2229 liens privés
Menton et alentours
Nom: A.D.E Méditerranée.
Les principales actions: préservation de la biodiversité et des écosystèmes de la mer Méditerranée. L'action s'appuie sur la création d'Aires-Marines-Éducatives pour permettre aux élèves de CM1, CM2 et jusqu’à la 3e de s’approprier et de gérer de manière participative une portion de littoral. Création de sentiers subaquatiques, pour sensibiliser populations et touristes à la préservation, création du pôle corail, études de la posidonie des espèces endémiques…
Tous les profils de bénévoles sont les bienvenus. Parents, étudiants, retraités...
Contact: ademediterranee@gmail.com
Site internet
Nom: Aspona.Association pour la sauvegarde de la nature et des sites de Roquebrune Cap Martin, Menton et environs.
Actions: œuvrer pour la sauvegarde des paysages, des milieux naturels et marins de Menton, Roquebrune et les environs. Combat contre l'artificialisation du trait de côte.
Contact: info@aspona.org
Site internet
Villefranche-sur-Mer, Saint-Jean Cap Ferrat, Beaulieu
Nom: Anao l’aventure sous marine.
Action: Nettoyage sous l'eau, de Nice à Cap d’Ail. Les bénévoles remontent des déchets immergés dont l’inventaire est explicite : pneus, plastiques, bouteilles, caddie de supermarché, batteries, câbles, chaises, drones, cordages, sacs, matériaux de chantier, barrières, emballages…
Contact: e.duliere@orange.fr
Site internet
Nom: Bleu Gorgone
Action: Préservation du milieu aquatique méditerranéen. De Nice à Villefranche- sur-mer, nettoyage des plages, sous l'eau en plongée bouteille, ramassage de déchets de tous type, tri,, recyclage… Opérations de sensibilisation.
Contact: asso.bleugorgone@gmail.com
Site internet
Nice, Cagnes-sur-mer
Nom: Agirrr
Action: Ramassage hebdomadaire de déchets et sensibilisation sur les plages, à Nice sous le nom de Nice Plogging, à Cagnes sur Mer sous le nom de Cagnes Plogging.
Contact: Tél. 09.50.50.57.30.
contact@agirrr.fr
Site internet
Nom: Project rescue Océan
Action: Sur la plage et sous l'eau, ils invitent les bénévoles à ramasser les déchets.
Contact: arnaudlivet66@gmail.com
Page facebook
Nom: Handi Plogging
Action: Nettoyage des déchets sur la plage, dans la nature, sensibilisation. A Nice, Vence, Cagnes-sur-mer,Cannes.
Page facebook
Antibes-Vallauris Golfe Juan
Nom: Les promeneurs utiles
Action: Nettoyage, chaque week-end, des déchets sur les plages et le long des rivières à Vallauris et Golfe-Juan.
Contact: lespromeneursutiles@gmail.com
Nom: Les Fonds Bleus 06
Action: Tous les mardis, ils plongent pour nettoyer les fonds marins à Antibes Juans-les-Pins.
Site internet
Nom: Project rescue Océan
Action: Sur la plage et sous l'eau, ils invitent les bénévoles à ramasser les déchets.
Contact: antibespro@gmail.com
Page facebook
Cannes
Nom: NaturDive
Action: étudier, préserver, restaurer et protéger l’environnement marin de l'Esterel à Monaco. Les actions se déclinent en plusieurs volets (aires marines éducatives), protection de la Posidonie, retrait de filets fantômes, sciences participatives, etc... .
Contact: contact@naturdive.com
Site internet
Sur tout le littoral
Nom: Surfrider Fondation
Action: Nettoyage des déchets sur les plages et le long des rivières. Sensibilisation du grand public et des décideurs sur les enjeux et impacts du changement climatique.
Contact: med@surfrider.eu
antenne06@surfrider.eu
Tél. 06.98.23.16.06
Site officiel du Département des Alpes-Maritimes. Consultez l'ensemble de l'actualité des Alpes-Maritimes et prenez connaissance de l'ensemble des aides et services mis en œuvre par la collectivité départementale
Des solutions adaptées à tous vos problèmes dans le respect de l’environnement
L’entreprise, fondée en 2001, est dirigée par Olivier Panchaud, jardinier paysagiste et Karine Panchaud, biologiste.
En complément de l’entretien de jardins, taille, élagage, tonte, VegeTech a développé une activité de diagnostic, de traitement phytosanitaire, et une partie recherche.
Identification des maladies simples – Analyses laboratoire simple - Soins aux plantes - Restauration d’arbres anciens – Etude de résistance mécanique des arbres - Recherche – Expertise
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/a-la-crau-ce-couple-defend-une-haie-havre-de-biodiversite-et-obtient-le-soutien-du-conseil-detat-821299
Le collectif DEMAIN Pays de Fayence
Association Etincelles - 885, chemin du Magnanon
83440 Montauroux
Ou par e-mail : etincelles83@gmail.com
Nos objectifs sont :
« Initier, soutenir et développer des actions coopératives
de Transition vers un développement du Pays de Fayence, élargi aux
communes voisines, qui soit sain, écologique, équitable, vivable, viable,
social et donc soutenable. »
Nos thèmes principaux sont :
Agriculture et patrimoine agricole, énergies
renouvelables et économies d'énergie, réduction et gestion des déchets,
transport doux et covoiturage, éco construction, santé bien-être,
conférences et fêtes populaires.
Qui est-ce?
Bruno Bazire habite à Mons en pays de Fayence où il exerce la profession d’architecte. Mais pas seulement.
L’homme, petite barbichette et le sourire toujours aux lèvres, est à l’origine d’un collectif baptisé "Demain en pays de Fayence" qui regroupe, comme lui, des citoyens engagés dans la transformation de leur territoire.
Cantines bios, démocratie participative, mobilités douces, le collectif ne connaît pas de petit chantier, même si, de l’aveu de Bruno Bazire, "le covid est passé par là, fragilisant le lien et l’engagement des Fayençois."
Ce Savoyard d’origine, parachuté dans le Var d’abord à Peymeinade puis à Mons, a roulé sa bosse au Canada où il a été illustrateur et en Bretagne où, tout jeune, il participe déjà à des projets de construction alternatifs.
Diplômé en architecture intérieure à l’école Boule à Paris, il se passionne depuis toujours pour un habitat naturel, des matériaux comme le bois avec, en filigrane, une approche philosophique de la nature.
"Être à l’écoute du terrain", comme lui avait suggéré Antti Lovag, architecte à l’origine des maisons bulles à Théoule qu’il a fortuitement rencontré et qui l’a encouragé à développer une architecture organique qui se fond dans la nature.
Cette même nature qui a bercé son enfance, lui qui aimait se promener avec sa sœur au cœur de la montagne savoyarde.
Créer des alternatives, dans son métier mais aussi dans la vie de tous les jours, en collectant, autour de lui, idées et savoir-faire, c’est le moteur de cet insatiable curieux. "Aujourd’hui, je suis en train d’acheter un bout de forêt", confie cet architecte qui aime passer du temps dans son jardin à ses heures perdues quand il n’organise pas de manifestations sur le territoire.
Le déclic
"En 2016, la diffusion du film Demain(*) est un électrochoc pour moi", souligne Bruno Bazire. Lui qui vit depuis toujours au plus près du terrain veut redonner du sens, soutenir ce territoire et ses petits villages perchés. Dans la foulée et accompagné d’autres citoyens, il décide de lancer le collectif “Demain en pays de Fayence“.
L’idée? Donner aux acteurs du territoire l’opportunité de se rencontrer pour porter des projets locaux, "dans des domaines aussi variés que l’éducation, l’environnement ou l’économie", souligne Bruno Bazire.
(*) réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, ce film met en avant des initiatives qui répondent aux défis environnementaux et sociaux actuels.
L'action
Faire du lien. Entre les citoyens de Fayence eux-mêmes déjà, avec les élus locaux ensuite. Car les propositions doivent pouvoir être traduits en politique pour avoir un véritable impact. Comment aider des maires à mettre en place des cantines bios? Comment discuter d’économie locale, d’alimentation?
Des ateliers de rencontre sont créés, des projets émergent, comme celui d’une monnaie locale, le Belug (“étincelle“ en provençal), lancée en 2016.
L’objectif : développer l’économie locale, faire connaître les commerçants, les circuits courts, soutenir l’offre.
Un objectif consolidé avec la création en 2019 d’une coopérative d’achat appelée Court Circuit destinée, entre autres, à faire connaître les agriculteurs locaux avec dans l’idée, celle de "cultiver l’entraide, la coopération et le partage des savoirs".
Des initiatives qui partent d’observations personnelles, de rencontres avec d’autres citoyens engagés du territoire. Comme avec Pierre Pralus, avec lequel il a créé l’association "Ecobatissons", qui regroupe des professionnels de l’éco-construction.
Embarquer les citoyens aussi, renouer avec une politique locale parfois coupée des réalités du terrain, s’engager dans la transition écologique, voilà quelques-unes des nombreuses motivations de Bruno Bazire.
"On a mis en place une association composterie, destinée à pousser les politiques à mettre en place des composteurs collectifs, dans des villages où les gens n’avaient pas l’espace pour le faire chez eux."
En 2019, des ateliers participatifs destinés à embarquer les habitants dans la gestion locale sont organisés. A la veille des élections municipales, la rencontre organisée entre les candidats en lice et les habitants fait un carton.
Et maintenant ?
Cet été, avec la sécheresse et les canicules, l’urgence a pris une nouvelle dimension en pays de Fayence.
"D’ailleurs, l’écoute est différente depuis cet été", constate Bruno Bazire car avec les restrictions d’eau, les habitants ont touché du doigt l’urgence climatique.
Pour répondre aux difficultés et s’adapter, "on essaie, par exemple, de mettre en place de l’achat groupé de citernes de récupération d’eau et de panneaux photovoltaïques", raconte Bruno Bazire qui projette également une rencontre avec Arthur Keller, spécialiste des risques systémiques et des stratégies de résilience.
Embarquer les décideurs, aussi, toujours. "J’essaie de convaincre les élus d’accepter une journée pour élaborer une feuille de stratégie d’adaptation du pays de Fayence."
"J’aimerais qu’ils comprennent que la démocratie participative est l’outil de l’adaptation des territoires, poursuit Bruno Bazire qui rêve la création d’un conseil de la transition, permettant aux citoyens d’agir directement auprès des élus. Ici, il y a beaucoup de retraités qui sont prêts à mettre la main à la pâte."
Comme cet ancien prévisionniste de Météo France, qui vient d’arriver et s’est déjà engagé auprès du collectif ou encore, cet autre, astrophysicien, qui partage volontiers ses connaissances au cours de conférences.
En attendant, les manifestations sont toujours à l’ordre du jour au pays de Fayence. "Le 22 janvier prochain, nous organisons une manifestation à vélo afin de promouvoir la mobilité douce", explique Bruno Bazire.
L’homme en est convaincu : "L’engagement permet d’être moins anxieux face au changement climatique. Qu’est ce que je peux faire pour sensibiliser le territoire, le changer? Ce sont vraiment des questions qui m’animent. Pour moi, la société alternative est porteuse de joie, de partage, d’enthousiasme."
Pour en savoir plus
Le site du collectif "Demain en pays de Fayence" https://demainpaysdefayence.com/
Le site du collectif "Ecobatissons" https://www.facebook.com/ecobatissons/
Car Labelling Ademe : Graphique - Évolution de la consommation moyenne
le hollandais volant / December 10, 2022 at 07:10PM
De 1995 (début des données) à 2015, on note une baisse de la consommation en carburant (L/100 km) des voitures.
De 2015 à 2018, on note une stagnation de la consommation des voitures.
Est-ce parce qu’on atteint un plancher technologique ? Oui. Il y a de ça. Mais c’est pas tout…
Dès 2018, on note une explosion de la consommation moyenne des véhicules. On passe de 5,10 L/100 km à 6,80 L/km, soit une augmentation de 30 % environ.
Je ne veux pas accuser les SUV d’être trop gros, trop peu aérodynamiques et de consommer beaucoup trop, mais je le fais quand-même.
Y a peut-être aussi le fait qu’on utilise drastiquement plus la voiture pour des tout petits trajets (<2 km), mais c’est à confirmer.
Perso je vois que quand j’étais petit, personne n’allait à l’école [primaire] en voiture. Aujourd’hui, personne n’y va à pied. Les écoles sont devenus des drives.
L’augmentation de la taille des voitures est lui réel.
Le poids n’évoluant pas beaucoup entre 2010 et 2021 (source), je dirais que c’est surtout l’aéro merdique des SUV qui est responsable de ça.
Et ça tend à confirmer ce que je dis depuis longtemps : hormis en ville, le poids ne joue que peu sur la conso, contrairement à l’aérodynamisme (et sur une électrique conduite correctement, avec la régen, l’influence du poids est absolument négligeable : la régen est plus efficace avec le poids, en fait, donc l’influence positive au freinage compense l’influence négative à l’accélération).
Pour preuve de l’influence de l’aéro, on peut comparer deux véhicules avec exactement la même motorisation mais des aéro différentes. Je prends l’exemple de la Ioniq 5 et 6 de chez Hyundai : la première est un SUV tout carré. L’autre est taillée comme une Porsche. La même plateforme, la même batterie fait passer l’autonomie de 507 à 614 km (soit 20 % de différence). C’est suffisamment parlant, je pense, et encore, la Ioniq 5 (le SUV) est relativement petite et mieux taillée qu’une Peugeot 5008 ou une BMW x5/x7.
~
Aussi, on peut voir que garder une vieille voiture pré-2000 n’est pas forcément positif en terme de coûts et d’émissions non plus. D’autant que des progrès considérables ont été fait en termes de particules et autres polluants À un point où les particules issues de la combustion du carburant est abaissées au niveau de ceux des freins et des pneus.
Marine Calmet a renoncé à devenir avocate, après avoir constaté que "le droit de l’environnement est structurellement défaillant". Une désillusion, au moment de rentrer dans sa vie professionnelle. À ses yeux, le droit occidental "permet une destruction de la nature, qui est seulement considérée comme une ressource inerte, à disposition des activités humaines".
Alors, la juriste a ouvert d’autres voies, bien plus personnelles, et s’est investie en Guyane française contre l’industrie minière.
En 2019, Marine Calmet a cofondé l’association Wild Legal, qui œuvre à la reconnaissance de "droits propres à la nature, les droits du vivant, des milieux de vie et des éléments naturels qui les composent, animaux, forêts, rivières…"
Une démarche inédite en France, mais qui vient de trouver une application concrète en Espagne, ce qui est une première à l’échelle de l’Union européenne. Pour Marine Calmet, il s’agit de poser des limites, en s’appuyant sur un nouveau cadre démocratique. Et de réellement protéger des écosystèmes menacés.
Tldr : dans la condition où la batterie n'est pas trop énorme (max 60 kWh, soit autour de 400 km d'autonomie sur une charge).
Dans cette condition, les EV est 2 à 3 fois moins polluante (en CO2) qu'une voiture à pétrole.
Je nuancerai en disant qu'ils font cette comparaison en considérant une durée de vie "type" égale à celle des véhicules aujourd'hui (très faible). Notons qu'on parle de la durée de vie du véhicule, sur différents propriétaires. Une EV d'occasion que vous avez rentabilisé en CO2 et que vous vendez à quelqu'un qui jette son SUV au gazole, c'est encore plus positif.
Le truc c'est qu'une EV émet environ 20-30% de CO2 en plus lors de sa conception, mais environ 95% de CO2 en moins quand elle roule.
L'idée est de conserver la voiture assez longtemps en circulation pour qu'au final on aura émis moins qu'un véhicule thermique avec le même usage.
En effet, il arrive un point de basculement des émissions cumulées de CO2. Si on jette la voiture à la casse avant, ce n'est pas rentable. Si on la garde assez longtemps, c'est rentable.
Bien sûr, plus la voiture est petite, plus le point de basculement arrive vite, et plus l'énergie électrique est decarbonnée également.
En France grâce au nucléaire, c'est atteint dès 6 mois d'usage moyen pour une petite EV et jusqu'à 2-3 ans pour une grande.
En Allemagne ou dans certains états des USA, ça peut monter à 7 ans si l'électricité est particulièrement sale. Notons que ces calculs incluent le fait de devoir changer une fois de pack batterie complet après X années (ce qui est une surestimation grossière : ça ne sera pas plus commun que de changer un bloc moteur dans une thermique).
Dans tous les cas, si le véhicule est conservé assez longtemps, il n'y aucun scénario où l'EV est plus polluant, sauf à en acheter une sans en avoir l'usage.
Le problème n'est donc pas tellement la technologie, mais l'obsolescence du matériel (comme très souvent).
Sustainability Podcasts
- SustainabilityDefined
- The Global Goals Cast https://globalgoalscast.org/
- HBR IdeaCast https://hbr.org/2018/01/podcast-ideacast
- The Impact Report https://bardmba.podbean.com/
- The Climate Changers Podcast https://soundcloud.com/climate-changer
- edie https://www.edie.net/podcasts/
- Infinite Earth Radio https://infiniteearthradio.com/
- The Energy Transition Show https://xenetwork.org/ets/
- The Adaptors https://soundcloud.com/the-adaptors ~15min
-
The Sustainability Agenda http://thesustainabilityagenda.com/
• Jean-Marc Jancovici et Pablo Servigne (reco gpe FB licorne)
Source SAP JAM
How We Can Make the World a Better Place by 2030 | Michael Green | TED Talks (https://www.youtube.com/watch?v=o08ykAqLOxk)
50% (3 votes)
Close the Gender Pay Gap | Jo Cribb | TEDxWellington (https://www.youtube.com/watch?v=fy1pvgChJn4)
17% (1 vote)
Why Gender Equality Is Good for Everyone — Men Included | Michael Kimmel | TED Talks (https://www.youtube.com/watch?v=7n9IOH0NvyY)
17% (1 vote)
Creating Sustainable Cities (https://www.youtube.com/watch?v=fcDDUSUbq9A)
17% (1 vote)
Sustainability of supply chains in the age of information | Tom Pathuis | TEDxYouth@Maastricht (https://www.youtube.com/watch?v=zKOkEEmtlIo)
0% (0 votes)
Re-thinking Progress: The Circular Economy (https://www.youtube.com/watch?v=zCRKvDyyHmI)
0% (0 votes)
Creating a circular economy: the challenges and opportunities for business (https://www.youtube.com/watch?v=TtR1ibE8Zt0)
0% (0 votes)
The Importance of Diversity In The Workplace (https://www.youtube.com/watch?v=Pn6WzHw7gHY)
0% (0 votes)
Chris McKnett: The investment logic for sustainability (https://www.youtube.com/watch?v=rpOwTspdwkI)
0% (0 votes)
Why sustainable tourism? (https://www.youtube.com/watch?v=JFbbKbdqoJg)
Source SAP JAM
Face à un avenir assombri par la crise climatique, le réalisateur et militant écologiste Cyril Dion parcourt le monde à la rencontre d’acteurs qui ont révolutionné une région, un pays ou une activité, et esquisse un nouveau récit : celui d’un monde plus juste et plus écologique.
Dans l'épisode 2 du documentaire, autour de 16min, il y a Pablo Sevigne qui est interviewé. Il explique que pour lui la collapsologie est une façon de se mettre en action. Si la catastrophe à venir est incertaine, il vaut mieux la considérer comme certaine pour se donner une chance de l'éviter. Le paradoxe étant que plus on agit bien, moins il se passera les choses anticipées.
https://pabloservigne.com/
"J'ai fait le deuil de mon avenir." Comment faire face à l’éco-anxiété chez les jeunes? - Nice-Matin
Sofiane a 23 ans et est étudiant en fac de lettres à Nice. Assis à une table, il profite du soleil pour déjeuner et lire un peu. Avec une voix douce et timide, il évoque ses sources d’anxiété. "Ce sont l’écologie et l’environnement… La situation est grave, dramatique même." Il poursuit : "Les saisons sont en décalé"... Avant de s’interrompre. "Il n’y a plus vraiment de saisons en fait… Sans compter les tornades, les cyclones, les intempéries… Et les incendies aussi…"
Pour parer à la situation, le jeune homme prend sur lui. Comme manger plus de légumes qu’il essaie d’acheter bios et sans emballage, "dans la limite de mes moyens d’étudiant", sourit-il.
"Le climat c’est de notre faute… Je ne me déplace plus du tout en voiture, j’ai acheté une voiture et j’essaie de la vendre pour utiliser seulement les transports en commun…"
Pour venir de Mougins à Nice, le jeune homme utilise désormais le train.
45% de jeunes souffrent d’éco-anxiété
Comme Sofiane, ils sont nombreux à se préoccuper de l’environnement. Selon une étude menée dans une dizaine de pays dont la France et relayée par la revue scientifique The Lancet, ils sont même 45% à souffrir d’éco-anxiété, un terme utilisé pour désigner "la peur chronique des catastrophes environnementales".
En Italie, en 2019, une enquête a été réalisée auprès de 800 jeunes adultes. Il en est ressorti que pour 51% d’entre eux, le changement climatique représentait la principale source de leur détresse.
"L’éco-anxiété est une anxiété qui concerne surtout l’avenir", explique Célie Massini, médecin psychiatre et auteur d’une thèse sur le sujet. "Un stress pré-traumatique", précise encore Véronique Lapaige, chercheure en santé publique belgo-canadienne, qui a théorisé le phénomène dès 1997.
Grandir avec la crise climatique
Le sujet s’est, depuis, largement imposé dans la recherche. Les préoccupations environnementales? Les jeunes baignent dedans depuis presque toujours. Comme "un bruit de fond depuis l’enfance", qualifie même la Fondation Jean Jaurès à l’origine d’une étude intitulée "Dans la tête des éco-anxieux. Une génération face au dérèglement climatique".
Dans le cercle familial, tout au long de leurs parcours scolaires ou encore sur les réseaux sociaux ou dans les médias traditionnels, difficile de passer outre ces problématiques.
Publiée en 2020, une enquête du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) désignait la cause environnementale comme la première préoccupation des jeunes adultes de 18 à 30 ans.
"Depuis quarante ans que cet indicateur est suivi (…), la proportion n’a jamais été aussi forte", détaillait encore l’organisme tout en remarquant que le phénomène Greta Thunberg n’était probablement que la pointe de l’iceberg d’un mouvement de fond concernant les jeunes face au climat.
Boom de consultations
De jeunes adultes préoccupés, la psychologue Charline Schmerber en voit défiler dans son bureau. Depuis 2019, cette psychothérapeute a fait de l’éco-anxiété sa spécialité. "Les rapports du Giec m’ont particulièrement alertée et j’ai eu, on va dire, un réveil écologique compliqué."
A Montpellier où elle exerce, de plus en plus de jeunes franchissent le pas, "parce qu’ils prennent conscience des difficultés." Cet été, avec son lot de températures caniculaires, a poussé bon nombre d’entre eux à consulter.
"Aujourd’hui? Je ne prends plus de patients, note Charline Schmerber. Et nous sommes de nombreux psys spécialisés sur ce thème dans le cas."
"Faire le deuil de son avenir"
Charline Schmerber raconte : "J’ai des patients qui ont moins de 25 ans, engagés dans des parcours d’études et qui remettent tout en question."
Avoir des enfants, orientation professionnelle, foi en l’avenir, vivre ensemble, la jeune génération n’en finit pas de s’interroger.
"Le pire que j’ai entendu, c’est "J’ai fait le deuil de mon avenir", raconte la psychothérapeute qui note également, une tendance, parfois, à l’isolement "car ils se sentent incompris par leur entourage".
Dans une étude réalisée par Qare, la plate-forme de téléconsultations médicales en ligne, on peut lire également que les jeunes ont une tendance à "s’agacer des pratiques anti écologiques de leurs parents et être anxieux de leur avenir."
Stratégies mises en place
S’exprimer sur le sujet, explorer ses émotions, réussir à les nommer, c’est le travail que mettent en place les professionnels pour contrer l’éco-anxiété.
Comment agir? Voici la question que se posent le plus les personnes qui ont participé à l’enquête réalisée par Charline Schmerber. Et celle pour laquelle ils ont passé le plus de temps à répondre.
Verbaliser la souffrance, ne pas culpabiliser, définir ce qui fait sens pour soi, aller au contact de la nature sont autant de pistes qu’elle recommande d’explorer.
Charline Schmerber encourage également à s’informer et partager son expérience avec d’autres personnes concernées, notamment au travers de groupes de paroles.
Elle-même a d’ailleurs écrit un ouvrage sur le sujet, "Petit guide de survie pour écoanxieux".
Elle ajoute : "Il faut créer des lieux propices à la verbalisation, se rapprocher de réseaux qui vont permettre d’agir ensemble".
Evan Adelinet fait chaque jour, sur France Bleu, le Tour de France des Initiatives. Vous pratiquez peut-être la randonnée, mais avez-vous déjà pensé à devenir bénévole pour le club des marcheurs de votre village ? Evan met en lumière le rôle de baliseur au sein de la Fédération Française de Randonnée. Pas moins de 8900 bénévoles se chargent de baliser les 215 000 kilomètres de chemins reconnus par la Fédération à travers le pays. Autant dire qu’ils ne chôment pas !
Si l'aventure vous tente, rendez-vous sur le site ffrandonnee.fr, rubrique "Bénévoles“ pour vous inscrire en ligne, et entrer en contact avec le club près de chez vous. Des missions spécifiques sont également proposées, comme prendre le poste de trésorier, ou gérer le parc informatique d’un comité régional de randonnée. Si vous avez un peu de temps à donner, vous trouverez forcément chaussure à votre pied !
Nice-Matin
RÉGION FRANCE VAR
Laurence Thiébaut: “Il faut mettre à la disposition des gens les outils du changement“
Héros ordinaires. Qui sont les hommes et les femmes qui façonnent nos territoires? Parce qu'ils s'engagent par conviction ou dans leur travail, ils changent notre quotidien, le repensent et l'améliorent. Nous avons décidé de les rencontrer. Dans cet épisode, Laurence Thiébaut, militante écologique à Vence.
Flora Zanichelli
Publié le 23/10/2022 à 19:00, mis à jour le 24/10/2022 à 16:06
Laurence Thiébaut habite à Vence et met à disposition des citoyens, des outils pour s'engager écologiquement. Dylan Meiffret
Qui est-elle?
Figure locale de Vence, Laurence Thiébaut a une fibre militante qu’elle met volontiers au service de l’écologie. Cette chargée de mission à l’environnement à la mairie de Vence, qui essaime ses bonnes pratiques depuis plusieurs années maintenant, notamment au travers de son association Vie initiatives environnement, habite au pied du Baou.
Une maison tout en longueur entourée d’un potager en restanque, restaurée de ses propres mains. Et d’un poulailler. Cinq poules y caquètent joyeusement. Chez Laurence Thiébaut, l'écologie se vit au quotidien. On mange local, végétarien et on consomme zéro déchet. Une philosophie de vie pour cette Parisienne qui a grandi dans le 15ème arrondissement et qui vendait l’Huma, âgée de 10 ans, en Seine-et-Marne.
Son engagement militant? C’est à son père, communiste, ancien résistant, qu’elle le doit. Mais aussi à son métier d’ouvrière dans l’imprimerie du livre de poche. "J’ai occupé tous les postes de la chaîne", se remémore-t-elle. A cette époque, en entreprise, il y avait une véritable conscience de classe, remarque-t-elle. Tout ça, avant que l’entreprise ne se délocalise à Laval, en Mayenne, dans les Pays de la Loire.
Sa démission en poche, Laurence Thiébaut prend la direction du Sud-Est et s’installe dans l’arrière-pays niçois. "Avec mon mari, on voulait faire toute une série de petits boulots", explique-t-elle. Férue de lectures et de réflexions, cette fine observatrice du quotidien vit toujours à cent à l’heure. Avec deux questions en filigrane: "Qu’est-ce qui peut être moteur du changement? Et comment embarquer les gens?"
Le déclic
Dans les Alpes-Maritimes, et à Vence, où elle a élu domicile, les combats ne manquent pas. Le territoire et ses défis l’animent, qu’ils touchent l’environnement, le scolaire, le quotidien tout simplement. Les années 70 marquent un tournant.
"J’ai grandi avec la guerre au Vietnam, le combat des Lip, tout ça m’a profondément marquée", raconte-t-elle. A Vence, elle s’engage pour la création d’un lycée, auprès des parents d’élèves. "Les gens avaient peur que le quartier soit dévalué, mais il fallait une proximité, un lien avec l’éducation qui permette aux gens de rester dans la ville", note-t-elle.
Dans la foulée, le projet de l’A8 bis qui devait passer au pied de Vence fait l’effet d’une décharge électrique. "Que veut-on? Un territoire tourné vers la voiture? Je suivais les réunions d’opposition au projet, c’était très informel mais dynamique, ça réunissait les petites communes."
Et d’ajouter: "Quand on a la conscience aiguë d’un problème, la seule manière de survivre, c’est de s’engager." Elle qui se nourrit des émissions de Denis Cheissoux, spécialiste des questions d’environnement sur France Inter, affirme que cela lui a ouvert l’esprit. "On peut avoir une prise de conscience affective, sensible ou encore politique. Il faut arriver à ce que tout se conjugue pour passer à l’action."
L'action
Comme un fil rouge, une question s’impose: comment créer du lien autour des questions environnementales? On a peine à imaginer cette passionaria de l'écologie, boire du coca et aller au supermarché. Elle sourit. "Tout ça, c’était avant".
Désormais, on la croise avec ses contenants faire le tour des commerces de proximité pour des courses "zéro emballage".
Des petites annonces peuvent être épinglées pour échanger du matériel ou des services. "Une manière de créer du lien, ce qui me tient à coeur", commente-t-elle.
Mais pas seulement. Bacs à compost en ville, repair café, conférences sur l’environnement et les grandes questions de notre temps rythment le quotidien des Vençois. Faire venir des gens, pour discuter, échanger, se confronter et peut-être faire émerger une conscience écologique et citoyenne, c’est ce à quoi elle s’attache.
Actuellement chargée de mission environnement à la mairie de Vence, elle a fait mettre en place des navettes gratuites pour se rendre dans le centre-ville. Une action trois en un. "Avec ses navettes, on fait marcher les petits commerces, les gens se rencontrent et ils évitent d’utiliser leur voiture pour faire cinq kilomètres."
Agir sur les citoyens mais aussi sur les agents des services publics. "Les élus locaux sont un levier, explique-t-elle. Dans une mairie, il y a la force des habitudes. Pour la mise en place des composteurs, les agents ont eu huit jours de formation." Aider les gens à faire du lien entre toutes les problématiques, voilà ce qui l’anime. "Les gens sont conscients des problèmes mais ce qui bloque est idéologique, c’est l’image. Ils pensent qu’avoir de la valeur, c’est consommer."
InSite accompagne les communes rurales dans la mise en place de missions de volontariat au service des initiatives locales culturelles, sociales et environnementales : du diagnostic du territoire au suivi et à la valorisation des projets, en passant par l'accompagnement et la formation des volontaires et de leurs référents locaux.
Découvert par Article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/a-lieuche-comment-tanguy-en-erasmus-rural-aide-a-redynamiser-le-village-783352
Douches, bains, eau de boisson, vaisselle, lessive, toilettes, arrosage... Estimez votre consommation d'eau et consultez nos conseils pour économiser les ressources et éviter le gaspillage.
Découvert par article nice matin
https://abonnes.nicematin.com/article/et-si-les-nouvelles-technologies-venaient-a-notre-secours-pour-mieux-gerer-notre-consommation-en-eau-774970
Votre plateforme citoyenne pour agir pour la planète et faire face à l'urgence climatique. 100 % gratuite et dédiée à l'écologie. Lancez votre pétition !
Ce portail permet à ceux qui le souhaitent de saisir leurs observations naturalistes à travers des programmes spécifiques. Chaque nouvelle observation sera immédiatement visible sur l'outil cartographique et enrichira les données du parc national du Mercantour
Découvert par article nice matin https://abonnes.nicematin.com/article/face-a-la-disparition-du-herisson-le-parc-du-mercantour-lance-une-enquete-participative-pour-le-recenser-761510