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L’ARBE met à votre disposition ses ressources et celles de ses partenaires sur le développement durable et la préservation de la biodiversité
Formation en environnement avec des stages sur les thèmes oiseaux, mammifères, insectes, amphibiens, flore, entreprise et biodiversité, collectivité et biodiversité, éducation et biodiversité
Les gestes sont précis et très délicats. Pour ne pas abîmer les plumes de l’oisillon qui tient dans le creux de sa main, Manon Prazuc, munie de gants ouvre délicatement son bec. Puis, à l’aide d’une pipette, la soigneuse donne à manger au martinet une bouillie de grillons et de vers. Epaulée par Sandra et Mireille, des bénévoles. Elles se relaient de 8 heures à 19 heures.
"On les nourrit toutes les deux heures, et, pour les plus jeunes c’est toutes les heures. Car les martinets ne peuvent pas manger tout seuls. Ici on supplée les parents pour qu’ils ne dépérissent pas. Et dans la nourriture on rajoute des suppléments vitamines, calcium", explique Alice Brunet, vétérinaire et présidente de l’association Totem Paca.
Blottis les uns contre les autres
Dans le centre relais de Cuers (Var), ouvert en urgence il y a une dizaine de jours, les poussins, se requinquent. A l’intérieur de grandes boîtes, posées sur des étagères das une pièce au calme, des petites cabanes en carton ont été fabriquées par Manon. "Ils adorent," sourit Alice Brunet.
Blottis les uns contre les autres, ils se nichent dans ces minuscules abris. "On essaie de reproduire un peu les conditions de leurs nids, mais évidemment ils ne sont pas dans leur environnement naturel donc ils sont assez stressés."
Plus de 220 poussins ont déjà été accueillis, dans le centre, aménagé dans l’aile d’un mas provençal au milieu des pins et des vignes.
Jusqu'à 50°C sous les toits
"On reçoit encore des dizaines d’appel tous les jours, d’habitants qui trouvent des martinets au sol. Les oisillons se jettent du nid, avant d’être en capacité de voler, pour ne pas mourir de chaleur, explique Alice Brunet. C’est une situation inédite par son ampleur. Elle est due à une canicule précoce, avec des températures records enregistrées depuis le 25 juin. A Toulon on a dépassé 43°C, sous les toits où ils nichent ça dépasse les 50°C."
Alors, dans le Var, les Alpes-Maritimes… Partout ces oiseaux migrateurs "tombent du ciel".
Et les SOS affluent.
"Cette espèce a la particularité de ne se poser que pour nicher: elle possède de toutes petites pattes qui ne lui permettent pas de sautiller ou se poser comme les autres oiseaux. Ainsi, un martinet au sol est forcément en détresse", explique la Ligue pour la protection des Oiseaux Paca.
Un vaste élan de solidarité
Face à l’urgence, l’association Totem Paca a lancé un appel sur sa page facebook. Et les renforts n’ont pas tardé à arriver. "On a réussi à mobiliser une quarantaine de bénévoles, qui viennent nous aider à nourrir les 150 martinets."
Sandra fait partie de cette "task force" qui permet aux oisillons de reprendre des forces. "Je ne me suis jamais occupé d’oiseaux, mais je veux être utile", glisse la jeune femme qui suit attentivement les consignes de Manon, la soigneuse.
De son côté, la mairie de Toulon a débloqué des fonds. "On a alloué 3.600 euros pour aider l’association à faire face aux coûts de cette situation d’urgence", note Clémence Mounier, conseillère municipale à Toulon en charge de l’animal en ville.
Tandis que l’association "Martinets d’ici et d’ailleurs", a remis lundi un chèque de 3.000 euros à Totem Paca pour soutenir son action.
"On a besoin de 3 à 4kg de grillons et de vers par jour pour l’alimentation des oisillons" note encore Alice Brunet.
Une fois que les martinets sont en capacité de voler, ils sont relâchés dans la nature. "On attend qu’ils pèsent entre 40 et 50 grammes, ce qui correspond à leur poids de forme."
Une cinquantaine d’entre eux se sont ainsi élancé dans le ciel. Non loin du centre d’urgence, dans un champ situé en bordure de vignes, Alice Brunet les aide à prendre leur envol. "Une fois requinqués, les martinets sont autonomes. Ils savent instinctivement se nourrir d’insectes, donc ils sont sauvés."
Dons, bénévolat, comment aider?
Pour venir en aide aux martinets, vous pouvez devenir bénévole au sein de l’association, qui doit faire face à une situation de crise. L’inscription s’effectuer par mail à l’adresse suivante:
contact@assototem.com
L’association lance un appel aux dons. Elle a ouvert une cagnotte en ligne.
Pour soigner et nourrir un martinet jusqu’à ce qu’il soit relâché, il faut compter 15 euros. "Les dons sont défiscalisés à 66%, seul 5,10€ resteront à votre charge après déduction d’impôts", souligne encore Alice Brunet.
Avant de lister le matériel dont ils ont également besoin: congélateur pour conserver la nourriture, caisses plastique 40×60cm, lampes et tapis chauffants, balances de cuisine, serviettes, sopalins, journaux, désinfectant Virkon®, tréteaux, tables, éponges, petits contenants…
Que faire si on trouve un martinet au sol?
Le placer délicatement dans un carton tapissé de tissu.
Garder le carton au frais, au calme.
Ne pas nourrir ni abreuver l’oiseau: son bec est extrêmement fragile.
Contacter immédiatement SOS Faune Sauvage. Tél: 04 83 65 02 79. De préférence par message whastapp assorti d’une photo de l’oiseau, ou par appel téléphonique.
Nous sommes en 2022. Laura est assistante vétérinaire. Depuis quelque temps, elle a remarqué que certains clients se retrouvent embêtés lorsqu’ils doivent emmener leur animal à la clinique.
Il y avait cette petite dame qui n’arrivait plus à se déplacer, ou encore ces personnes qui me disaient qu’elles travaillaient et qu’elles étaient coincées. D’autres ne pouvaient pas laisser les enfants seuls à la maison. Leur seule possibilité, c’était de prendre un taxi. Et c’est très cher sur la Côte d’Azur."
Alors une idée commence à germer dans sa tête. L’idée d’aider à transporter tous ces patients à quatre pattes. De devenir une sorte d’ambulancière pour animaux.
Elle en parle à son collègue vétérinaire qui lui dit que c’est une bonne idée et que "ça manque dans le coin".
Pour concrétiser ce projet, Laura investit près de 70.000€. Elle achète un fourgon, l’aménage totalement, l’équipe d’un brancard, d’une climatisation réversible, de grandes et petits cages en fonction de la taille des chiens ou des chats qu’elle devra transporter.
Elle s’équipe également de tout ce qu’il faut pour respecter les protocoles de désinfection. Sa maman la soutient, ainsi que son conjoint qui l’aide pour l’aménagement.
Elle se forme pour obtenir l’ACACED, qui est un peu le sésame pour travailler avec les animaux. Elle y ajoute la formation TAV pour Transport d’animaux vivants.
Il ne reste plus que les démarches auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).
"Grâce à la rapidité de l'intervention, il s'en est sorti"
L’activité a débuté il y a un mois. Laura, qui pensait au départ couvrir le Golfe, s’est vite retrouvée à se déplacer dans tout le département. "Je suis dispo 7 jours sur 7, 24h/24. Il m’est arrivé d’aller sur Toulon, Saint-Laurent-du-Var ou Nice." Il peut s’agir de transporter du domicile à la clinique, mais aussi entre deux cliniques pour des cas compliqués.
Dans son "ambulance pour animaux", elle a tout pour pratiquer les premiers secours. Récemment, elle est intervenue pour un chat qui était tombé du 3e étage. "En arrivant sur place, la scène était tendue. Aslan gisait au sol, immobile, derrière une haute grille qui barrait l'accès. (…) Sans hésiter, j'ai escaladé la grille (…). Il était là, étendu, le regard un peu perdu, mais vivant. Avec une extrême délicatesse, je l'ai soulevé et l'ai passé par-dessus la grille à sa propriétaire, qui l'attendait de l'autre côté. Nous avons filé vers la clinique vétérinaire la plus proche, où une équipe nous attendait déjà. Aslan a été pris en charge immédiatement. (…) Grâce à la rapidité de l'intervention et aux soins des vétérinaires, il s'en est sorti. Le soir même, il était de retour chez lui", raconte-t-elle sa page Facebook.
Pour Laura, "les animaux ont le droit à ce genre de services" car ce sont des membres de la famille à part entière. "Qu’on leur donne une chance d’être transportés dans les meilleurs conditions, comme on le ferait pour des humains."
Contact: 06.69.63.12.80. Page FB: Secours Animalier du 83; compte Instagram: @secours.animalier.du.83
Base Aviron Rowing CampReconstruite en 2021, la base d'aviron de St Cassien offre des installations sportives modernes dans un site magnifique. Elle accueille plus de 2000 rameurs chaque année : Le Club local Aviron Saint Cassien avec près de 1000 pratiquants du Pays de Fayence. Les clubs et la lig
L’ association Pataclet impulse des collaborations entre des entreprises et des associations concernées par un même objectif : déployer des solutions pour la préservation des espaces insulaires, côtiers et marins du littoral méditerranéen.
Comment ?
Grâce à des rencontres en présentiel, permettant de mieux se connaître, d’échanger sur les grands enjeux environnementaux locaux et de partager ses expériences ;
Grâce à une plateforme en ligne, qui répertorie à la fois les porteurs de projets et leurs besoins et les entreprises qui aspirent à s’engager pour une cause en mettant différents moyens à disposition des associations (compétences, matériel, financement).
Article Nice Matin https://www.nicematin.com/climat/comment-pataclet-connecte-des-associations-a-impact-et-des-entreprises-ecolos-971206
Un petit sar qui se fait croquer par de plus grosses espèces, mais qui perd de sa vulnérabilité en vivant en bancs. Voilà comment Fabrice Bernard, délégué aux relations internationales au Conservatoire du littoral, présente le pataclet. Un poisson donc, mais aussi une toute jeune association, créée avec la CCI Aix-Marseille-Provence (AMP).
"Pour que de petites entreprises puissent permettre à de petites structures du territoire de concrétiser de petits projets à impact, nécessitant 2.000 à 15.000 euros, une aide matérielle ou la mise à disposition de compétences, résume Fabrice Bernard. Il y a 146.000 entreprises dans la métropole Aix-Marseille, si quelques centaines s’engagent à verser ne serait-ce que 50 euros par mois, ça peut faire de grandes rivières."
Car l’entreprise peut soit soutenir un projet, soit participer mensuellement au financement de la "nurserie" de projets mis en avant par Pataclet. Eau, énergie, gestion de l’eau douce, des déchets, restauration de sites marins et côtiers…
Une vingtaine d’initiatives dans la région
Une vingtaine d’initiatives concrètes concernant des espaces naturels sont aujourd’hui recensées dans la région Provence-Alpes- Côte d’Azur.
Six bénéficient même déjà d’une visibilité sur le site pataclet.org, en cours d’enrichissement (voir ci-contre). La plupart sont dans le Var et les Alpes-Maritimes: sur l’île du Grand Rouveau, au Domaine du Rayol ou encore sur l’île Saint-Honorat.
"La priorité de l’état n’est pas la protection de la nature, explicite le délégué du Conservatoire du littoral. Ça l’est de moins en moins. Et on ne peut pas dépendre de quelques millionnaires versatiles. On a donc fait le choix de se tourner vers de petites entreprises et de les orienter vers des structures à proximité, qui sont plus flexibles et adaptables que de grandes ONG et sont éligibles à des financements différents." Un mode de fonctionnement rapprochant "deux mondes qui s’ignorent". Et répondant à une demande des entreprises.
"Souvent les PME cherchent à faire du mécénat mais ne savent pas comment s’y prendre, résume Olivier Cèbe, élu CCI AMP en charge de Pataclet. L’une d’elles, par exemple, nous avait fait savoir, lors de précédentes réunions, qu’elle pouvait mettre à disposition des engins de travaux publics pour nettoyer ou dépolluer des plages. C’est ce genre de démarche qui nous a inspiré Pataclet. Le Conservatoire connaît très bien les associations et ONG, et nous avons un réseau d’entreprises potentiellement mécènes. Pour elles, c’est un outil de RSE [Responsabilité sociétale des entreprises, ndlr] clé en main puisqu’on les accompagne."
C’est ainsi que la société Bronzo Perasso a soutenu un premier projet, sur la Côte bleue, dans les Bouches-du-Rhône. Elle permet à Lou Bonheur de créer une petite mare artificielle destinée à attirer les pollinisateurs sur sa ferme agroécologique.
Illustration parfaite de cette idée des petits ruisseaux qui font de grandes rivières. Et "comme le pataclet va où il veut, le projet pourrait lui aussi aller plus loin, en Corse notamment, glisse Olivier Cèbe. Il pourrait s’étendre à d’autres CCI."
L'observatoire de la qualité de l'air en Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Huit présidents de départements alpins ont adressé un courrier à Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, pour lui demander de relever les plafonds de prélèvement des loups de 19 à 30%, soit 112 loups abattus en plus en 2025.
En théorie, le nombre de loups pouvant être abattus en France en 2025 est de 192. Trop faible, disent à l'unisson huit présidents de Départements alpins : la Drôme, l'Isère, la Savoie, la Haute-Savoie, les Alpes-Maritimes, les Hautes-Alpes, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. Ils cosignent un nouveau courrier daté de ce lundi et adressé à la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard. Ils demandent que le taux d'abattage de la population lupine passe de 19 à 30%.
Au mois de décembre, ces mêmes présidents de départements avaient contesté dans un communiqué la méthode de comptage des loups, dont la population est estimée à 1.013 par les services de l'État (Office Français de la Biodiversité), en baisse de 89 individus par rapport à 2023. Les élus parlent de la "sous-évaluation manifeste" du nombre de prédateurs présents sur le territoire. Ils évoquent aussi le récent changement de statut du loup, passé d'espèce "très protégée" à "espèce protégée" dans la Convention de Berne.
112 loups abattus en plus
Si le calcul demandé par les élus est suivi, 304 loups pourraient être abattus en 2025 en France, soit 112 de plus que ce qui est prévu actuellement. Pour les huit présidents de Départements, cela compenserait les opérations de tir qui n'ont pas eu lieu l'an passé, le plafond d'abattage ayant été atteint dès la fin du mois de novembre. Les tirs de défense qui répondent généralement aux attaques de loups n'ont donc pas été autorisés, selon les élus, au mois de décembre.
Par ailleurs, le courrier mentionne également la nécessité d'appliquer immédiatement certaines mesures du Plan Loup 2024 - 2029, notamment "la meilleure prise en compte des indemnisations des pertes directes" pour les éleveurs, "la mise en place d'un statut pour les chiens de protection" et "l'harmonisation des conditions de déclenchement des interventions des agents agréés".
"Tuer des loups ne protège pas les troupeaux"
Selon les élus, abattre plus de loups permettrait de réduire la "pression" sur les troupeaux d'ovins. Pour les associations de défense de la nature, cet argument est fallacieux. "Le seul moyen de limiter les dommages loups, c'est la protection des troupeaux", faisait valoir Roger Mathieu, coréférent loup pour France nature environnement (FNE) Auvergne-Rhône-Alpes, au mois de décembre. Ces associations dénoncent par ailleurs des abattages illégaux de loups, entre 100 et 200 braconnages par an.
Elles étaient annoncées dès 2022 dans la région Paca... mais on n'en avait pas vu la couleur. Cette fois, le dossier accélère.
La société OTC a décroché le marché public du déploiement des voitures-radar privées dans les 31 départements en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Occitanie, indiquent plusieurs médias spécialisés comme Radars-auto et L'Automobile magazine.
L'entreprise, qui a déjà géré le déploiement de ces engins en Côte-d'Or et Bourgogne-Franche-Comté, a obtenu un contrat de deux ans, de décembre 2024 à décembre 2026, pour un montant total de quasiment 34,5 millions d'euros.
126 voitures-radar déployées
Quelque 126 voitures-radar conduites par des chauffeurs privés de la société OTC seront déployées progressivement dans le sud de la France au cours de l'année.
Les véhicules banalisés circuleront sur des "axes déterminés par les services de l'Etat, sous la coordination des préfets de département, principalement sur les portions de routes où sont relevées des vitesses excessives, qui sont à l'origine d'accidents, et sur tous les types de réseaux (autoroutes, routes nationales, départementales ou communales)", rappelle le site de la Sécurité routière.
Les radars à flash infra-rouge, non-visible pour les usagers épinglés, sont conçus pour cibler les grands excès de vitesse. Ainsi, seront flashés les conducteurs roulant à partir de 146km/h sur autoroute, 124km/h sur une voie express et 61km/h en agglomération.
15 août 1944 : le second débarquement qui débute en France sur 18 plages varoises, sous le nom d’opération Dragoon, n’a rien de secondaire. C’est une histoire sous-estimée de 13 journées de guerre à haute intensité, dévoilée de manière inédite par les historiens Jérôme Croyet, Jean-Marie Guillon et Jean-Pierre Martin. C’est aussi une collection de témoignages vécus et marquants. La série révèle les coulisses d’une réussite militaire éclair, qui a permis de reconquérir Toulon et Marseille, deux ports stratégiques et déterminants pour accélérer la libération du pays
15 août 1944 : le second débarquement qui débute en France sur 18 plages varoises, sous le nom d’opération Dragoon, n’a rien de secondaire. C’est une histoire sous-estimée de 13 journées de guerre à haute intensité, dévoilée de manière inédite par les historiens Jérôme Croyet, Jean-Marie Guillon et Jean-Pierre Martin. C’est aussi une collection de témoignages vécus et marquants. La série révèle les coulisses d’une réussite militaire éclair, qui a permis de reconquérir Toulon et Marseille, deux ports stratégiques et déterminants pour accélérer la libération du pays
Episode 1 : Le vrai départ
Episode 2 : Le débarquement force 6
Episode 3 : Enfin libres
découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-france-bleu-azur-de-8h15/provence-44-un-documentaire-pour-commemorer-les-80-ans-du-debarquement-en-provence-3038556#xtor=RSS-106
https://www.france.tv/france-3/provence-alpes-cote-d-azur/provence-44/6424922-le-vrai-depart.html => NON DISPONIBLE
Le docteur écossais Tobias Smollett était malade. Lui qui, pourtant, était du métier, n’arrivait pas à se guérir. En 1763, il décida d’aller se soigner sous le soleil de Nice. Bien lui en prit. Il restaura sa santé et, pour rendre hommage à la région qui l’avait guéri, il rédigea un récit de voyage.
"Quand je regarde autour de moi, écrit-il, je crois vraiment à un enchantement. On ne voit que des jardins pleins d’arbres verdoyants, chargés d’oranges, de citrons, de cédrats et de bergamotes. En s’en approchant, on trouve des carrés de petits pois bons à ramasser, toutes sortes de légumes magnifiques et des plates-bandes, de roses, d’œillets, de renoncules, d’anémones et de jonquilles, dans tout leur éclat et plus beaux, plus vigoureux et plus parfumés qu’aucune fleur jamais vue en Angleterre." Et il ajoutait: "Il n’existe aucun endroit au monde où la pluie et les vents sévissent moins qu’ici!"
Lorsqu’ils lurent cela au milieu de leurs brumes londoniennes, les Anglais n’eurent qu’une envie: venir sur la Côte d’Azur. Étant arrivés à Nice, beaucoup décidèrent d’y rester. Ils constituèrent une petite colonie qui ne tarda pas à créer le long du rivage leur Promenade des Anglais.
"Printemps perpétuel"
Mais Tobias Smollett ne fut pas le seul à rétablir sa santé à Nice. Il y eut aussi l’écrivain suisse Johann-Georg Sulzer. Arrivé souffrant au cours de l’hiver 1776, il repartit guéri. Comme Smollett, il s’empressa de vanter les mérites de la ville: "Ici, on jouit au milieu de l’hiver de toutes les grâces d’un printemps perpétuel", écrivit-il dans son livre "Voyage de Berlin à Nice". Cet ouvrage eut un tel succès qu’il fut traduit en français en 1782 et en italien en 1817.
L’écrivain Jean-Baptiste Dupaty constata, lui, dans l’une de ses "Lettres" publiées en 1785: "J’ai vu des Anglaises touchantes et même charmantes: à leur arrivée, elles mouraient; elles ont refleuri avec l’air de Nice".
Hyères plutôt que Nice
Mais voici un autre avis médical… Un avis médical très autorisé, émanant du célèbre médecin François-Emmanuel Fodéré, considéré comme le "père de la médecine légale" en France. Il donne, lui, la préférence à Hyères sur Nice: "La ville d’Hyères, qui est éloignée d’une lieue de la mer, pourrait, sous certains rapports, obtenir la préférence et paraîtrait même être un peu plus chaude en hiver et moins exposée que celle de Nice aux variations de la température", extrait de "Voyages" de Fodéré, cité par Marc Boyer dans l’"Hiver dans le midi".
Cet avis est confirmé par le "Guide des étrangers" en 1866: "Hyères, serre chaude de la France, a un climat meilleur que Nice".
Cet ouvrage remarque toutefois: "Trop souvent, hélas, les malades qui viennent demander à Hyères les bienfaits de sa douce température, arrivent dans un état presque désespéré. Fatigués d’un long voyage pendant une saison rigoureuse, ils succombent aux atteintes de leur mal!"
C’est ce qui est arrivé le 4 octobre 1860 au frère de l’écrivain Tolstoï, que celui-ci avait accompagné à Hyères. Commentaire de Tolstoï: "On ne peut imaginer quelque chose plus triste que cette ville. Elle est pleine de poitrinaires dont le cas est désespéré et il en meurt chaque jour!"
Il n’empêche, l’écrivain, lui aussi arrivé malade, âgé de 32 ans, est reparti d’Hyères en meilleure santé.
Menton et le Dr Bennet
Mais voilà quelqu’un qui trouve encore meilleur climat à Menton qu’à Hyères: c’est le docteur Bennett, lui aussi, Anglais.
Quittant Londres en mauvaise forme en 1859, il vint guérir à Menton, et s’y installa. Grâce à ses écrits, il fit venir ses compatriotes: "Vingt hivers passés à Menton, vingt printemps employés à parcourir la Méditerranée en tous sens… je n’ai pas trouvé ailleurs de climat meilleur qu’à Menton".
Parmi ses compatriotes qui vinrent, et qu’il soigna, figure Webb Ellis, l’inventeur du rugby. Il s’installa à Menton et y finit sa vie.
Au siècle suivant, un autre personnage célèbre vint soigner sa tuberculose à Menton, l’écrivaine néo-zélandaise Katherine Mansfield.
Se coucher à Cannes
De son côté, le… "Guide du poitrinaire", en 1874, est formel: il faut se rendre à Cannes. Mais il convient d’observer un certain mode de vie: "On doit se lever tard et se coucher tôt, de manière à rester environ douze heures au lit. Alors même que l’on ne dort pas, le lit repose, aucun lien ne gêne ni la respiration ni la circulation, en outre le proverbe ‘‘qui dort dîne’’ a un côté vrai en ce sens qu’on se dépense moins", cité par Dominique Escribe dans son ouvrage "Côte d’Azur, genèse d’un mythe".
Nice, Hyères, Cannes, Menton, Grasse ou Saint-Raphaël, il n’y avait qu’à choisir pour venir se soigner, mais la direction était la même: la Côte d’Azur!
Contraignant, fatigant, le rôle de l’aidant est d’autant plus complexe, difficile qu’il est souvent démuni face à la maladie neurodégénérative et aux troubles cognitifs de son proche. Confronté aux changements d’humeur, aux pertes de capacités cognitives, il ne sait pas toujours comment réagir.
À cette incompréhension parfois source de relations conflictuelles, il y a un remède: la formation. Encore faut-il pouvoir se libérer.
Souvent isolé, allant parfois jusqu’à renoncer à ses activités personnelles, l’aidant culpabilise facilement à l’idée "d’abandonner" – même pour quelques heures – celui qu’il accompagne au quotidien.
L’association Coridys (1) contourne cet obstacle en proposant, depuis peu, des formations aidants/aidés. Deux neuropsychologues les accueillent simultanément: tandis que les aidés bénéficient de séances orientées vers la stimulation des différentes fonctions cognitives, les aidants profitent sans culpabilité d’un moment à eux pour se former et apprendre à gérer les situations complexes auxquelles ils sont confrontés.
Pauline Lebas et Mélanie Biasini sont les neuropsychologues en charge de cet atelier dont la première session s’achèvera fin décembre. Elles en détaillent le contenu et les objectifs.
Le programme pour les aidants
L’intitulé de l’atelier résume son principal objectif: "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche".
"Lors de la première séance, explique Mélanie Biasini, je propose un quiz, qui permet d’évaluer les connaissances des participants sur les maladies neurodégénératives et les troubles cognitifs. On explique ensuite ce qu’est une démence, comment les troubles cognitifs évoluent, ce qu’on peut faire pour les éviter ou ralentir leur progression…"
À la fin de chaque séance, une fiche résumant les informations transmises est remise aux participants.
Au fil des huit séances, "on apprend aux aidants à repérer les capacités de leurs proches qu’il faut encourager, on explique qu’il faut favoriser les activités qui ne le mettent pas en échec ou encore comment préserver leur capacité de décision."
Une séance est consacrée à l’aménagement de l’environnement du proche aidé. "Une photo sur une armoire, par exemple, peut lui permettre de retrouver ses affaires, un calendrier avec les activités de la journée va l’aider à s’orienter dans son quotidien, à maintenir une certaine routine."
Les aidants acquièrent également les clés pour savoir réagir face aux situations provoquées par des troubles du comportement de leur proche, ou faire face à leur propre fatigue. "Il faut aussi apprendre à prendre soin de soi" poursuit Mélanie Biasini.
Une séance est ainsi consacrée au rôle de l’aidant, à ses difficultés, ses attentes et ses besoins; une autre aborde les différentes aides financières, comme l’APA (aide personnalisée à l’autonomie) et les soutiens possibles – les structures de répit qui permettent à l’aidant de souffler quelques heures ou quelques jours chaque semaine.
Du côté des aidés
Pendant ces séances de formation des aidants, les aidés sont accueillis par Pauline Lebas, dans une salle contiguë. "Lors de la première séance, on travaille sur le thème du temps qui passe et sur les grands changements de notre époque, avec une frise à reconstituer: le droit de vote des femmes, les premiers téléphones mobiles…"
Au fil des rencontres, les activités proposées activent différentes fonctions cognitives, de manière ludique: la mémoire procédurale avec un protocole à mettre en œuvre autour de l’outil informatique, la mémoire épisodique avec la stimulation des sens grâce à un loto des odeurs inspiré de la méthode Montessori, la mémoire sémantique avec des mots mêlés ou des proverbes à compléter…
L’atout de ce programme, c’est aussi qu’il met en avant, pour les aidants, les capacités sensorielles, motrices, sociales ou cognitives de leurs proches. Ces capacités préservées, résumées sur une "fiche des capacités" remise aux participants, sont valorisées lors de séances communes.
Un travail en commun
Les deux groupes se retrouvent et concrétisent la possibilité de conduire des activités ensemble. Les participants de cette toute première session ont ainsi passé une matinée ensemble à confectionner des couronnes de fleurs et ils sont allés visiter le musée de l’école, une sortie qui a permis de solliciter la mémoire des aidés tout en permettant aux binômes aidants/aidés de profiter d’un moment agréable ensemble.
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"Mieux appréhender les choses, agir sans attendre un diagnostic"
Une nouvelle session "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche" est programmée à partir du 6 janvier 2025.
Elle se déroulera sur huit séances gratuites (engagement à suivre le cursus complet) les lundis de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’association Coridys, Parc Athéna à Ollioules.
Inscriptions avant le 16 décembre :
- par téléphone au 06.66.05.74.39.
- par mail : développement @coridys.fr
Le statut du loup a été ce mardi au cœur des débats de la Convention de Berne qui s’est réunie à Strasbourg. En quelques heures, il a perdu un peu de son statut d’espèce protégée. Les 49 États membres de la convention ont en effet approuvé une proposition en ce sens de l’Union européenne, qui cherche ainsi à " mieux protéger le bétail dans un contexte d’augmentation de la population des loups", a indiqué dans un communiqué le Conseil de l’Europe. Une modification qui entrera en vigueur dans trois mois, "sauf si au moins un tiers des parties à la Convention de Berne (17) s’y oppose".
Sous la pression des éleveurs?
Le loup, qui avait été exterminé au début du XXe siècle dans plusieurs pays, dont la France, a en effet fait un grand retour ces dernières années, suscitant la colère d’éleveurs dénonçant des attaques de troupeaux.
Dans sa proposition, l’Union Européenne, qui assure se fonder sur "une analyse approfondie du statut du carnivore sur son territoire", fait état d’une population grandissante, atteignant les 20.300 individus en 2023, pour la plupart dans les Balkans, les pays nordiques, en Italie et en Espagne.
Crainte d’une généralisation des tirs en France
Le changement de statut qui vient d’être acté a fait bondir les associations en France qui craignent une généralisation des tirs de loups et dénoncent un "choix politique pour satisfaire les éleveurs".
"Le résultat c’est que le loup devient clairement une espèce chassable, alerte Denis Doublet le référent loup de l’association Ferus. Jusqu’ici, en France, les loups peuvent être tués dans des conditions très précises pour protéger des troupeaux. Ce sont des tirs dérogatoires avec un plafond établi à 19% de la population totale. Ce qui est déjà important. En 2024, 201 loups sur les 209 autorisés ont déjà été tués… Ce déclassement pourrait permettre aujourd’hui de généraliser la possibilité de tirer et donc de tuer plus de loups."
"D’autres manières de protéger les troupeaux"
Il existe pourtant d’autres façons efficaces de se prémunir d’une attaque de loup, plaide l’association Ferus: "Je pense aux mesures de protection autour des troupeaux mais aussi aux mesures d’effarouchement par la présence humaine, par des chiens dédiés à cela et par des tirs non létaux. Dans les faits, les éleveurs ont perdu l’habitude d’être près de leurs bêtes et les chiens d’effarouchement, comme les patous, sont quasi absents".
Quant aux tirs non létaux, ils ne sont, selon lui, quasiment pas utilisés: "Un loup effarouché par un tir à blanc fera pourtant passé plus clairement le message d’alerte à la meute qu’un loup mort… Les États auraient donc tout intérêt à accompagner les éleveurs en ce sens plutôt que de revoir à la baisse le statut du loup. Et puis, une meute déstructurée socialement par la mort d’un loup oblige les plus jeunes à chasser par eux-mêmes et donc à avoir des comportements qui ne seraient pas habituels envers les troupeaux. Les tirs sont donc parfois contre-productifs" ajoute l’association Ferus.
L’autre crainte mise en avant par les associations, c’est à terme, la fragilisation et le déclin de l’espèce. "Et c’est un très mauvais signe pour la biodiversité en général. Et la porte ouverte pour d’autres espèces protégées comme l’ours", relève Denis Doublet de l’association Ferus qui rappelle que le loup, qui avait entièrement disparu de l’Hexagone il y a un siècle, est revenu " naturellement au début des années 1990".
Combien de loups en France
En France, l’estimation du nombre de loups en 2023s’est établie à 1.003 individus et serait en baisse de 9% sur un an. Lors d’une visite au Sommet de l’élevage début octobre, le Premier ministre français Michel Barnier avait estimé que la nouvelle évaluation officielle du nombre de loups en France, attendue d’ici fin 2024, pourrait représenter un potentiel "moment clé" pour augmenter, ou pas, les abattages.
Ce mardi, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a souligné dans une déclaration transmise à l’AFP que "le loup reste une espèce protégée (...) Et toute destruction restera comme aujourd’hui très encadrée", a-t-elle poursuivi, estimant que "cette évolution permettra toutefois de faciliter la gestion de l’espèce".
Autre article
Plus ou moins de loups en France? On décortique le vrai du faux de cette guerre des chiffres
https://www.nicematin.com/animaux/plus-ou-moins-de-loups-en-france-la-guerre-des-chiffres-961600
association WWF
Traditionnellement la région PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) n'est pas la région où l'on trie facilement les emballages. Notre région se classe 12e au niveau national d'après les chiffres de Citéo, entreprise spécialisée dans le recyclage des déchets. Mais en 2023, nous avons fait des progrès. Nous avons mieux trié (+4%) les emballages ménagers par rapport à 2022. En moyenne les habitants de la région Sud ont jeté 56 kilos d'emballages et de papier dans les containers appropriés.
47,5 kilos d'emballages triés par habitant
La collecte des emballages en plastique et en carton progresse. Dans les Alpes-Maritimes, nous trions moins qu'au niveau régional avec 47,5 kilos d'emballages jetés par habitant en 2023. C'est en hausse de plus de 5% par rapport à 2022. On trie mieux dans le 06 que dans les Bouches-du-Rhône (29,2 kg par habitant) mais nous sommes loin des 90 kilos d'emballages jetés par les Haut-Alpins.
D'après Citéo, à l'échelle nationale, les Français ont trié l'an dernier en moyenne 58 kilos d'emballages ménagers (papiers, carton et 33 kilos de verre) par habitant, soit un kilo de plus qu'en 2022.
Après un été avec une chaleur étouffante, des tempêtes et inondations en septembre et un soleil éclatant en novembre, à quoi va ressembler la météo sur la Côte d'Azur dans les prochaines années?
Le réchauffement climatique est de plus en plus perceptible par le grand public avec des vagues de chaleur très intenses et des précipitations parfois dévastatrices.
Et la Côte d’Azur est le parfait exemple de ce phénomène depuis quelques années. Météo-France a dévoilé les folles prévisions sur les températures estimées à Nice, Toulon et sur la Côte d'Azur en général pour l'année 2100. Voici ce que dit le rapport du site Climat Diag.
Les températures vont encore grimper pendant l'été
Si l'été 2024 a été particulièrement chaud, vous n'êtes pas au bout de vos peines, il faudra compter 5 degrés de plus en moyenne en saison estivale sur le bassin méditerranéen.
En plein été à Nice, au plus haut de la saison, la valeur moyenne devrait frôler les 27°C en 2100, contre une valeur référence de 22°C.
Du côté du Var, des villes comme Toulon gagneront quant à elle 3 degrés en moyenne sur l'année (toute saison confondue) et plus de 5 degrés l'été en passant d'une valeur de référence de 22,5 degrés à 27,3 degrés en plein été.
Les autres saisons ne seront pas épargnées avec une hausse significative de la température: +3°C l’hiver, +4°C l’automne. Les jours de "chaleur" devraient être de plus en plus nombreux au cours de l'année 2100.
Augmentation du nombre de "nuits tropicales"
Le nombre annuel de nuits tropicales devrait s’élever à 105 au plus haut, 91 au plus bas. À titre de comparaison, Nice a dépassé les 55 nuits tropicales consécutives en 2024.
Pour rappel, l’année 2022 avait été également compliquée une fois la nuit tombée avec la barre des 100 nuits tropicales franchie en quelques mois.
Plus de précipitations et une montée des eaux sur le littoral
Si la chaleur est de rigueur, les précipitations s’annoncent également beaucoup plus violentes dans les années à venir. Avec un cumul de pluie de 336mm au plus haut en automne, contre 311 en valeur de référence, ces données inquiètent surtout dans les régions les plus touchées des Alpes-Maritimes et du Var qui ont déjà subi de gros dégâts.
De son côté, Météo-France tire la sonnette d'alarme sur la montée des eaux et tout particulièrement du niveau de la mer Méditerranée. En effet, selon les estimations une progression de 79 centimètres au plus haut contre une valeur de référence fixée à… zéro est attendue dans les dizaines d'années à venir. Elle devrait avancer d’au moins 46 cm, selon la valeur la plus basse calculée.
À Nice, les galets sur la promenade des Anglais servent justement de digue pour protéger la ville contre la montée des eaux.
De manière plus globale, Météo-France prévient: "L’urgence climatique est là. Pour agir, il est indispensable de connaître avec précision les évolutions climatiques auxquelles il faut s’adapter".
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