ici quelques jours sur l’application mobile. Le pourboire moyen est de 7,80 euros, fait remarquer Axel Orel, les gens sont plus généreux quand les pourboires sont digitalisés."
Du pourboire en avis 5 étoiles
La jeune pousse qui est incubée au sein du Microsoft for Startups Founders Hub a accès à tout l’écosystème de services du géant américain dont Stripe, le leader du paiement en ligne, ce qui assure des virements sécurisés. "Plusieurs personnes peuvent recevoir un pourboire avec un seul support Tipser", souligne l’entrepreneur, par ailleurs agent immobilier à Nice.
Charge en revanche aux patrons de bars, restaurants, salons de coiffure… de faire la demande d’un Tipser. La plaquette en époxy et personnalisable est payante "30 euros et Starvance prend une commission de 7% sur chaque pourboire".
Quel avantage à adopter cette solution? Lorsqu’il laisse un pourboire, le client peut être redirigé vers la page d’avis Google ou le compte Instagram de l’établissement. "De quoi transformer le pourboire en avis 5 étoiles", résume Axel Orel.
La startup compte quelque 10.000 clients "personnes physiques et plus de 1.500 établissements: Guinot, Jean-Claude Biguine, Jean-Louis David, Black Box... On vient de signer un accord avec l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC), se réjouit-il, ce qui va nous donner accès à près de 17.000 salons." Et de se projeter: "À la fin de l’année, on devrait avoir près de 10.000 salons."
Sans compter les taxis et les restaurants pour lesquels Starvance a développé le pot commun, répondant ainsi à leur problématique de rotation du personnel. Le Groupe Bertrand – 250 établissements dans l’hôtellerie, la restauration et la distribution – se montre d’ailleurs intéressé.
La startup s’adresse aussi aux associations qui souhaitent recevoir des dons. "On a développé pour elles une tirelire numérique et on génère automatiquement un reçu fiscal. La Banque alimentaire figure parmi nos clients. "
La feuille de route de Starvance passe par l’international, "tous les pays qui proposent des pourboires". Autant de perspectives de développement qui laissent entrevoir un chiffre d’affaires d’1 million d’euros cette année. De quoi remplir la tirelire.
18_Le Cache-cache; par YOGIST - Well at Work sur Vimeo
: Hydrater sa peau est devenu un geste quotidien ou presque pour la plupart des consommateurs. À raison, car c’est la base d’une peau en bonne santé. Pour être recommandé, un lait corporel doit être efficace en hydratation, agréable à l’utilisation et ne pas renfermer de substances indésirables. Au travers d’une étude comparative portant sur 16 laits pour le corps, découvrez notre sélection des meilleurs soins à utiliser au quotidien.
Découvert par https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-laits-corporels-n165480/
La rémunération servie aux titulaires de livrets, comptes et plans d’épargne réglementés va baisser en 2025, par exemple de 3 % à 2,4 % ce 1er février pour le livret A. Elle devrait néanmoins rester positive, inflation déduite, sauf pour l’épargne logement. Tour d’horizon des rendements à attendre des placements sans risque cette année.
Utilisez vos livrets à votre avantage
Les sommes versées sur votre livret A, votre LDDS ou votre LEP produisent des intérêts uniquement si elles sont placées par quinzaines entières. Un versement réalisé entre le 1er et le 15 du mois commence à produire des intérêts à partir du 16, et un versement réalisé entre le 16 et la fin du mois à partir du premier jour du mois suivant. En sens inverse, pour un retrait effectué du 1er au 15, les intérêts s’arrêtent le dernier jour du mois précédent, et pour un retrait du 16 à la fin du mois, ils sont comptabilisés jusqu’au 15.
Il vaut donc mieux, pour maximiser vos gains ou ne pas en perdre inutilement, faire vos versements sur vos livrets le 15 ou à la fin du mois et faire vos retraits le 1er ou le 16 du mois. Les intérêts sont crédités en une fois à la fin de l’année et ils sont capitalisés afin de produire à leur tour des intérêts. En cas de clôture de votre livret en cours d’année, les intérêts courus depuis le début de l’année sont crédités au jour de sa clôture.
Mobidiq transforme votre mobilier en allié durable : diagnostics qualifiés, rénovations locales et solutions éco-responsables...
Vous cherchez des solutions pour réduire votre gaspillage alimentaire ou pour valoriser vos biodéchets ? RégenEco vous accompagne avec un service clé en main et sur mesure, sur la Côte d'Azur et dans toute la France.
Sous nos yeux. Le long des côtes méditerranéennes, de l’Italie au département du Var, en passant par la Côte d’Azur et Monaco et en englobant la Corse. C’est l’aire de Pelagos, grande comme l’Autriche (87 500 km2), instaurée en 1999 par un accord international entre la France, l’Italie et Monaco. Elle tente depuis plus de 20 ans, non sans mal, d’harmoniser la cohabitation entre humains et cétacés.
Une concentration unique au monde de cétacés
Parce que cela a du sens. Ce sanctuaire marin est l’une des zones du bassin méditerranéen où les populations de cétacés sont les plus abondantes au monde. Et l’activité humaine toute aussi présente. Et pesante parfois aussi pour ces animaux marins.
On y observe notamment le rorqual commun, deuxième plus grand animal sur notre planète, classé comme étant en danger en Méditerranée par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Mais aussi plusieurs espèces de dauphins et des cachalots.
« C’était dans les années 1980-1990, à cette époque il y avait beaucoup de captures accidentelles de dauphins dans les filets de pêcheurs qui évoluaient dans cette zone, raconte Costanza Favilli qui est la secrétaire exécutive de l’Accord Pelagos depuis 2019. C’était le signe d’une très grande biodiversité qui n’était pas protégée. Les ONG, comme Green Peace et WWF (World wildlife fund - Fonds mondial pour la nature), ont alors lancé un appel aux États. L’Italie, la France et Monaco y ont répondu et ont scellé l’accord international. C’est un des plus gros défis de conservation des cétacés jamais lancé en Méditerranée. »
Le risque de collisions avec les bateaux est très élevé
Vingt ans plus tard, si des progrès ont été obtenus, l’accord n’a pas tenu toutes ses promesses. À cause du trafic maritime qui s’intensifie au large de nos côtes, la tranquillité de ces cétacés est menacée et les risques de collisions avec un navire très élevés.
Selon l’ONG WWF France qui a joué un rôle fondamental dans la création de ce sanctuaire et qui en suit l’évolution depuis sa création, l’intensité du trafic maritime est telle sur cette zone que le risque de collision est 3,25 fois plus élevé qu’ailleurs en Méditerranée qui concentre déjà le quart du trafic maritime mondial.
« Ici, le trafic maritime double tous les 20 ans. Cette très forte croissance est un des principaux obstacles à la conservation des grands cétacés dans le Pelagos, livre l’ONG. Dans une étude basée sur le trafic réel des navires et la distribution moyenne des cétacés, il a été estimé qu’un cétacé se trouvait sur la route d’un navire 3 520 fois par an… »
"Il manque un cadre réglementaire"
Face à cette menace, le sanctuaire Pelagos a permis de mettre en place le système REPCET. Ce logiciel permet à chaque navire équipé de renseigner, et d’être renseigné, sur la présence de cétacés sur sa route. Mais ce dernier repose sur l’observation humaine, ce qui limite ses performances. Et pas tous les navires en sont équipés. « Il faut maintenant de nouveaux développements technologiques. Et surtout un cadre réglementaire approprié », note WWF.
« C’est une première étape mais c’est insuffisant », déplore aussi François Sarano, océanographe et ancien chef d’expédition du commandant Cousteau. Ce combat contre les collisions c’est aussi le sien. Il le porte au travers de son association Longitude 181.
« C’est quoi un sanctuaire ?, interroge-t-il. C’est un lieu sacré et tous ceux qui s’y réfugient doivent y être en sécurité et protégés de toutes agressions. Et ce n’est pas le cas dans le Pelagos, alerte avec force le scientifique. C’est à nous humains d’ajuster notre relation à eux. Et cela doit passer par une vitesse réduite à 10 nœuds dans la bande des 12 milles pour les bateaux de plus 10 mètres. Et ça concerne aussi la grande plaisance », insiste François Sarano.
Une équation difficile à résoudre reconnaît néanmoins le docteur en océanologie : « Peut-on mettre en balance ce monde du vivant et ce que représente ici en termes de marché le trafic maritime, et notamment celui de la grande plaisance ? Je m’interroge sur les moyens qui s’offrent au sanctuaire pour le faire. »
Car c’est bien là le problème. Le sanctuaire n’a pas toutes les cartes en main pour mener à bien sa mission de protection. « En termes de réglementation l’accord Pelagos reste léger ».
La création d’une ZMPV (Zone Maritime Particulièrement Vulnérable): un espoir
Sur ce point, en juillet 2023, un objectif majeur a été atteint avec la création d’une Zone Maritime Particulièrement Vulnérable (ZMPV) dans le nord-ouest de la Méditerranée, donc là où se trouve le sanctuaire Pelagos. Et les recommandations y afférentes ont été adoptées au sein de l’Organisation Maritime Internationale.
Elles portent sur le maintien d’une distance de sécurité appropriée, sur la réduction volontaire de la vitesse en cas d’observation de mammifères marins à proximité, ainsi que sur l’obligation de signaler leur emplacement et les éventuelles collisions aux autorités côtières désignées.
« À ce jour c’est le seul outil juridique qui permette de contraindre le trafic maritime international à des mesures environnementales, explique WWF. Mais ce n’est qu’une première étape, il faut maintenant doter ce cadre juridique de mesures réglementaires qui pourront limiter efficacement les collisions. Cela va encore demander quelques efforts aux États signataires de cet accord… »
Combien de cétacés dans le sanctuaire ?
Il n’y a pas de chiffres et d’évolution « officiellement gravés dans le marbre » concernant le nombre de cétacés dans le sanctuaire Pelagos.
« Il faut bien garder en tête que le sanctuaire est ouvert et que les cétacés bougent, parfois migrent, et s’échangent avec le reste de la Méditerranée dans son ensemble, livre Adrien Gannier, docteur vétérinaire et membre du Groupe de Recherche sur les Cétacés. Mais nous avons quelques ordres de grandeur illustratifs et quelques tendances qui sont issues de nos campagnes ou de celles de nos collègues. »
Cachalot commun : quelques dizaines à quelques centaines en été dans le sanctuaire (1 à 2 milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin commun : quelques centaines dans le sanctuaire (plus d’une centaine de milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin de Risso : plusieurs centaines dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée) : en diminution.
Globicéphale noir : plusieurs centaines en été dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée occidentale) : en diminution.
Ziphius de Cuvier : plusieurs centaines dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée) : pas de tendance discernable.
Rorqual commun : entre 500 et 1 000 en été dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée occidentale) : en diminution
Grand dauphin : quelques milliers dans le sanctuaire (plusieurs dizaines de milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin bleu et blanc : plusieurs dizaines de milliers dans le sanctuaire (plusieurs centaines de milliers en Méditerranée) : pas de tendance discernable.
François Sarano : "Rendre obligatoire la vitesse de 10 nœuds pour des bateaux de plus de 10 mètres"
Que représentent dans le sanctuaire Pelagos les collisions dont sont victimes les grands cétacés ?
François Sarano (océanographe et ancien chef d’expédition du commandant Cousteau) : « Dans le sanctuaire, 15 % des cachalots que nous observons présentent des entailles à cause des hélices des navires ou sont déformés par les collisions qu’ils ne peuvent pas éviter parce qu’ils dorment en surface ou qu’ils viennent y respirer. Et puis il y a tous les cétacés morts qui sont éventrés et qui sombrent sans être vus. C’est la première cause de mortalité non naturelle chez ces grands mammifères marins. On estime à plus de 20 % le nombre de baleines et cachalots retrouvés morts après une collision. »
Comment les éviter ?
« Il faut réduire la vitesse des navires de plus de 10 mètres à 10 nœuds. À cette vitesse, les grands cétacés ont une chance d’anticiper les chocs. Mais ici on voit trop de bateaux de plaisance de trente mètres qui filent à 30 nœuds. Cette vitesse de 10 nœuds doit être rendue obligatoire, au moins dans les zones qu’affectionnent ces mammifères marins, c’est-à-dire dans la bande des 15 milles (24 kilomètres) devant Nice, Monaco, Hyères. Il faut oser prendre cette mesure radicale. »
Le volet prévention est aussi essentiel...
« Oui. C’est d’ailleurs là-dessus que se fonde pour l’instant l’accord international qui a contribué à la création du sanctuaire. Il faut communiquer sur l’existence de ce sanctuaire, il y a tant de navigateurs qui l’ignorent encore. Il faut que ses frontières apparaissent sur tous les logiciels de navigation, toutes les cartes… À ce titre, le conseil départemental des Alpes-Maritimes, avec la commune de Villefranche-sur-Mer, vient d’installer au port, devant la rade, un grand panneau pour indiquer que nous sommes dans le sanctuaire. Et les recommandations qui s’y appliquent pour les usagers. C’est je crois une première dans les Alpes-Maritimes. Il faut continuer ce genre d’initiatives. Et que plus d’élus locaux s’impliquent dans la mise en œuvre du Pelagos.»
Quelles sont les autres recommandations pour les usagers de la mer ?
« Quand on a la chance d’observer une des espèces qui vit dans le Pelagos, et ça arrive tous les jours, on ne s’en approche pas à moins de 100 mètres pour ne pas la perturber. On fait attention aussi à ses déchets. Même les plus petits peuvent avoir des conséquences sur la faune marine. Et bien sûr on évite les fuites d’hydrocarbures… Enfin, la pollution est aussi sonore : dans le milieu marin les sons se propagent vite et loin. Et l’excès de bruit gêne considérablement les espèces marines. Tout cela a déjà été dit. Depuis des décennies. Il est peut-être temps maintenant d’aller au-delà de la simple recommandation. »
Le rôle primordial des collectivités locales
Aujourd’hui, 42 municipalités françaises (dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Corse), plus la principauté de Monaco et plusieurs communes littorales italiennes de Ligurie, Toscane et Sardaigne, ont signé la charte de l’Accord Pelagos.
Cette charte est là pour donner la philosophie et proposer les outils : charge ensuite aux communes de les appliquer. À noter aussi que la Métropole niçoise, ainsi que l’agglo Cannes-Pays de Lerins ont aussi adhéré à la charte.
De son côté, le département des Alpes-Maritimes ambitionne aussi de mettre sa pierre à cette œuvre collective qu’est le sanctuaire Pelagos. Il vient de rejoindre le Consortium Pelagos, une nouvelle instance de coordination initiée par la Fondation Prince Albert II de Monaco. L’objectif : donner une nouvelle impulsion nécessaire au sanctuaire en renforçant la coopération, la gouvernance et l’efficacité des actions de protection sur le terrain.
En parallèle, le Département a mis en place « des mesures engagées et concrètes ». Un nouveau parc maritime départemental, le 2e après celui de Théoule, va voir le jour du côté de Roquebrune-Cap-Martin : « L’étude est en cours, en lien avec les autorités françaises et locales, afin d’envisager une ouverture pendant l’été au plus tard en septembre », précise le président Charles Ange Ginésy.
Enfin, un espace dédié à la valorisation des activités maritimes (dédié à l’apnée) et à la sensibilisation va être créé par le conseil départemental à Villefranche-sur-Mer. « Ce sera un lieu fédérateur, ajoute Charles Ange Ginésy. Il accueillera des associations qui portent le message d’une pratique durable et respectueuse du milieu marin. En mémoire à un grand amoureux de la mer et apnéiste qui nous a tragiquement quittés il y a 18 ans, il portera le nom de l’Espace Loïc Leferme. »
Découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/la-belle-histoire/a-nice-ces-deux-amies-lancent-optibi-des-biscuits-a-personnaliser-parfait-pour-la-saint-valentin-4926217#xtor=RSS-106
On vous raconte comment Océane et Laura ont transformé leur complicité en aventure sucrée. Des biscuits personnalisés, parfaits pour toutes les occasions, réalisés à Nice et disponibles sur leur site
Recettes savamment élaborées et nouvelles créations, elles dévoilent aussi une gamme sans glaçage royal, pensée pour s’adapter à tous les goûts… y compris ceux des personnes diabétiques. Une initiative inspirée par leur connaissance du milieu médical.
L’ association Pataclet impulse des collaborations entre des entreprises et des associations concernées par un même objectif : déployer des solutions pour la préservation des espaces insulaires, côtiers et marins du littoral méditerranéen.
Comment ?
Grâce à des rencontres en présentiel, permettant de mieux se connaître, d’échanger sur les grands enjeux environnementaux locaux et de partager ses expériences ;
Grâce à une plateforme en ligne, qui répertorie à la fois les porteurs de projets et leurs besoins et les entreprises qui aspirent à s’engager pour une cause en mettant différents moyens à disposition des associations (compétences, matériel, financement).
Article Nice Matin https://www.nicematin.com/climat/comment-pataclet-connecte-des-associations-a-impact-et-des-entreprises-ecolos-971206
Un petit sar qui se fait croquer par de plus grosses espèces, mais qui perd de sa vulnérabilité en vivant en bancs. Voilà comment Fabrice Bernard, délégué aux relations internationales au Conservatoire du littoral, présente le pataclet. Un poisson donc, mais aussi une toute jeune association, créée avec la CCI Aix-Marseille-Provence (AMP).
"Pour que de petites entreprises puissent permettre à de petites structures du territoire de concrétiser de petits projets à impact, nécessitant 2.000 à 15.000 euros, une aide matérielle ou la mise à disposition de compétences, résume Fabrice Bernard. Il y a 146.000 entreprises dans la métropole Aix-Marseille, si quelques centaines s’engagent à verser ne serait-ce que 50 euros par mois, ça peut faire de grandes rivières."
Car l’entreprise peut soit soutenir un projet, soit participer mensuellement au financement de la "nurserie" de projets mis en avant par Pataclet. Eau, énergie, gestion de l’eau douce, des déchets, restauration de sites marins et côtiers…
Une vingtaine d’initiatives dans la région
Une vingtaine d’initiatives concrètes concernant des espaces naturels sont aujourd’hui recensées dans la région Provence-Alpes- Côte d’Azur.
Six bénéficient même déjà d’une visibilité sur le site pataclet.org, en cours d’enrichissement (voir ci-contre). La plupart sont dans le Var et les Alpes-Maritimes: sur l’île du Grand Rouveau, au Domaine du Rayol ou encore sur l’île Saint-Honorat.
"La priorité de l’état n’est pas la protection de la nature, explicite le délégué du Conservatoire du littoral. Ça l’est de moins en moins. Et on ne peut pas dépendre de quelques millionnaires versatiles. On a donc fait le choix de se tourner vers de petites entreprises et de les orienter vers des structures à proximité, qui sont plus flexibles et adaptables que de grandes ONG et sont éligibles à des financements différents." Un mode de fonctionnement rapprochant "deux mondes qui s’ignorent". Et répondant à une demande des entreprises.
"Souvent les PME cherchent à faire du mécénat mais ne savent pas comment s’y prendre, résume Olivier Cèbe, élu CCI AMP en charge de Pataclet. L’une d’elles, par exemple, nous avait fait savoir, lors de précédentes réunions, qu’elle pouvait mettre à disposition des engins de travaux publics pour nettoyer ou dépolluer des plages. C’est ce genre de démarche qui nous a inspiré Pataclet. Le Conservatoire connaît très bien les associations et ONG, et nous avons un réseau d’entreprises potentiellement mécènes. Pour elles, c’est un outil de RSE [Responsabilité sociétale des entreprises, ndlr] clé en main puisqu’on les accompagne."
C’est ainsi que la société Bronzo Perasso a soutenu un premier projet, sur la Côte bleue, dans les Bouches-du-Rhône. Elle permet à Lou Bonheur de créer une petite mare artificielle destinée à attirer les pollinisateurs sur sa ferme agroécologique.
Illustration parfaite de cette idée des petits ruisseaux qui font de grandes rivières. Et "comme le pataclet va où il veut, le projet pourrait lui aussi aller plus loin, en Corse notamment, glisse Olivier Cèbe. Il pourrait s’étendre à d’autres CCI."
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/la-grassoise-ecoat-accelere-pour-verdir-la-peinture-981186
Depuis sa création, il y a bientôt quinze ans, la Grassoise Ecoat n’a cessé d’œuvrer pour verdir l’industrie des peintures et des revêtements qui est l’une des émettrices de carbone au monde. "A elle seule, elle représente 2% des émissions industrielles mondiales de gaz à effet de serre", fait remarquer Olivier Choulet, son fondateur et pdg.
L’Azuréenne qui s’adresse aux fabricants de peinture remplace les liants issus de la pétrochimie par des alternatives biosourcées à base d’eau permettant de décarboner jusqu’à 40% leurs peintures décoratives pour bois et métal.
Traduction d'un Morning MusingChers amis,Vous avez peut-être besoin de résultats immédiats pour établir vos routines. En d'autres termes, si votre pièce est propre avant de commencer, vous serez en mesure de la maintenir en l'état. Attention, je n'aime pas particulièrement cette méthode, mais elle a fonctionné pour certains d'entre nous. Laissez-moi m'expliquer. Je n'aime pas ça parce que je crains que vous ne vous épuisiez. En 1999 pour Thanksgiving, notre famille venait chez nous. ...
Le fait que ce soit propre ne veut pas dire que vous pouvez vous asseoir et ne rien faire. C'est comme ça que c'est devenu sale au départ! Écrivez votre routine maintenant avant votre nettoyage de crise et vous saurez quoi faire le jour suivant. Votre routine devrait consister en :
- LEVEZ-VOUS ET RAYONNEZ
Faites votre lit dès que vous en sortez, sauf si votre moitié y est encore.
Allez dans la salle de bain.
Douchez-vous et nettoyez la salle de bain pendant que vous y êtes.
Occupez-vous de vos cheveux et de votre visage.
Effectuez un Swish & Swipe dans la salle de bain et les toilettes. C'est propre et prêt pour tout.
Quittez la chambre avec une brassée de lessive dans les mains ; chargez la machine.
- CUISINE
Si vous avez fait vos routines avant d'aller vous coucher, c'est propre, videz juste le lave-vaisselle.
Faites du café et préparez le petit déjeuner
Nourrissez les animaux
Nourrissez la famille
Annonce:
- PENSEZ À VOTRE JOURNÉE
Vérifiez votre calendrier
Faites votre To Do List
Décongelez quelque chose pour le dîner
Faites vos comptes
Étendez la lessive ou mettez-la au sèche-linge
Attaquez-vous aux hotspots. Si vous avez fait votre routine du soir, il n'y en aura pas beaucoup.
- MAINTENANT, PENSEZ À VOUS
Prenez vos vitamines et médicaments
Asseyez-vous
Prenez votre petit déjeuner
Faites une méditation matinale
Ensuite, récompensez-vous avec un temps sur l'ordinateur. Vérifiez vos mails.
Traduction d'un Morning MusingChers amis,C'est une glorieuse matinée qui nous a été donnée. C'est une journée que je passe à renouveler mon esprit. C'est à chacun de trouver la meilleure façon d'y parvenir. J'ai réfléchi à la façon dont le désordre nous a éloignés de la famille et des amis.Vous souvenez-vous quand nous étions enfants que les gens rendaient visite aux autres le dimanche après-midi? Vous n'aviez pas téléphoné pour les avertir ou leur demander la permission de venir. Vous montiez simplement dans la voiture et en descendiez.
Qu'est-il arrivé à cette liberté de profiter de la compagnie des autres?
Eh bien, je crois que la disparition des visites s'est produite parce que le désordre a envahi nos vies. Tout ce désordre nous a enlevé l'envie d'ouvrir la porte. Si on l'avait ouverte, on se serait senti gêné par la maison et les invités auraient ressenti le malaise. Quelle tristesse de penser que nous avons perdu des relations parce que le désordre nous faisait culpabiliser.
Aujourd'hui, je veux que nous réfléchissions aux conséquences du Désordre et du CHAOS sur nos familles et nos proches. Nous ne connaissons plus nos voisins. Cela peut prendre du temps, mais je crois que nous pouvons faire revivre la simple pratique d'une visite si nous fermons simplement la porte à l'isolement et au désordre et que nous ouvrons notre cœur à l'amour et à la joie de nos amis et voisins.
Allez rendre visite à quelqu'un aujourd'hui ou invitez quelqu'un.
Êtes-vous prêt à VOLer avec vos voisins à vos côtés?
FlyLady
Après avoir été durant quelques années en "semi-léthargie", dixit son président Jean-Pierre Mascarelli, la Fondation Sophia Antipolis a fait son grand retour en 2023. Depuis, elle monte en puissance et a repris son rôle de faire rayonner la technopole et ses valeurs en France comme à l’étranger…
C’est le message qui a été passé lors du conseil d’administration qui s’est déroulé mercredi 2 avril avec, pour la première fois, un collège de mécènes qui s’est rajouté à ceux des fondateurs, institutionnels et personnalités qualifiées. "Le premier avec trois administrateurs (SAP Labs France, Travel Planet et le Groupe Courtin) représentant le collège des mécènes, conformément aux statuts", explique Philippe Servetti, son directeur général.
"La raison d’être de la Fondation qui est reconnue d’utilité publique, reprend Jean-Pierre Mascarelli, est la promotion de la marque Sophia Antipolis, de son modèle de développement singulier (fertilisation croisée, excellence scientifique…) et son positionnement Tech for Humanity."
Implantation d’entreprises exogènes
Preuve de ce come-back gagnant, l’installation l’an dernier de 17 entreprises comme l’Américain Kyndryl, expert en infogérance, et ses 115 collaborateurs ou encore Onepoint, la spécialiste de la transformation numérique des entreprises (30 emplois) et la proptech SaaS Office (100 postes)… Pour attirer des talents, la Fondation a travaillé sa marque employeur Sophia Welcomes Talents, via notamment des campagnes digitales, un Campus Tour, un accord avec le MIT pour recruter des stagiaires.
Mais la grande satisfaction des deux dirigeants est la sélection de Sophia Antipolis pour accueillir en 2026 le congrès annuel du réseau IASP (International Association of Science Parks), le réseau mondial rassemblant 400 parcs scientifiques. Et ce, "face à des compétiteurs de taille, Dhahran en Arabie Saoudite et Edmonton au Canada", souligne Philippe Servetti qui, avec son équipe de six collaborateurs, a travaillé la nouvelle feuille de route de la Fondation.
Des partenariats ont d’ailleurs été signés avec le parc technologique américain Research Triangle Park, Here East de Londres ou tout récemment, lors du MIPIM, avec l’Island Technopark Science City de l’université d’Islande qui devrait créer des synergies dans les énergies renouvelables et la clean tech. "Le but étant que tous les acteurs de Sophia Antipolis en profitent", insiste le dirigeant de la Fondation. "Nous sommes là pour accompagner les entreprises et les salariés", renchérit Jean-Pierre Mascarelli.
Projets structurants
Pour mener de telles actions, il faut des moyens supplémentaires que la Fondation a également trouvé 17 mécènes privés… Regroupés au sein d’un club, "ils partagent nos valeurs en faveur de l’intérêt général et soutiennent les projets structurants." Au nombre desquels le Pôle Alpha, le Bio-incubateur avec le Génopole de Paris, l’extension du campus Pierre-Laffitte de l’École des mines de Paris, mais aussi la création de chaires industrielles. Sans oublier la culture et le patrimoine "pour étudier comment la Fondation peut être mêlée à ce rapprochement entre la création artistique, la culture et l’IA".
Autant de points de développement sur lequel elle continuera à plancher en 2025.
Découvert par article Nice matin
https://www.nicematin.com/economie/pour-la-grassoise-croustet-rien-ne-se-perd-dans-les-vers-de-farine-979840
Dans un univers en perpétuelle évolution, notre cerveau est constamment sollicité pour prendre des décisions, des plus anodines aux plus cruciales. Mais comment cet organe fascinant parvient-il à démêler l’écheveau des possibilités qui s’offrent à lui?
Le Dr Thomas Lorivel, ingénieur de recherche à l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC-CNRS, Université Côte d’Azur), nous guide à travers les méandres de ce processus complexe, révélant les mécanismes subtils qui sous-tendent nos choix quotidiens.
- L’analyse inconsciente, maître d’œuvre silencieux
Une grande partie de nos décisions sont prises de manière inconsciente, notamment lorsqu’il s’agit de traiter rapidement les informations perceptives, liées à nos cinq sens.
"Le cerveau analyse continuellement et rapidement les détails spécifiques des stimuli, comme la couleur ou la forme des objets, un bruit ou une odeur. Cette phase se déroule sans que nous en ayons conscience et permet un traitement efficace d’une très grande quantité d’informations."
Ainsi, le cerveau filtre ces données sensorielles, ne laissant émerger à notre conscience que les éléments les plus pertinents. "Ce n’est que face à des situations particulièrement complexes ou ambiguës que nous prenons pleinement conscience du processus de décision en cours, notre attention étant alors sollicitée pour résoudre des problèmes qui nécessitent une réflexion plus approfondie."
- L’héritage génétique et l’empreinte de l’expérience
La prise de décision est souvent un mystère, même pour soi-même. Deux personnes confrontées à la même situation peuvent prendre des décisions radicalement différentes.
Cette disparité soulève une question fondamentale: qu’est ce qui guide nos décisions? "Nos choix résultent d’une interaction complexe entre de nombreux facteurs. Notre patrimoine génétique et notre vécu personnel forment le socle de ce processus, façonnant notre personnalité et notre approche décisionnelle. L’environnement, la mémoire et les émotions jouent également un rôle crucial, modulant l’expression de nos gènes et enrichissant notre répertoire de réponses face aux défis".
- La complexité des choix dans un monde incertain
Pourquoi faisons-nous parfois des erreurs dans nos choix? "Face à des décisions majeures, comme un changement de carrière ou un déménagement, notre cerveau simplifie et synthétise de nombreux facteurs, et il évalue des probabilités. Cette simplification, bien que nécessaire, peut conduire à des erreurs d’évaluation, particulièrement dans des situations où les enjeux sont importants mais le temps de réflexion limité."
Le biais de confirmation est l’un des mécanismes cognitifs qui influencent fortement ce processus. Il pousse notre cerveau à privilégier les informations qui confirment nos croyances préexistantes, tout en minimisant celles qui les contredisent.
Par exemple, une personne envisageant d’acheter une certaine voiture peut soudainement la remarquer partout, interprétant cela comme une validation de son choix.
"Ce raccourci mental, bien qu’utile pour traiter rapidement des informations complexes, peut limiter notre objectivité et conduire à des erreurs de jugement."
- Savoir prendre des décisions, ça se travaille
La prise de décision s’améliore avec la pratique. "Plus on décide, plus le processus devient fluide. Il est essentiel de s’exercer régulièrement pour que le cerveau apprenne de ses erreurs et s’adapte."
Le stress peut entraver ce processus, il est donc préférable d’être reposé lorsqu’on fait face à des choix importants. " Les personnes anxieuses, qui ont souvent une intolérance à l’incertitude, peuvent briser ce cycle en s’exposant progressivement à des situations incertaines. Cela permet au cerveau de développer sa flexibilité cognitive, rendant les futures confrontations moins angoissantes."
Une machinerie complexe
Lorsqu’une décision doit être prise, le cerveau analyse la situation en s’appuyant sur des indices de l’environnement, qu’il associe à des récompenses ou à des pertes. Deux circuits spécialisés entrent en jeu: le circuit de la récompense, activé par la dopamine et la motivation, et le circuit du risque, impliquant l’amygdale.
"Ces circuits envoient des signaux contradictoires, et des structures supérieures du cerveau les mettent en balance pour choisir la conduite à adopter. Finalement, la décision dépend du rapport entre plaisir et risque perçu."
Depuis quelques années, le troc est devenu un système très prisé pour ceux qui souhaitent renouveler leur garde-robe sans débourser un centime.
Un club qui ferme, mais un concept qui perdure
Il y a quelques années, nous avions fait la connaissance d'une boutique de troc à Nice : Le Club des Simone, dont le principe consistait tout simplement à récupérer des vêtements d'occasion en échange de ceux qu'on ne porte plus.
Une mauvaise nouvelle cependant, puisque faute de rentabilité, le "Club" a fermé ses portes. Mais pour ses clients, hors de question d'abandonner le principe. C'est le cas de Sandie Crayne, qui propose aujourd'hui des événements mensuels pour continuer le troc de vêtements.
Tout se fait au Restaurant Alter Natives, à Nice, rue Pierre Devoluy.
Pour 5€ d'adhésion seulement, vous pouvez donc procéder aux échanges de différents habits en bon état.
Les prochaines dates d’événement, de 11h à 17h sont :
Samedi 5 avril
Samedi 17 mai
Samedi 14 juin
« Je vais dans le bac jaune avec mon opercule détaché », peut-on lire actuellement sur des milliers de pots de yaourt, dans le cadre d’une grande campagne encourageant les consommateurs à jeter ces emballages dans la poubelle de tri. Mais est-ce vraiment utile ?
60 000 tonnes de petits pots de yaourt et de compote sont jetés chaque année en France. Et malgré la simplification récente des consignes de tri, qui invitent à présent à jeter tous les emballages, sans distinction, dans la poubelle jaune, seules 5 000 tonnes de ces emballages en polystyrène arrivent dans les centres de tri, d’après Citeo, l’un des éco-organismes en charge de la gestion des déchets d’emballages en France. Ce sont donc 55 000 tonnes de petits pots qui finissent chaque année enfouies ou incinérées. Un véritable fléau écologique, si l’on en croit Pauline Debrabandere, chargée de plaidoyer au sein de l’association Zero Waste France : « Les centres d’enfouissement sont tout simplement des décharges à ciel ouvert. Les déchets relarguent tout un tas de gaz, notamment du méthane, et au niveau du sol, il y a certes des membranes qui sont censées faire barrière, mais dans les faits il peut y avoir des fuites, jusque dans les nappes phréatiques. » L’incinération ne trouve pas plus grâce à ses yeux : « On doit faire chauffer en permanence des fours à plus de 800 °C, pour finalement se retrouver avec des polluants tels que PFAS ou encore dioxines relargués dans l’air, et sur une tonne de déchets brûlés, on récupère encore 370 kg de matière ultraconcentrée en polluants qui va soit être utilisée comme remblai sur les routes, et donc diffuser dans les sols, soit être enfouie dans des mines de fer. »
#TriTonPot
Pour réduire le nombre d’emballages finissant de cette manière, Syndifrais, le syndicat regroupant les principaux fabricants de produits laitiers frais, a lancé en février dernier une grande campagne de communication intitulée « #TriTonPot ». Jusqu’à la fin de l’été, des messages seront imprimés sur les opercules de 500 millions de petits pots de yaourt, tels que « Je vais dans le bac jaune avec mon opercule détaché », « Moi aussi je vais au tri » ou encore « Si je vais au tri, je serai recyclé ». Mais recyclables, le sont-ils réellement ? C’est la question que beaucoup se posent… ce qui freine probablement en partie l’adoption du geste de tri.
Premier élément de doute : la capacité des centres de tri (qui séparent l’ensemble des déchets du bac jaune) et de sur-tri (qui séparent ensuite les différents types de plastiques) à isoler la totalité du polystyrène des autres matériaux, afin de l’envoyer au recyclage. « Il n’y a que trois centres de sur-tri en France, qui ne peuvent gérer que 70 000 tonnes de déchets en plastique au total par an, soit bien moins que ce qui est jeté. C’est donc impossible que tout le polystyrène jeté dans le bac jaune soit pris en charge », affirme Pauline Debrabandere, qui assure avoir « constaté récemment dans un centre de tri des balles de plastiques [des blocs compactés de différents plastiques mélangés, ndlr] qui n'étaient pas destinées au sur-tri et qui allaient de fait se retrouver en incinération. » Citeo assure au contraire qu’actuellement, « 95 % des petits pots en polystyrène qui sont triés dans le bac jaune sont envoyés au recyclage », mais sans fournir aucune preuve à l’appui de ce chiffre. Difficile d’être affirmatif, donc. Une chose est sûre : au moins une partie des pots jetés dans le bac jaune s’avère recyclée, alors qu’aucun ne l’est parmi ceux mis dans la poubelle tout-venant.
→ Lire aussi : Yaourt, fromage blanc, petit-suisse… Comment bien choisir ses produits laitiers frais
Deuxième élément de suspicion : l’intérêt du recyclage, tel qu’il est pratiqué actuellement avec le polystyrène. Car ce plastique fait, à l’heure actuelle, l’objet d’une transformation uniquement mécanique, en cintres, pots de fleurs ou encore pare-chocs. Certes, de cette manière, sa production et la pollution qu’elle aura engendrée n’auront pas seulement servi à contenir 125 grammes de yaourt pendant quelques jours. Ce matériau aura aussi porté une jupe ou un cactus pendant quelques années… Mais une fois le cintre ou le pot de fleurs cassé, le résultat est le même : enfouissement ou incinération. L’intérêt reste donc limité.
Usine européenne de recyclage chimique du polystyrène
Mais sur ce plan, les choses devraient heureusement bientôt changer. Dans quelques mois doit en effet démarrer, en Belgique, la première usine européenne de recyclage chimique du polystyrène qui permettra, enfin, de transformer les pots de yaourt usagés… en nouveaux pots de yaourt. « Techniquement, il n’y a aucune limite au nombre de cycles [de réemploi] », affirme Indaver, l’entreprise détentrice de cette nouvelle usine, qui assure que le matériau obtenu à partir du polystyrène recyclé « a les mêmes propriétés que la version vierge ».
Si l’on en croit un rapport de 2023 du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, cette technologie présente des bénéfices environnementaux très nets, par rapport à une absence de recyclage mais aussi par rapport au recyclage mécanique. Et Citeo s’est engagé à fournir un minimum de 8 000 tonnes par an de polystyrène à Indaver, tout en assurant que « si le nombre de pots de yaourt jetés dans le bac jaune devait augmenter, ce que l’on espère, la quantité pourra augmenter ». Une information confirmée par Indaver.
Bref, il y a toutes les raisons de jeter ses pots de yaourt, comme les autres emballages, dans le bac jaune (sans les laver et sans les empiler !) même si ce tri ne règle pas tous les problèmes, loin de là. En effet, les taux de tri et donc de recyclage demeurant pour l’instant très faibles, les pots de yaourt devraient encore longtemps être produits, en très grande majorité, à partir de polystyrène vierge. Du plastique supplémentaire en circulation sur la terre pour des milliers d’années, avec tous les effets sanitaires qu’on lui connaît… et ceux qui restent encore à découvrir. Ensuite, Citeo prévoit de continuer à envoyer 20 % du polystyrène récolté au recyclage mécanique, dont les bénéfices sont bien plus limités. « On préfère ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier », se justifie sans plus de détails Citeo. Enfin, si le recyclage chimique permet d’éviter la production de nouveau plastique, il n’est certainement pas lui-même totalement dénué de conséquences sur l’environnement : quelles seront les consommations d’eau et d’énergie ou encore les pollutions générées par l’usine d’Indaver ? L’entreprise n’a pas souhaité répondre à cette question.
Produits consignés
Limiter sa consommation d’emballages, même recyclables, reste donc évidemment indispensable. Pour cela, plusieurs solutions : faire ses compotes, desserts et yaourts soi-même ou, quand c’est possible, privilégier les produits consignés, dont les emballages en verre sont à ramener au magasin, afin qu’ils soient lavés et réemployés. Certains magasins, notamment ceux spécialisés en bio, commencent à proposer ce type de services. Environ 600 points de vente Biocoop, en France, en seraient notamment équipés. Une expérimentation devrait également débuter ce mois-ci dans plus de 1 000 supermarchés des Pays de la Loire, de Bretagne, Normandie et Hauts-de-France. « La consigne pour réemploi, c’est mieux sur le plan environnemental mais c’est aussi plus économique, et cela créé de l’emploi local. On investit énormément d’argent public dans le développement d’usines de recyclage, mais on ferait mieux de le mettre dans le développement de filières de réemploi », commente Pauline Debrabandere.
Précisons enfin que, si l’on n’a pas d’autre choix que d'acheter ses yaourts dans des emballages jetables, mieux vaut toujours privilégier ceux qui se présentent en format familial, et non individuel, car cela réduit, à quantité de produit égale, la masse de plastique utilisé.
Ecomusée – Boutique du Nérolium Golfe-Juan
140, avenue de la Liberté, Golfe-Juan – Tél. 04 93 63 74 29
Ouvert du mardi au samedi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
Entrée libre
L’écomusée de Vallauris, un véritable lieu de mémoire, dévoile l’histoire de la distillation de la fleur d’oranger, élément essentiel du patrimoine local. Depuis 1904, ce savoir-faire unique en France perdure, avec une production qui fait vivre 55 agriculteurs. À l’intérieur de ce musée, les visiteurs peuvent découvrir le processus de fabrication de produits dérivés comme les confitures, les apéritifs, et les eaux de fleurs d’oranger, qui sont aussi utilisés en parfumerie.
Ce lieu exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO, permet de revivre les traditions séculaires de la région. Il propose une immersion dans la fabrication artisanale de divers produits, allant de la confiture à la gamme cosmétique, créés à partir de l'oranger amère, une espèce rare. Un passage incontournable pour découvrir la richesse d’un savoir-faire en plein cœur des Alpes-Maritimes.
Publié le 20 mars 2025
Investir des montants limités auprès d’intermédiaires fiables vous évitera de grosses déconvenues.
Le nombre d’investisseurs en cryptomonnaies ne cesse de croître, et chaque période haussière en attire de nouveaux. Aborder ce marché nécessite toutefois un minimum d’effort afin d’en comprendre le langage (lire le lexique ci-dessous) et le fonctionnement. Pour éviter les désillusions brutales, il faut, en outre, respecter quelques règles.
1 - Ne placer en cryptos qu’une faible portion de son patrimoine
Entre novembre 2021 et novembre 2022, le bitcoin a perdu 74 % de sa valeur, avant de repartir à la hausse. Les autres cryptos enregistrent des fluctuations encore plus fortes. En une journée, il est possible de perdre 10 %, mais aussi de les regagner le lendemain. Face à cet environnement instable, on prend facilement de mauvaises décisions, dictées par l’émotion. Pour éviter cet écueil, les cryptos ne doivent pas représenter plus de 5 % de votre patrimoine financier. « Il ne faut investir que ce que l’on pourrait se permettre de perdre en totalité », conseille Guillaume Eyssette, fondateur du cabinet Gefinéo.
2 - Miser régulièrement de petites sommes
Entrer sur un marché à la veille d’un krach est la hantise de tout investisseur. Idéalement, on va acheter au plus bas pour vendre au plus haut. Dans les faits, c’est très compliqué à réaliser en Bourse. Sur les cryptomonnaies, cela relève carrément de la mission impossible ! Le plus simple consiste à miser de petites sommes régulièrement, afin d’entrer progressivement sur le marché de son choix et de lisser son prix d’entrée. « Pour investir 20 000 € en bitcoins, on va réaliser des achats toutes les semaines ou tous les mois sur un an ou deux », détaille Guillaume Eyssette.
3 - Sélectionner des acteurs fiables
Véritable far west, l’univers des cryptoactifs est le paradis des pirates et des escrocs. Qu’importe de gagner des fortunes si la plateforme d’échange utilisée pour les acheter et les stocker est hackée, ou si elle fait faillite en emportant avec elle vos jetons. La déroute, en 2022, de FTX, la deuxième plateforme mondiale, l’a rappelé à ses clients… Idem avec le piratage, le 21 février dernier, de la plateforme Bybit, qui s’est fait dérober environ 1,4 milliard de dollars en cryptoactifs. Afin de rester sur des chemins balisés, mieux vaut privilégier un intermédiaire installé dans l’Union européenne, soumis à une réglementation stricte. Pour opérer sur le marché français, les sociétés spécialisées doivent a minima s’enregistrer auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) comme prestataire de services sur actifs numériques (Psan). Et, d’ici mi-2026, elles devront décrocher le statut, plus exigeant, de prestataire de services sur cryptoactifs (PSCA). Sur son site, l’AMF tient à jour deux listes : une blanche, des plateformes autorisées, et une noire, de celles agissant illégalement.
Étudiez l’offre (de 1 à plus de 450 cryptos) et les services, notamment la possibilité de mettre en place des plans d’investissements programmés. Certaines plateformes intègrent aussi d’utiles modules de formation. « Il ne faut pas faire l’impasse sur les frais », recommande par ailleurs Alexis Bouvard, directeur France de Bitpanda. À commencer par ceux de dépôt lorsque vous versez des euros, ainsi que les frais de transaction, appliqués sur chaque ordre d’achat ou de vente. Ces derniers ne doivent pas dépasser 1 à 1,5 %, selon cet expert.
Toutes les plateformes proposent un service de conservation, afin de stocker vos cryptos dans leurs coffres. « Si l’on possède des montants élevés, pour éviter tout risque de piratage, mieux vaut investir dans un portefeuille matériel », préconise toutefois Guillaume Eyssette. Prenant la forme d’une clé USB, ce wallet est déconnecté d’Internet, pour une plus grande sécurité.
4 - Opter pour les bonnes cryptomonnaies
L’investisseur rodé à la Bourse sait qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Avec les cryptomonnaies, cet adage a toutefois du plomb dans l’aile. En effet, tous les cryptoactifs sont extrêmement liés entre eux, ce qui implique que quand le cours du bitcoin flambe, les autres cryptos sont tirées vers le haut, et inversement. Les multiplier a donc peu d’intérêt en matière de diversification. D’autant que plus vous allez sur des jetons exotiques, plus vous prenez de risque. « Et moins vous êtes dans une logique de long terme », abonde Guillaume Eyssette. En outre, détenir quelques-unes des 5 ou 10 plus grosses cryptos suffit largement. « Si le bitcoin joue un rôle de baromètre du reste du marché, Ether et Solana [des cryptomonnaies] disposent d’une technologie blockchain différente, utilisée par plusieurs autres cryptos », cite Alexis Bouvard. De ce fait, elles peuvent afficher des performances distinctes à court terme. Les débutants auront de quoi travailler avec ces quelques actifs numériques. « Au-delà, cela requiert des connaissances plus poussées, car il faut comprendre les projets, les risques et les opportunités si l’on veut investir un montant significatif sur un altcoin [un cryptoactif autre que le bitcoin], car chaque crypto a ses spécificités », indique Alexandre Baradez, d’IG France.
5 - Prendre en compte l’impact fiscal
Ils ont beau reposer sur la blockchain, les actifs numériques n’échappent pas à l’impôt. Tout du moins lorsqu’ils sont convertis en monnaie fiduciaire telle que l’euro. Les détenteurs de cryptos doivent déclarer leurs comptes via un imprimé spécifique, qu’ils soient sur des plateformes étrangères ou françaises. D’ailleurs, les Psan transmettent automatiquement des informations au fisc. Les plus-values sur cryptos sont soumises à l’impôt sur le revenu (12,8 %) et aux prélèvements sociaux (17,2 %) au-delà de 305 € de cession sur l’année. « Une bonne pratique consiste à utiliser les stablecoins pour échapper à la volatilité du bitcoin, sans pour autant sortir du monde de la crypto et ainsi éviter de matérialiser un gain », indique Guillaume Eyssette. Ces jetons sont en effet arrimés à une devise, souvent le dollar. Les deux plus importantes sont l’USDT (Tether) et l’USDC (USD Coin).
Bon à savoir Applicable depuis le 30 décembre 2024, la nouvelle réglementation européenne concernant les cryptoactifs, nommée Markets in Crypto-Assets (MiCA), harmonise les règles et offre plus de sécurité aux investisseurs.
3 plateformes de confiance
→ Trade Republic rassure avec sa licence bancaire décrochée en Allemagne. Il propose une cinquantaine de cryptos, des plans d’investissement et une tarification simple. De quoi contenter des débutants. Les bémols ? L’impossibilité de détenir ses cryptoactifs hors de la plateforme et l’absence de contenu pédagogique.
→ eToro est un intermédiaire chypriote qui permet d’investir sur les cryptoactifs et offre de nombreux types de placements (actions, devises…), ce qui s’avère un bon moyen de tous les rassembler. Plus de 100 cryptos y sont référencées et de nouvelles fonctionnalités, régulièrement présentées. Le site fonctionne en dollars.
→ Bitpanda, d’origine autrichienne, cette plateforme dispose d’un vaste choix avec plusieurs centaines de cryptoactifs. L’offre de services est également complète, et les frais restent mesurés. Intéressant pour explorer toutes les possibilités de l’univers crypto.
La construction du réseau thermique marin "Énergie marine Cannes Croisette", c’est parti! Depuis quelques jours, le secteur Est du boulevard de la Croisette est le théâtre des débuts d’une opération qui "vise à alimenter en chaud et en froid de nombreux bâtiments publics et privés du secteur Croisette mais aussi des secteurs Est et centre-ville cannois grâce à de l’énergie décarbonée et renouvelable", a exposé le Pays de Lérins, lors du dernier conseil d’agglomération.
Concrètement, le projet, porté par l’intercommunalité et réalisé par le délégataire Engie, va utiliser la mer comme ressource énergétique. L’un des objectifs est notamment de permettre aux abonnés de bénéficier "d’un prix stable et protecteur de leur pouvoir d’achat", promet la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins.
"Garantir la stabilité du prix de l’abonnement"
"Notre Agglomération mène une stratégie concrète de développement durable pour réduire l’empreinte carbone générée par les activités économiques et de transport, œuvrer à l’indépendance énergétique de notre bassin de vie et garantir la stabilité du prix à l’abonné", commente David Lisnard, maire de Cannes et président de l’agglomération Cannes Pays de Lérins. Qui rappelle aussi qu’en 2024, cette dernière a "attribué deux délégations de service public pour la réalisation d’une chaufferie biomasse et d’un réseau thermique qui réutilise les eaux d’égout traitées de la station d’épuration". Le chantier sur la Croisette intervient dans le cadre d’une "triple volonté intercommunale et municipale cannoise" qui a pour but le développement des " énergies renouvelables pour renforcer l’indépendance énergétique tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre du bassin de vie cannois", l’accès à "une énergie durable, stable et bon marché" et l’embellissement couplé à une rénovation du centre-ville cannois.
Le réseau d’énergie marine devait être déployé à la fin de l’année 2026. Il devrait permettre "à 109 bâtiments dont 17hôtels de répondre à leurs besoins énergétiques de façon durable".
Le mini lave-vaisselle Made in France le plus compact et le plus rapide au monde. Il lave la vaisselle quotidienne de 2 personnes en 20 min.
Machine à café dans la voiture avec écran
Dreeft by Eppur est le premier système de freinage pour fauteuil roulant manuel : une paire de roues pour freiner sans se blesser.
Découvrez Baltee mobility dans l'émission d'M6 'Qui veut être mon associé ?' et profitez de nos offres exclusives.
Découvrez FootUp, l'accessoire auto essentiel au bien-être et au confort des enfants. Pour une posture assise ergonomique et optimale.
Play Planète Boum Boum and discover followers on SoundCloud | Stream tracks, albums, playlists on desktop and mobile.
Maisons adaptées PMR OTO, une solution simple tout-en-un, pour offrir autonomie et efficacité aux personnes à mobilité réduite et aux aidants
MotionXP vous aide à créer un simulateur de mouvement complet avec 6 degrés de liberté
L’association Goya (pour Gestes oreilles yeux amour) a organisé son assemblée générale au début du mois de février. Une période qui coïncide aux vingt ans de la loi Handicap (loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances). L’occasion pour son président Jean-Jacques Pellegrini ...
Association Gestes oreilles yeux amour, rens.: assoc.goya@laposte.net ou par SMS au 07.60.47.14.02.
Après une série de nouveaux modèles hybrides, MG repartira à la conquête du marché de l'électrique en Europe avec la berline MG2 EV.
Dans quelques jours, le constructeur présentera la version européenne de son SUV ES5, remplaçant du ZS EV. Un événement qui pourrait s’accompagner d’une surprise, puisque MG vient de montrer en Chine la première photo d’un autre modèle électrique taillé pour l’Europe.
Déjà surnommée MG 2, cette nouvelle petite berline électrique a un gabarit similaire à celui de la MG 3. Elle proposera néanmoins un compartiment avant plus compact au bénéfice de l’habitabilité, et un style à la fois plus moderne que la 3 et plus consensuel que la 4.
Reprenant la plateforme de la MG 4, sa gamme sera assez logiquement déclinée avec des batteries et moteurs moins généreux. On pourrait retrouver en version haute la batterie LFP 50 kWh avec moteur de 125 kW.
Mais une configuration plus mesurée (autour de 40 kWh et moins de 100 kW) permettra une tarification plus agressive. Sur ce chapitre, elle est attendue entre 20 000 et 25 000 €.
On ira est un film réalisé par Enya Baroux avec Hélène Vincent, Pierre Lottin.
Synopsis : Marie, 80 ans, en a ras le bol de sa maladie. Elle a un plan : partir en Suisse pour mettre fin à ses jours. Mais au moment de l’annoncer à Bruno, son fils irresponsable, et Anna sa petite-fille en crise d’ado, elle panique et invente un énorme mensonge. Prétextant un mystérieux héritage à aller chercher dans une banque suisse, elle leur propose de faire un voyage tous ensemble. Complice involontaire de cette mascarade, Rudy, un auxiliaire de vie tout juste rencontré la veille, va prendre le volant du vieux camping car familial, et conduire cette famille dans un voyage inattendu.
Le film "On Ira" : un road trip hommage à la grand-mère
Enya Baroux a souhaité redonner une fin de vie plus digne et choisie à sa grand-mère, qu'elle a accompagnée dans ses derniers moments. Elle raconte son histoire à travers le personnage de Marie, une femme âgée qui, confrontée à une fin de vie difficile, décide de recourir au suicide assisté. C'est cette transition entre une vie souffrante et un choix final qui est au cœur du film. Ce récit de fin de vie, abordé avec beaucoup d'humour, est en réalité un moyen pour Enya de dédramatiser ses angoisses, tout en ouvrant un débat sur un sujet souvent tabou.
Le road trip vers la Suisse
L'histoire se déroule sur un road trip où Marie, accompagnée de sa famille, décide de partir en Suisse, où le suicide assisté est autorisé. Ce voyage, traverse des paysages magnifiques et divers, filmés dans la région PACA. L'idée de cette destination finale, portée par la lumière du sud, confère au film un ton solaire, malgré la gravité de son sujet.
Des personnages inspirés de la réalité
Les personnages du film sont inspirés de personnes réelles, notamment la grand-mère d'Enya, mais aussi son père et elle-même, à travers les traits de caractère des protagonistes. Bruno, le fils de Marie, est un personnage irrévérencieux et immature, inspiré en partie par son propre père, comme le confie Enya. Chaque personnage incarne une facette de la réalité de la réalisatrice, mais avec une touche de comédie qui permet de briser la glace sur des sujets délicats.
L’effervescence est là. Dès la porte franchie du Basilic, le restaurant qui s’abrite sous l’ancienne halle du marché à Rocheville. Ambiance partage et convivialité. Sur de grandes tables au hasard du placement, ou bien sur de plus petites en mode intime, on mange et on se mélange. Les primeurs ont hélas déserté cette structure à l’architecture soignée, de style steampunk. Mais Fred Vacherié a su ressusciter la belle endormie et semble déjà avoir gagné son pari.
Deux mois et demi de travaux auront suffi pour redonner une âme à cet édifice fantôme, qui se remplit désormais de vie et d’envies. On dirait le Sud, à Rocheville? Des mosaïques colorées, des plantes aromatiques et des agrumes apportent la touche déco dans cette grande salle avec vue sur la cuisine ouverte. Sans compter ce scooter triporteur, symbole de douce villégiature, qui trône dès l’entrée.
Le slogan de la hall: "J’ai faim, je viens"
Sur les côtés, de l’épicerie fine (sardines, terrines, vins…) parce qu’en dehors du grand rush à l’heure du déjeuner, le slogan de l’établissement, c’est: "J’ai faim, je viens" à n’importe quelle heure de la journée jusqu’à 18h (en attendant les prolongations en soirée cet été). Façon de cultiver aussi le grignotage, au sens large…
Ce midi-là, le maire Yves Pigrenet est là. Mais aussi un ancien journaliste. Et puis un ouvrier de chantier. Et puis ce chef d’entreprise. Et puis une famille. Et puis des amis. Et puis ces amoureux. Et puis cette retraitée qui habite le quartier. Et puis ces habitués, qui se rendaient déjà à Racine dans le vieux Cannet ou au Cabanon sur le boulevard du Midi à Cannes, parce qu’ils savaient bénéficier de la "garantie" Fred Vacherié.
Mais le restaurateur, qui se dit avant tout "aubergiste", est particulièrement fier de son nouveau bébé, alors qu’on lui promettait l’impossible sur cette place parfois mal fréquentée. "Mon idée ici, c’était de respecter l’ADN d’un marché, pour refaire le lien entre les gens, créer une cantine populaire au sens noble du terme, sourit le Cannettan aux origines basques. Le Basilic se veut un lieu de rassemblement, un point de ralliement pour le tissu local et je suis ravi de voir que ça marche."
Cuisine goûteuse, simple, raffinée, mais à prix serrés!
Un espace d’échanges, mais aussi un temple gourmand. Car le plaisir est aussi avant tout dans les assiettes. Cuisine simple mais raffinée, pour petite faim ou ventre affamé. La pissaladière aux anchois extra ou les calamars frits se croquent allègrement en entrée. Les rigatonis aux boulettes de la mama ou la joue de cochon en sauce et polenta font consistance, alors que le tiramisu aux poires épicées et la salade d’orange sont idéals pour la note sucrée. Et puis le four à pizza, qui tourne à plein régime pour les tifosis. Toute une carte variée de produits frais, sans chichi, mais toujours à très bon rapport qualité-prix. Car Fred a le bon goût… des autres aussi. " Dans un endroit comme celui-là, on voulait vraiment démocratiser la restauration avec une tarification la plus serrée possible, même si c’est un peu à contre-courant de ce qui se fait ailleurs, revendique même l’intéressé. Avec le flux, on veut prouver que c’est possible, car l’humain compte aussi et notre offre doit s’adapter à tous les porte-monnaie."
Service de livraison "maison"
Et pour les plus timides, les agoraphobes ou ceux qui, ce jour-là, préfèrent rester pénards sur leur canapé, il y a Méson à l’autre extrémité de la salle. Un service traiteur de plats à emporter sur place ou en livraison à domicile, via les propres livreurs de l’enseigne. "Vu qu’on mitonne bien tous nos plats maison, on voulait être sûr qu’ils sont conditionnés et livrés comme il faut, justifie Fred, qui propose les incontournables pizzas et burgers, mais aussi un tartare de bœuf ou une bavette à l’échalote, un tajine végétarien ou un filet de dorade, à déguster chez soi comme au resto! « Je crois que nous sommes les premiers à proposer une telle offre diversifiée sur le bassin cannois", se réjouit Fred, omniprésent aux fourneaux.
Une nouvelle histoire qui s’écrit aussi avec la complicité de Marlo, l’ancien patron d’Oguste burger, désormais entré dans la galaxie Vacherié, sous le sceau de l’amitié.
Basilic ou Méson, une halle désormais habitée, qui apporte tout son écot au renouveau du quartier.
La halle gourmande est ouverte tous les jours sauf le dimanche.
"Tout au long de l’année, on les ramasse au large", se désole Sophie L. Dans le viseur de cette Niçoise préoccupée par la défense de la faune et de l’environnement? Les ballons à l’hélium.
Depuis une vingtaine d’années, la plaisancière navigue entre le Cap d’Antibes et le Cap Ferrat. Et sa pêche s’avère loin d’être miraculeuse: "C’est un fléau. On parvient même à distinguer les plus récents des plus anciens. À force ils perdent leur couleur, la peinture toxique fond au soleil. Certains se gorgent d’eau et sont entraînés dans les fonds. C’est une pollution supplémentaire avec des matériaux non biodégradables."
Un ajout de plastique - majoritairement du mylar, un dérivé du polyester - dans la Méditerranée qui représente une menace pour les organismes vivants.
"Cela peut ressembler à des méduses, les tortues peuvent les ingérer et en mourir par exemple." Occlusion intestinale, étouffement… "On trouve aussi des oiseaux empêtrés dans les fils."
"Les lâchers de ballons sont interdits…"
Un scénario des plus funestes avec des ballons qui prennent l’allure d’animaux marins: "On en trouve en forme de dauphin… Vous voyez l’horreur de la chose?" Dramatiquement cynique.
"Le phénomène n’est pas nouveau", argumente celle qui a déjà lancé l’alerte en 2011 lors du Carnaval sur la thématique "Roi de la Méditerranée". Alors avec cette édition "Roi des Océans" et la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan accueillie en juin à Nice, le paradoxe l’interpelle d’autant plus.
"Les lâchers de ballons sont interdits, ce qui est une très bonne chose", relève la Niçoise qui s’interroge: "Sauf que le nombre de ces ballons vendus et lâchés dans les airs dépasse très largement un seul lâcher de ballons…" Elle a d’ailleurs écrit au maire de Nice Christian Estrosi à ce sujet pour réclamer l’interdiction de vente ambulante de ces produits.
Plus de vente de plastique dans l’espace public
Contactée, la Ville de Nice indique que "lors de Carnaval, la vente d’articles de fête en mode ambulatoire est strictement réglementée à l’intérieure de l’enceinte. La vente d’articles en plastique est interdite: ballons de baudruche à usage unique (hélium), confettis, paillettes, gobelets, verres et assiettes, couverts, bâtonnets mélangeurs, piques et pailles jetables, ainsi que les récipients en polystyrène expansé". La collectivité rappelle ses engagements en faveur de l’environnement, comme le bannissement du plastique "de tous ses marchés publics et manifestations" et le respect de "la charte éco-manifestation métropolitaine via le déploiement d’actions ciblées: communication respectueuse de l’environnement, mobilité propre, prévention des déchets, économie des ressources, achats responsables, actions solidaires". Et annonce qu’une charte zéro plastique sera soumise au vote lors du prochain conseil municipal. Un document qui interdit "l’utilisation de plastique pour toutes les activités commerciales dans l’espace public".
Electrify your fleet with VEV's fully integrated solutions. Reduce costs & optimise operations. Visit vev.com now
découvert par https://www.nicematin.com/economie/a-sophia-antipolis-vev-platform-services-aide-a-passer-du-diesel-a-lelectrique-977805
Fondée en juillet 2023 par Hanno Klausmeier, ancien dirigeant de SAP Labs, VEV Platform Services France vient d’inaugurer à Sophia Antipolis ses nouveaux locaux: 400m2 de bureaux et de laboratoires – installés dans le bâtiment Ecoryzon, ex-Navigator récemment rénové par le groupe azuréen Courtin.
Du diesel à l’électrique
La tricolore qui emploie une vingtaine de salariés s’est fixée pour objectif d’aider les entreprises à réduire leur empreinte carbone en "gérant les projets d’électrification de leur flotte professionnelle". Un sujet que maîtrise parfaitement son directeur général pour avoir lancé dès 2014 l’électrification du parc automobile de SAP Labs.
Pour ce faire, la startup pourra s’appuyer sur sa maison mère la Britannique VEV – Vitol Electric Vehicle – qui appartient elle-même au géant du trading pétrolier Vitol Group (5.400 collaborateurs et plus de 400 milliards d’euros de chiffre d’affaires) et qui a développé une solution de bout en bout d’électrification de flotte: véhicules, infrastructure de recharge et énergie.
"Ici à Sophia Antipolis, notre centre de R&D qui se double d’une partie commerciale développe des logiciels qui facilitent le passage à l’électrique des camions, bus, fourgons et autres camions poubelles, précise Hanno Klausmeier. Nous testons aussi leur compatibilité entre les différentes bornes de recharge."
Sourcing du matériel, infrastructure de la charge, sa gestion, fourniture de l’énergie ou encore études d’usage… le service de VEV est sur toute la chaîne de valeur. Elle compte des clients en Angleterre et devrait bientôt signer des contrats dans le nord de la France.
Du 6 au 8 mars 2025, Nice devient le centre des neurosciences avec la 10e édition de Neuroplanète, organisée par Le Point en partenariat avec la Métropole Nice Côte d’Azur. Quelques mois avant la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan, qui se tiendra en juin à Nice, Neuroplanète explorera le lien essentiel entre notre cerveau et les ressources marines, à travers des conférences captivantes telles que "Manger du poisson pour sa santé, en préservant la planète", "La mer, réservoir des médicaments du futur", "L’incroyable mémoire des seiches et des poulpes", et "L’océan en nous: mieux vivre grâce à la mer".
Les discussions aborderont également la pollution plastique des océans et son impact sur notre cerveau, le rôle de la Conférence des Nations unies sur l’Océan, le système nerveux des oursins ou encore les multiples applications des algues.
Au programme également, les avancées scientifiques les plus récentes et leurs applications concrètes. De la rééducation assistée par exosquelettes aux nouvelles approches pour traiter la surdité et la douleur chronique, en passant par les espoirs et recherches autour de la maladie d’Alzheimer... Neuroplanète étudiera les enjeux majeurs de demain.
Sur trois jours, conférences, ateliers interactifs et démonstrations permettront d’échanger avec des neuroscientifiques de renom, des experts et des professionnels de santé. Un rendez-vous (ouvert à tous et gratuit) incontournable pour mieux comprendre le cerveau et ses incroyables capacités.
Jeudi 6 mars: soirée inaugurale au CHU de Nice, amphithéâtre "Le Galet" de l’hôpital Pasteur 2 de Nice, 30 Voie Romaine, à partir de 17h30. Vendredi 7 et samedi 8 mars: Conférences au Centre Universitaire Méditerranéen (CUM), 65 Prom. des Anglais, à partir de 10h. Gratuit et ouvert à tous sur inscription. Plus d’infos sur: https://evenements.lepoint.fr/neuroplanete/
Louez ou achetez Frères des arbres - L'appel d'un chef Papou en VOD. Disponible en streaming et téléchargement à 2,99 €. Afin d’alerter sur les ravages de la déforestation, le chef papou Mundiya Kepanga invite à comprendre la forêt de l'intérieur. Un voyage poétique avec un guide d'exception.
Il est né et vit en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Mundiya Kepanga est né en 1965 sur un tapis de feuilles de ficus dans une forêt de la région isolée des Hautes Terres, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, une île située au nord de l'Australie.
Aujourd'hui, il est le chef coutumier autochtone de la tribu des Hulis, qui cultive principalement la patate douce. Il est sollicité comme médiateur pour résoudre, par exemple, des problèmes territoriaux.
- Il milite pour l'écologie depuis la Cop21
Son éveil militantisme remonte à 2015, lors de la Cop21. "J'ai compris que le monde entier était confronté au changement climatique et que ce problème ne concernait pas seulement les Papous. J'ai compris qu'il y avait un intérêt pour l'ensemble de l'humanité à entendre le message de mes ancêtres", confiait Mundiya Kepanga lors d'une conférence organisée au siège de l'Unesco à Paris en 2022.
La tribu des Hulis laisse une place primordiale à la forêt et, plus généralement, à la nature. Parmi leurs croyances subsiste celle que les arbres et les humains sont frères. Si l'un disparaît, l'autre aussi.
Le chef papou a participé à plusieurs films, dont Frères des arbres (2017) et Gardiens de la forêt, le temps des solutions (2023), réalisés par Marc Dozier et Luc Marescot, récompensés par de nombreux prix.
à lire aussi
"Je suis un homme qui plante des arbres, et c’est déjà beaucoup": rencontre avec le chef papou Mundiya Kepanga, de passage dans le Var
- Il est coutumier du Var et des Alpes-Maritimes
Depuis dix ans, Mundiya Kepanga quitte régulièrement son île pour participer à des conférences organisées notamment dans des établissements scolaires pour sensibiliser les plus jeunes à l'écologie et, surtout, aux impacts de la déforestation.
Dès 2017, il rencontrait des écoliers niçois. L'année suivante, il se rendait entre autres à Monaco, puis Vence et Saint-Etienne-de-Tinée en 2019, Draguignan en 2023, Besse-sur-Issole, le golfe de Saint-Tropez et Mouans-Sartoux en 2024.
Cette année, le chef papou - avec sa coiffe traditionnelle - a commencé sa tournée ce mardi 4 mars dans un collège de Sanary. Il la poursuivra notamment à Vidauban, au Rouret et à Valbonne.
L'application OpenAirMap est un projet open source porté par AirCarto et AtmoSud pour afficher en temps réel les mesures de qualité de l'air effectué par les stations de mesures et les micro-capteurs. Les informations affichées sur la carte sont récupérées via différentes plateforme de mise à disposition de données de mesure (API). A noter que cette application est en constante évolution et amélioration. Pour toutes questions et suggestions n'hésitez pas à déposer un message sur le GitHub du projet.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/sante/reseau-de-capteurs-citoyen-dans-notre-region-la-pollution-de-l-air-doit-etre-debusquee-partout-976701
L'observatoire de la qualité de l'air en Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Lutter contre les violences faites aux femmes UVPE est une association à but non lucratif qui élabore des actions à impact social afin d'apporter une solution matérielle et logistique à toute personne F/H souhaitant fuir le domicile pour des faits de violence .unevoixpourelles.com.Alpes Maritimes
Sirop de yacon : sucrant naturel bio à l'indice glycémique bas, riche en fibres, 2 fois moins calorique et avec 4 fois moins de sucres que le sucre blanc. Choisis une alimentation saine, choisis Yacon & co !
Plusieurs dispositifs diminuent le montant de votre impôt à payer : déduction, réduction d'impôt et crédit d'impôt.
Donnons une nouvelle vie aux objets
COUPAS Jardins les experts du paysage en Provence propose des services complets d’entretien de jardins, élagage, ferronnerie, maçonnerie...
Découvrez Cartage, la première assurance à la journée dédiée à couvrir le partage de voitures. Une souscription en 2min et 5€ sur l'app mobile, vu sur QVEMA !
Baumes hydratants et apaisants pour votre intimité, après l'amour et tous les jours. Soins féministes 100 % naturels, biologiques et faits en France avec amour.