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Nice-Matin
RÉGION FRANCE CÔTE D'AZUR
Où en est l’opération Repic initiée sur nos côtes en 2019 pour sauver la posidonie?
ON Y REVIENT. Depuis 2019, selon une méthode qui leur est propre, ils récoltent et repiquent de la posidonie sur les fonds marins partiellement dénudés d’Antibes, de Golfe-Juan et de Beaulieu-sur-Mer. Trois ans que les scientifiques d’Andromède Océanologie donnent un coup de pouce à la nature. Avec quel objectif? Celui de permettre à la plante aquatique aux milles fonctions utiles, de reprendre possession de son espace naturel. Et d’ainsi pleinement jouer son rôle de poumon vert de la Méditerranée.
Gaëlle Belda
Publié le 02/11/2022 à 11:30, mis à jour le 02/11/2022 à 08:50
Zone en cours de restauration. Beaulieu-sur-Mer, 2022. Photo Laurent Ballesta, Andromède Océanologie
Qui sont ces huits plongeurs, aux combis floquées Andromède, qui sillonnent, chaque été depuis 2019, nos côtes? Qui semblent particulièrement s’intéresser à Golfe-Juan et, depuis l’an dernier, à Beaulieu-sur-Mer. Ils composent, en fait, une équipe montpelliéraine qui repique de la posidonie, cette herbe marine protégée et considérée comme le poumon de la Méditerranée.
Hommes grenouilles, peut-être donc. Ou jardiniers du fond des mers. Mais scientifiques, surtout: les plongeurs repiquent des fragments de la plante aquatique, arrachés, flottants et récupérés sur place - pas question de déposer des plants cultivés en d’autres lieux - et étudient leur capacité de développement et de recolonisation.
Ils travaillent donc à combler le vide causé par les ancres marines et autres passages répétés d’engins motorisés. Ils participent ainsi à un programme de recherche et développement autour de la posidonie, signé Andromède Océanologie.
Des premiers résultats "encourageants"
Nous les avions rencontrés à Antibes il y a deux ans. Depuis, leur expérimentation a évolué. Elle s’est étendue géographiquement et dans le temps. "Nous avons obtenu les autorisations et les conventions de financement pour oeuvrer jusqu’en 2024", explique Gwenaëlle Delaruelle, chargée de projet. Possiblement parce que les premiers résultats sont plutôt concluants…
En effet, trois ans après le lancement de l’opération "Repic", il est question de 82,5% de taux de survie pour les 14646 fragments transplantés sur une surface d’environ 340 m². Ce qui représente 275 heures passées au fond de l’eau.
"Nous n’aurons pas d'analyse fine des données que nous avons relevées cet été avant la fin de l’année. Mais j’ai eu le sentiment, visuellement, que les herbiers n’avaient pas bougé. C’est très encourageant", poursuit la scientifique.
Si posidonia vient de Poséidon, ce n’est pas pour rien. La plante aquatique - qui n’est pas une algue, attention - cumule les qualités. Cette plante à fleurs, qui se reproduit grâce aux fruits qu’elle produit, est une espèce endémique qui constitue une sorte de poumon vert, en Méditerranée.
L’herbier de posidonie stabilise les sols - luttant ainsi contre l’érosion des fonds marins -, modère la houle, constitue un habitat précieux pour pas mal d’animaux, fournit de l’oxygène - jusqu’à 14 litres par mètre carré et par jour -, est un puit de carbone, etc.
Andromède Océanographie recense plus de 25 fonctions essentielles au maintien de la qualité de l’écosystème sous-marin. C’est dire. Notons notamment qu’elle est un filtre naturel et, aussi, un indicateur de propreté puisqu’elle se développe bien dans une eau non polluée. On comprend mieux pourquoi elle est protégée.
Mais voilà, malgré les lois, la plante est gravement menacée. Les prairies diminuent à cause de la pollution, de l’activité humaine intense, de la pêche et des ancres. Un déclin estimé à 10% au cours des cent dernières années et à 34% pour les cinquante dernières (étude Tesleca et al. 2015)
"Rien qu’entre 2010 et 2018, nous avons observé la disparition de cent hectares de posidonie à Golfe-Juan et même si la zone est maintenant protégée, sans transplantation on ne va pas forcément pouvoir la recomposer et l’étoffer", détaille Gwenaëlle Delaruelle.
En damier, en cercles concentriques ou très serrés les uns aux autres, les fragments de posidonies sont transplantés de manière différente, selon le sol et la profondeur. L’experte spécifie: "À Beaulieu, nous intervenons à 18 mètres de profondeur." Ici, le mouillage de grandes unités, cause principale du saccage des prairies sous-marines, a été proscrit. Une dizaine d’hectares a régressé pendant la phase d’analyse (2010-2018). Elle continue: "Les conditions d’intervention ne sont pas du tout les mêmes qu’à Antibes, où l’on travaille entre un et quatre mètres de profondeur. Qui plus est, les dégâts causés sur la posidonie ne sont pas forcément identiques."
A Antibes ou Golfe-Juan, on observe des "tâches" vides qu’il faut combler en serrant les plants les uns aux autres. A Beaulieu, il y a de vastes parterres nus pour lesquels on va privilégier le damier, en espérant que la posidonie colonise rapidement les espaces vides, entre deux plantes.
"Nous utilisons des agrafes biodégradables, spécialement conçues pour le programme Repic. Et on plante de préférence dans de la matte morte - restes de rhizomes, racines des posidonies et sédiments -, qui constitue un excellent substrat." L’équipe peut planter environ 20 mètres carrés par jour.
Un chantier conséquent mais essentiel dont pourront se saisir des spécialistes une fois le dossier d'Andromède Océanologie bouclé. "Quand nos résultats seront scientifiquement robustes, nous nous mettrons en contact avec d’autres scientifiques encore pour aller encore plus loin dans notre réflexion. Mais ensuite, bien entendu, l'idée c’est que ce que nous allons produire soit utilisé et développé par d’autres."
La croissance de la posidonie reste lente. Impossible de tirer, d’ores et déjà des plans sur la comète, mais l’équipe est très positive.
Après cinq mois de travail, des dizaines d’auditions et "pas mal de certitudes bousculées", Éric Pauget présente ce vendredi au Palais-Bourbon son rapport parlementaire sur la lutte contre les feux de forêt. Un sujet d’une actualité brûlante, alors que 72.000 hectares sont partis en fumée cet été – six fois plus que la moyenne des dix dernières années.
Fin août, vous vous étonniez que la France ne dispose pas d’avions gros-porteurs pour lutter contre les incendies. Ce point ne figure finalement pas dans votre rapport?
En effet. Au fil de mes rencontres avec les responsables de la Sécurité civile, ma position a évolué. Ces avions, capables de transporter 20.000 litres contre 6.000 pour un canadair, ne correspondent pas à nos besoins. L’urgence, ce sont les hélicoptères bombardiers d’eau. Plus rapides à déployer, ils sont en première ligne pour intervenir vite et fort sur les départs de feu.
Vous citez l’exemple des Alpes-Maritimes…
Oui. Grâce à nos trois hélicoptères, vingt-quatre incendies ont été évités cet été. Mais tous les départements, malheureusement, ne sont pas aussi bien dotés que le nôtre. Nous avons l’habitude des feux de forêt; ce n’est pas le cas de la Bretagne ou du Jura.
Emmanuel Macron a annoncé, vendredi dernier, que le nombre de canadairs sera porté de douze à seize. C’est une bonne nouvelle?
Évidemment. Le problème, c’est que ce nombre ne sera atteint qu’à l’horizon 2027. Il nous reste quatre étés à tenir. De même, lorsque le chef de l’État promet l’acquisition de deux hélicoptères supplémentaires, c’est bien, mais pas suffisant. Il en faudrait le double pour être dans les clous.
Vous réclamez des moyens accrus pour les services départementaux d’incendie et de secours (Sdis). Le Président promet une enveloppe de 150 millions d’euros dès 2023…
Pour dégager des moyens supplémentaires, je suggère une méthode plus vertueuse: exonérer les Sdis de la TICPE, la taxe sur les carburants, comme c’est déjà le cas pour l’armée. Pour le Sdis 06, cela représenterait une économie de 600.000 euros par an! Je demande aussi la suppression du malus écologique qui devrait frapper, dès l’an prochain, les véhicules des sapeurs-pompiers. Il n’existe aujourd’hui aucun moyen d’intervention "écologique"; leur imposer cette taxe serait aberrant.
Vous proposez aussi de durcir les sanctions contre les pyromanes?
Le meilleur moyen de lutter contre les feux de forêt, c’est de les éviter. Savez-vous que 90% des incendies sont d’origine humaine, que 10% sont liés à des actes de malveillance? Les sanctions contre ceux qui mettent volontairement le feu ne sont pas assez dissuasives. J’ai déposé une proposition de loi pour renforcer les peines encourues. Un jet de mégot en forêt, aujourd’hui, c’est une amende de 4e classe (135 euros); il faudrait passer à une amende de 5e classe (1.500 euros). Je plaide pour que tout pyromane soit condamné à une peine de prison et pour que la récidive soit plus sévèrement réprimée.
Aux côtés du botaniste Francis Hallé - expert mondial des forêts primaires - nous voulons faire renaître une forêt primaire en Europe de l'Ouest !
Source Musée de l'eau dans le Vercors
Un mardi matin dans les locaux de l’organisme de formation Isatis, spécialisé dans l’intégration des personnes souffrant de troubles psychiques à Nice. L’odeur du café imprègne la salle, au fond, un écran s’apprête à diffuser une vidéo. Douze participantes sont installées autour de trois tables.
Julie Barbe, 38 ans, les accueille. Cela fait deux ans que cette assistante sociale de profession dispense des formations de premiers secours en santé mentale.
"Dans le cadre de mon travail, j’ai affaire à des gens en détresse psychologique ou souffrant de troubles mentaux. Souvent, ils sont stigmatisés et ça ajoute à leur désarroi. La formation de premiers secours en santé mentale permet de déconstruire des préjugés."
Un premier pas pour prendre en charge les troubles mentaux.
Une prise en charge pas comme les autres
Né dans les années 2000 en Australie, ce programme a été inscrit parmi les 25 priorités du programme de santé publique adopté par le gouvernement le 26 mars 2018.
L’idée? Proposer à des citoyens de devenir secouristes en santé mentale, afin d’assister les personnes en difficulté. Une prise en charge qui présente certaines spécificités.
Un secouriste en santé mentale devra souvent intervenir à plusieurs reprises pour écouter, rassurer et accompagner la personne concernée vers le soin", écrit ainsi l’organisme Santé mentale France, qui coordonne le projet sur le territoire.
Une difficulté soulignée par les chercheurs et professionnels en santé mentale Jacques-Philippe Leyens et Nathalie Scaillet dans leur ouvrage phare "Sommes-nous tous des psychologues" : "Mieux sait-on ce qui se passe et comment fonctionnent les choses, mieux est-on à même de réagir".
Se forger une culture en santé mentale
Pendant deux jours, Julie Barbe propose, elle, la formation standard, réservée aux adultes.
Au programme, comprendre les troubles psychiques et les troubles anxieux, agir en cas de pensées et intentions suicidaires, distinguer une crise d’angoisse d’une attaque de panique. Une culture en santé mentale qui permet aux citoyens de se sensibiliser à des troubles souvent méconnus et stigmatisés.
"Les troubles psychiques? Ce sont de vrais problèmes de santé que les gens ne savent pas affronter. Chacun a sa sensibilité, ça dépend du parcours des personnes. Avec la formation PSSM, on est le premier maillon."
Apprendre à agir
Dans la salle d’Isatis, que des femmes. "Mais c’est la première fois que ça m’arrive", souligne Julie Barbe. Beaucoup ont fait la démarche, seules, de payer la formation au montant de 250 euros. Les motifs divergent.
"Je suis venue parce que je voulais apprendre les premiers gestes, explique Soizic, conseillère en insertion professionnelle. Un jour, j’ai assisté à une crise de panique et je ne savais pas du tout quoi faire."
Autour des tables, les participantes travaillent dans les Ressources Humaines, le milieu associatif. Certaines ont dû affronter la maladie de proches atteints de troubles psychiques.
Se glisser dans la peau de ceux qui souffrent en recréant des dialogues, commenter des témoignages de personnes atteintes de troubles, revenir sur les idées reçues, apprendre à amener le sujet sur la table, agir en cas de crise psychique, le problème est exploré sous toutes les coutures.
"Quand vous avez une vie normale, plein de subtilités vous échappent", poursuit Soizic.
Nice-Matin
RÉGION FRANCE VAR
Et si on se formait au brevet de premier secours en santé mentale?
Alors qu'un Français sur 5 est touché chaque année par un trouble psychique et que les syndromes dépressifs ont doublé après le 1er confinement chez les 15-24 ans si on misait sur la prévention? Il y a 3 ans, une formation aux premiers secours en santé mentale a été lancée en France, elle a été suivie par plus de 32.283 femmes et hommes. L'enjeu: comprendre les troubles pour assister les personnes en difficulté. On a participé à une session à Nice.
Flora Zanichelli
Publié le 13/10/2022 à 19:30, mis à jour le 13/10/2022 à 17:49
La formation permet de faire de la prévention en matière de souffrance psychique. Photo iStock
Un mardi matin dans les locaux de l’organisme de formation Isatis, spécialisé dans l’intégration des personnes souffrant de troubles psychiques à Nice. L’odeur du café imprègne la salle, au fond, un écran s’apprête à diffuser une vidéo.
Douze participantes sont installées autour de trois tables. Devant elles, des carnets déjà ouverts et un Manuel des premiers secours en santé mentale, distribué par Isatis.
Les gens en détresse psychologique sont souvent stigmatisés et ça ajoute à leur désarroi
Julie Barbe, 38 ans, les accueille. Cela fait deux ans que cette assistante sociale de profession dispense des formations de premiers secours en santé mentale.
"Dans le cadre de mon travail, j’ai affaire à des gens en détresse psychologique ou souffrant de troubles mentaux. Souvent, ils sont stigmatisés et ça ajoute à leur désarroi. La formation de premiers secours en santé mentale permet de déconstruire des préjugés."
Un premier pas pour prendre en charge les troubles mentaux.
La formation au Premiers secours en santé mental, qui a été suivie par plus de 32 000 personnes. Elle permet de faire de la prévention en matière de souffrance psychique. Cyril Dodergny.
Une prise en charge pas comme les autres
Né dans les années 2000 en Australie, ce programme a été inscrit parmi les 25 priorités du programme de santé publique adopté par le gouvernement le 26 mars 2018.
L’idée? Proposer à des citoyens de devenir secouristes en santé mentale, afin d’assister les personnes en difficulté. Une prise en charge qui présente certaines spécificités.
Mieux sait-on ce qui se passe et comment fonctionnent les choses, mieux est-on à même de réagir
"Un secouriste en santé mentale devra souvent intervenir à plusieurs reprises pour écouter, rassurer et accompagner la personne concernée vers le soin", écrit ainsi l’organisme Santé mentale France, qui coordonne le projet sur le territoire.
Une difficulté soulignée par les chercheurs et professionnels en santé mentale Jacques-Philippe Leyens et Nathalie Scaillet dans leur ouvrage phare "Sommes-nous tous des psychologues" : "Mieux sait-on ce qui se passe et comment fonctionnent les choses, mieux est-on à même de réagir".
Julie Barbe est formatrice au PSSM depuis 2020. Flora Zanichelli.
Se forger une culture en santé mentale
Pendant deux jours, Julie Barbe propose, elle, la formation standard, réservée aux adultes.
Au programme, comprendre les troubles psychiques et les troubles anxieux, agir en cas de pensées et intentions suicidaires, distinguer une crise d’angoisse d’une attaque de panique. Une culture en santé mentale qui permet aux citoyens de se sensibiliser à des troubles souvent méconnus et stigmatisés.
"Les troubles psychiques? Ce sont de vrais problèmes de santé que les gens ne savent pas affronter. Chacun a sa sensibilité, ça dépend du parcours des personnes. Avec la formation PSSM, on est le premier maillon."
Apprendre à agir
Dans la salle d’Isatis, que des femmes. "Mais c’est la première fois que ça m’arrive", souligne Julie Barbe. Beaucoup ont fait la démarche, seules, de payer la formation au montant de 250 euros. Les motifs divergent.
"Je suis venue parce que je voulais apprendre les premiers gestes, explique Soizic, conseillère en insertion professionnelle. Un jour, j’ai assisté à une crise de panique et je ne savais pas du tout quoi faire."
Autour des tables, les participantes travaillent dans les Ressources Humaines, le milieu associatif. Certaines ont dû affronter la maladie de proches atteints de troubles psychiques.
Se glisser dans la peau de ceux qui souffrent en recréant des dialogues, commenter des témoignages de personnes atteintes de troubles, revenir sur les idées reçues, apprendre à amener le sujet sur la table, agir en cas de crise psychique, le problème est exploré sous toutes les coutures.
"Quand vous avez une vie normale, plein de subtilités vous échappent", poursuit Soizic.
Pendant la formation, un manuel des Premiers secours en santé mentale est distribué. Flora Zanichelli.
Trouver les bons gestes et les bons mots
"Qu’est-ce qui te ferait du bien?", proposer son aide ou sa simple présence à une personne en crise, laisser place aux silences pour permettre à l’autre de se reprendre, l’orienter vers un professionnel, voilà quelques pistes abordées pendant le cours.
"Ce sont des pistes concrètes que nous explorons au cours des deux jours que durent la formation", poursuit Julie Barbe.
Offrir des pistes de réflexion, également, aux participants, afin de les orienter vers la méditation pleine conscience ou un professionnel adéquat.
Des spécificités que les publics peu avertis ne connaissent pas. Souvent.
Urgence d’agir auprès des jeunes
La formation a été déclinée pour un public jeune. "Un public qui présente ses propres spécificités, explique Mélanie Pasquer Miehe, responsable pédagogique et scientifique adaptation du module chez les jeunes.
Test Diagnostic Rapide (TDR)
ça ressemble au test antigénique pour le covid sauf qu'au lieu de le faire dans le nez, le prélèvement est fait au fond de la gorge et 5 minutes plus tard, on a le verdict.
Ce test existe depuis 2002 mais seulement 40% des médecins généralistes l'utilisent alors qu'il est fourni gratuitement par l'assurance maladie.
Ce test peut se faire sans ordonnance en pharmacie depuis le 1er juillet 2021 mais en pratique encore très peu de pharmacies le proposent?
Ce test permet d'éviter la prescription d'antibiotiques inutilement et donc de limiter l'antibiorésistance, c'est à dire la résistance des bactéries aux antibiotiques.
On se demanderait presque pourquoi cela n’a pas été fait avant?! À en croire David Lisnard, l’agglo Cannes Pays de Lérins était prête à le faire "dès 2018. Il suffisait de faire des branchements et on pouvait récupérer l’eau de la station d’Aquaviva pour plusieurs usages."
Article France bleu
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/des-eaux-usees-traitees-pour-arroser-le-golf-de-cannes-mandelieu-une-premiere-1664987437#xtor=RSS-106
- sécheresse : Retrait-gonflements des sols argileux > fissures dans les maisons, inhabitables, non assurable
Attention l'expert de l'assurance cherche à étayer l'apparition de la fissure avant la date de reconnaissance de sécheresse de la commune ou de trouver une cause externe dedouanant l'assureur (arbre proche de la maison)
OpenSky et artificialisations des sols de Sophia antipolis
Assurance - droit à l'assurance (organisme qui aide à la négociation d'un contrat d'assurance pour assurer un risque si les assureurs contactés refusent d'assurer)
- en cas de sinistre, imposer la présence d'un expert privé le jour de la visite de l'expert de l'assurance (il n'est pas neutre, il cherchera à trouver un élément qui classera le sinistre non couvert par l'assurance). Coût de 700€ à 1500€ mais ça aidera à obtenir une meilleure (juste) indemnité. C'est encore mieux si l'expert privé intervient sur plusieurs expertises d'une même source de sinistre (dans le cadre d'une association, regroupement de sinistrés)
Et dans les alpes Maritimes??
Article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/maisons-fissurees-par-la-secheresse-habitez-vous-une-zone-a-risques-et-que-faire-si-cest-le-cas-796995
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Découvert par un article de Nice Matin sur la restauration et le phénomène du "no show"
Il existe déjà des élevages de vers de farine pour produire de la nourriture pour le bétail ou même pour les hommes. Un jeune entrepreneur messin veut aller plus loin en utilisant la faculté incroyable qu'ont ces vers de manger le plastique.
Les oiseaux ont été aperçus à proximité de leur nid, sur une falaise, en train de couver et de protéger les oeufs à tour de rôle.
Découvert sur le site de la ville de Mougins
que ça vaut le coup!"
Hélas, Montana a vieilli et à l’heure de la retraite, il a fallu songer à le remplacer. En juin dernier, le loup gris est mort, juste avant de lui trouver un successeur dans un parc animalier de Normandie.
Pas l’un sans l’autre
"On devait récupérer un bébé, autorisé, mais comme il n’y avait plus Montana, on nous en a confié un deuxième."
Voilà des semaines que ces deux-là grandissent et vaquent ensemble. Jouent avec des "doudous" en peluche et se nourrissent de poulet. Se baignent dans la fontaine du jardin, avec chacun son transat préféré au bord de la piscine. "Dans cinq mois, l’imprégnation avec l’homme est finie, et on peut commencer les recherches dans 8 à 9 mois. Mais il faut arrêter de les stresser!, plaide Daniel. Et si on nous les prend, même si on nous les redonne après, c’est foutu, on ne pourra plus rien en tirer!"
Car c’est bien la menace qui pèse aujourd’hui. La DDPP (Direction départementale de protection animale), sous autorité préfectorale, conteste aujourd’hui le droit du couple à garder ces deux loups. (voir encadré)
Selon Daniel, ce serait la mort programmée de Toundra et Alaska. "Celui qui sera remis dans un parc ne sera plus accepté par sa meute qui va le tuer, tandis que celui qui restera, esseulé, risque de se laisser partir."
Pour lui, difficile d’imaginer qu’à Mouans-Sartoux, le loup n’y sera plus…
Les inspecteurs ont tiqué sur tout et n’importe quoi!"
"Pour nous, le loup n’a jamais été un phénomène de mode, un animal totem, une jolie photo de papier glacé que l’on exhibe, et encore moins un animal de compagnie. cela fait trente ans que l’on s’évertue à faire de cet animal, au passé sulfureux, un animal de recherche utilitaire, affirme Joëlle Hirsch. Tout ce qu’on veut aujourd’hui; c’est conserver nos deux petits loups et les faire grandir dans la tranquillité."
Et pourtant, ce droit autrefois accordé leur est aujourd’hui contesté par la DDPP (Direction départementale de protection animale). En juin, une première visite d’inspection avait conclu que les lieux n’étaient pas conformes à l’élevage de ces deux loups.
"Ils ont tiqué sur les clôtures, pas assez solides selon eux, sur notre enclos de 78 m2, sur le fait qu’ils pouvaient grimper à un arbre pour s’échapper, alors qu’en trente ans, on n’a jamais connu d’évasion, bref, sur tout et n’importe quoi, s’emporte Daniel. Néanmoins, on a tout rectifié, on a consolidé les clôtures avec du béton aux pieds, on a augmenté l’électrification, et alors qu’on avait obtenu l’autorisation pour un loup de plus avec Montana, aujourd’hui, on nous somme de choisir entre Alaska ou Toundra!"
Après une contre-visite en août, "un courrier émis par la DDPP le 18 août constate encore des manquements à la réglementation et met en demeure le couple Hirsch, sous quinze jours, "de détenir un seul et unique loup, en favorisant les expressions comportementales naturelles et en évitant l’imprégnation par l’homme, en sécurisant la clôture secondaire et en supprimant toute installation susceptible de favoriser une évasion"."
Une décision que contestent évidemment les intéressés. Outre leur résistance administrative via leur avocat, les époux Hirsch ont lancé une pétition qui, ce lundi matin, approchait les 25.000 signatures.
Suite Nouvel Article Janvier 2023 "C'est un vrai déchirement": plus de 100 personnes mobilisées pour les deux loups enlevés par l'Etat à Mouans-Sartoux
Plus de cent manifestants sont venus soutenir les maîtres des deux louveteaux, Toundra et Alaska. Enlevés la semaine dernière par les services de l’État, les jeunes loups étaient formés par les époux Hirsch pour la recherche de personnes disparues.
"C’est un vrai déchirement, déclarait le maire, Pierre Aschieri. On s’attend à plus de bienveillance des services de l’État [...] On voulait avant tout vous exprimer tout notre soutien inconditionnel, notre amitié."
Âgés de 9 mois, Toundra et Alaska commençaient à faire un peu partie du paysage mouansois. Certains ont eu la chance de les approcher, de les caresser.
"Je vous dis merci de mieux nous avoir fait connaître et appréhender les loups, ajoutait le maire, et on aimerait que cette histoire continue avec Mouans-Sartoux."
Daniel Hirsch a remercié avec émotion les manifestants. "Je ne sais pas si on récupérera nos bébés mais on se souviendra de vous, affirmait-il. On est un peu choqué. On n’a pas l’habitude d’être traité comme des vauriens, on n’est pas des criminels. Notre but n’était pas de détenir des animaux pour faire les malins, mais de faire de la recherche de personnes disparues."
Une activité que les époux Hirsch ont pratiquée avec Montana, leur précédent loup. "On estime qu’il avait 800 fois plus de flair qu’un chien, estimait le propriétaire. Les louveteaux sont des loups arctiques, ils ont les poils creux, les pattes palmées et 1.200 fois plus de flair qu’un malinois."
Depuis leur arrivée dans leur foyer, les loups se sont familiarisés avec les hommes. "Nos animaux étaient arrivés à un degré de 80% de sociabilité", témoignait Daniel Hirsch.
"On s’est permis de se promener en ville, partout, tout allait bien, dans le meilleur des mondes. [...] On ne veut pas nous dire où sont nos bébés. [...] S’ils ne sont plus avec nous, peut-être qu’ils ne nous reconnaîtront même plus. Pourquoi empêcher les gens d’être sauvés par un loup, pourquoi?"
Pour les époux Hirsch, les loups ne sont pas dangereux. "Ils sont tout le temps en notre présence. Ils sont munis de balise GPS et Bluetooth. Ma femme les nourrit à la main. Ils ne vont pas être agressifs. Ils ne se sauvent pas parce que c’est chez eux. [...] Rendez-nous nos loups!"
Ils ont dit
Laurence, assistante vétérinaire à la Clinique des Gourettes: "Quand les petits loups sont arrivés, ils étaient peureux mais jamais une once d’agressivité. Je les ai eus dans les bras, ils se laissent caresser. Ils sont comme des chiens dans la maison de leurs maîtres, leurs parents. Il n’y a pas de danger pour la population. Je suis écœuré qu’on s’en prenne à ces deux louveteaux alors qu’il y a tellement d’animaux maltraités et qu’on laisse mourir. Eux sont des animaux bien traités et bien dans leur tête. Ils se sont vite adaptés. Ce sont deux super personnes et deux super loups".
Pierre, voisin de Joëlle et Daniel Hirsch: "Ce sont nos voisins depuis 32 ans. On n’a jamais eu de problème avec eux. Par contre on a des problèmes avec des chiens. Leurs loups ont toujours été formidables. Souvent ils se promènent avec, on les caresse, ils sont très très dociles. Ils avaient un premier loup appelé Montana. On n’a jamais eu de problème. Ils sont plutôt craintifs et ils sont toujours à l’écoute de leurs maîtres. Il n’y a aucun risque".
Suite Nouvel Article Mars 2023 https://www.nicematin.com/animaux/loups-enleves-par-letat-a-mouans-sartoux-le-jugement-des-epoux-hirsch-attendu-en-avril-833368
Et pourtant, les Hirsch ne comparaissent pas en tant que victimes, mais bien comme prévenus. D’un point de vue purement administratif, pour détention illégale d’animaux sauvages et non conformité aux conditions de leur détention.
Car si Daniel et Joëlle sont chacun titulaires d’un certificat de capacité, l’autorisation d’ouvrir un établissement d’élevage n’est valable que pour un seul loup, selon la DDPP (Direction départementale de protection des populations). Deux visites effectuées à l’été 2022 ont aussi relevé des manquements aux conditions de détention, avec risques d’évasion. Mais selon l’inspecteur de l’OFB (Office français de la biodiversité), le bât blesse aussi d’un point de vue juridico-éthique.
"En trente ans d’inspection, c’est la première fois que je vois ça: des particuliers qui détiennent ainsi une espèce sauvage et dangereuse", témoigne le policier de l’environnement, en expliquant qu’Alaska et Toundra, loin de se tenir dans un enclos, vaquaient à leur guise chez les Hirsch. Au point de dormir au pied du lit, avec leurs doudous!
"Ne se domestique pas très bien"
Les mâles étaient également sortis pour des séances ludiques d’entraînement, auxquelles étaient conviés les citoyens de Mouans-Sartoux. Beaucoup, maire en tête, soutiennent d’ailleurs le couple.
"En réalité, le loup ne se domestique pas très bien, il ne doit pas avoir de doudou! Ça reste un animal sauvage, pour lequel l’imprégnation humaine est interdite car si on diminue sa peur ancestrale de l’homme, il risque d’aller plus facilement à son contact", prévient encore le fonctionnaire.
Un péril qu’Alain Guibard, procureur adjoint, pointe avec plus de sévérité: "Personne ne conteste leur amour des animaux, mais les Hirsch sont dans l’erreur depuis trente ans. La protection de l’animal sauvage, ce n’est pas aimer un loup comme un chien, pour le plaisir et les besoins de l’homme."
Et de requérir 1.000 euros d’amende à l’encontre des Hirsch, la confiscation définitive des loups blancs ainsi que la fermeture de leur établissement d’élevage.
"SVP, rendez-leur Toundra et Alaska!"
Pour leur défense, Me Petra Lavie, aux accents tragédiens d’une pasionaria de la cause animale, plaide "un amour absolu pour Toundra et Alaska". Relève "qu’il n’y a jamais eu d’incident concernant les loups des Hirsch depuis trente ans". Et compile nombre d’attestations (élus, vétérinaire, pompier, policier…) en leur faveur. Avec cette dernière supplique: "Les loups, traités avec amour, sont devenus les meilleurs amis de l’homme: des chiens. Alors, s’il vous plaît, rendez leur Toundra et Alaska!"
Reste à savoir si le tribunal peut accepter de les considérer comme des toutous. Jugement sera rendu le 14 avril prochain.
Découvert par LHV https://lehollandaisvolant.net/?id=20220819142507
C'est une conséquence des averses orageuses qui ont frappé le Sud-Est à la mi-août mais aussi des fortes chaleurs. Un cocktail météo particulièrement prisé des moustiques.
"La présence de moustiques est conditionnée par deux facteurs principaux: la chaleur et l’humidité. L’humidité, pour que les œufs pondus puissent se développer et passer par les étapes de larves puis de nymphe, ceci n’étant possible que dans une eau où ils pourront se nourrir de bactéries et de planctons… La chaleur, pour que la larve pousse son développement jusqu’au stade adulte du moustique", éclaire le site spécialisé Vigilance moustiques.
Après la pluie, une dizaine de jours suffisamment chaud permettent aux œufs pondus de devenir des larves puis des moustiques adultes.
En septembre aussi
"Dès leur émergence, les moustiques femelles cherchent un hôte pour piquer et effectuer leur premier repas de sang, même si elles peuvent aussi de nourrir de nectar qu’elles prélèvent de préférence au crépuscule. Les mâles, eux, se contentent de sucs de végétaux ou de sucre", décrit Vigilance moustiques.
Voilà donc pourquoi les "seringues volantes" sont aussi actives en cette fin août dans la région. Et la situation ne devrait pas s'améliorer en septembre puisqu'un retour des pluies orageuses est prévu dès ce week-end dans le Sud-Est. Salutaire contre l'actuelle sécheresse, mais de quoi favoriser aussi de nouvelles pontes...
"La Méditerranée est un hot spot du changement climatique", alerte un climatologue et membre du Giec
La sécheresse exceptionnelle de 2022 n’est qu’un aperçu de ce qui nous attend à l’avenir?
Oui pour la Méditerranée, mais je ne suis pas aussi catégorique pour les régions plus au Nord de la France qui devraient voir les pluies générales augmenter sur l’année. La Méditerranée et le Sud-Ouest de la France sont sujets à une sécheresse plus fréquente, due au réchauffement climatique. Ce phénomène va continuer et s’amplifier tant qu’il y aura des émissions de gaz à effet de serre.
Quelles conséquences sur nos sols?
Le gros problème de la terre sèche, c’est que l’eau ruisselle. Elle ne s’infiltre pas, n’est pas efficace pour les cultures et peut même être dévastatrice pour elles, à cause du ruissellement.
Dans les Alpes-Maritimes, beaucoup craignent une nouvelle tempête Alex. Doit-on s’attendre au pire cet automne?
Je comprends les craintes et les partage. Je n’ai pas de boule de cristal pour cet automne, mais les configurations thermiques ne sont pas du tout favorables. En ce moment, on est en crise sécheresse et canicule. Il y a une anomalie de température en mer Méditerranée extrêmement forte, qui a pu aller jusqu’à 5 à 6°C au-dessus des normales de saison.
La mer est très chaude et ne va pas se refroidir d’un coup. Elle va conserver la chaleur qui pourrait favoriser plus d’évaporation et d’humidité dans l’air. Il faut toutefois une configuration de vent très particulière pour déclencher un épisode méditerranéen. Il faut une arrivée d’air froid et de vent du sud. Le conflit de masse d’air va produire ces phénomènes orageux extrêmement violents, qui sont 20% plus intenses qu’il y a 50-60 ans.
En 2021, vous rendiez un rapport avec le GIiec indiquant qu’en Méditerranée, le changement climatique sera l’un des plus radicaux. Pourquoi?
La Méditerranée est un hot spot du changement climatique. Il y a beaucoup de changement et des conséquences qui vont s’abattre sur la région. L’aridification, notamment : moins de pluie, plus de sécheresse, la canicule, le risque de feu, la montée du niveau de la mer. Le changement des vents et des cyclones méditerranéen dont l’intensité va croître, à l’automne, au point de s’approcher des cyclones tropicaux.
Que préconise le Giec pour éviter la catastrophe?
Le GIEC ne fait pas de recommandations au gouvernement, mais des préconisations. Il y a deux types de mesures. L’atténuation, d’abord : limiter les gaz à effets de serre, les réduire à zéro en 2050 pour stabiliser le réchauffement climatique à 1,5°C. On n’évitera pas la canicule, ni la sécheresse mais 1,5°C en plus restera gérable. On peut le faire, c’est qu’une question d’organisation.
L’autre mesure, c’est limiter les conséquences du réchauffement climatique. Il faut prendre en compte les nouveaux risques. En région Ile-de-France, comme dans le Sud, il faut se préparer à avoir des 50 °C et des conséquences en cascade. Les réseaux électriques et d’eau peuvent être fragilisés. Il faut voir aussi les conséquences sur l’agriculture, les hôpitaux... On va avoir à faire face à des situations hors normes, si on se prépare, on survivra.
Dans le cadre de la loi « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat », qui vient tout juste d’être adoptée au Parlement, les salariés qui détiennent actuellement un plan d’épargne salariale vont pouvoir débloquer leur argent dans des conditions fiscales avantageuses, mais cadrées.
UN DÉBLOCAGE FACILE
Concrètement, d’ici à la fin de l’année, sans formalisme spécifique, tout salarié va pouvoir récupérer tout ou partie de son épargne logée dans son PEE en précisant que sa demande s’inscrit dans le cadre de la loi pouvoir d’achat. Il lui suffira d’en faire la demande par courrier ou en ligne (via son espace sécurisé) auprès de l’organisme teneur de compte et d’attendre le virement sur son compte bancaire.
Seules limites imposées par le législateur : il ne sera pas possible de récupérer son épargne si celle-ci est logée dans des fonds investis dans des entreprises solidaires. Même chose si les sommes versées au titre de la participation ou de l’intéressement ont permis l’achat de titres de l’entreprise, sauf si un accord d’entreprise l’autorise.
SANS FRAIS, NI IMPÔT, NI MÊME PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX
Il sera possible d’effectuer cette démarche en une ou plusieurs fois d’ici à la fin de l’année, dans la mesure où le total des sommes retirées par anticipation n’excède pas 10 000 € par personne, soit 20 000 € par foyer fiscal si chaque membre du couple est titulaire d’un PEE. Les sommes ainsi récupérées ne seront pas imposables, et mieux encore, elles ne seront pas non plus grevées des 17,20 % de prélèvements sociaux.
Seul impératif fixé par les parlementaires : ne pas les réinjecter au sein de quelque support d’épargne que ce soit (livret A, contrat d’assurance vie, PEA…). Enfin, pour que ce déblocage anticipé permette ‒ c’est son but ‒ de financer soit l’achat d’un ou de plusieurs biens, soit la fourniture d’une ou de plusieurs prestations de services, le bénéficiaire devra garder les preuves d’achat ou les factures durant 3 ans, durée qui correspond au délai de reprise imparti à l’administration fiscale pour effectuer un contrôle.
(1) Source : Dares, ministère du Travail.
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Après des années de démarches volontaires et d’accords « non contraignants » avec les fabricants d’appareils électroniques (l’idée du chargeur universel remonte à 2009 !), les négociateurs du Parlement européen et du Conseil européen se sont réunis à partir de septembre 2021 pour s’accorder sur une harmonisation du port de charge des appareils.
C’est désormais chose faite. Dans un communiqué publié ce mardi, le Parlement européen s’est félicité de l’accord trouvé par les négociateurs : « En vertu des nouvelles règles, les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de charge différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, et pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques portables de petite et moyenne tailles. »
Sont concernés : les téléphones mobiles, les tablettes, les liseuses électroniques, les écouteurs intra-auriculaires, les appareils photo numériques, les casques et les écouteurs, les consoles de jeux vidéo portables et les enceintes portables rechargeables via un câble filaire.
Cet accord sera formellement approuvé par le Parlement et le Conseil après les vacances d’été, puis il sera publié au Journal officiel de l’Union européenne. Il entrera en vigueur 20 jours plus tard et ses dispositions commenceront à s’appliquer après 24 mois, soit à l’automne 2024.
Les ordinateurs portables devront également être adaptés à ces exigences dans les 40 mois suivant l’entrée en vigueur du texte, c’est-à-dire en 2026.
L’accord trouvé prévoit d’autres avancées. La vitesse de charge sera harmonisée pour les appareils autorisant la charge rapide, ce qui permettra aux utilisateurs de charger leurs appareils à la même vitesse avec n’importe quel chargeur compatible. Et pour éviter aux consommateurs un charabia technique sur le voltage, l’ampérage, la puissance et la vitesse des chargeurs, le texte obligera aussi les fabricants à délivrer une information plus claire.
Autre changement majeur : les acheteurs pourront choisir d’acheter leurs nouveaux équipements électroniques avec ou sans dispositif de charge.
L'association Vélo et Territoires publie son étude sur la "cyclabilité" des villes partout en France, en s'intéressant donc à la part de pistes cyclables par rapport au total des voies de circulation commune par commune. Il y a quelques surprises dans les Alpes-Maritimes.