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MOUGINS-LE-HAUT de 19h30 à 00h00
PLACE DES ARCADES
19h30 à 20h30 : CONTE MUSICAL "Augustin pirate des Indes" par la Compagnie La Baguette - De 3 à 103 ans
21h00 à 00h00 : DJ JULIEN MANCINI animera cette soirée avec une playlist éclectique qui reprendra tous les tubes de ces dernières années, et aussi les morceaux indémodables sur lesquels tout le monde aime danser !
Découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/un-tableau-electrique-digital-et-ecolo-cest-possible-oui-et-ca-se-passe-a-nice-853249
Alors que toute la France métropolitaine est placée sous vigilance sécheresse, les tomates de Marc Mascetti, dit « Marco », se portent à merveille. Comme son grand-père avant lui, ce maraîcher n'irrigue pas ses légumes. Poivrons, patates douces, aubergines, tomates poussent sans eau, ni produits chimiques. nous dévoile son secret.
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Le BRGM, service géologique national, assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France métropolitaine.
Afin de surveiller le niveau des nappes d’eau souterraine, le BRGM assure le suivi du réseau national piézométrique qui comporte 1600 points de forage. Ces derniers permettent de connaître en temps réel l’état quantitatif des grandes nappes phréatiques exploitées. À partir de ces données, le BRGM édite notamment un bulletin de situation hydrogéologique afin de décrire l’état des nappes d’eau souterraine.
"Voici le joli mois de mai, où les fleurs volent au vent", dit un air connu. "Et où les abeilles reprennent du service", pourrait-on y ajouter. Car les voilà justement qui sortent de leur hibernation. À l’occasion de la journée mondiale qui leur est dédiée chaque année le 20 mai, zoom sur une initiative qui porte ses fruits depuis plus d’une décennie pour les protéger: le parrainage de ruche.
Depuis 2010, l’entreprise Un toit pour les abeilles mise sur cette solution pour lutter contre un noir constat: en France, plus de 30% des colonies d’abeilles disparaissent chaque année, menacées par les pesticides, la monoculture, le frelon asiatique ou le varroa, un acarien parasite qui se nourrit de l’hémolymphe (fluide jouant le rôle du sang) de ces pollinisateurs. "Conséquence de ce massacre: en 10 ans, 15000 apiculteurs ont cessé leur activité", souligne Un toit pour les abeilles.
Car toutes ces menaces rendent incertaine la durée de vie des colonies et fragilisent le modèle économique de leurs éleveurs. Philippe Chavignon, dont les ruches sont perchées à 1300 m d’altitude sur la commune de Guillaumes, au cœur du "Colorado niçois", en sait quelque chose. "En 2012-2014, j’ai perdu jusqu’à 70% de mon cheptel à cause du varroa. Dans les exploitations bio, on n’était alors pas encore armé pour faire face à ce fléau, le plus grave qui frappe l’apiculture à l’échelle mondiale", explique celui qui se passionne pour les abeilles depuis un séjour dans une communauté apicole en Colombie où les humains vivaient en symbiose avec les butineuses.
Créer un lien de solidarité entre apiculteurs et consommateurs
Avec le parrainage, l’idée est, cette fois, de créer un lien étroit entre apiculteurs et consommateurs, particuliers ou entreprises. Ces derniers s'engagent à soutenir financièrement tous les mois (dès 5€) un volume d’abeilles et reçoivent, en retour, une partie du miel issu de la ruche. Plus le soutien financier est important, plus le volume de la livraison augmente. Exemple: parrainer 8000 butineuses vous coûtera 15,5€ mensuels. Et vous vaudra chaque année 12 pots de 250 gr de douceur sucrée produite par vos protégées.
Le Rucher des gorges de Daluis de Philippe Chavignon a fait figure de pionnier azuréen dans cette démarche. "En 2011, Un toit pour les abeilles m’a contacté car la société Arkopharma, installée dans la zone industrielle de Carros, voulait parrainer des ruches en bio. J’ai d’abord pris le temps de réfléchir car je suis plutôt un homme libre. Ce qui m’a fait accepter, c’est que les ruches restent ma propriété, un panneau au nom du parrain y est juste apposé", explique-t-il.
Une décennie plus tard, l'apiculteur bio compte 240 parrains et marraines: 200 particuliers et une quarantaine d’entreprises, de la petite PME aux fastueux hôtels monégasque et cannois, en passant par une marque de cosmétiques de luxe parisienne. Et ce soutien est désormais partie intégrante de son modèle économique. "Ça m’aide beaucoup en m’assurant, selon les années, 50 à 70% de mon chiffre d’affaires. Je suis sûr d’avoir vendu au moins la moitié de mon miel… avant même de l’avoir produit", détaille-t-il. Une sécurité bienvenue alors que les habitudes changent dans les campagnes azuréennes.
À Guillaumes, Le Rucher des gorges de Daluis compte 240 parrains dont une quarantaine d’entreprises (dont le nom s'affiche sur les ruches). Photo d'archives Franz Bouton.
Plus de 500 ruches parrainées dans les Alpes-Maritimes et le Var
"À Guillaumes, il y a 20 ans, comme dans tous les villages de l’arrière pays, il y avait la foire en septembre qui drainait du monde de partout. Et puis ces événements ont péréclité, un peu à cause de la déprise agricole. Depuis une dizaine d’années, il y a davantage de jeunes agriculteurs, une nouvelle dynamique se met en place, mais différemment", retrace Philippe Chavignon. Tandis que l’inflation limite le recours aux longs trajets pour sillonner les marchés trop éloignés. Deux fois par an, l’apiculteur quitte le décor rocheux des gorges de Daluis pour livrer en personnes ses parrains et marraines sur la côte. Il leur donne aussi des nouvelles du rucher dans une infolettre envoyée par mail.
Et il est loin le temps où Philippe Chavignon était le seul apiculteur azuréen engagé dans la démarche. Aujourd’hui, Un toit pour les abeilles compte plus de 500 ruches parrainées dans les Alpes-Maritimes et le Var. Au total, 5600 citoyens y sont engagés dans la protection active des butineuses, soit plus de "23 millions d’abeilles sauvegardées", détaille l’entreprise.
Envie de poursuivre l’échange avec Philippe Chavignon "en vrai"? Le Rucher des Gorges de Daluis ouvre ses portes au public le 4 juin, comme de nombreuses exploitations apicoles Un toit pour les abeilles dans les semaines à venir. Pour trouver la liste des lieux concernés près de chez vous et/ou vous renseigner sur le parrainage de ruche, c’est par là.
L’intérêt des activités physiques et de la pratique sportive sur la santé n’est plus à démontrer. Mais qu’en est-il de leur impact sur la mémoire et la cognition en général? Les réponses du Dr Agnès Benvenutto, neurologue varoise (1). Explications en trois temps.
- Rappel: comment fonctionne le cerveau
Divisé en cinq lobes – frontal, pariétal, temporal, occipital et cervelet – le cerveau est le siège de la cognition, c’est-à-dire de l’ensemble des processus mentaux qui permettent de traiter les informations. La cognition met en jeu la mémoire, mais aussi le langage, le raisonnement, les fonctions exécutives et l’attention.
"La cognition, rappelle en préambule le Dr Benvenutto, évolue avec l’âge. On note, par exemple, une diminution de la vitesse de traitement des informations par les fonctions exécutives. Le volume cérébral diminue également." Au vieillissement normal du cerveau s’ajoute parfois un vieillissement pathologique (maladie d’Alzheimer et maladies apparentées, troubles cognitifs vasculaires, tumeurs cérébrales…).
- Les effets positifs observés
Plusieurs études épidémiologiques ont montré l’intérêt de la pratique sportive pour la mémoire et la cognition. Le Dr Benvenutto en cite trois. "L’étude ACT aux USA, conduite durant six ans auprès de 1.740 personnes âgées de plus de 65 ans en bonne santé cognitive, a montré qu’une activité physique au moins trois fois par semaine réduit significativement le risque de développer une démence, et des difficultés cognitives associées à une perte d’autonomie."
En Europe, l’étude "Fine" a pointé, elle, un déclin cognitif plus important chez les personnes diminuant leur activité physique par rapport à celles qui l’avaient augmentée. Cette même étude pointe également l’effet positif d’une activité physique, même débutée tardivement.
La dernière étude, "Movies" aux USA, montre un impact plus important d’une activité physique en aérobie (2) pratiquée au moins 30 minutes, trois fois par semaine.
- Les effets démontrés
"D’autres études prospectives ont prouvé ces bénéfices et confirment l’effet protecteur de la pratique physique pour l’évolution des pathologies cognitives, en particulier la maladie d’Alzheimer" poursuit le Dr Benvenutto.
Une méta-analyse portant sur les résultats de 125 études prospectives concernant un total de 33.816 sujets non déments, suivis durant 1 à 2 ans, prouve qu’une activité physique importante réduit de 38% le risque de déclin cognitif par rapport à des personnes sédentaires (réduction de 35% s’il s’agit d’une activité physique modérée).
Une autre étude prospective, conduite sur une durée de 6 ans, a permis le suivi de 1.740 personnes sans démence initiale. A son terme, 1.185 patients étaient indemnes et 158 avaient développé une maladie neurodégénérative, Alzheimer le plus souvent.
Le Dr Benvenutto commente: "L’étude conclut que le déclin a été plus rapide quand l’activité physique était inférieure à trois fois par semaine." Une dernière étude conclut, enfin, que l’activité physique en aérobie combinée à du renforcement musculaire apporte un bénéfice supérieur aux activités en aérobie seules.
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Elle s’exprimait sur ce thème dans le cadre d’une conférence "Jeudi sport santé" organisée début mai par le Comité départemental olympique et sportif du Var.
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Lors de l’activité physique en aérobie, la production d’énergie dépend de l’apport en oxygène. En anaérobie (effort intense et bref), l’énergie est puisée dans les stocks disponibles dans l’organisme.
#1 S’interdire d’être un serial-cueilleur
Jolies fleurs sauvages, baies, petits fruits, herbes aromatiques… Les balades dans la nature sont souvent l’occasion de faire son petit marché. Mais attention: en forêt, il existe des règles pour la cueillette, mettent en garde les experts de l’Office national des forêts (ONF).
D’abord, tout dépend d’où vous mettez les pieds. Car les consignes changent selon que vous foulez une forêt communale (régie par une municipalité), privée ou domaniale, c’est-à-dire propriété de l’Etat.
"En forêt domaniale, la cueillette est tolérée. Il est possible de ramasser 5 litres (1 panier) de baies, fruits, champignons… Concernant les fleurs, celles-ci doivent être saisies à la main, et la récolte est d’au maximum le contenu d’une main", rappelle l’ONF.
Au-delà de ces limites, tout cueilleur est passible d'une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros et d’une peine d’emprisonnement.
Les sanctions sont plus lourdes dans certains espaces et pour les espèces protégées. Pour savoir où vous mettez les pieds, l’outil en ligne Géoportail vous permet d’y voir plus clair sur le type de forêt où vous comptez aller.
#2 Privilégier les sentiers balisés, surtout au printemps
"Sortir des chemins autorisés accélère l’érosion des terrains fragiles et dégrade la végétation du sous-bois", prévient l’Office national des forêts. Surtout au printemps, période où la végétation repart, mieux vaut donc s’en tenir aux sentiers balisés.
Interdiction, par ailleurs, de s’aventurer dans une réserve biologique intégrale, "des espaces laissés en libre évolution, sans intervention de l’homme pour favoriser la biodiversité", dixit l’ONF.
En région Paca, c’est le cas, par exemple, de la réserve biologique intégrale des Maures, 2.531 hectares sous haute protection situés à cheval sur les communes varoises de Collobrières, Bormes-les-Mimosas et Grimaud. Un espace reconnaissable à une signalétique rouge "ACCÈS INTERDIT" sans équivoque.
Plus vertueux pour la nature, les sentiers balisés sont aussi plus sûrs. "Les parcelles forestières abritent du bois mort et une végétation masquant les irrégularités du sol: ces facteurs rendent la marche difficile pour les promeneurs et constituent un risque pour leur sécurité", selon l’ONF.
#3 Garder son chien à l'œil… voire en laisse!
"Tout au long de l’année, les chiens doivent impérativement rester sous la surveillance de leur maître et ne pas s’éloigner à plus de 100 mètres", pose l’ONF. Toutefois, la règle est plus stricte à l’arrivée du printemps.
"Du 15 avril au 30 juin, un arrêté ministériel impose aux propriétaires canins de tenir leurs animaux en laisse en dehors des allées forestières. L’allée forestière se comprend au sens large comme les routes, chemins ou sentiers forestiers, notamment les GR, mais aussi tous les chemins de promenade. En revanche, les cloisonnements forestiers, les pare-feux et les limites de parcelles ne sont pas considérés comme des chemins. En cas de non-respect, le contrevenant encourt une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros", met en garde l’ONF. Vous voilà prévenus.
#4 Pédaler ou circuler sans sortir des sentiers battus
Avis aux amateurs de petite reine: il est possible de pédaler en forêt "à la condition de circuler exclusivement sur les routes et chemins forestiers", selon l’ONF.
À noter que, dans les sites très fréquentés, "les vélos et les cavaliers peuvent être autorisés uniquement sur les chemins larges (au moins 2,50 mètres) et les itinéraires balisés."
N’en déplaise aux aventuriers: circuler en dehors de ces espaces balisés, c’est prendre le risque d'abîmer la végétation, d’entraîner le tassement des sols, d’en accélérer l'érosion et de déranger les animaux de la forêt.
En voiture ou en deux roues, les axes autorisés à la circulation sont extrêmement réduits. "Les routes fermées à la circulation sont signalées par un panneau d’interdiction ou une barrière. Même ouverte, elle équivaut à une interdiction de circuler. [...] Ne pas respecter la réglementation est passible d’une amende maximale de 1.500 euros et d’une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu’à trois ans. Le véhicule peut être saisi", précise l’ONF.
#5 Laisser les briquets, allumettes et autre silex à la maison
Le sujet est très sérieux tant la forêt est menacée par les flammes. "En 2022, plus de 7.000 feux ont été déclarés en France, représentant 63.000 hectares de forêt brûlés, dont 17.000 hectares sur le seul bassin méditerranéen. 90% des feux sont d’origine humaine", martèle l’Office national des forêts.
En balade dans la nature, fumer est donc une très mauvaise idée. Allumer un feu de camp ou faire un barbecue est strictement déconseillé.
"Le geste est passible d’amende et/ou de peine d’emprisonnement en cas d’incendie. Des réglementations plus strictes peuvent s’appliquer localement", met en garde l’ONF.
#6 Ne jamais jeter ses déchets verts ni ses restes alimentaires
En forêt, il va sans dire que jeter ses déchets est une hérésie. Mais il en va de même pour ses déchets verts, ce trognon de pomme ou encore ce morceau de jambon échappé du sandwich!
"Les uns favorisent le développement de plantes envahissantes, les autres sont un danger pour les animaux qui perdent leur instinct sauvage et risquent de s’empoisonner. Abandonner des déchets en forêt est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros", précise l’ONF.
#7 Demander une autorisation pour y organiser un événement
Cours de sport, rassemblements, nettoyages, festivités... Il est possible d'organiser un événement en forêt domaniale, à condition d’en avoir l’autorisation.
"Toutes les demandes de manifestations doivent faire l’objet d’une sollicitation à l’ONF. Cela évite que des marcheurs, des cavaliers et des vététistes ou des associations se marchent sur les pieds", précise l’Office national des forêts.
Pour entrer en contact avec l’ONF, c’est par là. https://www.onf.fr/onf/+/249::contacter-lonf.html
Pour télécharger la charte du promeneur éditée par l’ONF, c’est ici. https://www.onf.fr/+/19c::charte-du-promeneur-jagis-pour-la-foret.html
Des douleurs atroces dans le bas-ventre qui conduisent à des problèmes sexuels, une fatigue intense, un isolement social voire une difficulté à accomplir ses tâches au travail... Les conséquences de l’endométriose peuvent être dévastatrices. "Si certaines femmes n’ont aucun symptôme et découvrent la maladie au moment où elles essayent d’avoir un enfant [l’endométriose peut être responsable d’infertilité, Ndlr], d’autres ont des douleurs aussi bien pendant les cycles menstruels qu’en dehors", résume Magalie Ramel-Thierry, docteur en biologie et nutrition à Nice.
Et, malheureusement, à ce jour, il n’existe aucun traitement définitif: si l'hormonothérapie et la chirurgie peuvent endiguer son évolution, elles ne sont pas curatives. Parmi les alternatives non-médicamenteuses pour atténuer les douleurs, il y a la piste de l’alimentation anti-inflammatoire.
À l’occasion de la journée "Endométriose & douleurs pelviennes: outils virtuels et nouvelles approches" (lire ci-contre), qui se déroulera le vendredi 26 mai au Centre universitaire méditerranéen (CUM) de Nice, Magalie Ramel-Thierry animera une conférence sur cette méthode. En amont de l’évènement, elle nous explique les bienfaits de l’alimentation non-inflammatoire pour l’endométriose.
Pourquoi ce rééquilibrage?
Pour comprendre les bénéfices, il faut remonter au mécanisme de l’endométriose. "Cette maladie résulte de la prolifération de l’endomètre (1) à l’intérieur de l’utérus ou à l’extérieur de celui-ci. Cette multiplication peut atteindre différents organes génitaux, urinaires ou digestifs. Dans des cas plus rares, elle peut remonter au niveau pulmonaire", résume Magalie Ramel-Thierry. Le système immunitaire réagit à cette croissance tissulaire et un phénomène inflammatoire va se produire; des kystes ovariens et des lésions peuvent alors apparaître. "C’est là que l’alimentation anti-inflammatoire peut être d’une grande aide. Dans la littérature scientifique, il a été prouvé que cette méthode nutritionnelle diminue les niveaux de molécules inflammatoires, contribuant ainsi à réduire les douleurs et à stabiliser les lésions."
Quel régime?
Le but est avant tout d’avoir une alimentation équilibrée. " Plutôt qu’éliminer des aliments, il s’agit d’augmenter les apports en molécules antioxydantes. Ce rééquilibrage doit s’adapter à chaque femme et ne pas être trop restrictif. En effet, certaines souffrent déjà beaucoup de leur endométriose. Il ne faut pas rajouter une frustration au moment des repas: manger doit rester un plaisir, et non, une contrainte."
Quels sont les aliments conseillés?
"Comme les inflammations liées à l’endométriose affectent souvent le système digestif, l’objectif est de privilégier les aliments qui renforcent le microbiote intestinal, diminuent les inflammations et améliorent l’immunité", synthétise Magalie Ramel-Thierry. Dans l’alimentation anti-inflammatoire, on privilégie ainsi tous les fruits (surtout les fruits rouges comme les myrtilles, les fraises ou les framboises mais aussi les pommes et raisins qui sont riches en polyphénols) et les légumes (surtout les légumes verts en favorisant une cuisson douce pour ne pas altérer la qualité des nutriments). "L’essentiel est d’opter pour des produits de qualité biologique, locaux et/ou de saison."
Également bénéfiques: les poissons gras, riches en oméga-3 (maquereau, sardine, hareng...). Les légumineuses (lentilles, haricots rouges noirs ou blancs), les oléagineux (noix, amandes, noisettes, pistaches) et les céréales complètes ont également des propriétés anti-inflammatoires. Autre allié de ce rééquilibrage: le curcuma. "C’est l’une des plantes les plus antioxydantes." Quant aux femmes touchées par l’endométriose et qui ont un projet de grossesse, elles peuvent privilégier les aliments riches en folate ou acide folique (légumineuses et céréales notamment).
Et ceux à limiter?
L’exposition aux perturbateurs endocriniens favorise le développement de l’endométriose. C’est pourquoi, il faut éviter les produits ultra-transformés, les fast-foods et les gâteaux et plats industriels. "Souvent ces aliments sont très riches en sucre, or ce dernier déstabilise le microbiote et favorise les inflammations." On réduit également les produits laitiers et ceux à base de gluten.
" L’objectif n’est pas de perdre du poids mais bien d’opérer un rééquilibrage alimentaire, insiste la spécialiste. Les écarts, de temps en temps, sont tout à fait autorisés. On peut manger une part de pizza dans la semaine." Et pour les petites fringales, il est toujours possible d’opter pour des aliments plus sains, sans se priver. " À l’heure du goûter, il vaut mieux manger un bon carré de chocolat de qualité avec un fruit plutôt que des gâteaux industriels."
Enfin, si la viande rouge est pro-inflammatoire, elle reste autorisée une fois par semaine. "Car les femmes qui sont touchées par l’endométriose perdent souvent beaucoup de sang. Elles ont donc besoin de consommer de la viande – en petites quantités."
Existe-t-il des contre-indications?
"Aucunes contre-indications. En revanche, si jamais une personne présente une pathologie spécifique, on peut adapter et personnaliser le rééquilibrage alimentaire."
La marque Posidonie est née à Paris, en 2020. En plein confinement et avec seulement six modèles. "Je bossais dans la Tech, confie la Toulonnaise Lauren Peuch. Je me suis rendu compte que le marché était dominé par des grands groupes", contrairement aux marchés australiens et américains. Le marché dont elle parle? Celui du maillot de bain en tissus recyclés.
Alors, Lauren Peuch, 34 ans aujourd’hui décide de se lancer. "On a de très beaux tissus réalisés à partir de matières recyclées. Des matières repêchées dans les mers autour de l’Europe, retraitées en tissus en Italie et en Espagne, mais peu utilisées par les marques européennes, et je trouvais dommage qu’une matière recyclée soit envoyée en Asie pour la confection. En termes de bilan carbone, bon…" On voit bien en effet.
Et puis, la jeune femme a des convictions qu’elle entend mettre au service de son entreprise: "utiliser des matières existantes permet d’économiser de l’eau et de réduire jusqu’à 80% les émissions de CO2 lors de la production du tissu recyclé par rapport à un tissu conventionnel."
100% européens
100% recyclés, 100% recyclables, les maillots Posidonie, sont qui plus est 100% européens: dessinés en France, confectionnés au Portugal, "l’atelier le plus proche que j’ai trouvé et qui soit spécialisé dans la confection de ces produits. On propose tout de même un maillot de qualité fabriqué dans des tissus recyclés haut de gamme, on tenait à ce que les finitions notamment, soient vraiment impeccables…"
Trois ans plus tard, la marque affiche 65 modèles en tissus sculptant, intemporels, IPF 50 pour un prix moyen de 145 euros.
Surtout, alors que la marque était jusqu’à présent 100% digitale, Posidonie s’ouvre cette année aux points de vente physiques.
à Toulon déjà, où Lauren Peuch est revenue s’installer pour développer la marque. Les bureaux rue Jean Jaurès servent également de showroom. Pour y accéder, il suffit de réserver un créneau depuis le site de Posidonie. "Cela nous permet aussi d’être au contact de la clientèle, d’avoir des retours en direct…"
S’adosser à un grand groupe
A ce jour, Posidonie compte déjà plus d’une trentaine de revendeurs (1) et en cherche d’autres.
La start-up cherche également à s’allier à un grand groupe ou en tout cas un partenaire solide partenaire partageant ses valeurs pour s’y adosser et se développer.
1# Eviter les emballages et contenants en plastique
Pour lutter contre la pollution plastique, rien de tel que d’éviter d’acheter des produits emballés. Les boutiques de vente en vrac permettent de se servir directement dans ses propres contenants. Si l’habitude n’est pas toujours facile à prendre, vous pouvez y aller par étape et commencer par privilégier les contenants et objets réutilisables comme les gourdes, les sacs de courses en tissu mais aussi les produits lavables comme les cotons à démaquiller ou encore les éponges. Sur son site, l’association Zéro waste, qui se décline sur tout le territoire, propose des astuces, des tutos et prodigue des conseils pour réduire les emballages.
https://www.zerowastefrance.org/
2# Privilégier le verre et recourir à la consigne
Selon une enquête Ipsos publiée récemment, 90% des Français adhèrent à la consigne de la bouteille de verre. Ils sont ainsi plus de 9 sur 10 à se dire "prêts à rapporter leurs emballages de boissons consignés". Le principe est simple : vous payez un tout petit peu plus cher en échange du prêt du contenant. Né dans le Var, le réseau de La consigne de Provence offre cette possibilité dans plusieurs points de dépôts de ce département et des Alpes-Maritimes. L’association, qui nettoyait 3000 bouteilles par an lors de son lancement en 2018, en nettoie désormais 30 000. Pour avertir le consommateur, une petite mention est apposée sur les produits : “Rapportez-moi pour réemploi.”
https://www.laconsignedeprovence.fr/
3# Appliquer les consignes de tri et de recyclage
Seuls 25% du plastique est recyclé mais appliquer autant que faire se peut les consignes de recyclage, c'est déjà enrayer une partie de la pollution plastique. Car tous les plastiques ne sont pas recyclables. Parmi ceux que vous pouvez recycler, on trouve ceux de type PET ou PEHD. Les premiers représentent les plastiques les plus répandus et sont souples et légers, explique le site Selectra. Ce sont les bouteilles à boisson, les détergents, les bouteilles d’huile de cuisine. Les seconds se présentent plutôt sous une forme opaque et solide. Ce sont les produits cosmétiques, les bouteilles de lait et les emballages semi-rigides. Pour trouver des informations liées à votre commune, vous pouvez vous rendre sur le site de Citeo qui explique les consignes de tri.
https://www.citeo.com/
4# S’informer (sans stresser) et sensibiliser son entourage
Plusieurs sites permettent d’en savoir plus sur l’utilisation des plastiques et la crise qu’ils provoquent. Parmi eux, “The plastic solutions review”, un site (en anglais) qui offre un digest des solutions mises en œuvre pour lutter contre le plastique. Les scientifiques qui l’animent analysent aussi la pertinence des solutions proposées pour lutter contre la pollution plastique. Le site de l’Ademe, également, regorge de bonnes idées et de conseils, parmi lesquelles, les “fausses bonnes idées” pour lutter contre la pollution plastique. Enfin, des sites spécialisés comme 60 millions de consommateurs permettent aussi de trouver des informations claires concernant le plastique.
Site de The plastic solutions review https://plasticsolutionsreview.com/about-the-plastic-crisis/
Site de l'Ademe https://www.qqf.fr/infographie/75/ocean-plastique-montagne-solutions
5# Participer à des initiatives de nettoyage
Vous pouvez aussi joindre des groupes locaux pour nettoyer les plages, les parcs ou les rivières et sensibiliser autour de vous à la pollution plastique. Qu’elles aillent sous l’eau ou sillonnent les plages pour collecter les déchets, les associations spécialisées offrent l’opportunité de mettre la main à la pâte. Surfrider, plogging, nous avons sélectionné quelques-uns des acteurs locaux.
https://www.clubanao.org/
https://agirrr.fr/
https://surfrider.eu/
Manaa est la contraction de Marine Fontaine et Anaïs Penalver. Deux amies qui se sont lancées, il y a bientôt un an, dans un projet de boutique de seconde main et de restauration.
Ouvert depuis le 9 mars, le concept-store situé rue Jean de Riouffe à quelques pas de la gare attire les curieux. Les deux amies avaient un seul objectif en créant ce commerce: inciter les Cannois à mieux consommer.
Et pour réussir leur pari, elles ont innové avec un concept de vente de vêtements qui appartenaient à des influenceurs sur les réseaux sociaux.
"Les créateurs de contenu reçoivent énormément de vêtements de la part des marques pour en faire la promotion. Ils vont porter un jean pour faire une story et après ils ne le remettront jamais."
Cela évite le surstockage et permet de proposer des vêtements, souvent de marques, à des prix abordables. Un mur divise la boutique de 75m2 pour laisser place à un bar à soupe en hiver et à salade en été.
Elles vendent également des pâtisseries et des boissons variées. Toute la nourriture est faite sur place par Marine et Anaïs chaque matin. Elles n’utilisent que des produits bios, locaux.
"L'écologie se devait d’être au centre du projet"
"Pour nous l’écologie se devait d’être au centre du projet, assure Marine Fontaine On propose aux gens ce que nous, on aimerait trouver."
Les deux femmes travaillent avec l’entreprise de panier de légumes des Alpes-Maritimes Panéolocal et ont directement contact avec un crémier de la région.
Pour être sûre de ne rien gaspiller, Manaa est également inscrite sur l’application Too Good To Go pour vendre à prix réduit leurs produits arrivant proche de la date limite de consommation.
Tout a été aussi réfléchi pour consommer le moins possible. "Pour la déco on a essayé de faire le plus de choses nous-même ou alors de les chiner chez Emmaüs."
Biocoop Mougins
À l’entrée de la Biocoop de Cagnes-sur-Mer, posées le long de la vitrine donnant sur l’artère principale du centre-ville, 5 caisses noires s’exposent. À l’intérieur, des bouteilles de vin, de bières, de jus de fruits vides attendent sagement le passage du camion qui les amènera vers leur nouvelle vie.
Dans cette enseigne bio, comme dans tout le réseau des Biocoop de France, on tente de remettre la consigne au goût du jour. "Environnementalement, ça tombe sous le sens pour nous de nous engager dans cette démarche", martèlent Emilie et Yann Bellamy, gérants de ce magasin depuis novembre 2019. Ancrée dans les mœurs des consommateurs français jusqu’à l'avènement du tout plastique, dans les années 60-70, ce système de réemploi se cherche un second souffle à l’heure où la prolifération des déchets épuisent les ressources de la planète.
"Quand on leur parle de l’initiative, nos clients les plus âgés nous disent : enfin, on revient au bon sens!", raconte Emilie. "On a commencé la consigne fin 2022, sur l’impulsion de la coopérative Biocoop France. La problématique, c’était de trouver l’entreprise ou l’association qui, en local, puisse collecter et nettoyer les bouteilles en verre. Dans notre groupe de gérants de Biocoop des Alpes-Maritimes, on s’est mis à chercher. Et on a trouvé La consigne de Provence, ils se sont mis en lien avec le siège social de Biocoop et ça s’est progressivement mis en place concrètement dans les magasins", détaille Yann.
Opérationnel depuis décembre 2018, le service La consigne de Provence est le fruit d’une réflexion de fond menée par Ecoscience Provence, une association varoise basée à Brignoles et engagée dans la préservation de l’environnement. "À sa création en 2005, l’association avait tout un volet d’action sur la protection des cétacés et on s’est vite rendu compte que la vraie problématique pour eux, c’était la pollution", retrace Marion Leclerc, chargée de communication chez Ecoscience Provence.
Alors, dès 2012, l’association s’intéresse au réemploi et cofonde le réseau national Consigne, qui fédère aujourd’hui plusieurs centaines de porteurs de projets dans le pays et à qui l’on doit la création du pictogramme "Rapportez-moi pour réemploi" qui identifie les contenants derrière lesquels une filière de consigne locale existe.
Un projet d’unité de lavage de bouteilles dans le Var
Local, c’est la condition sine qua none de ce come back du réemploi pour La consigne de Provence. "Pour des questions écologiques évidemment, on ne va pas collecter des bouteilles en verre pour aller les laver à l’autre bout du pays ou du monde", dixit Marion Leclerc. Le nettoyage de ces contenants en circuits courts est aussi le gage d’une démarche soutenable économiquement, pointait en 2018 un rapport de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Faute d’un volume collecté suffisant à son lancement, l’association a opté pour faire nettoyer ses bouteilles au sein de l’association Locaverre dans la Drôme. "On planche sur un projet d’unité de lavage dans le Var qui pourrait voir le jour d’ici 2024-2025 en partenariat avec plusieurs acteurs économiques du coin", évoque-t-on chez Ecoscience Provence.
Pour collecter le maximum de bouteilles en verre, l’association varoise opère un travail de fourmi, sur plusieurs fronts. À commencer par le secteur du vin, tête de gondole de l’économie varoise.
"En faisant un diagnostic de la filière, on s’est rendu compte que la production de raisin était bien moins polluante que la bouteille et son emballage en termes d’empreinte carbone. Car même si le verre se recycle, le procédé n’est pas neutre : il réclame de l’énergie pour chauffer la matière, du sable, de l’eau... La consigne, c’est - 51% d’eau, - 76% d’énergie et - 79% d’émission de gaz à effet de serre par rapport au recyclage, éclaire Marion Leclerc. Et puis on ne met pas son assiette au recyclage après chaque repas, alors pour sa bouteille en verre plutôt que de la laver?"
Cahier des charges, normes sanitaires… Avant d’étendre son idée, La consigne de Provence a travaillé en partenariat avec le domaine viticole La Marseillaise, à La Crau. Aujourd’hui, l’association compte plusieurs vignobles dans ses 110 partenaires. Une goutte d’eau, toutefois, à l’heure où le secteur des vins de Provence revendique 160 millions de bouteilles produites par an (selon les chiffres de la Région Sud), dont 40 millions resteraient en Paca.
Car des freins forts subsistent dans l’industrie du vin provençal… "Le premier, c’est que les vins provençaux, rosés notamment, sont très appréciés et se démarquent aussi par l’outil marketing qu’est la bouteille: chaque domaine a la sienne et ont peu à peu délaissé la 'bouteille syndicale' traditionnelle, bien plus facile à nettoyer. Pour qu’une bouteille soit réemployable, il faut qu’elle pèse environ 500 gr afin de tenir dans le temps, au fil des lavages et des passages sur la chaîne d'embouteillage, qu’elle utilise une colle spéciale afin que l’étiquette se décolle facilement quand on la trempe dans un bain de soude et d’eau chaude, qu’elles ne soient pas trop anguleuses car cela rend le séchage difficile…", égraine Marion Leclerc.
Malgré les difficultés, la dynamique de la consigne est bien là. "En 2018, on collectait et lavait entre 1500 et 3000 bouteilles par an. Lors du dernier lavage en janvier 2023, il y en avait plus de 30 000", explique Marion Leclerc.
Parmi les autres points de collectes de l’association varoise, des restaurateurs et des magasins. "Il y a quelques années, on démarchait. Maintenant, on nous démarche. Lorsqu’un producteur ou un magasin nous appelle, il y a une phase de diagnostic. La boutique nous fournit une liste de références et on étudie celles qui sont éligibles au lavage. Pour les domaines, une chargée de projet se rend sur place pour étudier tous les plans verriers, faire des préconisations…", explique Marion Leclerc.
Et les arguments économiques viennent de plus en plus se conjuguer aux écologiques: "pour les domaines , on fait des lavages producteur par producteur. Pour eux, c’est l’assurance de récupérer leur stock et d’avoir des bouteilles dans une période où les verriers ont de vraies difficultés d'approvisionnement en matière première."
Gratifications, bons d'achats, dons ou simple engagement citoyen
Quant aux magasins, la consigne est avant tout un engagement sociétal. "On lave les bouteilles qu’on récupère chez eux et c’est à nous de leur trouver des débouchés. L’an dernier par exemple, grâce à une convention tripartite entre Hyper U - Ecoscience Provence et Valdepom, l'association Valdepom06 a récupéré des bouteilles en verre Hyper U pour ses jus", détaille Marion Leclerc d’Ecoscience Provence. L’enjeu est maintenant de faire rentrer le geste dans les mœurs des consommateurs.
"Nos premières caisses ont mis des mois à se remplir", explique Emilie Bellamy, co-gérantes de la Biocoop de Cagnes-sur-Mer, qui ne manque jamais d’expliquer la démarche dès qu’un client pose sur le tapis de sa caisse une bouteille éligible au réemploi. "Mais les choses bougent: avec les petites affichettes rondes fournies par La consigne de Provence et apposée devant les articles consignés dans les rayons, certains achètent en fonction de ça", abonde Yann.
Dans le réseau Biocoop, le geste vertueux n’est d’ailleurs pas récompensé par un bon d’achat, un rabais ou des points fidélités et c’est un choix. "On veut vraiment que les gens aient une prise de conscience", dixit les commerçants cagnois, qui renvoient désormais leurs 12 de caisses au lavage tous les mois environ. Croisée à la caisse, Cathy, une habituée de cette Biocoop du centre-ville, est enthousiaste: "le retour de la consigne, je trouve ça très bien. Je ne connaissais pas le logo apposé sur les bouteilles mais je vais être plus attentive à l’avenir", assure la cliente.
À Saint-Maximin, dans le Var, l'association Ecoscience Provence expérimente aussi une autre forme de collecte: depuis mars 2023, une machine à collecter les bouteilles à pris place dans l’enceinte du supermarché Super U.
"Pour une bouteille déposée éligible au nettoyage, le consommateur reçoit 10 cts en bon d’achat ou peut en faire don à une association. Si la machine n'identifie pas un code barre de bouteille compatible, celle-ci est restituée au client", détaille-t-on au sein de l’association varoise, qui cherche à embarquer d’autres enseignes de la grande distribution dans la démarche de location de ses machines et reste pragmatique.
"Il faut encore convaincre, oui. Tout changement prend du temps. Mais aujourd’hui, quand on voit nos progrès ou encore ceux de nos homologues dans la Drôme, en Occitanie, quand on voit que Bout-à-Bout, entreprise de réemploi du verre, vient de lever plus de 7 millions d’euros pour ouvrir une unité de lavage [près de Nantes], on se dit qu’il y a de l’espoir", conclut Marion Leclerc.
Vous avez envie de prendre part à la démarche? Pour trouver les points de collectes La consigne de Provence près de chez vous, c'est par ici. https://www.laconsignedeprovence.fr/consommateurs/consommer-autrement/
Pour la première fois depuis trois ans, un A380 s’est posé ce jeudi sur les pistes de l’aéroport Nice Côte d’Azur. La compagnie Emirates opère désormais chaque jour sa liaison Nice-Dubaï avec cet avion hors norme dont vous ne savez peut-être pas tout...
Son poids, sa longueur, son envergure
L’A380 d’Emirates et ses deux ponts se déploient sur une longueur de 73mètres. Son envergure est de presque 80mètres. Il pèse entre 510 et 575 tonnes en fonction de la charge embarquée. A titre comparatif, le poids de la Tour Eiffel équivaut à celui de 20 avions A380.
Distance parcourue
Cet avion peut parcourir des distances allant jusqu’à 15000km, ce qui en fait l’un des avions ayant la plus grande autonomie au monde.
Nombre de passagers
L’A380 peut en théorie accueillir autour de 800 passagers. Mais toutes les compagnies qui l’exploitent baissent la jauge pour faire bénéficier à leurs passagers du meilleur confort possible. Ainsi Emirates opère son vol Nice Dubaï avec un A380 doté de 514 places dont 424 en classe économiques, 76 en classe business et 14 en première classe. Chaque mois ce sont près de 31.000 places qui sont ainsi disponibles à bord de cet appareil entre Nice et Dubaï.
Confort à bord
Là aussi, chaque compagnie imprime son identité et différencie son confort à bord. L’A380 d’Emirates accueille un "sky-High Bar" sur son pont supérieur, mais aussi deux espaces douche-spa accessibles aux passagers de première classe qui bénéficient d’un service "suite" à bord qui leur permet de choisir les heures de repas et de coucher, des mets raffinés et une sélection unique des meilleurs vins du monde dont 37 variétés de vins et champagnes français. Pour s’occuper de tous ses passagers, Emirates dispose de 24 membres d’équipage dans chacun de ses A380 entre Nice et Dubaï.
Un avion aux couleurs du rugby
L’avion qui a atterri ce jeudi à Nice s’est présenté avec la nouvelle identité visuelle de la compagnie et une livrée aux couleurs de la Coupe du monde de rugby 2023 en France, dont Emirates est le sponsor officiel. Immatriculé A6-EOE, c’est le même A380 qui a récemment transporté le trophée Webb Elis qui sera remis à l’équipe vainqueur de l’épreuve à l’automne prochain depuis l’Afrique du Sud (dernier vainqueur) et Paris, via Dubaï. Tous les matches de la coupe du monde pourront d’ailleurs être regardés par les passagers Emirates en direct durant leur vol.
Le fret aussi
Grâce à son impressionnante capacité de charge, l’A380 peut embarquer, en plus de ses passagers, un fret important. Depuis le 1er janvier 2023, Emirates a transporté plus de 1,1 million de kilos de fret aérien (fleurs, parfums, huiles, médicaments, pièces détachées) au départ de Nice vers le monde entier. L’apport de l’A380 va permettre d’accroître sensiblement ce tonnage.
Les jours rallongent, les plages se remplissent et la peau s’expose après plusieurs mois d’hibernation... Mais voilà, mauvaise surprise pour vous. Une éruption cutanée a gâché vos premiers bains de soleil. Sur le décolleté, les épaules ou les avant-bras, vous vous démangez fortement et des petits boutons rouges rosés sont apparus. Il s’agit peut-être de la lucite estivale, la plus fréquente des allergies solaires.
Chaque année, en France, près de 900.000 personnes seraient concernées selon les chiffres de la Société française de dermatologie (SFD). Le Dr Thomas Hubiche, dermatologue et vénérologue au CHU de Nice nous éclaire sur cette allergie bénigne et fréquente.
Qu’est-ce que la lucite estivale?
Il s’agit d’une réaction inflammatoire de la peau. La réponse immunitaire est retardée et c’est pourquoi les premiers signes apparaissent plusieurs heures après l’exposition au soleil. Il s’agit d’une dermatose estivale – bénigne et transitoire – qui régresse au cours de l’été. En revanche, cette maladie à tendance à récidiver, chaque année, dès l’arrivée des beaux jours.
Pourquoi cette réaction de la peau?
L’exposition aux UV – et plus particulièrement aux UVA (1) du soleil – va déclencher, chez certaines personnes, une réaction inflammatoire.
La lucite estivale peut toucher le visage, le décolleté et les avant-bras ou les bras. Le visage étant exposé tout au long de l’année aux UV, les réactions sont moins intenses que sur les zones non exposées l'hiver.
Qui est concerné?
Cette allergie touche plutôt les phototypes clairs. Cette réaction inflammatoire est par ailleurs 4 fois plus fréquente chez la femme jeune que chez l’homme jeune. Les raisons sont principalement hormonales.
Quels sont les symptômes? Ils apparaissent environ douze heures après l’exposition au soleil. Il s’agit de lésions papuleuses (boutons) inflammatoires et en relief, siégeant sur les zones exposées. La lucite estivale n’est pas douloureuse mais elle occasionne de fortes démangeaisons qui s’estompent après quelques jours. D’autres maladies de la peau peuvent être déclenchées par le soleil mais les signes cliniques et l’évolution dont le caractère transitoire permettent de confirmer le diagnostic de lucite estivale bénigne.
Peut-on avoir cette allergie sans coup de soleil?
Oui, tout à fait. Il s’agit de deux réactions totalement différentes. Le coup de soleil est induit par les UVB et correspond à un érythème continu sur les zones photo exposées avec des sensations de brûlure. En revanche, la lucite estivale se caractérise par des intervalles de peaux saines et des démangeaisons et elle est provoquée par les UVA.
Quels sont les risques pour la peau et la santé?
Il s’agit d’une dermatose bénigne. Il n’y a donc pas de danger pour la santé.
Comment prévenir cette allergie?
Le traitement proposé en première intention est une photoprotection. Cela associe un écran solaire (SPF50) couvrant bien les UVA ainsi qu’une protection vestimentaire. En effet, rappelons que les UVA passent à travers les vitres mais pas à travers les habits. Dans les formes les plus sévères, un antipaludéen de synthèse, peut être proposé. De plus, il est conseillé – en plus des mesures de photoprotection – lors du début de la période estivale de réaliser une exposition très progressive au soleil.
Est-ce que les compléments alimentaires aident à prévenir cette allergie?
Des antioxydants tel que les bêta-carotènes peuvent être proposés mais le niveau de preuve de leur efficacité est faible.
Les symptômes de cette allergie peuvent-ils s’améliorer?
Dans la grande majorité des cas, la lucite estivale bénigne s’améliore avec l’âge, notamment après la ménopause chez la femme.
- Les rayons UVA accélèrent le vieillissement de la peau. Le coup de soleil est principalement induit par les UVB
Quelles différences avec les autres allergies ?
L’urticaire solaire.
Il s’agit d’une réaction immédiate qui survient très rapidement après l’exposition aux UV, en quelques minutes.« Une poussée d’urticaire solaire peut être accompagnée d’une sensation de malaise. Les signes cliniques régressent rapidement dès que le patient n’est plus exposé aux UV. L’urticaire solaire est beaucoup plus rare que la lucite estivale bénigne. »
La photosensibilisation.
Les réactions surviennent après exposition au soleil mais nécessite la présence sur la peau ou dans l’organisme de substanceschimiques telles que certains médicaments ou certaines plantes. « L’exposition aux UV va modifier cette molécule et entraîner chez certaines personnes une réaction immunitaire inflammatoire ou toxique », précise le dermatologue.
La lucite polymorphe.
Comme la lucite estivale, il s’agit d’une réaction immunitaire au soleil. En revanche, la lucite polymorphe ne s’améliore pas avec la répétition de l’exposition aux UV.
Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés dans l’Ouest des Alpes-Maritimes.
Peut-on consommer l’eau du robinet ?
Même si les premiers résultats d’analyse de l’eau sont conformes, dans l’attente d’éléments d’investigations complémentaires et par mesure de précaution, il est conseillé à la population des communes concernées (listées ci-dessus), et plus particulièrement aux personnes immunodéprimées et aux nourrissons, de :
consommer de l’eau en bouteille ou de faire bouillir l’eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l’utiliser pour la préparation des aliments ;
préparer les biberons avec de l’eau embouteillée ;
se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L’eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge…).
L’ARS Paca et Santé publique France continuent d’investiguer sur les cas de cryptosporidiose, pour repérer d’éventuelles nouvelles personnes atteintes et suivre l’évolution de la situation.
Démarche dynamique, poignée de main ferme, la directrice générale d’Air France nous rejoint au restaurant panoramique de l’aéroport de Nice en pleine effervescence en ce long week-end de Pentecôte, entre Grand Prix de Monaco et Festival de Cannes.
Aux commandes de la compagnie nationale depuis cinq ans, Anne Rigail pilote le redécollage délicat d’un géant de l’aviation qui reprend des couleurs.
Présente à Cannes samedi dans le cadre du partenariat entre Air France et le Festival du film, reconduit pour la 43e année, elle se félicite de la mise en place, à l’occasion de la quinzaine cannoise, de trois vols spéciaux depuis Los Angeles.
Un dispositif qui sera renouvelé en juin à l’occasion du Cannes Lions, le rendez-vous mondial de la publicité.
Un moyen de rapprocher davantage les États-Unis de la Côte d’Azur, et de renforcer encore les liens entre Air France et Nice.
Nice est le premier aéroport français après les plateformes parisiennes. Un enjeu fort pour Air France?
C’est un aéroport très important pour nous, et sur lequel nous avons une desserte significative: quinze vols quotidiens avec la Navette vers Orly, neuf vers Charles-de-Gaulle, trois vers le Hub lyonnais. En octobre, nous avons ouvert une liaison avec Londres, que nous renforçons à deux fréquences quotidiennes cet été. Nous lançons aussi beaucoup de destinations saisonnières, avec deux nouveautés à Nice: Santorin (Grèce) et Marrakech (Maroc).
"Avec la prise de conscience environnementale, les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux"
Allez-vous accentuer l’ouverture de nouvelles lignes?
Nous conservons l’agilité que nous avions pendant la période Covid, en redéployant certains avions sur des destinations loisirs sur les périodes où la demande affaires est traditionnellement plus réduite, comme l’été. Nous avons ainsi 66 destinations saisonnières au total au départ de la France. L’agilité est vraiment devenue un maître mot. La crise sanitaire nous a appris à revoir notre programme de vols et à aller chercher toutes les opportunités.
La clientèle d’affaires est-elle revenue après la crise sanitaire?
Nous n’avons pas retrouvé le niveau de 2019. L’évolution à la baisse est beaucoup plus marquée sur le réseau domestique que sur les long-courriers. Avec le développement du télétravail et une prise de conscience environnementale de plus en plus forte, en particulier au niveau des entreprises, nous observons un changement des comportements. Les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux. Même sur Nice, ville pour laquelle il n’y a pas d’alternative en train très facile, nous voyons un impact, en particulier ces derniers temps à la suite des recommandations de sobriété du gouvernement. Cela nous a conduits à ajuster les fréquences de la Navette, qui passeront cet été de 17 à 15 vols par jour.
"L’inflation a amené une hausse de 15 à 20% du prix des billets"
Avec l’inflation, les prix des billets ont flambé. Dans quelle proportion pour Air France?
De l’ordre de 15 à 20%. La raison principale réside dans la hausse des prix du pétrole. La part
du carburant dans les coûts du groupe Air France-KLM a doublé en un an, passant de 15 à 32%. Mais nous veillons à conserver des tarifs qui permettent au plus grand nombre d’accéder au trafic aérien.
Le décret concernant l’interdiction des vols intérieurs courts a été publié cette semaine au . Cette mesure est-elle pénalisante pour Air France?
L’impact a déjà eu lieu. Nous avons fermé les lignes Orly-Bordeaux, Orly-Nantes et Orly-Lyon en mai 2020. On ne peut pas considérer que cette mesure ne change rien. Nous avons restructuré en profondeur notre réseau domestique, avec un impact très fort pour nos personnels. Et nous assistons à une évolution des comportements qui impacte par exemple une ligne comme Orly-Marseille, en baisse significative.
Comment gérez-vous la montée en puissance de l’"avion bashing"?
La meilleure réponse, c’est notre trajectoire de décarbonation. Entre 2005 et 2019, nous avons réduit nos émissions de 6% alors que le trafic croissait de 32%. Nous avons fixé des objectifs ambitieux consistant à réduire de 30% nos émissions entre 2019 et 2030 par passager/km. L’essentiel de nos investissements va dans cette direction.
Quels sont les leviers de cette décarbonation?
Tout d’abord le renouvellement de la flotte. En pleine crise Covid, alors que nous perdions plusieurs milliards d’euros, nous avons décidé d’investir un milliard par an dans des avions de nouvelle génération. Avant la crise, notre flotte n’en comportait que 4%. Fin 2023, nous serons à 30%, et à 70% en 2030. Ces appareils sont plus efficients et moins bruyants. Nous travaillons aussi sur l’écopilotage. Dans tous les aéroports équipés, comme à Nice par exemple, nous coupons le moteur auxiliaire dès que l’avion est au sol, pour passer à une source d’énergie électrique. L’autre levier important, c’est l’utilisation de carburants durables, qui représentent la moitié de la décarbonation. Nous sommes pionniers dans ce domaine, notamment à Nice où nous avons assuré une série de vols avec 10% de carburants durables dès 2014. L’an dernier, le groupe Air France-KLM a consommé 17% du carburant durable existant dans le monde. L’enjeu, c’est que le prix de ce type de carburant puisse diminuer. Il faut rapidement faire émerger une filière de production en France. Nous attendons prochainement des annonces du gouvernement sur le sujet.
Sur quelles technologies nouvelles misez-vous?
Celle dans laquelle nous mettons le plus d’espoir, c’est celle du fuel synthétique, ou e-fuel. Nous savons que les carburants durables produits à partir de biomasse ne seront plus suffisants à partir de 2030. Il y a peu de projets, mais nous devons accélérer dans ce domaine.
Et concernant les avions?
L’électrique et l’hydrogène sont des projets importants pour nous, mais qui ne pourront pas représenter une part majeure de la décarbonation, pour une raison simple: cela concernera des avions de taille réduite, mais en aucun cas, à ce stade, des long-courriers, qui représentent aujourd’hui 80% de nos émissions.
Le programme 1000 cafés souhaite contribuer à redynamiser les communes de moins de 3500 habitants en rouvrant des commerces de proximité sous forme de cafés
Pourquoi on en parle?
En 1960, la France comptait 500 000 cafés. En 2023, on n’en recense plus que 38 800, décompte le Sénat dans les motifs d’une proposition de loi sur les “Lieux de convivialité en milieu rural” déposée en mars dernier.
Sept communes sur dix sont dépourvues de cafés, pourtant lieux essentiels de socialisation et de discussions.
"La fermeture massive des Cafés, Hôtels, Restaurants (CHR) est visible sur tout le territoire, mais surtout en ruralité", constate encore l’Institution.
Une absence créant une réelle difficulté pour les communes là où 90% des Français considèrent que la présence d’un café, hôtel, restaurant contribue à la vie économique et au lien social, à la capacité d'une commune à garder ses habitants, à l'attractivité touristique, à l'installation d'autres commerces, et à la création d'emplois (IFOP, 2018).
Oui mais comment tenir, notamment dans les petites communes qui peinent à rendre attractif un métier exigeant et soumis à toujours plus de contraintes? C’est pour y répondre justement que le groupe SOS accompagne les communes dans la mise en place de troquets. Un travail qui doit se faire également main dans la main avec les habitants.
Depuis plusieurs mois, Maé Coffre s’active à Saint-Pons, situé dans les Alpes-de-Hautes-Provence. C’est là, dans ce petit village de quelque 700 habitants, que la jeune femme travaille à l’ouverture d’un nouveau café, destiné à redynamiser le village et créer du lien social. Une démarche soutenue par l’association "1000 cafés", mise en place en 2019 et qui a, depuis, permis l’ouverture de quelque 200 cafés sur tout le territoire.
Objectif : désenclaver les territoires ruraux et permettre aux gens qui y vivent de trouver un endroit proposant des services mais aussi où échanger.
Cafés multiservices
Responsable de l’accompagnement en PACA et en Auvergne-Rhône-Alpes, Maé Coffre épaule notamment la mairie du village dans cette démarche.
Mais pas seulement. "Il est central que les habitants adhèrent aussi au projet."
Pour ce faire, ces derniers sont invités à répondre à un questionnaire au début de la démarche, afin d’esquisser, en quelque sorte, les contours de leur café idéal.
"A Saint-Pons par exemple, qui est près de Barcelonnette, on a décidé de se concentrer sur la création d’un lieu convivial pour les touristes, d’un coin épicerie au cœur du café qui permettrait aux gens d’avoir des services en plus."
Un vrai défi dans une ruralité française où le maintien de services de proximité relève toujours plus du casse-tête.
"Ce ne sont pas seulement des cafés bars qu’on ouvre, poursuit encore Maé Coffre. Ce sont des cafés multiservices avec dans l’idée de créer du flux, du passage, des dépôts de relais de colis ou de pain, par exemple."
Viabilité économique
Outre la consultation des habitants, concernant leurs attentes et leurs besoins, l’association "1000 cafés" scrute attentivement le cadre économique et les candidatures.
"Est-ce que ça va être viable? Comment accueillir le nouveau gérant, peut-on lui offrir un logement? Nous nous posons beaucoup de questions", explique Maé Coffre.
Plusieurs paramètres participent au succès de l’entreprise : le choix du lieu, sa fréquentation, la surface nécessaire à la réalisation du projet.
"Chaque commune a ses exigences, poursuit Maé Coffre. Certaines auront déjà les locaux réhabilités, d’autres doivent faire des travaux, d’autres, encore, doivent trouver un espace…"
Un accompagnement est prévu, aussi, pour l’aménagement des lieux, l’obtention de la licence 4, autorisant la vente de boissons alcoolisées et permettant d’obtenir des subventions.
Un investissement de taille au niveau financier pour les communes qui n’hésitent pas, parfois, à débourser des centaines de milliers d’euros.
Besoins des habitants
Une fois que le projet est bien avancé, l’association s’occupe du recrutement des gérants.
Des fiches de poste qui correspondent au projet sont diffusées sur Internet via le Bon Coin ou encore Pôle Emploi.
"On cherche des personnes qui ont de l’expérience dans l’hôtellerie restauration", explique Maé Coffre qui souligne la difficulté que peut représenter une telle prise de poste. Des horaires longs, des attentes fortes des habitants "qui ne comprennent pas que le lieu ne puisse être ouvert 7 jours sur 7".
Pour recruter au plus près des besoins, des entretiens sont menés, des rencontres avec l’équipe municipale aussi.
"Ce qui est important, c’est qu’on les accompagne aussi après l’ouverture du café, poursuit Maé Coffre. On fait des points assez réguliers entre le gérant et la gérante, on regarde quelles activités fonctionnent bien, quel service déployer et on les conseille sur les animations à mettre en place dans le café."
Travailler les relations
L’installation d’un café dans un village peut susciter des remous.
"Dans un village de l’Allier, se souvient Maé Coffre, un projet n’a pu aboutir faute d’entente avec l’opposition."
Les critères de sélection des candidats ont été affinés.
"Les personnes qui n’ont pas énormément d’expérience peuvent se laisser dépasser et arriver à un stade d’épuisement, constatent les membres de l’association. Gérer un café demande aussi de sérieuses compétences techniques, comme la comptabilité. Mais aussi des qualités humaines."
Pour préparer la population, l’association communique aussi sur les difficultés que peut rencontrer un gérant de café rural.
"Ces métiers doivent être revalorisés."
Créer un réseau
Prochainement, l’association compte créer un réseau pour valoriser le partage d’idées relatives à la gestion des cafés. Dans l’optique de créer du lien au-delà des villages.
Les gérants, qui bénéficient d’une formation de deux semaines, gardent généralement contact avec les autres participants. Ils sont encouragés à cultiver l’entraide, d’un village à l’autre.
Un réseau d’élus devrait également voir le jour, afin de leur permettre de partager les difficultés rencontrées.
Pour aller plus loin et joindre l'association "1000 cafés", vous pouvez vous rendre sur leur site https://www.1000cafes.org/