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"En voilà, une belle initiative". La satisfaction se lit logiquement sur les lèvres de Sébastien Leroy, Maire de Mandelieu. En ce lundi après-midi, dans la zone industrielle des Tourrades, c’est une nouvelle bataille remportée par la ville mandolocienne contre la pollution: grâce à l’association Herocéan, à l’initiative du projet, la Ville procède à la pose du 32ème filet antidéchet sur la commune, le premier au sein d’une zone commerciale privée… en France.
Car oui, aussi bizarre que cela puisse paraître, et alors que les zones commerciales sont reconnues pour être des zones extrêmement polluées, notamment en raison des nombreux détritus et mégots de cigarettes jetés au sol, la zone des Tourrades peut désormais se targuer d’être la première zone commerciale privée de France à être dotée non pas d’un, mais de trois filets antidéchets posés sur les plaques d’égout.
Filtrer les macros et micros déchets
Des filets, réalisés à partir de 60% de cheveux et 40% de bouteilles plastiques recyclées, qui permettent de filtrer les macros et micros déchets et d’intercepter les hydrocarbures, grâce à son rôle absorbant.
"Le message que l’on souhaite faire passer, c’est que, ce genre d’acte, c’est une vraie écologie, au contraire de grands discours creux que l’on peut entendre, indique le premier magistrat de la Ville. C’est une action concrète de terrain. Ce dispositif permet d’intercepter les déchets avant qu’ils ne se retrouvent à la mer." Car, en effet, contrairement à ce que l’on peut penser, l’eau - et surtout les déchets - qui sont aspirés dans les bouches d’égout lors d’intempéries, se retrouvent directement… à la mer. "Ces filets, que nous allons mettre en avant avec des dispositifs visuels, doivent permettre à tous les citoyens de prendre conscience de l’importance de ne pas jeter les déchets sur le sol."
Un dispositif pris en charge à 100% grâce au mécénat
Outre l’aspect écologique non négligeable, l’autre aspect positif de la pose de ces filets anti-déchets est qu’ils ne coûtent rien au contribuable: les 3 nouveaux filets posés ce lundi, d’une valeur totale de 2.700€, sont financés à 100% par une entreprise privée, en l’occurrence Abioxir, via l’association Hérocéan. "C’est du mécénat, confirme Daphné Sanchez Asikian, responsable et instigatrice du projet. Nous avons souhaité mettre en place ce dispositif et, une fois les fonds recueillis, nous avons pu en parler à la mairie de Mandelieu." C’est d’ailleurs une entreprise locale spécialisée dans le développement de solutions anti pollutions et anti déchets, Pollustock, qui a été mandatée pour la fabrication et la pose des filets.
Que ce soit à Mandelieu, à Cannes ou encore à Théoule-sur-Mer, de nombreuses communes ont, depuis plusieurs années déjà, mis en place ces filets de protection qui permettent de couper le robinet des déchets à leur source. Même si le meilleur moyen de lutter contre la pollution reste tout simplement de ne pas jeter ses déchets et mégots sur le sol.
Eric Lagadec sait rendre accessible ce qui nous semble souvent bien nébuleux. Les nébuleuses, elles, justement sont une partie du quotidien de notre invité.
"Le livre d'Hubert Reeves, a changé ma vie"
Digne héritier du québécois qui a signé le célèbre "Poussières d'étoiles", Eric Lagadec, le breton devenu niçois, est astrophysicien ; il vulgarise depuis des années la science, via son compte X. Lors de rencontres avec Hubert Reeves tous deux avaient des discussions autour de la vulgarisation scientifique justement. "Des discussions toujours enrichissantes."
Ex président de la Société française d'astronomie et d'astrophysique, ses recherches l'ont mené aux quatre coins du monde.
"Vulgariser c'est du travail . Pour bien expliquer il faut bien comprendre. La science est accessible à tout le monde. On a besoin de comprendre les sciences, parce qu'on est dans une société qui est face à d'immenses défis scientifiques. Donc la vulgarisation est importante."
Ce qui le met en colère
.. "C'est de voir qu'on a beaucoup de gens sur terre qui ne comprennent pas bien ce que disent les scientifiques. Ceux là même qui vont dire 'non il n'y a pas de problème'. Ca me gêne (...) La science dit qu'il y a un problème avec l'activité humaine sur terre qui émet trop de CO2 ; on a un changement climatique qui fait que le fruit de cette aventure qui dure depuis 13,8 milliards d'années qu'est l'Humanité va souffrir. Quand on en est conscient cela fait souffrir."
Plus globalement ce qui révolte l'astrophysicien c'est la bêtise humaine "pourquoi on n'arrive à être tous ensemble pour faire avancer les choses ?? En astronomie on a compris notre histoire en travaillant tous ensemble ; là on a de gros problèmes ; la seule solution pour les résoudre c'est de se mettre tous ensemble"
C'est un peu aussi le message livré dans son spectacle joué aux côtés de Guillaume Meurice dans "Vers l'infini (mais pas au delà) " un spectacle qui part de la phrase d'Einstein : "Deux choses sont infinies , l'univers et la bêtise humaine, et encore pour la première je suis pas sûr !"
La seule date dans la région PACA est à Miramas en septembre.. En attendant une date à NICE !
Des habitants de Valderoure (Alpes-Maritimes) se mobilisent contre un projet d'implantation d'un parc photovoltaïque de 23 hectares sur la commune. Une Valderouroise a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nice. Il était examiné ce mercredi 26 juin 2024.
Ils craignent de voir le visage de leur montagne changer ! Des habitants de Valderoure et des alentours émettent des inquiétudes autour d'un projet d'installation d'un parc photovoltaïque de 23 hectares sur la commune au cœur de la forêt. Un recours déposé contre le projet par une habitante a été examiné ce mercredi 26 juin 2024 par le tribunal administratif de Nice. La décision sera rendue dans trois semaines.
En attendant, une association de défense de l'environnement, l'APCV 04-06-83 a créé une pétition contre le projet. Elle a déjà récolté plus d'une centaine de signatures en quelques jours.
Pour Mélodie Lamotte d'Incamps membre de l'association APCV 04-06-83, l'implantation de ce parc comporte des risques majeurs, "ce lieu est un endroit qui capte les eaux. Le captage alimente dix communes y compris celle de Valderoure. En plaçant des panneaux solaires évidemment que l'on va créer du ruissellement et cela va mettre en danger cette ressource en eau".
"Ils veulent arracher la forêt"
Dans les bois du plateau de Chandy, la décision préfectorale autorisant le défrichement est affichée sur un arbre. "C'est ici, qu'ils veulent arracher la forêt pour construire le parc" affirme Mélodie Lamotte d'Incamp.
Pour Alain Joigny, lui aussi membre d'APCV 04-06-83, les études réalisées en amont ne permettent pas d'écarter la menace de perte en eau : "Un hydrologue a fait une étude sur ce secteur mais elle n'a même pas utilisée pour monter le projet. Ici c'est un plateau avec un relief très fragile. Les moindres travaux peuvent perturber le cycle de l'eau."
Les opposants au projet tiennent à souligner qu'ils ne sont pas contre le déploiement de systèmes de captation de l'énergie solaire mais ils préféreraient que les parcs soient installés ailleurs, sur des parkings déjà existants par exemple. Dans le haut-pays de Grasse il y a déjà plusieurs installations photovoltaïques, à Andon, à Saint-Auban et à Peyroules.
La mairie de Valderoure n'a pas souhaité s'exprimer à ce stade du projet.
Pendant six ans, jusqu’en 2022, Félicien Faury a échangé avec des dizaines d’électeurs du Rassemblement national du Sud-Est de la France. Ce sociologue a décidé de se pencher sur le sud de la région Provence-Alpes- Côte d’Azur, bastion de l’extrême droite du pays. Pour comprendre les motivations et les mécanismes de la normalisation du vote du parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella. Il en a tiré un livre: "Des électeurs ordinaires, enquête sur la normalisation de l’extrême droite" (édition du Seuil). Interview.
Pourquoi avoir choisi le Sud-Est?
C’est un territoire qui a donné ses meilleurs scores au RN à ses débuts, et le vote y est très important. C’est là que les premières municipalités ont été conquises, et la région Paca est celle qui a élu le plus de députés RN en 2022. Par contre, on en parle moins dans les discours publics, on se focalise plus sur le RN du Nord, de la classe ouvrière, des victimes de la désindustrialisation. Je voulais donner à voir une autre image, une autre réalité.
Quelle est la spécificité de ce territoire?
Dans ce vote RN, on trouve davantage de classes populaires établies, stabilisées, et de petites classes moyennes. Ce sont des catégories sociales très importantes pour le RN, surtout maintenant. Ce sont des gens qui ne se sentent pas en danger sur le marché du travail, la rhétorique de l’étranger voleur de travail n’est pas opérante. L’immigré menaçant, ici, c’est l’immigré qui ne travaille pas, au chômage. Il bénéficie des aides sociales qu’il va voler aux "vrais Français". Il y a une aversion envers les immigrés, mais aussi envers l’État et sa redistribution.
Peut-on parler de territoire en déclin?
On n’est pas du tout sur des territoires en déclin en Paca. C’est une économie résidentielle et touristique très développée. Le souci n’est pas l’emploi, mais le logement, l’inégalité territoriale. Ces électeurs ont l’impression d’être pris en tenaille, entre des quartiers appauvris, avec beaucoup de classes précaires issues de l’immigration, et les "coins sympas" très convoités et inabordables. Cet immobilisme résidentiel contraint est une donnée très importante dans le vote RN.
Pourquoi d’autres lectures, comme la critique de ce qui provoque ces inégalités, échappe à ces électeurs?
Ça ne leur échappe pas. Ce qui est en jeu, c’est l’imaginaire des possibles politiques. Beaucoup vont critiquer les riches, les inégalités sociales. Mais il y a un fatalisme: "Qu’est-ce que tu veux y faire"? Ce qui contraste avec la pression de l’immigration qui, pour eux, pourrait et devrait être évitable. Le vote RN n’est pas purement identitaire: il y a des logiques sociales, fiscales.
Vous parlez de "concurrence des pauvretés"…
Ce qui domine dans les discours, c’est l’impression que l’économie est une sorte de stocks finis et que plus les minorités ethno-raciales auront de ressources, moins on en aura, "nous", les "Français", comme beaucoup se qualifient sur mon terrain. Notamment pour l’accès aux logements sociaux. "Eux, ils en ont, pas nous".
Ces visions sont-elles fondées?
Ce qui m’intéressait, c’est d’avoir leur vision du monde. On peut remarquer que cette logique du "immigré = chômeur" passe par l’invisibilisation de tout un ensemble de métiers vitaux effectués par la main-d’œuvre étrangère ou immigrée, en particulier en Paca. Les récoltes saisonnières, le service à la personne, le BTP… Énormément d’immigrés ou d’étrangers travaillent dans ces secteurs, or cela est très peu évoqué. Il y a peut-être un travail à faire dans les discours publics.
Par contre, cette association entre immigrés et pauvreté, les électeurs ne l’inventent pas complètement. Dans les quartiers les plus défavorisés, on constate une surreprésentation des immigrés. Ce qui est intéressant, c’est l’interprétation donnée. On se dit que l’immigré est fainéant, qu’il y a une mauvaise volonté. Or, les sciences sociales insistent sur les causes structurelles: les immigrés ou étrangers ont moins de ressources, de réseau, pour accéder au travail, ou sont victimes de discrimination du fait de leur couleur de peau ou d’autres critères.
Sachant que ce qui est vu comme un "immigré" peut être une personne française depuis plusieurs générations…
Tout à fait. Sur mon terrain, les personnes qu’on appelle "immigrés" ou "étrangers" sont en fait la plupart du temps des personnes françaises, mais qu’on identifie comme "issues de l’immigration" du fait de leur accent, de leur couleur de peau ou de certaines pratiques religieuses visibles par exemple.
Vous parlez beaucoup du fait qu’on a tendance à oublier le racisme des électeurs RN. Quelle est l’importance du racisme?
Ce n’est pas forcément agréable à dire, mais oui, le racisme reste central dans le vote RN. Mais il me semble que c’est de moins en moins signalé au sein des commentaires médiatiques. Selon une étude du CEVIPOF, en 2022, 92% des électeurs RN estimaient que "la plupart des immigrés ne partagent pas les valeurs de notre pays". Quand vous faites des entretiens avec ces électeurs, c’est un élément incontournable. Bien sûr, la thématique du déclassement, de l’incertitude économique, est très importante. Mais si vous enlevez le rejet des immigrés, vous ne pouvez pas comprendre pourquoi ces électeurs ne votent pas pour la gauche par exemple.
Vous évoquez chez les électeurs RN des déçus de la droite traditionnelle. Comment jugez-vous la position d’Éric Ciotti, de prôner l’alliance LR/RN?
C’est un discours logique, face à l’électorat local auquel il est confronté. Depuis longtemps, il y a une porosité, une continuité entre la droite et l’extrême droite. Mais pour Éric Ciotti, cela relève quand même d’une aventure individuelle. Le cordon sanitaire du parti est resté solide. Chez les électeurs, c’est plus compliqué. Certains électeurs de droite ne veulent certes pas voter pour l’extrême droite. Mais pour d’autres, le vote RN est aussi de plus en plus un vote utile. C’est une vraie transformation historique. On se dit que le RN peut arriver au pouvoir, et qu’il faut donc voter pour lui pour éviter que la gauche l’emporte.
Autrefois, on avait honte de voter RN. Quels sont les signes de la dédiabolisation du RN?
J’ai voulu m’intéresser à la normalisation du RN dans les interactions du quotidien, les conversations ordinaires. Quand on vit dans des territoires où de plus en plus de personnes votent RN, ça légitime son propre vote pour ce parti. Il y a aussi une normalisation des thématiques de l’extrême droite: on se retrouve dans des situations où les discours anti-immigrés, par exemple, sont très peu contestés. Tout le monde ne vote pas RN, mais c’est devenu la parole légitime.
Le RN reste-t-il un parti d’extrême droite?
Le RN (alors FN) a été créé en 1972 par Ordre nouveau, un groupuscule d’extrême droite, très radical, dans le but d’offrir une vitrine légitime à ces idées d’extrême droite. Dès le départ, sa raison d’être, c’est la normalisation publique et médiatique de ses idées. Évidemment, depuis, il y a eu des transformations très importantes. Mais ce qui n’a pas changé, c’est cette colonne vertébrale qu’est la préférence nationale, qui est une mesure anticonstitutionnelle, et qui s’accompagne d’un discours négatif sur les immigrés. Ce socle n’a pas bougé. C’est ce qui permet de le classer à l’extrême droite.
Cette préférence nationale se nourrit d’une priorité qui serait jusqu’à présent donnée aux étrangers par les pouvoirs publics. Existe-t-elle?
Cette préférence nationale est reçue par les électeurs comme une préférence racialisée, la distinction entre les "vrais Français" et les autres, les minorités ethnoraciales. On évoque parfois l’idée d’une "préférence étrangère", avec un État davantage favorable aux minorités. Il faut rappeler que c’est tout simplement faux: on sait qu’il n’existe aucun traitement de faveur des services publics vis-à-vis des immigrés et des étrangers, c’est même très souvent l’inverse. Les minorités sont victimes de discriminations importantes, et il y a aussi par exemple un non-recours très important des familles immigrées aux aides auxquelles elles ont droit.
Des plantes qui entretiennent de bonnes relations de voisinage... pour mieux résister aux maladies.
Des chercheurs d’INRAE, de l’Institut Agro Montpellier, du Cirad, du CNRS et de la Yunnan Agricultural University (Chine) ont découvert une forme d’immunité sociale chez les plantes.
En effet, les plantes entretiendraient un dialogue entre elles et avec leurs voisines de la même espèce pour se transmettre des informations sur leur environnement.
Des résultats qui intéressent particulièrement le monde agricole pour ce qu'ils ouvriraient la voie à de nouvelles perspectives dans l'amélioration de la résistance des plantes aux maladies et la réduction de l’usage des pesticides.
Car réduire l’usage des pesticides est l'enjeu majeur de l’agriculture d'aujourd'hui.
Les chercheurs avaient observé qu'un mélange de variétés était un des outils permettant que cette collaboration entre les plantes soit optimum. Certains mélanges ont mêmes déjà été repérés parce qu'ils réduisent les épidémies en limitant le passage des maladies d’une plante à l’autre.
Des tests concluants
L'INRAE indique que pour comprendre les effets de ces interactions entre variétés, les chercheurs ont étudié, en conditions contrôlées, plus de 200 paires qui associaient 2 variétés de riz ou 2 variétés de blé. Ils ont infecté manuellement chacune de ces paires par des champignons pathogènes s’attaquant aux feuilles et ont ensuite analysé la sensibilité des plantes à la maladie selon qu’elles poussaient avec une plante identique ou une voisine d’une variété différente.
Les résultats ont montré que dans 10 % des paires étudiées, le voisinage d’une plante affecte sa sensibilité à la maladie. Les scientifiques ont ainsi constaté que certaines associations réduisent de près de 90 % la sensibilité à la maladie de la plante infectée.
Cela signifie que la sensibilité aux maladies des deux céréales majeures que sont le riz et le blé n’est pas seulement conditionnée par des gènes de résistances que possède chaque variété, mais également d’un dialogue que chaque plante établit avec ses voisines.
Autrement dit, on assiste chez ces 2 céréales à une forme de coopération à l’échelle d’une population. Il pourrait s’agir d’une forme de régulation de l’« immunité collective » comme il en existe chez les animaux.
Dans certains cas cette coopération entre plantes réduit autant les niveaux de sensibilité à la maladie que les gènes de la plante elle-même.
Il existe donc un très fort potentiel d’amélioration de la résistance au-delà de l’amélioration variétale
Gare Croisette, c’est un concept original: rassembler dans un même lieu bar, restaurant, concert, stand-up, expo et autres ateliers. Après une première édition réussie en décembre 2022 et janvier 2023, l’évènement revient en version été du 5 juillet au 25 août à la gare maritime de Cannes.
"Nous avons aussi créé des rendez-vous thématiques pour chaque jour de la semaine, du mardi au dimanche."
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Le mardi, soirée Cheers and game: des jeux de société, des tournois de jeux vidéo, des blind test et karaoké...
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Le mercredi, La soirée des plagistes: des tables rondes autour de la musique, littérature, cinéma… suivi d’une soirée avec DJ.
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Le jeudi en alternance, soirée Hip-Hop is funky, avec des ateliers beatmaking pour apprendre à produire de la musique suivie d’une soirée hip-hop old school. Un jeudi sur deux, place au stand up avec scène ouverte pour permettre aux artistes locaux de se faire connaître!
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Le vendredi sera dédié à la danse avec des cours de vogging, d’afro house ou de hip-hop suivis d’une soirée avec DJ.
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Le samedi, Saturday Night Croisette, cours de mixologie et soirée disco!
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Le dimanche, Girls want to have fun, soirée à la programmation musicale 100% féminine où le public pourra déguster les plats de chefs.
"Durant tout l’été, on diffusera également les matchs de foot et les grands évènements des Jeux olympiques, on s’adaptera en fonction cela. Chaque soir, une programmation festive et intergénérationnelle de qualité sera offerte aux visiteurs."
Les grands événements
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Festival des créateurs par la République des arts (marché des créateurs cannois), les 12, 13 et 14 juillet.
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La Grande Vague, festival des cultures Sud-Coréenne et Japonaise (mode, décoration, illustration, épicerie...) les 2, 3 et 4 août.
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Playground market, boutiques éphémères (vintage, friperie, l’upcycling/zéro déchet/éco-responsabilité, beauté) les 9, 10 et 11 août.
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Playground des plages: activités ludiques et participatives les 16,17 et 18 août.
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La Grande Bonbonnière (bien-être et relaxation: plantes et fleurs séchées, céramique, ateliers) les 23,24 et 25 août.
Les infos pratiques
Du 5 juillet au 25 août à la gare maritime, boulevard de la Croisette Esplanade Pantiero.
Horaires: fermé le lundi, ouvert du mardi et dimanche de18 h à minuit, le jeudi, vendredi et samedi de 18h à 2h du matin.
Le programme détaillé sur garecroisette.com.
Gratuit, entrée libre.
Téléviseur fixé au mur ou éléments de cuisine, c'est lourd, il faut que ça tienne .. Il existe de nouveaux systèmes de fixation pour supporter du très lourd.
La société Mata, installée à Sophia Antipolis et fondée par une Niçoise, a lancé le 25 juin 2024 une intelligence artificielle dans le secteur de la santé. Ce robot conversationnel doit permettre des diagnostics de radiologues plus rapides.
Croissance démographique, sécheresses : l’accès à l’eau potable est un enjeu majeur de santé publique. Un défi d'ampleur à l'échelle mondiale puisque 80% des eaux usées de la planète ne sont pas traitées, et que les solutions doivent s'inscrire dans une démarche à la fois environnementale, économique et pratique.
Une équipe de chercheurs du CNRS, de l'ENSC Montpellier et de l'Université de Montpellier s'est mis en quête de solution et notamment en travaillant sur les aptitudes de l'éponge de mer pour le traitement des eaux usées.
Ils ont observé que les éponges fonctionnent par osmose inversée, c'est-à-dire en retenant les impuretés présentes dans le liquide pour ne laisser passer que les molécules d'eau, en appliquant de très fortes pressions pour assurer l’écoulement de l’eau.
Les efforts de recherche vont s'orienter vers l'osmose "directe" qui, contrairement à l’osmose inverse, ne nécessite pas de fortes pressions, l’écoulement étant réalisé cette fois de manière naturelle… d’où une réduction de l'empreinte énergétique associée à la purification.
Une équipe internationale dirigée par des scientifiques de l'Institut européen des membranes (CNRS/ENSC Montpellier/Université de Montpellier), a développé des membranes nanolaminées de grande surface (tailles supérieures à 45 cm2) à base d'éponge.
En optimisant la fabrication, les chercheurs sont parvenus à synthétises ces membranes les rendant susceptibles de piéger 94% de sel pour un temps de fonctionnement continu de 7 jours, ou plus de 98% de micropolluants comme l'acide benzoïque, un conservateur largement utilisé et difficile à éliminer par les procédés de filtration traditionnels.
Et ce avec une énergie consommée de 4 Wh par mètre cube d'eau traitée, deux fois moins que nécessite le même filtrage par des membranes commerciales à base de polymères.
Un formidable procédé qui laisse entrevoir non seulement des solutions efficaces et vertueuses pour le traitement des eaux usées, mais également, dans un contexte de raréfaction de l'eau douce, pour le dessalement de l'eau.
Les déserts médicaux concerneraient, selon un rapport du Sénat, une commune sur trois en France: "entre 9 et 12% de la population française, soit 6 à 8 millions de personnes". En première ligne: les zones rurales. Et notre région n’est pas épargnée.
Ce constat-là, Martial Jardel refuse d’en faire une fatalité. En 2021, sorti de son internat, ce généraliste, fils d’un médecin de campagne en Haute-Vienne, cogite... Sur quel territoire serait-il le plus utile d’exercer?
Conscient que de grandes inégalités territoriales existent, il loue un camping-car et se lance dans un tour de France du soin. Pendant des mois, il sillonne l’Hexagone… jusqu’en Corse pour effectuer des remplacements dans les zones tendues et soulager ainsi confrères et consœurs souvent au bord du burn-out.
Demander un peu à beaucoup de médecins
De cette itinérance est née une idée: plutôt que de demander beaucoup à peu de praticiens, et si on demandait à beaucoup de médecins d’en faire un peu? En 2022, l’association Médecins solidaires naît, avec le concours de Bouge ton coq, une autre structure associative spécialisée dans la revitalisation du lien en zone rurale.
C’est en Creuse que le premier centre Médecins solidaires a vu le jour, en octobre 2022. Dans le village d’Ajain, le maire cherchait désespérément un généraliste pour remplacer celui parti à la retraite depuis plusieurs mois. Le Dr Jardel ne lui en pas proposé un… mais 50, en rotation à raison d’une semaine de remplacement.
Comment ça marche?
La ville finance le local et l’achat du matériel médical. Médecins solidaires verse 1000 euros de salaire hebdomadaire au volontaire et le loge dans un joli gîte. Pour chaque centre, des partenaires se greffent: agence régionale de santé, préfecture, collectivité locale, CAF, etc.
L’association, qui compte aujourd’hui 15 salariés, met aussi à disposition des coordinatrices qui assurent les tâches administratives et un lien humain local entre patients et médecins remplaçants. Sont proposées des consultations de 20 minutes, 40 pour des cas complexes.
Depuis, deux autres centres ont vu le jour, en Creuse puis dans le Centre-Val-de-Loire. Un quatrième ouvre en Bourgogne-Franche Comté. D’autres sont dans les tuyaux.
"Les communes peuvent nous contacter via un formulaire en ligne, puis notre pôle déploiement étudie tout cela et monte le dossier d’ouverture de centre", explique Magali Malauzat, porte-parole de l’association.
Vous êtes professionnels de santé et souhaitez donner de votre temps? Rejoignez les 450médecins solidaires volontaires, dont 7 Varois et 5 Azuréens, de l’association. "Nous avons tous les profils: de 28 à 73 ans, remplaçants, jeunes retraités, salariés hospitaliers, libéraux… Des milliers de médecins ont à cœur de s’engager. Nos calendriers de remplacements sont pleins jusqu’en 2025. Tous nous disent: ouvrez des centres!", se réjouit Magali Malauzat.
Il y a du neuf, sur le front de la posidonie. Et les nouvelles sont bonnes. "Je ne pensais pas que je verrai ça un jour. Après des années de perte, les herbiers sont en meilleure santé."
En tant qu’expert mer, Pierre Boissery a toujours soutenu que les actions de protection permettent de changer la donne.
Cette embellie exauce les efforts, conforte la démarche scientifique et valide l’efficacité de la réglementation. Celle-ci repose sur les poursuites judiciaires, qui peuvent être engagées en cas d’infraction caractérisée.
Ce vendredi, le tribunal de Marseille va se prononcer sur une destruction de posidonie au large du Var et des Alpes-Maritimes. Le skipper du bateau a déjà été condamné, il reste à connaître le montant du préjudice écologique.
Spécialiste des eaux côtières en Méditerranée, au sein de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, Pierre Boissery le martèle: on a raison de persévérer.
Comment se portent les herbiers de posidonie?
On a une cartographie précise des herbiers de posidonie, qu’on met à jour tous les trois ans. Les derniers chiffres n’ont pas encore été publiés. C’est un scoop: on a presque 300 hectares d’herbiers, exactement 287 hectares, qui ont repris dans des endroits où on pensait que l’herbier était mort.
Des herbiers qui ont grandi?
Non, ce sont des endroits où l’herbier avait disparu, où la matte morte était couverte par du sable. On se retrouve avec une forme particulière de pousse d’herbiers, qu’on ne connaissait pas. Ce sont des îlots ronds, qui grandissent. Il y en a partout en Région Sud, aussi en Occitanie. Chaque fois qu’on a mis à jour des cartes, on a trouvé de nouvelles observations. Je suis complètement surpris, c’est une forme de repousse qui n’avait jamais été décrite.
Comment cela s’explique-t-il?
C’est le résultat d’un travail engagé il y a 40 ans. D’abord, on corrèle ces repousses à l’amélioration de la qualité de l’eau. Historiquement, la première cause de destruction des herbiers était la pollution. Cette cause-là a disparu avec la mise en place de l’assainissement dans les stations d’épuration. La deuxième cause était la destruction du littoral. En 1986, la loi littoral a permis d’agir.
Pourquoi la plaisance est-elle devenue un tel problème?
Il y a une dizaine d’années, on a vu la montée en puissance du yachting et de bateaux de plus de 20m. On s’est rendu compte à quel point les mouillages détruisent l’herbier. La préfecture maritime a tenu à la bonne application de la réglementation, malgré les avis négatifs. On régule une activité, comme on l’a fait pour la pollution. D’abord lutter contre les gros foyers, ensuite les moyens, puis les petits, si c’est nécessaire.
Donc, la réglementation est efficace?
En deux étés, on a freiné de manière très significative les mouillages dans les herbiers [pour les bateaux au-dessus de 24m, parfois 20m]. Je ne connais pas d’autre action écologique aussi efficace. Il reste les 5 à 10% de gens qui ne respectent pas la loi. En matière d’écologie, on a besoin de bonnes lois et puis d’appliquer ces lois. Si un privé détruit un capital commun, c’est le bon sens qu’il participe à le réparer. La loi de protection de la nature [de 2016] évoque le principe de "destructeur-réparateur".
Comment s’estime la "valeur" d’un herbier?
Stockage de carbone, protection des plages, croissance des poissons… On arrive à peu près à une évaluation de 600.000 euros par hectare. Autre mode de calcul, basé sur ce que coûte un plongeur sous l’eau qui ramasse des feuilles de posidonie et les repique. En France, il va falloir travailler encore sur la notion de préjudice écologique. Déjà, condamner celui qui a détruit l’herbier, par principe, je trouve ça très bien. Mais je précise que quel que soit l’argent qu’on met, on ne trouvera pas l’équivalent à un herbier détruit.
La répression est nécessaire?
Quand on réfléchit un peu, ça fait 40 ans qu’on fait des notes, de la sensibilisation, des plaquettes… On a continué à perdre de l’herbier. Là, autour d’une réglementation qui se renforce et qui est appliquée, on annule 90% des atteintes, en deux étés. Cela nous interpelle beaucoup sur ce qui est efficace
Léa Steyer a eu du nez. L’étudiante grassoise qui suit un double cursus, sciences politiques et école d’ingénieur, a créé Green Touch en 2022. "Comme une illumination. J’étais avec un ami, on testait des parfums sur des mouillettes classiques. Il m’a dit que pour ne pas gaspiller, je pouvais la retourner pour tester une autre odeur et là, ça a fait tilt. On s’est demandé ce que devenaient ces centaines de petites mouillettes (que l’on appelle dans le milieu, touches-à-sentir) et... rien. Personne n’a pensé à les recycler. J’ai tout de suite eu envie de lancer le projet alors que je n’avais jamais songé à créer une entreprise."
Partenariat avec Clairefontaine
Et elle le fait pendant ses études. En un mois, la société est créée. Nous sommes en mars 2022, Léa Steyer se lance seule. La technologie qui permet de capturer les molécules olfactives existe déjà. Elle l’adapte à son activité et rapidement, noue un partenariat avec la célèbre marque de papier Clairefontaine. Carnets et ramettes confectionnés à partir de touches-à-sentir recyclées, estampillées Clairefontaine ne tardent pas à sortir des usines de la marque. 3,4 millions de touches ont déjà été collectées par Green Touch auprès de ses fournisseurs: Robertet, Firmenich, Parfex, Givaudan, IFF, Mane, le syndicat des parfumeurs, le Musée international de la Parfumerie, Dior, L’Oréal. Les précieuses bandelettes parfumées sont ensuite disposées dans des fûts pour capturer leurs molécules olfactives et les faire redevenir de simples bouts de papier. Le tout est ensuite envoyé à Clairefontaine qui fabriquera carnets et ramettes de papier. Voilà pour la première activité de Green Touch. Rien à voir avec ses études? "Si quand même, dit-elle. À l’INSA [Institut national des sciences appliquées, ndlr], j’ai choisi comme spécialisation “Optimisation des procédés environnementaux”. J’ai une appétence pour la question environnementale."
Depuis 2022, la startup a fait du chemin. Elle est incubée à Villa Blu, l’accélérateur de talents du Groupe Robertet, l’un des leaders mondiaux de l’industrie des parfums, des arômes et des matières premières naturelles. "Nous sommes très bien entourés, sourit Léa Steyer. Ici, à Grasse, on se sent en famille."
Atelier du papier parfumé
Elle dit "nous" parce que depuis, elle a embauché deux alternants qui l’aident à l’atelier. Quel atelier ? Celui qu’elle a ouvert pour développer une seconde activité afin de répondre à la demande de certains clients qui souhaitaient transformer leurs touches-à-sentir en carnets ou cartes de vœux, invitations comportant leur signature olfactive. "Nous avons dû nous former à ce savoir-faire ancestral auprès de maîtres papetiers français et nous aimerions développer davantage ce segment." On ne capture donc pas les molécules olfactives, au contraire, on va travailler le "millefleur". C’est-à-dire récupérer des sacs de bandelettes parfumées auprès d’industriels et les recycler tels quels avec tout un mélange odorant. "Les odeurs des sacs de nos clients ne sont jamais totalement identiques, il est vrai, mais au final, je ne sais pas comment l’expliquer, on sait à qui appartient chaque millefleur."
L’activité de Green Touch cartonne. Notamment côté environnement où l’impact est important. "Depuis le début de l’aventure, notre activité a permis d’éviter la coupe de près de 30 arbres, d’économiser 39.100 litres d’eau, 8.500.000 Wh d’énergie, de réduire les émissions CO2 de l’ordre de 2,55 tonnes (soit, ce qu’aurait émis une voiture faisant quasiment un demi tour du monde)."
Tripler le chiffre d’affaires
Si elle ne communique pas sur le chiffre d’affaires qu’elle a pu dégager dès la première année, elle entend bien le multiplier par trois dès 2024. Le tout en entamant un master en école de commerce à Paris pour se spécialiser dans l’industrie du luxe. Touche-à-tout Léa Steyer? Assurément! Du haut de ses 21 ans, les plus grands noms des filières Luxe et Parfums lui font confiance, et elle reçoit déjà des demandes du Brésil, de Singapour et des États-Unis, pour recycler des touches-à-sentir. Un levier de croissance? "Pour l’heure, nous collectons nos clients à Grasse, Paris et Barcelone (gros pôle de l’industrie de la parfumerie en Espagne). Et ce, au gré de nos déplacements personnels. Un développement à l’international nécessiterait de créer des industries dans ces territoires, sinon, la touche environnementale serait annihilée. Pour l’heure, ce n’est pas l’ordre du jour."
Peut-être démarcher les distributeurs retail qui utilisent chaque mois des dizaines de millions de mouillettes? "L’impact, environnemental positif serait encore plus considérable!" Léa Steyer va mouiller le maillot et à la fin, ça devrait sentir bon le succès.
Un répulsif antimoustique 100 % naturel et efficace ? Des chercheurs du CNRS et de l'Université de Montpellier ont (enfin) mis au point la bonne formule, et c'est en observant les comportements du moustique qu'ils l'ont trouvée !
La France est de plus en plus concernée par les l’émergence du moustique tigre. 80% de la population mondiale est exposée à ce fléau et les maladies générées par les piqures engendrent 700.000 décès par an. Pour se prémunir contre ce phénomène, l’utilisation de répulsif est l’une des meilleures parades.
Mais aucune des solutions de protection actuelle contre les moustiques n'est vraiment satisfaisante, nous en faisons toutes et tous le constat ; la plupart utilise des molécules toxiques et sont d'une efficacité (très) relative.
Décriés pour leurs composantes chimiques, qui contiennent la plupart du temps des agents toxiques ou irritants qui altèrent la confiance des consommateurs. ils sont pourtant nécessaires pour se protéger des piqures et autres maladies qu’ils génèrent, leurs formules
Une solution naturelle !
Le laboratoire ChimEco de l'université de Montpellier et du CNRS s'est mis en quête d'une formulation de répulsif anti-moustique de nouvelle génération. Pour cela, les chercheurs ont observé les moustiques.
Ce qu'ils ont observé, c'est que les moustique sont des " petits malins" comme le dit très justement Elie Semoun : ils repèrent les cocktails de molécules synthétiques dans leur environnement. Car si ce n'est pas "naturel", les moustiques analysent leur présence comme une anomalie, la contournent pour se diriger tout droit sur le peau de l'Homme ou l'animal.
Forts de ce constat, le CNRS et les Laboratoires Bioprotection ont uni leurs forces afin de développer un spray anti-moustiques 100% inspiré de senteurs de la nature, donc issues de l'environnement familier du moustique.
Près de 4000 tests comportementaux et 300 synthèses de molécules différentes ont été nécessaires pour mettre au point l'actif.
Après l'obtention d'un brevet scientifique sur cette innovation, le Pr. Claude Grison a décidé de l'intégrer dans une formule anti-moustiques certifiée bio à l'odeur rafraichissante et citronnée, respectueuse de la peau et de l'environnement.
Un anti-moustiques bio "made in France"
Ce spray est un spray corporel répulsif anti-moustiques certifié bio, qui sera fabriqué en France et qui est donc issu de la recherche scientifique française.
Au cœur de sa formule : un actif végétal puissant, issu d’une synergie d’huiles essentielles biologiques reconnues pour leurs vertus répulsives (Huile essentielle d’eucalyptus citronnée cyclisée, hydratée et huile essentielle de géranium bourbon). Une solution aussi sûre pour la peau que pour l’environnement. L'ensemble des substances actives végétales sont issues de cultures raisonnées et biologiques.
Un actif naturel 7 fois plus efficace que les actifs du marché
Selon un test visant à comparer l’actif utilisé dans la formule Crusoé avec les actifs du marché, il en ressort que le nombre de moustiques ayant piqué la peau protégée par le répulsif bio des Laboratoires Bioprotection est bien inférieur, ce qui représente une efficacité 7 fois plus efficace que le reste du marché. Par ailleurs, la formule agit durant 7h en zones tropicales et tempérées contre les moustiques les plus dangereux dont le moustique tigre, et 5h contre les morsures de tiques.
Qui sont-ils? Nicolas Thomas, Niçois de 28 ans, et Martin Belz, 26 ans, originaire de Puget-Rostang dans le haut-pays niçois, sont designers en innovation durable. Ils se sont rencontrés sur les bancs de la Besign school of design à Cagnes-sur-mer et ont créé "Mauvaise herbe studio" qui va commer
J'ai commencé les ateliers d'alphabétisation en septembre 2010 et, depuis, je n'ai jamais arrêté. » Elle s'en rappelle comme si c'était hier. Anne-Marie Lutz enseigne le français pour faciliter l’insertion des étrangers, les aider à communiquer au quotidien et dans leur travail.
L'association Apprendre Ensemble
Avec l’essor des plateformes de vidéo à la demande par abonnement (SVOD), les Françaises et les Français disposent d’un large éventail d’options pour accéder à des contenus variés. Bien que Netflix et Disney+ soient souvent au centre des discussions, d’autres acteurs proposent des solutions tout aussi intéressantes. Voici un comparatif détaillé des offres SVOD généralistes disponibles en France, en tenant compte des thèmes, des prix et des catalogues.
Canal+ le super agrégateur de services
Prix : 20,99 € / mois
Canal+ se distingue en offrant des bundles regroupant plusieurs services de SVOD, ce qui en fait une offre totale pour les amateurs de cinéma et de séries. Les abonnés ont accès à un catalogue maison de qualité, ainsi qu’à des services comme HBO, Hulu, Netflix, Disney+, et bien plus encore. Les films sortis en avant-première au cinéma sont également disponibles, et l’offre peut être complétée par des options sportives. Les applications mobiles et télé connectées de Canal+ sont reconnues pour leur excellente qualité, permettant de visionner des contenus en jusqu’à 4K.
Avantages :
- Accès à de nombreux services SVOD dans une seule offre
- Films en avant-première
- Complément avec des offres sportives
- Applications de grande qualité
Disney+
On trouve les meilleures licences chez … ?
Prix : 8,99 € / mois
Disney+ est l’abonnement idéal pour les enfants et les fans de franchises emblématiques. Avec des sections dédiées à Disney, Star Wars, Marvel, Pixar, et National Geographic, Disney+ propose un contenu varié et de haute qualité. La nouvelle section Star enrichit encore plus le catalogue. Tous les contenus sont disponibles en jusqu’à 4K, et l’abonnement annuel bénéficie d’une remise de 15%.
Avantages :
- Idéal pour les enfants
- Section Star pour plus de diversité
- Contenus en jusqu’à 4K
- Remise sur l’abonnement annuel
Max : le petit dernier
Prix : 5,99 € / mois (avec pub), 59,99 € / an
Max, lancé par Warner Bros. Discovery, se positionne comme un nouvel acteur fort avec des séries et des films primés, accessibles en jusqu’à 4K HDR sur plusieurs appareils. Le catalogue est varié, incluant des contenus pour enfants, et propose des sorties simultanées avec les États-Unis, garantissant l’accès aux nouveautés dès leur sortie.
Avantages :
- Séries et films primés
- Jusqu’à 4K HDR
- Catalogue varié pour enfants
- Sorties simultanées avec les États-Unis
Prime Video : la polyvalence avant tout
Prix : 6,99 € / mois
Amazon Prime Video offre un catalogue honnête avec de bonnes séries et une belle qualité d’image, tout en étant inclus dans l’abonnement Amazon Prime. Les séries d’auteur déjà cultes et les contenus en jusqu’à 4K en font une option polyvalente et attrayante.
Avantages :
- Inclus dans l’abonnement Amazon Prime
- Séries d’auteur de qualité
- Contenus en jusqu’à 4K
- 30 jours offerts pour essayer
Apple TV+ pour la qualité de service
Prix : 9,99 € / mois
Apple TV+ mise sur la qualité plutôt que la quantité, avec des séries, des documentaires et des films exigeants. Les contenus sont disponibles en jusqu’à 4K HDR, principalement dans l’écosystème Apple. Contrairement à la binge culture, Apple TV+ propose un épisode par semaine.
Avantages :
- Productions de haute qualité
- Jusqu’à 4K HDR
- Un épisode par semaine pour savourer chaque contenu
- 7 jours d’essai gratuit
Netflix : le leader du marché
Prix : 13,49 € / mois
Netflix est le service de SVOD par excellence en France, offrant une variété immense de films, séries, documentaires, animés et programmes pour enfants. Les abonnés bénéficient d’une multitude de nouveautés et de classiques, disponibles sur toutes les plateformes en jusqu’à 4K HDR.
Avantages :
- Large variété de contenus
- Nombreuses nouveautés et classiques
- Qualité jusqu’à 4K HDR
- Applications de grande qualité
OCS pour la précision des programmes
Prix : 9,99 € / mois
OCS se distingue par son catalogue de grande qualité, incluant des contenus HBO, Hulu, AMC et Starz. Disponible dans de nombreux bouquets, OCS propose également des séries originales françaises et des films bien choisis.
Avantages :
- Catalogue de qualité avec HBO et Hulu
- Présent dans de nombreux bouquets
- Séries originales françaises
- 7 jours d’essai gratuit
Filmo : le cinéma sur abonnement
Prix : 6,99 € / mois, 69,99 € / an
Filmo, propulsée par Wild Bunch, s’adresse aux passionnés de cinéma avec une sélection de plus de 1 000 films, renouvelés chaque mois. Bien que la diffusion soit limitée à 1080p, la plateforme se démarque par la qualité de ses contenus et ses catégories éditoriales pertinentes.
Avantages :
- Sélection de films de qualité
- Renouvellement mensuel
- Infos et anecdotes autour des films
- Essai gratuit de 14 jours
Chaque plateforme SVOD présente ses propres avantages et spécificités. Le choix dépendra de vos préférences en matière de contenu, de budget et de qualité d’image. Que vous soyez un amateur de séries, de films classiques, de contenus pour enfants ou de productions de niche, il existe une offre adaptée à vos besoins en France.
"Avec mon smartphone, je sais envoyer un mail, un message ou tchatcher avec la famille sur Facebook… C’est avec ça que ça se complique!" Rieuse, Aïcha, 60 ans, montre du doigt l’ordinateur devant lequel elle est installée.
Association https://www.lehublot.net/
"Regardez, ils sont ici!" Depuis la terrasse de sa maison, en balcon sur la route de la tête de chien à La Turbie, il désigne avec fierté 4 majestueux pins.
Là où ne poussaient que des herbes folles sur un sol calcaire, Roger Cotton, 85 ans, a enfoui des pignons. C'était il y a 32 ans.
Le temps s'est écoulé et ils ont poussé. Aujourd'hui hauts de plus d'une quinzaine de mètres, ils bordent la route à hauteur de l'entrée du parking de la piscine.
Comme le héros de Jean Giono du livre "L'homme qui plantait des arbres", Roger Cotton a créé sur ces terres arides, une oasis de verdure.
"J'ai toujours aimé les arbres. Or ici, à La Turbie, quand nous nous sommes installés avec ma femme, c'était un désert."
Roger Cotton
Alors ce passionné qui a l'habitude de se promener en ramassant des pignons, décide d'en planter le long de la route, puis de laisser faire la nature.
"L'arbre du milieu a une histoire particulière, c'est un pin d'Autriche que j'ai acheté à la même époque dans une grande surface. Je l'ai mis en terre, à l'état d'arbuste."
Il aurait souhaité aller plus loin, mais...
Veiller sur les arbres
"A la plantation, une employée municipale m'a rapidement interdit de continuer parce que je n'avais pas d'autorisation. C'est pour ça que la route n'est pas complètement bordée de pins car elle m'a arrêtée net."
Le retraité nourrit aujourd'hui quelques regrets. "Si j'avais continué, ce serait ombragé."
Mais pour avoir le droit de végétaliser des espaces publics, les citoyens doivent au préalable faire une demande auprès de la mairie et obtenir une autorisation.
Les arbres sont essentiels dans la ville
Au fil des années, Roger Cotton regarde, avec bonheur, pousser lentement ces pins et veille sur eux. "J'ai été très vigilant, notamment quand il y a eu des travaux." Il redoute qu'un engin de chantier, par une mauvaise manœuvre, ne vienne endommager le tronc ou les racines.
"Quand j'ai vu des cocons blancs, ceux des chenilles processionnaires, j'ai alerté la mairie et l'Office national des forêts." Des pièges ont ainsi été posés autour des troncs.
"Les arbres sont essentiels dans la ville," estime Roger Cotton. Il aimerait qu'ils fassent l'objet d'un plus grand intérêt.
"On parle beaucoup d'écologie, mais concrètement on fait quoi…" Aux paroles, cet ancien tailleur de pierre préfère l'action.
Agir à son échelle
"Quand j'étais enfant, à Cap d'Ail, le ciel était baigné d'hirondelles, aujourd'hui il n'y en a plus. Notre première arrière-petite fille va naître bientôt. Quel monde allons-nous lui laisser?"
Pour les générations futures, il veut, à son échelle, contribuer à rendre sa ville plus "verte".
Si ces derniers temps son pas s'est fait moins sûr, et ses balades plus courtes, il poursuit son œuvre.
"J'ai toujours des pignons dans les poches de mon pantalon, sourit-il avec malice. Et puis, c'est tout simple. Il suffit de faire un petit trou dans la terre et tac."
A demi-mot, on comprend qu'ici et là, il continue d'en planter discrètement, ainsi que d'autres essences.
Une mini-pépinière dans son jardin
D'ailleurs, dans son jardin, il cultive une mini-pépinière où poussent avocatier, cerisiers, chênes verts…
Il nous conduit à l'arrière de sa maison pour nous montrer son éden végétal. "En me promenant, j'ai ramassé des glands de chênes verts et regardez ! C'est merveilleux de voir ce que ça donne".
Il a mis l'un des arbustes en pleine terre dans son jardin, et destine l'autre, en pot, aux espaces naturels autour de chez lui.
Des cèdres et des cerisiers
Il ne perd pas une occasion de suggérer de nouvelles plantations. Comme les magnifiques cèdres du Liban, mis en terre il y a plusieurs années par les enfants de l'école, le long de la route de la Tête de chien. "J'avais incité la directrice à mener cette action." Et, récemment, c'est l'association Api Turbie, avec le concours de la commune, qui a planté trois cerisiers pour que les abeilles puissent butiner. "D'autres plantations sont prévues cette année," se réjouit le retraité.
Alors qu'il nous raccompagne, des promeneurs, en route vers le panorama imprenable sur Monaco, marquent une pause sous l'un de ses pins maritimes.
"En plein été, heureusement qu'il y a cette ombre, vous les verriez s'arrêter là pour profiter d'un peu de fraîcheur."
Comment penser l'entretien de son espace vert en respectant la biodiversité... et sa propre santé? Quelles pistes suivre pour jardiner au naturel?
Alice Piacibello, chargée de mission pour le site Jardiner autrement, lancé il y a 13 ans par la Société nationale d’horticulture de France, livre quatre conseils.
#1 Bien choisir ce qu’on plante
Exposition, ombre générée par des arbres, type de terre... Plutôt que d’acheter au coup de cœur, "la devise, c’est la bonne plante au bon endroit."
"Une variété inadaptée à son jardin ne se développera pas bien et sera plus sujette aux maladies."
Conseil: livrer ces caractéristiques au pépiniériste ou au vendeur en jardinerie pour faire les bons choix.
#2 Changer sa vision du jardin
Oublié le jardin au carré. "Il faut le voir comme un ensemble où favoriser les interactions. Par exemple: laisser l’herbe pousser en maîtrisant sa croissance plutôt que de tondre."
Cap aussi sur "de la végétation en strates, avec différentes hauteurs de plantes, certaines pouvant faire de l’ombre aux autres. Il faut également améliorer la vie du sol. Plutôt qu’une terre nue en plein soleil, la couvrir avec un paillage ou en semant un mélange de graines attirant insectes et pollinisateurs, plutôt que du gazon qui ne résistera pas à la chaleur. Plus l’écosystème est riche, plus le jardin s’autorégule."
#3 Favoriser la biodiversité
Objectif: lutter contre les nuisibles grâce aux services rendus par la faune. "La coccinelle ou les larves de syrphe (mouche rayée jaune et noire au vol stationnaire) et de chrysope (insecte vert aux yeux dorés) aiment les pucerons; les chauves-souris sont friandes de papillons de nuit dévoreurs de végétaux, comme les oiseaux dont on peut favoriser la présence avec des nichoirs, à installer hors de portée des chats."
#4 Traiter en dernier lieu et au naturel
Les ravageurs sont trop présents? "Depuis 2019, une loi interdit aux particuliers l’usage des produits phytosanitaires. D’autres, utilisés en Agriculture biologique et estampillés Emploi autorisé dans les jardins (EAJ), sont disponibles. À utiliser en dernier recours car ils peuvent avoir un impact sur la biodiversité."
L’outil Sauve ta plante du site Jardiner autrement aide à choisir le bon traitement. Et si vous confiez l’entretien de votre jardin à un professionnel, rien n’empêche de lui faire les mêmes demandes. En acceptant le temps qu’implique un jardinage plus vertueux pour l’environnement... et notre santé.
*Plus d’infos sur le site Jardiner autrement.
En mai dernier, Free a surpris le marché en enrichissant son forfait mobile à 2 € (0 € pour les abonnés Freebox) avec l’introduction de l’option Booster. Cette option révolutionne l’usage des forfaits mobiles à bas prix en offrant une enveloppe data et des appels largement étendus, allant bien au-delà des 2 heures d’appels et des 50 Mo d’Internet mobile