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L'avenir de notre planète passe par la jeunesse ! Océano pour tous avec le Musée Océanographique de Monaco sensibilise les pitchounes à éveiller leur conscience écolo et ça passe par toute une opération avec les établissements scolaires azuréens.
Océano pour tous, c'est un concours pédagogique organisé depuis près de 10 ans par le Musée Océanographique de Monaco avec la Fondation Princesse Charlène et l'Éducation Nationale en France et en Principauté.
Concrètement, depuis 2014, le Musée cherche à sensibiliser les plus jeunes en faisant connaître, en donnant le goût et l'envie de protéger les océans et les mers, dont celle qui nous concerne le plus sur le territoire azuréen, la Mer Méditerranée.
« Oceano pour Tous » et partout en France, Europe et plus
Si l'initiative est monégasque et en partie française, elle a su s'exporter. À la fois présente en Italie, dans huit départements français, dans les DOM-TOM, le concours se lance également sur le continent africain. Une classe sénégalaise et deux classes qui proviennent de quartiers difficiles de l'Afrique. Le concours s'adresse en priorité à des collèges qui sont en zone d'éducation prioritaire aussi, qui sont en zone rurale.
Projet pédagogique main dans la main entre les élèves et les profs
Les enseignants, les professeurs qui portent les projets, travaillent avec les élèves dans la découverte de l'océan et dans la mise en place d'actions concrètes pour sensibiliser d'autres élèves. Ils soulignent l'impact provoqué par la pollution plastique au niveau des écosystèmes des espèces marines, pour ensuite proposer des actions à mettre en place au sein du collège, soit au niveau du quartier. Au-delà du niveau scolaire, les équipes travaillent souvent en collaboration avec des associations locales ou même des mairies qui soutiennent leurs actions.
Il s'agit bien d'un concours ! L'idée, c'est d'accompagner au maximum toutes les classes via des ateliers à distance. Il y a un lien direct avec les objectifs de développement durable, pour la protection, la compréhension du monde marin, le changement climatique. Chaque classe va produire une vidéo dans laquelle elle va pouvoir présenter au jury, l'ensemble des actions menées. Résultat en juin !
Des révisions automatisées pour une famille sereine et si ton enfant apprenait ses maths en allant sur Tiktok, Insta ou Youtube.
Découvert par article France Bleu https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-qui-fait-du-bien/l-appli-nanaba-reconcilie-les-enfants-et-les-parents-2368994#xtor=RSS-106
Nanaba est une application "maligne" pour le smartphone de vos bambins. L'appli "bloque et débloque les applications préférées de votre enfant, en échange de révisions et en suivant les programmes scolaires". Presque sadique et en même temps bien utile pour booster la concentration de vos pitchounes.
"Lâche ton téléphone et va réviser", une phrase type des parents en 2023. L'utilisation des écrans, c'est 72 % des conflits au sein du foyer. C'est une application qui va permettre aux parents de venir bloquer et débloquer les applications préférées de leurs enfants Tik Tok, YouTube, Instagram, en échange de quoi ils vont devoir bosser.
L'appli "utile" au parents, qui cartonne
Ça fait deux ans jour pour jour que l'appli est lancé, le succès est au rendez-vous. Le nombre d'utilisateurs est croissant, les résultats sont au rendez-vous, à tel point que Nanaba est passé par plusieurs incubateurs, comprenez structures d'accompagnement de projets innovants dans le but de les aider à développer leur start-up.
La Brasserie Artisanale de Nice crée des bières fines et légères avec les meilleurs malts, houblons et produits locaux de Nice.
Découvert par article France bleu azur https://www.francebleu.fr/emissions/circuits-courts-dans-les-alpes-maritimes/ici-les-artisans-met-en-relation-le-savoir-faire-azureen-et-les-curieux-9132857#xtor=RSS-106
Olivier Cautain, créateur de la Brasserie Artisanale de Nice. Basé au quartier Libération, il gère toute la transformation des ingrédients naturels, mouture du malt, brassage, fermentation, jusqu’à la mise en bouteille et l’étiquetage.
Fabrication artisanale de pâtes fraîches, ravioli & gnocchi à l'atelier en centre ville à Menton. Créateurs des Raviolis au Citron de Menton.
Découvert par article France bleu azur https://www.francebleu.fr/emissions/circuits-courts-dans-les-alpes-maritimes/ici-les-artisans-met-en-relation-le-savoir-faire-azureen-et-les-curieux-9132857#xtor=RSS-106
Luisa Inversi, créatrice de Pasta Piemonte. Elle met en avant la tradition et le savoir-faire de son pays natal l’Italie associés à la qualité des produits du terroir azuréen. Pâtes fraîches et sèches au programme, en plein cœur de Menton.
L'emballage réutilisable et écologique à la cire d'abeille de Provence, résine de pin des Landes et huile de jojoba bio. Remplace cellophane et papier alu.
Découvert par article France Bleu https://www.francebleu.fr/emissions/circuits-courts-dans-les-alpes-maritimes/ici-les-artisans-met-en-relation-le-savoir-faire-azureen-et-les-curieux-9132857#xtor=RSS-106
Guillaume, concepteur de “L'abeille qui emballe“. Un emballage de récipients fait à partir de cire d’abeille, qui remplace le film plastique ou le papier aluminium
Si vous faites partie des personnes concernées, vous serez prévenu par la mairie et des codes vous seront remis pour vous recenser directement en ligne. Vos données restent confidentielles.
Le recensement de la population, qui est une obligation légale, est essentiel pour connaître les besoins en termes de transports, logements, écoles, établissements de santé et de retraite… et pour construire l’avenir en déterminant le budget des communes. C’est un acte totalement gratuit. Ne répondez pas aux sites qui vous réclament de l’argent !
Source https://mougins.fr/recensement-de-la-population-mouginoise-jusquau-25-fevrier/
Article Nice Matin https://www.nicematin.com/faits-de-societe/5-questions-pour-tout-comprendre-au-recensement-qui-commence-ce-jeudi-19-janvier-en-region-paca-821494
Jusqu’à quand?
L'enquête se termine le 18 février pour les communes de moins de 10 000 habitants et le 25 février pour celles de plus de 10 000 habitants.
Comment ça se passe?
Un agent recenseur muni de sa carte officielle, siglée bleu blanc rouge, comportant sa photo, et la signature du maire, se présentera aux domiciles des foyers concernés. Pour vérifier s’il s’agit bien d’un "vrai" agent recenseur, il suffit de relever le nom de la personne et d’appeler la mairie pour le vérifier.
Pour les maisons individuelles, il dépose dès le 19 janvier des notices avec code d’accès au questionnaire internet dans les boîtes aux lettres. Pour les autres logements, l'agent se présente au domicile des personnes recensées pour remettre des notices avec code d’accès également au questionnaire internet. Le site a été relooké avec un chatbot et optimisé pour les tablettes et téléphones. Les ménages sont invités à répondre au questionnaire prioritairement par internet. "63% des habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont choisi ce mode de réponse en 2022", précise l’Insee.
"Si les habitants ne veulent pas ou ne peuvent pas répondre sur internet, l’agent dépose des questionnaires papier qu’il revient chercher quelques jours plus tard."
Quels types de questions?
Outre le nom et l’adresse, l’âge, l’emploi et autres éléments individuels, les habitants doivent aussi donner les caractéristiques du ménage pour évaluer l’évolution de la population et ses besoins futurs, décrire le logement pour connaître les besoins en habitations, ou encore exposer les habitudes de vie comme les trajets quotidiens pour se rendre au travail par exemple. Ce qui servira à évaluer les besoins en transports.
Qui est-ce ? Style décontracté, tennis veja, une marque écoresponsable, aux pieds, Gilles Pérole nous reçoit chaleureusement dans un bureau de la mairie de Mouans-Sartoux, où la température est fraîche, économies d’énergie oblige. Très impliqué, cet ancien directeur de l’école dans la forêt de
Mouans-Sartoux officie depuis près de trente ans dans la commune de 10.000 habitants devenue un bastion azuréen en matière d’expérimentation de gestion écologique et engagée de la ville.
Père de trois enfants, Gilles Pérole a grandi à Cannes où, très jeune, il cultive une fibre militante. "Vers seize ans, je me suis engagé dans plusieurs associations : les Francas (Fédération nationale laïque de structures et d'activités éducatives, sociales et culturelles), Les petites sœurs des pauvres, Les paralysés de France, détaille-t-il. Je me suis reconnu dans les valeurs très fortes qu’elles véhiculent, comme le respect de l’autre, la solidarité, l’importance du vivre-ensemble."
Les Francas, surtout, fer de lance d’une éducation populaire, le marquent. "Ça m’a convaincu de devenir instituteur."
Passionné par l’enseignement, les sciences, Gilles Pérole est persuadé que l’enfant peut être porteur de la révolution écologique en s’appropriant les projets et en impliquant sa famille.
La parole des tout petits n’est pas moins précieuse que celle des grands. "Au contraire, l’esprit de solidarité chez les enfants est toujours quelque chose qui m’a toujours frappé, commente Gilles Pérole. Leur sens de l’injustice est très développé et ils proposent volontiers des actions pour y remédier."
Pour l’ancien instituteur, l’éducation est centrale dans la préparation de la société de demain. "Il faut arriver à former et à éduquer les jeunes à construire une société différente."
Un précepte qui le conduit en 89 à mettre le cap sur Mouans-Sartoux, où l’Education Nationale vient d’ouvrir un poste à profil dans une école de la forêt, où la nature fait partie intégrante de l’apprentissage.
"Ce qui m’intéressait, c’était le projet pédagogique d’une école centrée sur l’enfant, explique-t-il. On décloisonnait les classes du CP au CE2, ce qui leur laissait le temps d’apprendre, à leur rythme."
En 1992, il quitte Cannes et s’installe définitivement à Mouans-Sartoux. Trois ans plus tard, le téléphone sonne. Au bout du fil, André Aschieri, le maire, qui lui demande de rejoindre l’équipe municipale. "On échangeait déjà beaucoup, ça s’est fait naturellement." Gilles Pérole devient alors conseiller municipal à la commission enfance dans une ville dont il partage les valeurs, aime-t-il à répéter.
En 1998, la crise de la vache folle déferle en France. C'est le déclic.
"J’étais alors fortement impliqué dans ma fonction de conseiller à l’enfance, poursuit Gilles Pérole. Or, travailler sur le thème de l’enfance c’est aussi travailler sur la cantine, ce que l’on sert à manger aux enfants."
Face à la crise sanitaire, la municipalité décide de ne proposer que de la viande bio. Puis, petit à petit, l'idée germe de faire passer la cantine au 100% bio. Un objectif atteint en 2012.
Dans un premier temps, pour pourvoir aux besoins locaux, la ville lance sa propre régie agricole bio à la ferme de Haute-Combe, non loin du centre-ville. Des serres sont dressées, afin de permettre une production toute l’année. Les menus suivent le rythme des saisons et de la production.
"S’il y a beaucoup de blettes, on les propose deux fois par semaine, cuisinées différemment. Et les enfants les mangent!", plaisantait alors l’élu dans une interview accordée à Nice-Matin en 2018.
Cantines bios, mobilités douces, engagement des enfants et des familles dans la politique de la ville, Mouans-Sartoux s’engagent toujours plus résolument sur la voie de la transition.
Les idées florissent. "Notre travail municipal était constamment nourri par des rapports, des études que nous partageait le maire", se souvient Gilles Pérole. Sur leurs tables de travail, les membres de l’équipe municipale voient fleurir articles scientifiques, comptes-rendus d’expérimentations tenues un peu partout.
"Je m’intéresse beaucoup à l’actualité et à l’analyse qu’en font les intellectuels, raconte Gilles Pérole. Voir des gens qui proposent des trajectoires alternatives, c’est une source d’inspiration pour moi."
Il cite ainsi Paul Magnette, le maire de Charleroi, qui a fait du développement de la mobilité douce ou de la culture comme levier de l’économie ses chevaux de bataille.
"Il est très pragmatique, très social, tourné vers la transition."
Les actions et les réflexions, en se croisant, font sens, décloisonnent les politiques. Dans son cas, qui dit nourriture, dit santé mais aussi agriculture, consommation responsable.
Les projets se multiplient, dans de nombreux domaines.
"Que cela soit sur l’alimentation, l’éducation, la mobilité dans la ville", poursuit l’adjoint qui évoque, par exemple, l’opération "Marchons vers l’école", en 2005, qui a remis au goût du jour le pédibus, l’autobus pédestre utilisé en lieu de ramassage scolaire.
L’ancien directeur d’école n’a pas oublié les enseignants, qu’il soutient sans relâche, organisant des activités entre midi et deux afin que les enfants apprennent à chaque instant. Et s’engagent eux aussi, comme dans le Conseil de ville des enfants. Ces derniers sont ainsi appelés à s’exprimer sur de larges panneaux postés à l’entrée de la mairie.
Pour porter ses projets, Gilles Pérole s’appuie aussi sur les agents municipaux, s’intéresse à leurs retours d’expérience, s’attache à donner du sens aux mesures qu’il met en œuvre. "Sans quoi, les gens ne s’impliquent pas."
Nice-Matin
RÉGION FRANCE NICE
“La transition, c’est une multitude de petits changements de pratiques quotidiennes“
Héros ordinaires. Qui sont les hommes et les femmes qui façonnent nos territoires? Parce qu'ils s'engagent par conviction ou dans leur travail, ils changent notre quotidien, le repensent et l'améliorent. Nous avons décidé de les rencontrer. Dans cet épisode, Gilles Pérole, ancien directeur d’école et adjoint au maire de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) chargé de l’enfance et de l’éducation.
Flora Zanichelli
Publié le 08/01/2023 à 19:00, mis à jour le 13/01/2023 à 17:56
Pour Gilles Pérole, “la transition, c’est une multitude de petits changements de pratiques quotidiennes“. (Photo Patrice Lapoirie)
Qui est-ce ?
Style décontracté, tennis veja, une marque écoresponsable, aux pieds, Gilles Pérole nous reçoit chaleureusement dans un bureau de la mairie de Mouans-Sartoux, où la température est fraîche, économies d’énergie oblige.
Très impliqué, cet ancien directeur de l’école dans la forêt de Mouans-Sartoux officie depuis près de trente ans dans la commune de 10.000 habitants devenue un bastion azuréen en matière d’expérimentation de gestion écologique et engagée de la ville.
Père de trois enfants, Gilles Pérole a grandi à Cannes où, très jeune, il cultive une fibre militante. "Vers seize ans, je me suis engagé dans plusieurs associations : les Francas (Fédération nationale laïque de structures et d'activités éducatives, sociales et culturelles), Les petites sœurs des pauvres, Les paralysés de France, détaille-t-il. Je me suis reconnu dans les valeurs très fortes qu’elles véhiculent, comme le respect de l’autre, la solidarité, l’importance du vivre-ensemble."
Les Francas, surtout, fer de lance d’une éducation populaire, le marquent. "Ça m’a convaincu de devenir instituteur."
Passionné par l’enseignement, les sciences, Gilles Pérole est persuadé que l’enfant peut être porteur de la révolution écologique en s’appropriant les projets et en impliquant sa famille.
La parole des tout petits n’est pas moins précieuse que celle des grands. "Au contraire, l’esprit de solidarité chez les enfants est toujours quelque chose qui m’a toujours frappé, commente Gilles Pérole. Leur sens de l’injustice est très développé et ils proposent volontiers des actions pour y remédier."
Pour l’ancien instituteur, l’éducation est centrale dans la préparation de la société de demain. "Il faut arriver à former et à éduquer les jeunes à construire une société différente."
Un précepte qui le conduit en 89 à mettre le cap sur Mouans-Sartoux, où l’Education Nationale vient d’ouvrir un poste à profil dans une école de la forêt, où la nature fait partie intégrante de l’apprentissage.
"Ce qui m’intéressait, c’était le projet pédagogique d’une école centrée sur l’enfant, explique-t-il. On décloisonnait les classes du CP au CE2, ce qui leur laissait le temps d’apprendre, à leur rythme."
En 1992, il quitte Cannes et s’installe définitivement à Mouans-Sartoux. Trois ans plus tard, le téléphone sonne. Au bout du fil, André Aschieri, le maire, qui lui demande de rejoindre l’équipe municipale. "On échangeait déjà beaucoup, ça s’est fait naturellement." Gilles Pérole devient alors conseiller municipal à la commission enfance dans une ville dont il partage les valeurs, aime-t-il à répéter.
Les serres de la ferme de Haute-Combe qui produit de quoi nourrir les enfants des écoles. (Photo G.T.).
Le déclic
En 1998, la crise de la vache folle déferle en France. C'est le déclic.
"J’étais alors fortement impliqué dans ma fonction de conseiller à l’enfance, poursuit Gilles Pérole. Or, travailler sur le thème de l’enfance c’est aussi travailler sur la cantine, ce que l’on sert à manger aux enfants."
Face à la crise sanitaire, la municipalité décide de ne proposer que de la viande bio. Puis, petit à petit, l'idée germe de faire passer la cantine au 100% bio. Un objectif atteint en 2012.
Dans un premier temps, pour pourvoir aux besoins locaux, la ville lance sa propre régie agricole bio à la ferme de Haute-Combe, non loin du centre-ville. Des serres sont dressées, afin de permettre une production toute l’année. Les menus suivent le rythme des saisons et de la production.
"S’il y a beaucoup de blettes, on les propose deux fois par semaine, cuisinées différemment. Et les enfants les mangent!", plaisantait alors l’élu dans une interview accordée à Nice-Matin en 2018.
Les enfants choisissent les portions qu'ils souhaitent consommer, afin d'éviter le gaspillage alimentaire. (Photo Clément Tiberghien).
L’action
Cantines bios, mobilités douces, engagement des enfants et des familles dans la politique de la ville, Mouans-Sartoux s’engagent toujours plus résolument sur la voie de la transition.
Les idées florissent. "Notre travail municipal était constamment nourri par des rapports, des études que nous partageait le maire", se souvient Gilles Pérole. Sur leurs tables de travail, les membres de l’équipe municipale voient fleurir articles scientifiques, comptes-rendus d’expérimentations tenues un peu partout.
"Je m’intéresse beaucoup à l’actualité et à l’analyse qu’en font les intellectuels, raconte Gilles Pérole. Voir des gens qui proposent des trajectoires alternatives, c’est une source d’inspiration pour moi."
Il cite ainsi Paul Magnette, le maire de Charleroi, qui a fait du développement de la mobilité douce ou de la culture comme levier de l’économie ses chevaux de bataille.
"Il est très pragmatique, très social, tourné vers la transition."
Les actions et les réflexions, en se croisant, font sens, décloisonnent les politiques. Dans son cas, qui dit nourriture, dit santé mais aussi agriculture, consommation responsable.
Les projets se multiplient, dans de nombreux domaines.
"Que cela soit sur l’alimentation, l’éducation, la mobilité dans la ville", poursuit l’adjoint qui évoque, par exemple, l’opération "Marchons vers l’école", en 2005, qui a remis au goût du jour le pédibus, l’autobus pédestre utilisé en lieu de ramassage scolaire.
L’ancien directeur d’école n’a pas oublié les enseignants, qu’il soutient sans relâche, organisant des activités entre midi et deux afin que les enfants apprennent à chaque instant. Et s’engagent eux aussi, comme dans le Conseil de ville des enfants. Ces derniers sont ainsi appelés à s’exprimer sur de larges panneaux postés à l’entrée de la mairie.
Pour porter ses projets, Gilles Pérole s’appuie aussi sur les agents municipaux, s’intéresse à leurs retours d’expérience, s’attache à donner du sens aux mesures qu’il met en œuvre. "Sans quoi, les gens ne s’impliquent pas."
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VIDEO. Comment cette cantine scolaire bio et locale a diminué ses déchets alimentaires de 80%
De leurs discussions émerge, par exemple, l’idée de nettoyer les cantines avec des machines à vapeur, plus économiques, moins nocives pour la santé que les produits de nettoyage. Ou encore, celle de présenter aux enfants, chargés de choisir la quantité de nourriture qu’ils veulent le midi, deux portions, dans une petite ou une grande assiette, afin qu’ils puissent se faire une idée avant de passer à table. Avec la possibilité de se resservir, bien sûr, si la faim les tiraille encore.
"On a évité ainsi le gaspillage", sourit Gilles Pérole. Les économies réalisées permettent de financer le surcoût du bio. Car en 2010, le constat est effarant. Après la mise en place d’une pesée en fin de service, le personnel s’aperçoit que ce sont 147 grammes par repas qui partent à la poubelle. Grâce à la personnalisation des portions, le poids du gaspillage alimentaire est réduit à hauteur de 80%.
Surveiller, établir des feuilles de route et des lignes directrices, prévoir… à Mouans-Sartoux, l’action est particulièrement structurée pour répondre aux défis environnementaux mais aussi financiers.
Avec l’inflation, le service a ainsi créé un fichier relevant le prix des aliments, conduisant l’équipe à réduire les frites au menu, par exemple. Hausse du coût de l’huile de cuisson oblige.
Et maintenant
Mouans-Sartoux essaime, toujours plus.
"On a échangé avec 600 collectivités européennes", précise Gilles Pérole, non sans fierté. Lors du pacte de politique alimentaire urbaine de Milan, en 2015, la ville a reçu une récompense pour ses bonnes pratiques.
"Voir la petite ville de Mouans-Sartoux saluée aux côtés de New York, ça fait quelque chose", commente l’élu.
En décembre, il est intervenu à l’université de Lisbonne. Il dirige également le DU chef de projet en alimentation durable à l’université Côte d’Azur.
"Ma satisfaction est surtout dans l’espoir et la dynamique que l’on crée sur les territoires", poursuit l’adjoint.
Parmi les grands enjeux du moment, il cite la libération du foncier afin de réinstaller une agriculture pour nourrir la population et permettre une souveraineté alimentaire. Ou encore, continuer à sensibiliser la population à se tourner vers une alimentation durable avec une attention toute particulière portée aux couches populaires. Pour ce faire, l’équipe municipale travaille à la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation permettant à tout à chacun d’accéder à une alimentation de qualité.
Persuadé, là encore, qu’une bonne pratique en amène une autre.
"Tous ceux qui changent leur alimentation finissent aussi par changer leur mode de transport, leur quotidien."
Il poursuit : "Je crois beaucoup à la transformation par la base. La transition, c’est une multitude de petits changements de pratiques quotidiennes."
Coconstruire la société de demain, en somme, en impliquant les enfants, pour qu’il y ait, au final, “une cohérence entre ce qui est fait à la maison et au dehors".
Même si les temps sont durs pour les municipalités dont les budgets explosent avec l’inflation et les coûts de l’énergie, Gilles Pérole ne désespère pas d’agir avec bon sens et ne s’interdit aucun projet.
Vincent Cobée estime aussi que la clientèle va avoir une prise de conscience, soulignant que les conducteurs d’un gros 4×4 en ville sont déjà mal vus de nos jours. Il donne aussi cet exemple : iriez-vous au bureau avec un sac-à-dos XXL que vous avez acheté pour faire une randonnée de plusieurs jours ? Avec une voiture électrique, c’est pareil : faut-il un modèle avec une batterie d’une tonne pour juste aller au travail ?
Alors que nous sommes au plein cœur de l'hiver, que chaque jour est diffusé la %26quot;météo%26quot; de l'électricité, et que la gestion de l'énergie est plus importante que jamais… Savez-vous comment les Niçois ont découvert l'électricité ? Patrice Arnaudo
Ce soir-là, "5 generatour, 1500 ampoula, van iluminà un quartier de Nissa per lou proumié coup en l’istoria". C'est la toute première fois que l'électricité dessert un quartier à Nice. Quel bonheur, quelle joie pour la population, alors principalement dans le Vieux-Nice, qui n’en croit pas ses yeux. L'arrivée de l'électricité, c'est l'attraction principale de l'Exposition Internationale de Nice en 1884. D'ailleurs, celle-ci a coûté très cher à la Municipalité de l'époque, dirigée par le Maire Borriglione qui souhaitait alors, moderniser sa ville.
L'Exposition Universelle de Nice en 1884, un flop ?
Ce n'est qu'après cette grande première, que la Ville se modernise petit à petit. Vraiment, petit à petit. En 1900, seulement 400 foyers niçois sont abonnés à l'électricité… Même que dans certains villages, l’électricité, comme l’eau courante d’ailleurs, n’arriveront dans les foyers qu’après la Seconde Guerre mondiale.
En revanche de l'Exposition Universelle, si ce n'est l'architecture du Lycée Impériale et l'électricité… Il ne reste plus grand-chose de celle-ci qui n'a pas vraiment rencontré le succès espéré. De plus, la plupart des bâtiments construits pour l'occasion ont tous été détruits.
La planète a trouvé le bon outil pour nous permettre de redécouvrir la nature, mais aussi pour la respecter. Comme on est tout le temps le nez sur notre smartphone, téléchargez vite Explorateurs des parcs;, pour la nature des Alpes-Maritimes.
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Découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-qui-fait-du-bien/baby-on-a-trip-amelie-a-tout-pour-soulager-les-parents-en-vacances-9490612#xtor=RSS-106
Le maire de Guillaume, Jean-Paul David, a racheté la station-service du village afin qu'elle ne disparaisse pas. C'est unique dans les Alpes-Maritimes.
Les stations-services indépendantes ferment les unes après les autres. Et en milieu rural, c'est encore pire. Ainsi, le maire de la commune de Guillaume, aux portes du parc national du Mercantour, innove pour lutter contre ce problème. Jean-Paul David, a racheté la station service du village, et a crée une société coopérative d'intérêt collectif : " C'est un feuilleton qui a commencé en 1994 avec la faillite de l'exploitant. Ensuite, la commune a racheté le fond de commerce puis les murs et plusieurs années après, nous avons crée cette société coopérative d'intérêt collectif " explique t-il sur France Bleu Azur ce mercredi 11 janvier.
"Toute l'activité de la haute vallée du Var est liée à cette station-service" (Jean-Paul David)
Pour que la station soit rentable, la mairie a aussi crée une buanderie verte et un service de location de vélos au sein de la station-service. "Toute l'activité de la haute vallée du Var est liée à cette station-service, indique le maire. Aussi bien pour les touristes que pour les habitants, mais aussi les services publics, gendarmerie, pompiers ou encore La Poste, etc."
Cette station service a coûté 200.000 euros, financés en grande partie par un programme européen.
Mélodie Viallet
Mélodie
La tradition Campanaire réside autour du son des cloches dans les vallées maralpines. Les cloches dans un village racontent des histoires et transmettent les informations, quelles qu'elles soient. Notre Nissart, Patrice Arnaudo nous le raconte.
Il y a certaines traditions dans nos vallées qui perdurent. C'est le cas de "Li campana", et des sonneurs de cloches. Chaque cloche et le son qui l'accompagne, racontent une histoire, transmettent des informations. Elles peuvent annoncer les différents événements de la vie, comme un mariage ou un décès, la venue au monde d'un bébé, et même son sexe, voir même vous avertir si le bébé est issu d'une famille riche ou pauvre.
« Li campana. Lou medià dei campagna. Internet avant l'oura »
Dans nos vallées ; les cloches annonçaient en effet un tas d'évènements, « ma poudìon tamben anounçà de catastrofa couma la guerra o lou fuèc ». À la manière de nos sirènes en ville, les cloches annonçaient également les aléas, comme les inondations ou les incendies, voir l'arrivée imminente de la guerre.
La vallée où la tradition est la plus vivace reste la Vésubie
La Vésubie reste porte-étendard de cette tradition campanaire. Belvédère est LA capitale musicale du haut-pays niçois, a tel point que le village comptait bon nombre d'hymnes en son honneur. Jean Laurenti, qui nous a quitté, était le doyen mais aussi « lou mestre campanaire », le mettre des cloches. Heureusement pour la culture, la tradition, notre histoire, son petit-fils maintient ce savoir-faire dans la Vésubie. Fort heureusement, la musique et le bruit des cloches n'ont pas fini d'accompagner la vie des habitants
Rhynchophorus ferrugineusou ou le charançon rouge, c'est un de plus important ravageurs de palmiers. Présent sur la Côte d'Azur depuis les années 2000, Mandelieu-la-Napoule innove et accélère la lutte contre ce parasite.
Le charançon rouge, c'est un vrai problème. C'est un ravageur important des palmiers qui est arrivé, il y a une quinzaine d'années sur la Côte d'Azur, en provenance des régions tropicales. Aujourd'hui, c'est, avec le papillon, un des nuisibles les plus importants et les plus ravageurs pour toutes les catégories de palmier, dont l'emblème de la Côte d'Azur qui est le Phœnix.
La lutte contre le charançon passe par un traitement préventif
Mandelieu-la-Napoule dispose d'un traitement préventif à base de nématodes. Autrement dit, des vers qu'on va venir pulvériser par millions sur toute la hauteur du palmier et qui vont venir en fait s'attaquer au charançon. Ils vont se développer à l'intérieur et finalement les tuer de l'intérieur. Des traitements préventifs qui sont déployés entre mars et novembre.
Parmi les mesures complémentaires à disposition des services techniques de la ville, il y a un dispositif de détection à intelligence sismique, Rhynchotrack. Avec ce procédé, on détecte bien avant les premiers signes visuels sur le palmier. Le dispositif fonctionne de la sorte que des micro-vibrations émises au sein-même du palmier par des larves de charançon, sont détectées. D'autres dispositifs de pièges avec phéromones sont également développés et mis en place sur les différents palmiers mandolociens.
Une "palmeraie virtuelle" pour leurrer les ravageurs ?
Avec de la tech et des entreprises locales, la ville de Mandelieu-la-Napoule développe une « palmeraie virtuelle ». L'objectif est d'attirer les insectes dans une zone sans "réels" palmiers. C'est une expérimentation unique en son genre qui est mis en place à Mandelieu-La Napoule. Ce leurre et le projet Virtual Palm Project 06 sont inédit et font déjà leurs preuves.
Manger bio, local, sain et durable, c'est l'engagement pris par la ville de Mouans-Sartoux pour ses établissements scolaires et pour les crèches. Un engagement qui lui offre le label Ecocert, première ville de France à l'obtenir.
Cette carte interactive recense les accidents et incidents de chasse ayant fait l'objet d'un article de presse lors de la saison de chasse 2022-2023.
Découvert par article https://www.nicematin.com/faits-de-societe/le-gouvernement-a-devoile-son-plan-chasse-pour-reduire-les-accidents-quen-est-il-dans-les-alpes-maritimes-et-le-var-819634
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/a-grasse-mycophyto-pousse-comme-un-champignon-819055
Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/les-azureens-qui-s-engagent/les-azureens-qui-s-engagent-elle-revolutionne-les-cultures-sans-produits-chimiques-9915379#xtor=RSS-106
Justine Lipuma est à la tête de l'entreprise Mycophyto. Basée à Antibes, elle a développé une solution pour la production agricole sans utiliser de produits chimiques. Un champignon qui, une fois réduit en poudre ou en eau liquide à la base d'une plante, est aussi efficace qu'un engrais chimique.
Depuis 2017 Justine Lipuma est à la tête de la startup Mycophyto basée à Sophia Antipolis. Son entreprise est innovante, car elle a pour objectif d'accroître la productivité agricole sans utiliser de produits chimiques et tout en consommant moins de ressources naturelles. Pour ça, Justine Lipuma utilise des champignons microscopiques, qui, réduit en poudre ou en eau liquide à la base d'une plante, sont aussi efficaces qu'un engrais chimique.
L'année 2023 va être crucial pour Mycophyto, puisque la start-up va industrialiser son produit en France et dans le monde entier. Pour ça l'entreprise a réussi à boucler une levée de fonds de 4M euros.
association "Ecobatissons", qui regroupe des professionnels de l’éco-construction.