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Initiative qui offre l’opportunité à chacun de s’impliquer dans la lutte contre la précarité et le mal-logement. Le principe: louer son "surconfort" en mettant sa chambre d’amis, son appartement ou même sa maison en location sur les plateformes existantes et reverser les bénéfices à la ch’tite maison solidaire qui crée des emplois écologiquement rentables afin de sortir les sans-abris de la précarité - ils solutionnent le problème à la racine en trouvant un emploi aux sans-abris, plutôt que de seulement les loge).
Votre plateforme citoyenne pour agir pour la planète et faire face à l'urgence climatique. 100 % gratuite et dédiée à l'écologie. Lancez votre pétition !
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Site de la Cueillette solidaire de l'association Renouer à Grasse
Contact: 06.10.45.86.00
9 chemin du Lac, Grasse
Découvert par article Nice Matin
https://abonnes.nicematin.com/article/pour-eviter-le-gaspillage-ces-benevoles-ramassent-le-trop-plein-de-fruits-de-vos-arbres-766529
2024 nouvel article
https://www.nicematin.com/environnement/pour-eviter-le-gaspillage-alimentaire-ils-cueillent-le-trop-plein-de-fruits-chez-les-particuliers-925948
école de maraîchage dénommée Institut Moreau-Daverne
Un pari osé : lancer en pleine crise sanitaire une école de maraîchage urbain pour former des professionnels qui pourront vivre de leurs revenus issus de mille mètres carrés seulement de plantations de 70 sortes de légumes. Le retour de la "French Méthode" d'agriculture en petites surfaces.
C'est le retour d'une méthode ancestrale de plantations de semis toute l'année selon le calendrier précis de la "French Method". Il s'agit de planter chaque semaine des semis de près de 70 espèces de légumes semées par rangée en roulement continu avec parfois plusieurs plantes sur le même coin de terre (tomates en hauteur et petits légumes dessous). Et on récolte les plantes qui poussent au fur et à mesure du temps.
un petit coin de terre suffit
"On plante, on repique, soit 1.500 gestes précis à réaliser tous les jours de l'année". Cette culture permet à "un maraîcher de bénéficier à partir de 1.000 mètres carrés d'obtenir un revenu de 2.000 à 2.500 euros par mois sans les charges" explique Christian Carnavet, promoteur du projet.
Dans cette future école de maraichage urbain, on va apprendre à cultiver "intensément" sur de toutes petites surfaces. Dans une serre à côté, des centaines de godets attendent d'être plantés. Ici on ne cultive que du bio.
Christian Carnavet, président de la coopérative "Les Petites Fermes d'Azur" et auteur d'un livre, Le maraîchage sur petite surface, est en train d'installer les infrastructures de l'école qui doit ouvrir en septembre 2022. Elle s'installe à l'entrée des jardins familiaux du chemin de la Plaine de Laval à Cannes-La Bocca, en basse vallée de la Siagne.
Cette école pour former des paysans accueille déjà des pré-candidats : six personnes qui viennent d'horizons différents, mais qui veulent se reconvertir. Pour l'instant, ils participent à la préparation des terres.
Les nouveaux paysans, un ex-restaurateur, un barman, un parfumeur
Mickaël, 38 ans, ancien restaurateur, est "ravi de ce nouveau challenge de ce changement de vie. Je souhaite une vie différente dans une époque compliquée". Pascal, 56 ans, a "changé souvent de métier : j'étais serveur barman, peintre décorateur, puis j'ai bossé aux télécom... et maintenant, j'ai envie de ce retour à la terre et de pouvoir servir aux autres de la nourriture". Xavier, la cinquantaine, ancien forestier, a lui décidé de "se reconvertir dans le bio car on manque de terre dans notre espace urbain". Un ancien parfumeur et un ex-imprimeur ont aussi participé à l'aventure.
Neuf mois d'école pour devenir paysan
L'école de maraichage urbain propose une formation pratique et théorique et espère accueillir une trentaine d'élèves. En reconversion professionnelle, ils pourront bénéficier des aides habituelles via Pôle Emploi. Le ticket d'entrée est fixé pour le moment à 8.000 euros pour l'année.
Les 1.000 mètres carrés mis à disposition pour les neuf mois de formation pourront ensuite continuer à être exploités par celui qui a cultivé pour apprendre.
Pas du folklore ou un gadget, pour David Lisnard
La Ville de Cannes et la communauté d'agglomération Cannes-Pays de Lérins ont mis à disposition un terrain municipal de 14.000 mètres carrés situé en zone inondable. Le maire de Cannes, David Lisnard, est ravi : "Le maraîchage et l'agriculture locale et bio, ce n'est pas du folklore ou un gadget. Des professionnels, des indépendants peuvent en vivre. Une production 100% locale et 100% bio destinée aux cantines municipales. Il faut multiplier les circuits courts et il faut sanctuariser les terres à vocation agricole. Le coût des loyers est faible, 400 euros l'hectare par an. La Ville participe avec 130.000 euros pour la viabilité des terrains".
Article ville de Cannes https://www.cannes.com/fr/index/actualites/annee-2022/janvier/une-ecole-de-maraichage-urbain-au-coeur-de-la-basse-vallee-de-la-siagne.html
Article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/cannes-lance-son-ecole-de-maraichage-pour-proteger-la-biodiversite-et-nourrir-sa-ville--737952
Loin des paillettes de la Croisette, ils empoignent la binette pour reconquérir l’agriculture en milieu urbain. Sous le regard passionné et ambitieux de Christian Carnavalet, Meilleur Ouvrier de France en art des jardins et président de la coopérative "Les Petites Fermes d’Azur".
C’est en grande partie grâce à sa contribution que la Ville peut ouvrir cette nouvelle école de maraîchage dénommée Institut Moreau-Daverne (Le nom de l’institut rend hommage à deux maraîchers parisiens visionnaires du XIXe siècle, JG Moreau et Jean-Jacques Daverne, auteurs de manuels spécialisés qui font autorité., ndlr).
Celle-ci a été implantée sur un terrain municipal d’une superficie totale de 14 .000 m2, en septembre dernier, à l’entrée des jardins familiaux du chemin de la Plaine de Laval, à La Bocca.
Avec ce projet, l’agriculteur et agronome s’est lancé plusieurs défis. À commencer par rendre la terre plus accessible aux paysans.
Trouver un terrain agricole relève du parcours du combattant, tant le prix d’une location relève de l’indécence. "Ici, c’est parfait", sourit Christian Carnavalet avant de se tourner vers David Lisnard.
"Le loyer est très faible. C’est 400 euros l’hectare par an", précise le maire, pour qui le maraîchage et l’agriculture locale et bio ne sont pas "du folklore ou un gadget". Mais une réelle opération pour la protection de la biodiversité, le développement d’une filière locale et la multiplication des circuits courts.
French Method
Dorénavant, les 70 variétés de légumes cultivées sur l’exploitation seront servies dans les cantines municipales et aux restaurations commerciales.
Deuxième objectif: remettre à l’honneur une méthode ancestrale de semis, plantation et repiquage au potager. "Il s’agit de la French Method. Elle a été abandonnée en France", confie le président de l’école.
En quoi consiste-elle? "On plante, on repique, soit 1.500 gestes précis à réaliser tous les jours de l’année." Cela permet à "un maraîcher d’obtenir, à partir de 1.000 mètres carrés, un revenu de 2.000 à 2.500 euros par mois sans les charges".
Selon Christian Carnavalet, l’Institut Moreau-Daverne a "un but qu’on ne trouve dans aucun lycée agricole". À savoir: "former des paysans à leur compte".
Deux maraîchers déjà formés
Les élèves sortent des autres établissements avec "une simple formation théorique". "On les laisse trouver auprès des chambres d’agriculture des moyens de s’installer sans les accompagner."
Ce manque pédagogique, l’école entend bien le combler. Même si cela a un coût pour les intéressés: 8.000 euros le ticket d’entrée. Pendant la formation, entre neuf mois et un an, les apprentis ne perçoivent pas de salaire.
Or, comme "ce sont généralement des personnes en reconversion professionnelle", ces derniers sont "pris en charge par Pôle Emploi et touchent une allocation", rassure le président.
Et ensuite? "Ils deviennent officiellement agriculteurs et peuvent s’inscrire à la MSA". D’ailleurs, ils ne se retrouvent pas lâchés en pleine nature. "Ceux qui le souhaitent peuvent continuer à travailler sur notre parcelle de 1.000 m2 et bénéficier de toutes les cultures."
Actuellement, seuls deux apprentis, âgés de 20 et 38 ans, ont été formés.
Quatre autres intégreront l’école d’ici le mois de juin 2022, dont Micka Golé et Nicolas Le Borgne. À terme, l’exploitation pourra accueillir entre 12 et 18 élèves maraîchers.
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Découvert par article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/au-tignet-celine-salinas-developpe-des-vetements-douillets-et-adaptes-aux-soins-pour-les-malades--736602
Le Nissart, monnaie locale niçoise, édite 7.700 nouveaux billets pour 2022. Dessinés par l'artiste Sylvie T, ils représentent des personnalités et emblèmes de la ville de Nice. Où peut-on utiliser ces coupures de 1, 2, 3, 5, 7, 10, 20, 50 et 100 Nissarts ?
Les commerces où utiliser les Nissarts :
Am Stram Grammes, épicerie, 13 rue Emmanuel Philibert
Lou Balico, restaurant, 20 avenue Saint Jean-Baptiste
Cabinet Aequivalens, avocat et médiateur, 19 rue Alberti
Calandreta Nissarda, école primaire bilingue nissart-français, 6 avenue Gautier Roux
Chabert, opticien, 28 rue Arson
Le Comptoir, traiteur bio, 5 rue Miron
D'aqui d'aia, restaurant-pizzeria, 12 rue Cassini
Domaire de la Source, vin de Bellet, 303 chemin de Saquier
Fédération des associations du Comté de Nice, librairie, 2Ter rue Blanco
Jean de la tomate, épicerie, 3 rue Tonduti de l'Escarène
Loïc Barbedette, pêcheur, quai de la Douane
Mama Baker, boulangerie, 13 rue de Lépante
Natural Health Center, cabinet d'ostéopathe, 12 rue Halévy
Nice Organic, herboristerie, 24 rue Pairolière
Nissa Pantai, radio et centre culturel, 6 avenue Gautier Roux
Nissart per Tougiou, centre culturel, 14 avenue du Trident
Pastis de Nice, boisson anisée, 3 rue de Orestis
Potager de Saquier, ferme de légumes bio, cours Saléia
Sylvie T Atelier, artiste peintre, 14 rue Droite
La Table à Julie, restaurant niçois, 50 rue Arson
Bernard Fruchier, paysan à Luceram
Bougies Vent d'Est, artisan, 12 route Nationale à La Roquette-sur-Var
AMIS du cambouis - Garage associatif solidaire à Saint-Maixent-l'École, vous accueille pour effectuer l'entretien de votre véhicule.
Découvert par la chronique l'esprit d'initiative https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-jeudi-16-decembre-2021
L'Effet Papillon, salon de beauté solidaire à Poitiers, vous propose une offre complète de soins esthétiques, coiffure et conseil en image.
Découvert par la chronique L'esprit d'initiatives https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mardi-14-decembre-2021
Livraison écologique du dernier kilomètre, transport logistique écologique.
Découvert par vidéo Brut
Le premier restaurant inclusif de Rouen vient tout juste de faire son apparition rue aux Ours : Le XXI emploie en très grande majorité des personnes en situation de handicap mental ou cognitif. Une vocation sociale et solidaire qui donne un supplément d’âme à cet établissement plein de noblesse.A son quatrième jour d’activité, le restaurant Le XXI fermait ses portes ce jeudi 8 juillet 2021, pour cause d’invitée exceptionnelle : Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, venait inaugurer cet établissement inclusif.
Découvert par la chronique l'esprit d'initiative https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mardi-07-decembre-2021
Création d'un habitat participatif dans le quartier des Chaprais à Besançon, une initiative du Café...
8 ans pour mener à bien les projets
9 appartements en copropriété avec une charte
Jardin collectif
Chambre d'amis
Salle collective 30m²
Buanderie commune avec terrasse pour étendre son linge
En lien avec le café des pratiques
Découvert par chronique l'esprit d'initiatives https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-jeudi-02-decembre-2021
Bus Entrepreneuriat pour Tous fournit conseil et accompagnement, orientation vers les partenaires de la création, accès facilité aux solutions de financement, ateliers, témoignages, rencontres, événements, formations, parrainages.
Découvert par article nice matin https://abonnes.nicematin.com/article/vous-avez-un-projet-dentreprise-ce-bus-parcourt-les-alpes-maritimes-pour-vous-accompagner--729233
Découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/comment-la-startup-vertuoso-piege-les-dechets-des-eaux-pluviales-723798
BlueLeaf Conservation develops solutions to mitigate greenhouse gas emissions based on the capacity of the oceans to store large quantities of CO2.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-blueleaf-conservation-veut-proteger-les-posidonies-avec-la-finance-carbone-725296
... boîtes en verre réutilisables de la marque française Luminarc aux commerçants de plats à emporter, moyennant des formules d’abonnement de 70€ et plus en fonction du service choisi. A leur tour, ceux-ci proposent leurs produits à leurs clients dans ces boîtes de différents formats moyennant 3€ la boîte, sous forme d’un jeton de consigne.
Les clients peuvent ensuite les rapporter sales pour récupérer leur caution ou les réutiliser auprès de l’ensemble des partenaires du réseau qui forment les points de collecte. La startup se charge d’assurer la livraison, la collecte et le nettoyage les boîtes sales selon les formules choisies par les professionnels.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/a-toulon-la-consigne-pour-les-plats-a-emporter-sappelle-reviens-725290
Publié le 13 octobre 2021 à 11h33 Par Agnès Farrugia
Le torréfacteur Malongo basé à Carros relocalise la production de ses machines à dosettes en France. "Avec une organisation bien rodée, c’est possible", clame son directeur général.
De la Chine à la Vendée. Malongo, torréfacteur depuis 1934, installé à Carros, a réussi son pari de créer une image de marque écoresponsable sur toute la chaîne de valeur de sa PME. On connaît son engagement en matière de commerce équitable [qui garantit un prix minimum pour les producteurs de café partenaires, ndlr] et de développement durable avec ses suremballages biodégradables et ses doses individuelles en papier, recyclables.
S’adapter
On connaît à présent le Malongo qui peaufine son projet de produire mieux, militant pour une "autre économie". La société vient de relocaliser la production de ses machines à café grand public à La Roche-sur-Yon en Vendée. En 1997 quand le directeur général des cafés Malongo, Jean-Pierre Blanc, se lance dans la fabrication d’une machine à dosettes, il suit la mouvance en la faisant produire en Chine, moins cher.
Mais il y a quatre ans, il décide de relocaliser cette production en France. À la question est ce que cela a été facile, il répond un "non" très franc. "Mais pas impossible. Il suffit de s’organiser, de réfléchir. Nous avons adapté notre produit. De 140 pièces, nous sommes passés à 70 et il n’y a quasiment plus aucune vis. On réduit les coûts de production, la main-d’œuvre et à la sortie, on a la même machine de qualité."
30 emplois créés
Au total pour Malongo, un investissement de 8 millions d'euros en R&D, prototypage, moule et crash test avant de se lancer, et une trentaine d’emplois créés dont 22 en usine. "Plus qu’un investissement fort, c’est un sacerdoce, une volonté de montrer que l’on peut tendre vers une autre économie." Le torréfacteur azuréen produira dans cette usine vendéenne 100.000 machines par an, labellisées "Origine France Garantie". Le tout pour "un coût légèrement au-dessus de ce que nous faisions en Chine, mais tellement plus en adéquation avec notre éthique."
Plus qu’un investissement, c’est un sacerdoce.
Montrer qu’il existe une autre économie.
Il n’a bénéficié d’aucune aide de l’État, hormis un crédit d’impôt recherche. Un reproche? "Les TPE, PME et PMI françaises sont peu aidées sur de tels projets. On voit passer des milliards... et on les regarde. On ne peut pas mobiliser dix personnes pour aller chasser des aides. Sinon, la sauce coûte plus cher que le poisson... Notre objectif est de faire de la qualité, vendre nos produits et satisfaire le consommateur."
Conçue pour durer
Jean-Pierre Blanc observe que de plus en plus, le client en a marre de jeter et remplacer son électroménager. Il propose donc une machine conçue pour durer. Elle est garantie cinq ans – contre trois habituellement – et assure 15.000 cycles, soit 15 ans. Elle est livrée avec un QR code qui donne accès au mode d’emploi, au service clients basé dans le quartier niçois de l’Arénas et au service après-vente de La Gaude, toujours dans les Alpes-Maritimes. 119 euros la machine et des dosettes bio et équitables qui sortent entre 0,21 et 0,24 euro l’unité (contre 0,40 pour les concurrents en moyenne). Impossible n’est donc pas Malongo. À proximité de l’usine vendéenne des sous-traitants produisent (presque) tous les composants nécessaires pour cette machine grand public – les semi-professionnelles sont encore produites au Portugal et en Italie.
Bien entendu, Jean-Pierre Blanc a déjà mis ses ingénieurs et techniciens sur de nouvelles pistes, mais nous n’en saurons pas plus. "Cette relocalisation en France, c’est l’histoire d’un projet. Nous sommes avant tout torréfacteurs mais à fabriquer des machines mettant en valeur la qualité et les arômes de notre café, autant bien le faire et penser à demain." Les machines arrivées en fin de vie seront reconditionnées et réintroduites dans le circuit (vente en ligne) en produit de seconde main. Encore une façon pour Malongo de limiter, à son échelle, l’impact de ses activités sur l’environnement. Fort de café, non?
Élu meilleur bénévole, il réalise son ultime traversée associative avant de se lancer dans une nouvelle aventure: inviter ceux qui ne peuvent plus se déplacer à voyager.
Les kilomètres, Alexandre Gandon les avale. Toujours avec cette même faim de générosité, qui le stimule depuis deux ans. Le randonneur boulimique marche pour défendre des causes, et puise son énergie dans celle des autres.
Sa dernière expédition? De Lille jusqu’à Amsterdam, à pied! Pendant une semaine, Alexandre a marché pour l’association Aviation sans Frontières, qui permet aux jeunes isolés ou en situation de handicap de découvrir l’aéronautique. En plus de récolter de l’argent sur le chemin, il a aussi ouvert une cagnotte en ligne.
"Elle est encore disponible. J’espère réunir 500 euros. Grâce à cet argent, quinze enfants pourront voler", confie le Cannois d’adoption, qui a reçu le prix de bénévolat 2021.
Faire voler les personnes à mobilité réduite
L’idée l’a foudroyé un week-end, alors qu’il assistait à un mariage. Le jeune homme s’est empressé de prendre ses cliques et ses claques, et s’en est allé vadrouiller. Seul, évidemment, "pour ne pas perdre en liberté" et être sûr de pouvoir aider son prochain.
Si Alexandre souhaite offrir quelques baptêmes de l’air, il refuse de s’en contenter. Ce qu’il veut, c’est transformer cette exception en habitude en offrant des balades dans les airs à tous ceux qui ne pensaient jamais atteindre les nuages. Cela, grâce à sa nouvelle entreprise, Dans les pas d’Alexandre, qu’il a fondée cet été.
Avec ce nouveau projet, Alexandre ne pourra plus marcher bénévolement pour des associations. Mais il n’arrêtera pas les traversées pour autant! Désormais, il parcourra le monde entier pour réaliser des vidéos immersives à 360° afin de les diffuser dans des établissements médico-sociaux.
"Suivre mes aventures lui a fait du bien"
"C’est mon grand-père qui m’a inspiré. En maison de retraite, il a beaucoup souffert des différents confinements. Suivre mes aventures lui a fait du bien", explique-t-il, un brin ému.
Le bonheur de son papy a résonné en lui comme une évidence: pourquoi ne pas faire voyager les autres résidents, contraints de rester entre quatre murs, en leur montrant ses images. " Je les tournerai dans des endroits très connus pour faire travailler leurs mémoires et lutter contre l’alzheimer. Après le visionnage, ils pourront me raconter leurs voyages."
Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver des établissements azuréens qui accepteraient de le suivre dans cette jolie aventure!
Son site internet: www.danslespasdalexandre.fr
https://www.danslespasdalexandre.fr/
Lien de la cagnotte pour l’association Aviation sans Frontières https://ibelieveinyou.fr/fr/project/757/rando-solidaire-de-lille-a-amsterdam
La Coop 5pour100, à Caen, c'est une ressourcerie, mais aussi une épicerie et un restaurant. Tout un écosystème coopératif qui permet de recycler et de ne pas gâcher.
Découvert par chronique l'esprit d'initiative https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-29-septembre-2021