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2023 sera certainement l'année la plus chaude de l'histoire selon l'institut européen Copernicus. Alors France Bleu Azur développe ce sujet avec le président de l'association Stand Up For The Planet.
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On ne vous l'apprend pas, il a fait trop chaud ces derniers mois en France. La température moyenne était de 21,8°C sur la période juin-juillet-août, qui correspond à l'été météorologique, soit 1,4°C au-dessus de la normale 1991-2020, a indiqué Météo-France dans son bilan climatique saisonnier.
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Records de températures, nuits tropicales, précipitations... voici le bilan (préoccupant) de l'été dans les Alpes-Maritimes et le Var
Deux vagues de chaleur en juillet, une canicule tardive en août: l'été météorologique, qui couvre la période juin-juillet-août, a été intense en France mais surtout dans le Sud-Est.
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L. S.
Publié le 06/09/2023 à 09:30, mis à jour le 05/09/2023 à 22:59
La France traverse (encore) un épisode de chaleur tardif et inédit en ce début de septembre, selon Météo-France. Photo archives Camille Dodet
On ne vous l'apprend pas, il a fait trop chaud ces derniers mois en France.
La température moyenne était de 21,8°C sur la période juin-juillet-août, qui correspond à l'été météorologique, soit 1,4°C au-dessus de la normale 1991-2020, a indiqué Météo-France dans son bilan climatique saisonnier.
"L'été 2023 se classe au quatrième rang des plus chauds depuis 1900", derrière les étés 2003 (+2,7°C), 2022 (+2,3°) et 2018 (+1,5°), a précisé l'organisme ce lundi.
Plusieurs records battus
À l'échelle de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, plusieurs valeurs remarquables ont été enregistrées lors des deux vagues de chaleur en juillet et de la canicule tardive en août.
Le record mensuel de température minimale a été battu à Fréjus avec 25,8°C le 20 juillet. Le record absolu a également été dépassé à Nice avec 28,6°C le 22 août.
Concernant les records de températures maximales, Météo-France a relevé 39,4°C à Mandelieu-la-Napoule et 39,2°C à Cannes le 19 juillet.
La vague de chaleur tardive [en août] a duré 14 jours en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (...). En termes de sévérité, elle se classe au deuxième rang, derrière la canicule historique d’août 2003."
Températures moyennes au-dessus des normales
Dans le Var, la température moyenne était de 25°C en juillet, soit 2,21°C au-dessus de la normale, et de 24°C en août, soit 1,28°C au-dessus de la normale.
Des données similaires ont été observées dans le département voisin des Alpes-Maritimes. Il a fait 21,3°C en moyenne en juillet (+2,12°C) et 20,9°C en août (+1,62°C).
Beaucoup de nuits tropicales
Même la nuit n'a pas apporté le répit nécessaire. Météo-France a enregistré 43 nuits tropicales consécutives à Toulon entre le 1er juillet et le 31 août, alors que la normale est de 21 jours. Encore pire à Nice, où il y en a eu 51, soit le double de la normale.
Une nuit est qualifiée de tropicale lorsque la température minimale est égale ou supérieure à 20°C.
Pas de pluie en juillet, du mieux en août
Sans surprise, les précipitations ont été pratiquement inexistantes en juillet. Le déficit était de 87% dans le Var (2,5mm au lieu de 19mm) et 90% dans les Alpes-Maritimes (4mm au lieu de 49mm).
En août, les quelques passages orageux ont permis d'humidifier les sols. Le déficit a été réduit à 13% dans le Var (26,3mm au lieu de 30,2mm) et les Alpes-Maritimes ont même eu un excédent de 36% (66,4mm au lieu de 48,8mm).
Nouvelle vague de chaleur en septembre
Malheureusement, le climat ne s'améliore pas. "Les températures ont été très élevées lundi après-midi, atteignant parfois un niveau de chaleur jamais observé en septembre", souligne Météo France ce mardi.
Quelque 47 départements ont été placés en vigilance jaune canicule pour mercredi. Pour une fois, les Alpes-Maritimes et le Var ne sont pas concernés.
Découvert par article nice matin
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Seriez-vous parti à Bali ou aux Maldives sans la publication de votre influenceur préféré ? Aujourd’hui, l’organisation des vacances passe essentiellement par les réseaux sociaux. 40% des millenials (les personnes nées entre 1980 et 2000) choisissent leur prochaine destination à l’aide d’Instagram,
selon une étude du cabinet Schofields.
Pour Rémy Knafou, géographe, spécialiste du tourisme et membre du comité d’experts de notre dossier "Destination 2050", le vacancier "s’est toujours documenté pour ses voyages", mais les pratiques ont changé : "Au XIXème siècle, les premiers touristes s'accompagnaient d’un Baedeker. Les célèbres Guides Bleus ont pris la relève, rédigés par des experts et des spécialistes. Puis le fameux Guide du Routard est arrivé. Les contributeurs n’étaient plus des experts reconnus dans leur discipline (l’histoire, l’archéologie, la géographie, etc.), mais des voyageurs professionnels souhaitant partager leurs découvertes et bons plans. La parole experte a progressivement disparu jusqu’à être complètement effacée par l’arrivée d’Instagram et des influenceurs dont la légitimité n’est plus fondée sur un savoir mais sur un nombre d’abonnés et un savoir-communiquer. C’est une transformation profonde du secteur qui s’est imposée d’elle-même."
Le globetrotter rattrapé par la prise de conscience
En pleine pandémie mondiale, difficile de partir à l’étranger. La crise du Covid a cassé cette image du voyage à l’autre bout du monde et certains influenceurs partagent leur déception avec leur communauté. Roxane et Yoann sont partis dans les Cyclades en Grèce durant l’été 2021. Sur leur compte instagram "Roxandyo", le jeune couple de voyageurs montre l’envers du décor et les effets du surtourisme sur cet archipel à leur petite communauté de 3 000 abonnés. "On se croyait dans un parc d’attractions", explique Yoann. "On voyait les gens faire la queue pour la photo Instagram qu’on a tous déjà vu", celle du coucher du soleil sur les toits bleus de Santorin.
Ce couple de voyageurs slow-travelers ont pris le dernier avion de leur vie en 2019, pour la Suède. "Ce voyage a été révélateur et a accéléré notre prise de conscience", témoigne Yoann. "Quand on voit la beauté du lieu, on se dit qu’on participe à sa dégradation en prenant l’avion, ça n’avait pas de sens", ajoute Roxane. Désormais, ces aventuriers ont fait une croix sur ce moyen de transport et ont même parcouru l’Europe sans avion, notamment l’Islande en bateau ou la Norvège en train et en ferry. "Il faut pouvoir se le permettre", reconnaît le couple.
Amanda et Camille ont fait le même constat. A travers leur compte "1duvetpour2", ils publient leurs photos de vacances et leur passion pour la randonnée auprès de 42 000 abonnés. Sensibles à leur impact écologique et à leur mode de vie, ils s’autorisent tout de même un voyage en avion par an. Cette année, leur choix s’est porté vers la Nouvelle-Zélande. Le dépaysement était présent, les paysages magnifiques, mais ils étaient "un peu déçus" de leur expérience. "Au final, on se rend compte qu’on est pas plus mal dans les Alpes ou en Europe là où l’on passe la majorité de nos vacances", se confie Amanda.
Enfin, Aurélie et Yann, connus comme les "amoureuxdumonde" sur Instagram ont partagé leurs voyages aux quatre coins du monde à plus de 150 000 abonnés. Aujourd’hui séparés, Aurélie se confie sur ses nombreux déplacements : "J’ai conscience de faire partie du problème, je ne peux pas l’ignorer. Quand une agence me propose un projet, je regarde toujours si le déplacement peut se faire en train. Je compense comme je peux avec d’autres actions : j’ai réduit la viande, je consomme responsable. J’essaye de faire le maximum."
Dubaï, le mirage du tourisme mondial
Zanzibar, Bali, le Mexique, les Caraïbes, Dubaï … Certaines destinations sont de véritables vitrines internationales du tourisme et la promotion des célébrités y est probablement pour quelque chose. "C’est difficile de quantifier le poids des influenceurs sur une destination comme Dubaï", estime Rémy Knafou, géographe. "Cette ville a été conçue et pensée pour le tourisme avec des moyens financiers colossaux. Dubaï, c’est quand même le comble de l’artificialisation et du conformisme. Si on est un amoureux de la planète, c’est presque une anti-destination".
Lorsqu’on pense aux influenceurs, on pense, entre autres, à certaines stars qui ont posé leurs valises aux Emirats Arabes Unis, mais aussi à Miami, Bali ou encore Hawaï, récemment frappé par des incendies. Ces comptes à plusieurs millions d’abonnés font souvent la promotion d’un mode de vie très polluant. "C’est un imaginaire inaccessible pour une écrasante majorité de la population qui perpétue une représentation délétère des voyages et des destinations touristiques", analyse le géographe.
Une influence qui se paye chère
Mais le tourisme d’influence a aussi, et surtout, un impact écologique. L’empreinte carbone d’un Français moyen est estimée à 9 tonnes de CO² par an. Pour respecter les accords de Paris et maintenir le réchauffement climatique à + 2°C par rapport à l'ère industrielle, nos émissions de CO² ne devraient pas dépasser 2 tonnes par personne et par an. Un simple aller-retour Paris-Dubaï rejette environ 1,7 tonnes de CO² dans l’atmosphère, selon ce calculateur. Ce vol représenterait donc 70 % du budget annuel d’émission de CO² d’un Français.
Un aller retour pour Bali et vous avez déjà atteint votre quota de l’année. Envie de découvrir Sydney ? Certes, mais vous aurez explosé votre empreinte carbone pour les 2 prochaines années. Autrement dit, le voyage au bout du monde, mais surtout le voyage en avion, n’ont pas d’autres choix que de devenir des exceptions.
Certains influenceurs font preuve de transparence dans leurs déplacements et montrent l’envers du décor, mais il y a encore énormément de boulot", estime le géographe. "Je suis malheureusement assez pessimiste sur leurs capacités à transformer leurs habitudes."
Pourtant, la tendance, encore minoritaire, du slow tourisme prend de l’ampleur. Le hastag #slowtravel rassemble plus de 920 000 publications sur Instagram. "Cette tendance devrait naturellement s’imposer car si on continue comme ça, on court à la catastrophe. On n'a pas d’autres choix", insiste Rémy Knafou. D’après lui, ces comportements excessifs et parfois déconnectés de la réalité devraient être "ringardisés d’ici 5 à 10 ans".
Un imaginaire très loin de la réalité
Pourtant, cette image ne représente pas la majorité du touriste lambda. Rappelons qu'environ 80% des Français qui partent en vacances restent en France. Et pour ceux qui partent à l’étranger, les destinations sont souvent tournées vers l’Europe ou l’Afrique du Nord. Les voyages en Thaïlande, aux Etats-Unis ou aux Caraïbes représentent "la minorité d’une minorité" précise Rémy Knafou, mais leur impact sur l’environnement reste colossal.
Une autre réalité, plus récente, est venue frapper le quotidien du touriste : celle du portefeuille. Un voyage de l’autre côté du globe coûte évidemment plus cher que des vacances en France. Certains font donc le choix d’un dépaysement proche de chez soi, pour sortir des circuits touristiques classiques.
Corinne Escaich entretient un blog et un compte Instagram "le boudu.monde" sur la région Occitanie. A 39 ans, cette ancienne institutrice partage ses bons plans et astuces pour montrer la richesse et la culture du sud-ouest à ses 4 000 followers : "Avant, je tenais un blog international de voyage. Je me suis rendu compte que je n'apportais rien de plus que les autres. J’avais donc une carte à jouer sur le tourisme local", explique t-elle, derrière son accent chantant du sud-ouest.
Et ça fonctionne, même si les touristes se montrent parfois plus exigeants : "Je suis une enfant du pays, je connais ma région par cœur, donc ils attendent une expertise de ma part et des connaissances qu’ils ne trouveraient pas ailleurs".
Même chose pour Laetitia Palloure, 33 ans, ou "kikimagtravel", qui montre la richesse des Pyrénées Orientales à son audience. "Je veux montrer qu’on a plein de choses à faire autour de chez soi. Depuis le Covid, j’ai vraiment ressenti un boost d’audience. Les gens veulent retrouver de l'authenticité, connaître leur territoire et je suis toujours très heureuse de leur montrer mes découvertes locales."
Melissa Tavares Gomes, rando.06 sur Instagram, partage les meilleures randonnées du Var et des Alpes-Maritimes à 2600 personnes : "J’ai vu qu’il n’y avait pas d’offre là-dessus. Je choisis toujours des randonnées accessibles en transport en commun. C’est dépaysant, pas cher et ça permet de se dépasser physiquement. Le Parc du Mercantour ou la Vallée des Merveilles sont des endroits magnifiques".
La jeune femme de 28 ans précise les difficultés rencontrées, la durée ou encore le dénivelé de chaque parcours pour s'adapter à tous les publics et ne s’ennuie pas. "Je ne pense pas avoir fait le tour, il y a encore pleins de randonnées à documenter et des sentiers sont ouverts régulièrement".
Enfin, des collectifs insufflent un nouvel imaginaire du voyage. "Itinéraire bis" https://www.itinerairebis.eco/ regroupe des professionnels des médias, du voyage et des influenceurs et met en place des initiatives comme les micro-aventures, les déplacements en train ou le cyclotourisme, pour que "le voyage retourne dans le droit chemin".
Faut-il pour autant faire une croix définitive sur un tour du monde ? Certains prouvent que non, comme Céline, ou "Iznowgood" sur les réseaux. Accompagnée de son van qui tourne à l’huile de friture recyclée, la jeune femme démontre, avec son compagnon, que le voyage peut sortir du continent tout en étant éco-responsable.
"Il va falloir former une nouvelle génération d’influenceurs, conscients de leur impact écologique, qui informent et sensibilisent leur communauté", termine le géographe, "faute de quoi l’avenir sera à la “désinfluence” (cf. hashtag "deinfluencing", sur Tiktok), ce récent et salutaire mouvement d’émancipation des followers".
Les Cavaliers - Sentier de l'Imbut - Baou Beni - Sentier Vidal. Fiche de randonnée gratuite avec descriptif et carte IGN ou topographique au 1:25 000 au format PDF. D'autres circuits de randonnée sont disponibles.
Fait le 26/08/2023 avec Thierry
Découvert par Basilic Podcast #166 GreenGo https://www.youtube.com/watch?v=yfD-Va32lXo
https://support.google.com/photos/thread/139943915/open-or-convert-mp-file?hl=en
https://www.reddit.com/r/techsupport/comments/x7ux4e/pictures_downloaded_to_computer_as_mp_file_is/
Astuce: transformé .MP en .MP4 (ajout du 4) => transforme le fichier en vidéo lisible (très courte 1 à 2 sec)
GreenGo, c'est l'alternative responsable à Booking et Airbnb. Une alternative française et équitable, qui vous sélectionne les meilleurs logements en France.
Découvert par Basilic Podcast #166 https://www.youtube.com/watch?v=yfD-Va32lXo
Nous sommes des acteurs économiques du secteur textile qui nous sommes rassemblés en une coalition pour faire un lobbying vertueux dont le but est de lutter contre le réchauffement climatique.
Dêcouvert par Basilic Podcast #167 wedressfair https://youtu.be/dyGkAc85A9w
Ploufff est la première application dédiée aux leçons de natation. Et ça, c'est super pratique pour apprendre à nager ! Ploufff vous permet de réserver, en toute simplicité, des leçons de natation auprès de maîtres-nageurs certifiés.
Découvert par article nice matin
https://www.nicematin.com/technologie/vous-ne-savez-pas-nager-lapplication-ploufff-vous-trouve-un-maitre-nageur-prive-en-quelques-clics-866114
"Nous devons anticiper ce qui va se passer": coacher des familles pour économiser l’eau - Nice-Matin
Un programme de sensibilisation sur les économies d’eau à destination des foyers. Avec le SMIAGE (Syndicat mixte pour les inondations, l’aménagement et la gestion de l’eau maralpin) et grâce à un financement de l’Agence de l’eau. C’est le nouvel objectif de Méditerranée 2.000.
Un objectif qui cadre totalement avec les engagements de l’association: depuis sa création, il y a 34 ans, Méditerranée 2.000s’investit auprès de ses publics à promouvoir le respect de l’environnement et s’impliquer dans une écocitoyenneté active. Les premiers ateliers ont commencé au début de l’été.
20.800 formés
En attendant, l’association a fait le bilan de ses actions. Ses indicateurs sont édifiants: 20.800 jeunes et adultes formés au cours de l’année 2022 sur des thématiques telles que les déchets (pour 43%); le milieu marin (14%), l’énergie (12%), l’agriculture, l’alimentation (12%), l’eau et les risques majeurs (6%). Son territoire ne cesse de s’agrandir: les agglomérations de Cannes, Grasse, les communes du pays des Paillons, Alpes d’Azur, la métropole.
Enfin un rapport d’activités foisonnant: impossible que vous n’ayez jamais entendu parler de Nettoyons la nature, Objectif zéro déchets, Cannes champêtre, Posbemed, Watty et aussi ces campagnes Inf’eau mer.
Bref, Méditerranée 2.000 continue de faire partie de nos territoires et de s’y rendre utile. Sa petite équipe de dix animateurs est toujours aussi dévouée et connectée à nos réalités.
"Nous devons anticiper ce qui va se passer"
"On ne lit plus notre objet social aujourd’hui comme on le lisait il y a 35 ans ou même il y a 20 ans. On voit bien qu’aujourd’hui nos collectivités sont, au fond, contraintes, à faire comme l’État, un effort considérable dans le domaine qui relève de notre objet social. Un effort pas seulement considérable mais prioritaire... Nous devons anticiper ce qui va se passer dans les prochaines années dans la mesure où ces sujets sont prioritaires. (...) On va nous demander de faire plus en quantité et en niveau de compétences. (..) Il y a 35 ans, faire de l’environnement faisait bien dans le décor. (...)Il faut donc qu’on change de catégorie et qu’on monte…" a exposé le président Pierre Chassaing.
L’association va donc renouveler une bonne partie de son conseil d’administration et engager son projet associatif Cap 2030. Un projet pour lequel elle veut faire évoluer ses actions. Le coaching des familles en fait partie.
Si la fougasse est attribuée à la Provence, la fougassette est sans nul doute une spécialité azuréenne. A Grasse, la Maison Venturini en a fait sa spécialité.
Fougasse et Fougassette : La même chose ?
Les garants de notre patrimoine culinaire sauront facilement vous dire non pour au moins 2 raisons : La fougasse est revendiquée par les provençaux, et la fougassette par les azuréens. Autre distinction plus évidente : la première est salée, et la seconde sucrée.
On notera enfin que dans l'ordre chronologique, c'est la fougasse qui est arrivée en premier. Un pain ovale qui permettait aux boulangers de vérifier la chaleur de leurs fours.
Mais la fougassette, c'est depuis toujours la spécialité de la Maison Venturini, à Grasse. Véritable institution qui fête cette année son centenaire (née en 1923), elle garde le même savoir-faire, et les mêmes ingrédients.
Farine
Oeufs
Sucre
Sel
Huile d'olive
Et l'ingrédient essentiel : La fleur d'oranger, que l'on peut facilement récolter à Grasse, Vallauris, Bar sur Loup ou au Cap d'Antibes.
Une spécialité bénie
Pour la petite histoire, la fougassette est une brioche qui contient 7 trous...Et ce n'est pas un hasard ! Thierry Venturini, arrière petit-fils de Galiléo Venturini (créateur de la Maison éponyme) nous raconte qu'elle a une connotation religieuse :
"Cette tradition représente le visage du Christ. Traditionnellement à Noël, on allait à la cathédrale la faire bénir, on la rompait et on la distribuait aux fidèles. Et on disait que si on le coupait au couteau, on était ruiné l'année qui suivait"
Où trouver la fougassette de Grasse ?
La Maison Venturini met en vente ses fougassettes et autres spécialités le mercredi au marché provençal de Grasse, le samedi à celui de Saint-Cézaire-sur-Siagne, et directement en boutique au 1, rue Marcel Journet à Grasse.
Les nouveaux bassins de baignade biologiques de Roquebillière ont rouvert, ce mardi 15 août, l'occasion de piquer une tête avec vue sur les montagnes de la Vésubie.
Non, la Covid n’a pas pris un aller simple pour une contrée exotique. Elle est peut-être discrète; mais le docteur Christophe Perrin souligne: "Elle est toujours là."
Si Santé Publique France dénombre 638 cas dans la région Sud entre le 31 juillet et le 4 août - ce qui est faible, le chef de service de pneumologie au Centre Hospitalier Princesse-Grace (CHPG) reste sur ses gardes: "J’ai toujours eu des cas. La forme particulière de la maladie depuis 2022 était une décompensation. C’est-à-dire que le virus aggravait leur état général. Or, depuis deux mois, et comme en 2021, des pneumonies virales reviennent et nécessitent une mise sous oxygène. Ces pneumonies virales surviennent chez des personnes non vaccinées alors que l’immunité collective existe. C’est intéressant donc de constater que la vaccination propose une immunité supérieure à l’immunité collective."
"Je reste sur mes gardes"
Heureusement, "la circulation reste à un niveau faible", même si Santé Publique France note "une augmentation du taux d’incidence, des passages aux urgences et des actes SOS Médecins au cours des trois dernières semaines".
Mais quid à la rentrée prochaine?
Est-ce qu’un nouveau variant pourrait émerger? "Personne n’en sait rien, souligne le pneumologue du CHPG. Je reste sur mes gardes. On saurait rapidement se remettre en place si c’était nécessaire."
Pour l’heure, le chef de service appelle à la prudence: "Je crois que mon service est le dernier des Alpes-Maritimes et de Monaco à avoir conservé le masque obligatoire pour tous. La semaine dernière, j’ai eu deux patients contaminés par des visiteurs qui ont retiré leur masque dans les chambres. Or, les deux malades ont fait une décompensation respiratoire et l’un d’eux a dû être transféré en réanimation."
Mais en ville, le temps est encore aux vacances.
Moins de formes graves
Le Docteur Élodie Cazaux, médecin généraliste à Colomars (Alpes-Maritimes), a la perception d’une période calme. "J’ai dû avoir trois Covid en six semaines et aucune forme grave. Les patients sont probablement sous-diagnostiqués car ils ne vont pas systématiquement chez le médecin pour un rhume ou un mal de gorge. Mais plus le temps passe et moins il y a de formes inquiétantes."
S’il y a eu quelques cas vers la mi-juillet, le Dr Anne Cohen-Billiemaz, biologiste médicale à Toulon et présidente du laboratoire Cerballiance Côte d’Azur, assure que "c’est retombé". Et impossible de savoir quel variant est-ce, puisque, rappelle la professionnelle, les laboratoires ne procèdent plus au criblage qui permettait de le déterminer.
Quant à la dangerosité potentielle de la Covid aujourd’hui, cette pharmacienne biologiste n’a certainement pas eu les cas rares et sévères de l’hôpital. "La maladie devient une épidémie virale classique, au même titre que la gastro-entérite", ajoute-t-elle.
Même perception de Michel Siffre, vice-président départemental du Var de l’Union des Syndicats des pharmaciens d’officine. Pour lui, installé à Bandol (Var), "Ça remonte un peu mais c’est extrêmement calme et les cas ne sont pas graves. La semaine dernière, j’ai eu trois ou quatre cas sur une dizaine de personnes testées. On constate quelques mini-clusters. Par exemple, il y a un mois, les joueurs de cartes d’une association locale ont tous été contaminés."
La canicule marine est-elle particulièrement sévère cette année?
Steeve Comeau: Oui, depuis deux ans. En 2022, dans la région niçoise, nous avons eu plus de cent jours au-dessus des normes de saison. 2023 est un peu moins sévère. Mais l’été est loin d’être fini.
A-t-on atteint des records de température?
Nuria Teixido: Oui, avec 28,8° le 21 juillet dans la baie de Villefranche. En 2022, nous avions eu le record absolu avec 29,2°. La pluie et le vent de ces derniers jours ont permis de faire tomber un peu la température.
Les deux années sont-elles comparables?
S. C.: Elles sont toutes les deux très chaudes. Historiquement, août est le mois le plus chaud. Mais depuis deux ans, il fait aussi très chaud en juillet.
Quelle est la définition de canicule marine? N. T.: On parle de canicule marine ou vague de chaleur marine. Ce phénomène survient quand la température de la mer, durant au moins cinq jours, est supérieure à 90% des températures les plus chaudes historiquement enregistrées.
Quelles conséquences pour les espèces? S. C.: Tous les organismes marins sont affectés. On observe une mortalité massive due au réchauffement climatique chez les coraux, les gorgones, les oursins, les mollusques, les éponges notamment. Leurs tissus se nécrosent. N. T.: C’est une mort silencieuse. L’effet touche toute la biodiversité.
Les organismes ne s’adaptent-ils pas? S. C.: Les espèces en profondeur sont moins touchées. Mais ce n’est pas le cas pour les espèces qui vivent attachées au substrat, comme les coraux rouges en eau peu profonde et qui se nécrosent avec les vagues de chaleur. N. T.: On observe des branches de coraux mortes; pour preuve: elles ont perdu leur couleur rouge.
Comment se dessine l’avenir? N. T.: On va sûrement perdre des espèces locales en faveur d’espèces tropicales. Ce qui va entraîner une perte importante de biodiversité.
La nature ne va-t-elle pas trouver un nouvel équilibre? S. C.: Les écosystèmes matures favorisent la biodiversité. D’ici quelques décennies, on risque d’avoir quelques espèces qui vont dominer l’écosystème. Mais c’est difficile à prévoir car un tel phénomène, c’est du jamais vu.
Une mer en pleine mutation
Résultante du changement climatique, la faune et la flore marines changent. Et c’est tout un nouvel écosystème qui se met en place.
"Certaines espèces qui entrent en Méditerranée sont une opportunité pour les pêcheurs", explique Pierre Gilles, chargé de projets Politique de l’Océan à l’Institut océanographique de Monaco.
"Le crabe bleu (photo) est arrivé il y a longtemps. Aujourd’hui, il prolifère autour de Gènes et du Languedoc. On n’en a pas encore vu dans les Alpes-Maritimes, le Var ou Monaco. Mais ce n’est qu’une question de semaines ou de mois je pense. Les pêcheurs s’aperçoivent qu’il est très bon et qu’il vaut cher."
Idem pour le Portunus segnis. Originaire de l’océan indo-pacifique, ce crabe vit maintenant en Méditerranée. "Depuis 2015, il prolifère dans la lagune de Tunisie. Les pêcheurs ont compris que ce crabe était très apprécié des Nord-Américains et des Asiatiques. Des filières de pêche sont organisées et 11 000 tonnes sont exportées. Mais ces deux espèces peuvent être une menace pour l’écosystème."
En plus du réchauffement de la mer qui invite de nouvelles espèces à prospérer en Méditerranée s’ajoute la surexploitation des ressources. "Dans son dernier rapport, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) souligne que 62 % des stocks de poissons pêchés en Méditerranée sont en état de surexploitation contre 37 % au niveau mondial."
Et d’autres menaces sont là : la densité urbaine sur les côtes, les pollutions plastiques, chimiques, lumineuses et sonores.
Des solutions
En plus de la décarbonation, Pierre Gilles explique qu’il faut "intensifier l’effort dans des aires marines véritablement protégées". Avec la "Stratégie nationale de biodiversité" présentée le 21 juillet 2023 par la première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu, la volonté est de créer 400 nouvelles aires protégées d’ici à 2027, soit 5 % de la mer métropolitaine. Par ailleurs, il a été annoncé la protection souhaitée de 100 % des herbiers de Posidonie. "C’est une très bonne chose", se réjouit Pierre Gilles, qui insiste aussi pour que les bonnes intentions se concrétisent.
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