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Alors que la France peine à avancer sur la mise en place d’un outil de vérification de l’âge en ligne, c’est l’Espagne qui s’impose comme laboratoire numérique de l’Europe. Sélectionné par la Commission européenne, le pays déploiera une solution pilote adossée à son portefeuille d’identité numérique. Une décision stratégique, à l’heure où la protection des mineurs en ligne devient un enjeu majeur et où l’Europe veut harmoniser ses standards d’authentification numérique.
L’Espagne choisie pour expérimenter la vérification de l’âge en ligne
C’est officiel : la Commission européenne a retenu l’Espagne pour mener un projet pilote de vérification de l’âge numérique. Cette expérimentation vise à tester une solution transposable à l’ensemble des États membres, dans un contexte où la protection des mineurs sur Internet est devenue une priorité politique.
Si l’Espagne a été préférée à d’autres pays candidats, c’est en raison de son avance technologique. Dès l’été 2024, elle avait lancé son « Digital Wallet » (portefeuille numérique) reposant sur les standards du règlement européen eIDAS2. Celui-ci prévoit que d’ici novembre 2026, tous les citoyens de l’Union disposeront d’une identité numérique interopérable pour accéder aux services publics et privés.
La solution espagnole permettra non seulement de prouver son âge en ligne, mais aussi de stocker ses diplômes, de réserver un hôtel ou un billet de train, ou encore de s’authentifier auprès de l’administration. C’est cette polyvalence et cette conformité anticipée aux exigences européennes qui ont séduit la Commission.
Un projet structurant pour l’identité numérique européenne
Ce choix stratégique en dit long sur les ambitions de l’Europe en matière de souveraineté numérique. La vérification de l’âge en ligne n’est pas un gadget : c’est un levier de régulation des contenus sensibles (pornographie, jeux en ligne, réseaux sociaux) et un marqueur de confiance numérique.
En France, les débats sur le contrôle de l’âge se sont intensifiés ces dernières années, sans déboucher sur une solution technique convaincante. Le Conseil d’État s’est prononcé en faveur de la régulation des plateformes, mais l’implémentation d’un système efficace reste à construire. Le projet espagnol pourrait donc faire école, à condition qu’il respecte les impératifs de protection des données personnelles.
Dans ce domaine, l’Europe veut imposer un équilibre subtil : garantir une vérification d’âge robuste, sans créer de fichier centralisé ni compromettre la vie privée. Le portefeuille d’identité numérique, fondé sur des principes de consentement explicite et de minimisation des données, semble offrir une voie viable.
L’application France Identité pourrait, à terme, intégrer une telle fonctionnalité. Déjà compatible avec les usages SNCF ou les démarches en ligne, elle constitue une base crédible pour répondre aux attentes du règlement eIDAS2. Mais l’agenda français semble encore timide comparé à la dynamique espagnole.
Une nouvelle norme de confiance en ligne ?
L’expérimentation espagnole, si elle est concluante, pourrait devenir la référence européenne. Pour les entreprises du numérique, c’est un enjeu crucial : comment garantir l’accès responsable aux contenus sans filtrage excessif ? Pour les citoyens, c’est la promesse d’un Internet plus sûr et plus respectueux.
La France a une carte à jouer, mais doit accélérer. L’adossement à un standard européen pourrait lui permettre de mutualiser les efforts, plutôt que de concevoir une solution isolée et coûteuse. Au-delà de la vérification de l’âge, c’est tout un pan de la régulation numérique européenne qui se joue ici.
On peut parfois lire que les smartphones ne peuvent pas vous écouter car ça se verrait : le micro utiliserait obligatoire la LED.
Par exemple là chez Korben :
Dès qu’une app accède à votre micro, une petite lumière orange apparaît en haut à droite sur iPhone, verte sur Android. C’est pas de la déco, c’est votre garde du corps numérique qui vous prévient.
Alors oui, il dit bien « dès qu’une app accède au micro », ce qui exclurait l’OS lui-même (Android ou iOS) si l’on voulait être pointilleux.
Mais une chose est sûre : le micro et la LED ne sont liées que de façon logicielle. Le premier peut fonctionner sans la seconde.
Essayez avec « dis Siri » ou « OK Google » : ça marche en permanence. Sans la LED. Que le téléphone vient d’être levé, qu’il soit posé depuis 5 heures sur la table, ou qu’il soit utilisé actuellement : un « dis Siri » fonctionne, mais la LED n’est pas allumée
La LED ne s’active qu’après, quand Siri arrive au premier plan. Mais on peut tester : en parlant assez vite, on peut balancer une commande avant que la LED ne s’affiche.
Ce que ça démontre, c’est que — si, si — le micro tourne en continu, sans la LED.
Il n’y a pas de liaison physique et solide entre le microphone et la LED.
En d’autres termes : l’absence de LED n’est pas que le téléphone ne vous écoute pas.
Alors le système (Android ou iOS) fait probablement de son mieux pour allumer la LED dès qu’une application accède au micro, mais c’est — encore une fois — uniquement une barrière logicielle.
Sur un système jailbreaké / rooté, tout est possible : les applications peuvent facilement tout contourner (c’est un peu le but recherché de ces manips).
Pareil, si cette barrière contient une faille, alors une application même officielle peut exploiter tout ça aussi.
Je dis bien « peut » : c’est techniquement possible dans ces conditions.
Je ne dis pas que Facebook ou TikTok vous écoutent en permanence et exploitent une faille. Ça je ne sais pas. Je voulais juste revenir sur ce point précis de liaison entre la LED et le micro, car c’est faux.
Ensuite, ce que dit Korben dans le reste de l’article sur la précision des algorithmes, qui utilisent la localisation, les cookies et tout le reste, en dehors du microphone, est vrai : ils n’ont pas besoin du micro pour tout savoir. Mais c’est pas pour ça que le micro n’est pas utilisable, ni que ce n’est pas utilisé. Même sans LED.
Et puis si Android ou iOS peuvent accéder au micro sans la LED, alors Google et Apple vous écoutent H24. Et ce sont deux boîtes qui vendent vos données aux annonceurs. En gros : pas besoin qu’une application soit malveillante quand l’OS l’est lui-même déjà.
Quant aux ordinateurs, il y a des hacks qui permettent d’outrepasser l’allumage de la LED quand on accède au micro.
Enfin, il faut savoir que le micro, c’est une membrane (ou un piézo, mais le principe est le même) qui vibre en fonction du bruit ambiant. Que le micro enregistre ou non, que la machine soit sous tension ou non : quand il y a du bruit, la membrane vibre.
Et si ça vibre, alors ça crée une tension dans la bobine fixée sur la membrane (ou aux bornes du piézo), et donc un signal électrique. C’est le fonctionnement d’un microphone.
Maintenant, si le système d’exploitation décide d’écouter ces vibrations, elle laisse filer ces signaux vers l’unité de traitement. Sinon, elle ne les laisse pas filer (ou l’unité de traitement est ignorée).
Mais ces signaux existent. Tout le temps. Il n’est pas difficile d’imaginer un circuit qui détecte ces signaux en contournant la voie habituelle.
Bref, autant je suis d’accord : il ne faut pas être parano, mais il ne faut pas non plus nier l’évidence technique : le micro et la LED ne sont pas liés à 100 %. C’est facile à prouver, avec Siri par exemple. Et quoi qu’il en soit, quelqu’un avec assez de ressources techniques peut tout faire.
Jusqu’à utiliser le micro pour capter le son ou le signal électromagnétique des touches d’un clavier à distance.
Outlook supports subaddressing
You use plus addressing to support dynamic, disposable recipient (not sender) email addresses in your Exchange Online organization.
An SMTP email address uses the basic syntax: local-part>@<domain. For example, sean@contoso.com.
Plus addressing uses the syntax: local-part>+<tag>@<domain. For example, sean+newsletter@contoso.com.
The original email address must be valid. The +tag value that you add is arbitrary, although regular character restrictions for SMTP email addresses apply (for example, no spaces). For more information about using plus addresses, see the Using plus addresses section.
Using plus addresse
You can create new plus addresses by adding a new tag. You can use plus addresses as unique addresses for services that you sign up for. You cannot, however, send from plus addresses.
To automatically identify and filter messages that are sent to plus addresses, use Inbox rules to act on those messages. Using the condition Recipient address includes, you can specify an action for messages sent to a particular plus address. For example, you can move messages sent to a plus address to a folder.
As plus addresses are not aliases that are configured on the mailbox, they don't resolve to a user's name in Outlook clients. This limitation results in plus addresses being easily identifiable in the To or CC fields of messages. However, there might be scenarios where you can't use a plus address for a Microsoft service that needs to be associated with your mailbox.
Note
Some web forms don't support plus signs in email addresses.
If you need to unsubscribe from an email list subscription service, some subscription services require that you use the original email address that you subscribed with. You can't unsubscribe by sending an email from a plus address.
Les fournisseurs d’énergie (autre qu’EDF) ont donc obtenus auprès de l’Autorité de la concurrence — ie : la loi — qu’EDF leur transmette les données de ses clients dans un but purement commercial afin de vous prospecter.
En gros : la loi autorise le démarchage commercial ciblant les clients Tarif Bleu d’EDF et par des fournisseurs d’énergie tiers (Total Énergie, ENI, SueZ, etc.) grâce aux données que vous avez chez EDF.
on peut s’y opposer mais pour un truc aussi simple que dire oui / non, il y a encore des complications à la con :
Certaines données sont donc en opt-in et d’autres en opt-out.
C’est-à-dire que certaines données SONT transmises sauf si le client dit non, et d’autres NE SONT PAS transmises, sauf accord du client.
Vous commencez à être perdus ? C’est normal.
Car pour le même résultat « on ne veut pas être démarché », il faudra dire oui dans un cas et non dans l’autre. Ça s’appelle un dark-pattern, et c’est un procédé plus ou moins malhonnête destiné à obtenir le consentement pour un truc que vous ne voulez pas, mais dont la question est tournée de telle sorte que vous finissez par consentir à des trucs que vous ne voulez pas.
Un autre exemple de ces magouilles sont les questions à double ou triple négative, du style : « refusez-vous que j’arrête de ne pas vous spammer ? Oui / Non ».
Lisez donc bien le courrier et les intitulés des questions.
Si vous refusez tout et que ces enseignes vous démarchent, menacez-leur de déposer une plainte RGPD parce que vous avez activement refusé tout ça.
Envisioned by the team behind Simple Mobile Tools, Simple Phone is a smartphone that respects your privacy and digital wellbeing.
Découvert par LHV https://lehollandaisvolant.net/?id=20221102213755
Tutoriel sur la navigation privée et ses avantages dans Google Chrome, Mozilla Firefox, Safari, Opera, Edge, Internet Explorer.
Démarrer automatiquement son navigateur en navigation privée
Ouvrir automatiquement Google Chrome en mode privé
Contrairement à la plupart des navigateurs, il n’y a pas d’option dans Google Chrome pour démarrer le navigateur par défaut en navigation privée. Il est vrai qu’une bonne partie du bizness de Google repose sur l’exploitation des données personnelles via ses publicités (Googe Ads). Mais heureusement, il existe une astuce pour ouvrir Google en mode privé.
Direction le bureau de Windows 10 : cherchez le raccourci vers Google Chrome, faites un clic droit puis cliquez sur Propriétés.
Dans l’onglet Raccourci, ajoutez -incognito (avec un espace avant le tiret) au champ Cible. Cliquez ensuite sur OK pour enregistrer la configuration de l’ouverture automatique de Google Chrome en mode navigation privée.
Découvert par https://lehollandaisvolant.net/?id=20220321123553
La Quadrature du Net promeut et défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique. L’association lutte contre la censure et la surveillance, que celles-ci viennent des États ou des entreprises privées. Elle questionne la façon dont le numérique et la société s’influencent mutuellement. Elle œuvre pour un Internet libre, décentralisé et émancipateur.
Histoire et partenaires de l’association
La Quadrature du Net a été créée en 2008 et l’un de ses premiers combats fut contre la loi HADOPI. Depuis, le paysage dans lequel elle évolue s’est largement transformé. Il est marqué notamment par une accélération du durcissement sécuritaire et un resserrement de l’espace démocratique, mais aussi par la fuite en avant de l’informatique centralisée et technocratique.
Et pourtant, l’Internet libre et décentralisé porte haut ses couleurs. Un tissu militant dense et créatif s’est structuré en France. De Framasoft à l’April en passant par la Fédération FDN, Exodus Privacy, Nos Oignons et même de petites entreprises, beaucoup de groupes travaillent d’arrache-pied, en lien avec d’autres organisations de par le monde, pour que l’informatique en réseau puisse rester un espace d’émancipation individuelle et collective.
Dans ce tissu de l’activisme numérique français, La Quadrature du Net s’est inscrite dans le sillage d’associations pionnières qui, dès les années 1990, s’étaient spécialisées dans la défense des droits fondamentaux sur Internet, comme l’Association des utilisateurs d’Internet ou l’IRIS (Imaginons un Réseau Internet Solidaire). À ce titre, elle a noué de nombreux liens avec d’autres organisations de défense des droits humains, à l’image de ses partenaires de l’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) comme Amnesty International France, le CECIL, le Creis-Terminal, la Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature.
Au niveau international, nous travaillons également avec des associations comme l’Electronic Frontier Foundation, mais aussi de grandes ONG comme Human Rights Watch ou également de certaines organisations internationales dédiées à la défense des droits fondamentaux (ONU, Conseil de l’Europe).
Dans le paysage militant, La Quadrature se situe donc à un carrefour, à l’interface d’un mouvement militant « libriste », inspiré par l’éthique émancipatrice des hackers et autres pionniers de l’Internet libre, et des associations de défense des droits, qu’elles soient françaises ou non.
La Quadrature du Net poursuit son action :
par la production et la mise en débat d’analyses sur les enjeux politiques et juridiques de notre monde informatisé, et sur ses devenirs possibles. Elle souhaite le faire autant que possible en anticipant plutôt qu’en réagissant, et ce afin de dessiner une trajectoire positive face à l’hégémonie technocratique que dessine l’alliance de fait des États et des grandes multinationales du numérique.
par le plaidoyer politique et juridique, ensuite, pour porter ces analyses auprès des personnes en position de pouvoir (« plaidoyer »). Outre les parlementaires, les juridictions, le gouvernement, la Commission européenne ou les autorités administratives indépendantes, il s’agit également de faire valoir ce plaidoyer et ces stratégies d’influence auprès de toutes et tous, afin qu’elles puissent être comprises et inspirer d’autres à aller dans le même sens.
par la sensibilisation et la formation, afin que notre vision du numérique et les pratiques qui en découlent puissent être mises en débat, enrichies à partir de l’expertise de toutes et de tous, et ainsi essaimer dans la société (« éducation populaire »). Il s’agit par exemple de faire en sorte que nos alliés du monde militant puissent à leur tour se saisir de certains outils, de développer des méthodes qui les émancipent de la surveillance et de la censure. Il s’agit aussi de contribuer à ce que chacun puisse comprendre les enjeux et soit en mesure d’utiliser l’informatique de façon consciente et raisonnée.
Pratglad (bavard en suédois) est un petit boîtier blanc qui se connecte à tous types de passerelles réseau (cinq fournisseurs déjà rattachés au produit) et qui permet de commander vos objets connectés sans passer par Internet. Donc sans collecter vos données. "Ce n’est pas qu’on ait quelque chose à cacher, c’est juste qu’on n’a rien envie de partager." Chez Jens Kastensson, cofondateur, le boîtier est connecté au matériel Ikea (ampoules, volets, enceintes...). Grâce à l’appli fournie avec ces éléments, il a enregistré des "scènes". Quand il lui dit "Je suis rentré", le salon s’allume en même temps que le jazz de Miles Davis résonne.
La plus-value
Le respect de la vie privée et le côté "sans contact". Ce dispositif est une véritable alternative aux interrupteurs, et à l’heure du sans contact, séduit déjà nombre d’hôtels et d’établissements spécialisés pour personnes âgées notamment. Commercialisé essentiellement en Allemagne, en Suisse et Autriche, Pratglad est disponible en trois langues : français, anglais et allemand. Il dispose d’un mode d’emploi vocal, pratique pour le client qui arrive dans une chambre d’hôtel par exemple.
ProtonMail est le plus grand service de messagerie sécurisée au monde développé par des scientifiques du CERN et du MIT. Nous sommes open source et protégés par les lois suisses relatives à la vie privée
Version gratuite
1 User
500 MB Storage
1 Address
150 Messages per day
3 Folders / 3 Labels
Limited Support
Formule PLUS 4€/mois
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5 GB
5 adresses
1000 Messages per day
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Article Korben https://korben.info/annuaire-inverse-universel-de-facebook-06.html