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🐾Le paradis des chiens et des chats ! Besoin d’une pause pour votre compagnon à quatre pattes ? À La Pilouterie, nous offrons un cadre chaleureux et sécurisé pour vos chiens et vos chats.
Parce que leur bien-être est notre priorité !
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Les patous et autres chiens de protection qui veillent sur les troupeaux en montagne causent parfois des frayeurs aux randonneurs, ICI fait le point sur l'attitude à adopter lorsqu'on croise l'un de ces chiens lors d'une balade en montagne.
Contourner le troupeau, si possible,
À proximité du troupeau : se signaler en appelant les chiens (pour ne pas les surprendre),
Si les chiens viennent vers vous, s'arrêter, faire face aux chiens et leur parler sans les fixer dans les yeux,
Mettre un objet - chapeau, veste, sac à dos - entre soi et le chien pour mettre une distance entre vous et le chien,
Rester calme,
Éviter absolument de jeter des cailloux au chiens, de brandir un bâton ou l'usage d'une bombe aux poivres, cela risquerait de rendre les chiens agressifs,
Dès que le chien se calme, poursuivre son chemin doucement
Nous sommes en 2022. Laura est assistante vétérinaire. Depuis quelque temps, elle a remarqué que certains clients se retrouvent embêtés lorsqu’ils doivent emmener leur animal à la clinique.
Il y avait cette petite dame qui n’arrivait plus à se déplacer, ou encore ces personnes qui me disaient qu’elles travaillaient et qu’elles étaient coincées. D’autres ne pouvaient pas laisser les enfants seuls à la maison. Leur seule possibilité, c’était de prendre un taxi. Et c’est très cher sur la Côte d’Azur."
Alors une idée commence à germer dans sa tête. L’idée d’aider à transporter tous ces patients à quatre pattes. De devenir une sorte d’ambulancière pour animaux.
Elle en parle à son collègue vétérinaire qui lui dit que c’est une bonne idée et que "ça manque dans le coin".
Pour concrétiser ce projet, Laura investit près de 70.000€. Elle achète un fourgon, l’aménage totalement, l’équipe d’un brancard, d’une climatisation réversible, de grandes et petits cages en fonction de la taille des chiens ou des chats qu’elle devra transporter.
Elle s’équipe également de tout ce qu’il faut pour respecter les protocoles de désinfection. Sa maman la soutient, ainsi que son conjoint qui l’aide pour l’aménagement.
Elle se forme pour obtenir l’ACACED, qui est un peu le sésame pour travailler avec les animaux. Elle y ajoute la formation TAV pour Transport d’animaux vivants.
Il ne reste plus que les démarches auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).
"Grâce à la rapidité de l'intervention, il s'en est sorti"
L’activité a débuté il y a un mois. Laura, qui pensait au départ couvrir le Golfe, s’est vite retrouvée à se déplacer dans tout le département. "Je suis dispo 7 jours sur 7, 24h/24. Il m’est arrivé d’aller sur Toulon, Saint-Laurent-du-Var ou Nice." Il peut s’agir de transporter du domicile à la clinique, mais aussi entre deux cliniques pour des cas compliqués.
Dans son "ambulance pour animaux", elle a tout pour pratiquer les premiers secours. Récemment, elle est intervenue pour un chat qui était tombé du 3e étage. "En arrivant sur place, la scène était tendue. Aslan gisait au sol, immobile, derrière une haute grille qui barrait l'accès. (…) Sans hésiter, j'ai escaladé la grille (…). Il était là, étendu, le regard un peu perdu, mais vivant. Avec une extrême délicatesse, je l'ai soulevé et l'ai passé par-dessus la grille à sa propriétaire, qui l'attendait de l'autre côté. Nous avons filé vers la clinique vétérinaire la plus proche, où une équipe nous attendait déjà. Aslan a été pris en charge immédiatement. (…) Grâce à la rapidité de l'intervention et aux soins des vétérinaires, il s'en est sorti. Le soir même, il était de retour chez lui", raconte-t-elle sa page Facebook.
Pour Laura, "les animaux ont le droit à ce genre de services" car ce sont des membres de la famille à part entière. "Qu’on leur donne une chance d’être transportés dans les meilleurs conditions, comme on le ferait pour des humains."
Contact: 06.69.63.12.80. Page FB: Secours Animalier du 83; compte Instagram: @secours.animalier.du.83
Umay, une jeune chienne, et sa mère, Mighty, travaillent au tribunal de Grasse où elles sont chiennes d'accompagnement judiciaire. Leur objectif est d'aider à la libération de la parole lors des audiences. La première est arrivée en avril 2023 et sa fille Umay est là depuis juillet 2024.
Le but ? Accompagner les victimes mais aussi les auteurs de faits. Ce sont pour la plupart des enfants. Et la présence du chien rassure et permet de libérer la parole. Elles sont mises à disposition sur demande, que ce soit une association, un avocat ou la victime elle-même. Cela se passe autant pour une audience que pour une audition. Ces animaux sont beaucoup plus utilisés pour le pénal, le tribunal enfant et la cour criminelle
La meilleure alimentation pour chien, adaptée aux plus sensibles grâce à une recette monoprotéine à base de protéines d'insectes et d'ingrédients naturels de qualité supérieure.
Article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/elles-creent-a-nice-des-croquettes-pour-chiens-a-base-de-proteines-dinsectes-970956?t=1738444229
Deux mondes se confrontent dans la petite salle du tribunal correctionnel de Nice. Sy serre un maigre public. Dehors, il pleut. Jean-Claude Fabre, 64 ans, physique sec, visage buriné, éleveur "depuis toujours", se tient droit à la barre des prévenus. En face de lui, Marie (1) une randonneuse de 74 ans, élégante et discrète. Le 25 juillet, elle prend quelques dizaines de mètres d’avance sur son groupe de trek de cinq personnes, à Saint-Etienne-de-Tinée. Soudain, un patou surgit face à elle. L’éleveur, présent, avait bien vu le groupe de très loin. Il avait commencé à faire remonter son troupeau à l’aide de ses chiens, en prévention. Mais il n’avait pas vu Marie, isolée et masquée du fait du relief. C’est en entendant ses chiens, Sarko et Rambo, aboyer furieusement, et entendant les cris, qu’il les a rappelés immédiatement et s’est précipité. La randonneuse, digne, raconte la scène. Sans animosité.
"Un patou est descendu vers moi. Je sais exactement ce qu’il ne faut pas faire. Je n’ai pas bougé. Il était magnifique d’ailleurs", explique-t-elle. "J’ai voulu amorcer le geste de repartir vers mon groupe. Deux autres chiens ont alors dévalé la pente et m’ont sauté dessus. J’ai lâché mon bâton pour qu’ils ne se sentent pas agressés. J’ai commencé à crier quand j’ai vu mon bras dans la gueule d’un patou. J’ai hurlé 'Au secours, au secours!' J’ai eu peur de mourir déchiquetée. Je suis restée debout tout le temps." La randonneuse est sérieusement blessée au bras et à la jambe. L’éleveur se porte à son secours, il appelle le Peloton de gendarmerie de haute montagne qui réclame l’intervention de l’hélicoptère
Désolé de cet accident, Jean-Claude Fabre ne comprend pas pourquoi il est là, dans ce tribunal. Il avait positionné les panneaux réglementaires alertant sur la présence de patous. Ils indiquaient le danger potentiel et préconisaient de rester en groupe. "Qu’est-ce que j’ai fait, que je n’aurais pas dû faire? Qu’est-ce que je n’ai pas fait, que j’aurais dû faire", interroge l’éleveur, désemparé. Il interroge le président. Droit dans les yeux. Jean-Claude Fabre est poursuivi pour blessures involontaires.
On le sent touché. "Je ne fais pas ce métier pour ça." Sa vie de labeur il la résume en quelques mots pudiques: 1.000 euros par mois, une présence 24h24 pour surveiller ses 800 brebis, régulièrement attaquées par le loup. "C’est pas dans notre intérêt de faire mordre les gens. C’est un beau métier", rajoute-t-il, la voix couverte par les sanglots. Son avocat, Me Christophe Petit, exhibe un courrier du préfet, nominatif, qui demande à l’éleveur de se doter de patous pour protéger son cheptel contre le loup.
Deux mondes se font face dans ce tribunal, plus qu’ils ne s’affrontent. Celui de la randonnée. Et celui de l’élevage. Les regards, les attitudes, sont sans équivoque: le respect entre l’éleveur et la randonneuse est mutuel. Pour autant la septuagénaire a attaqué l’éleveur au pénal. Elle réclame de très fortes indemnités, sans que son avocat n’ait jugé bon de réclamer une expertise judiciaire. Une légèreté taclée par le président du tribunal.
Dans ses réquisitions, le procureur, Caroline Blasco, prendra en compte les mesures de sécurité prises par l’éleveur. Selon elle, la preuve n’est pas rapportée d’une "violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence et de sécurité". Elle requiert la relaxe.
Me Christophe Petit, pour la défense, rappelle que son client est un habitué de l’arrière-pays, mais pas des prétoires. "Il bosse dur avec des chiens de protection, qu’il aime. Il ne s’agit pas de nier les blessures mais simplement de dire qu’il n’est pas responsable pénalement."
Le tribunal en a jugé ainsi et a relaxé l’éleveur. Il a renvoyé l’affaire sur intérêts civils. Les assurances s’arrangeront. "Dans notre société, les gens n’acceptent plus aucun aléa, soupire Me Christophe Petit. Il faut un responsable à tout."
(1) Son prénom a été modifié
découvert par https://www.nicematin.com/environnement/comment-ce-site-veut-faire-cohabiter-randonneurs-troupeaux-et-chiens-de-berger-897758
Des colliers GPS pour "les brebis meneuses"
Comment ça marche? "Concrètement, dans chaque troupeau, deux brebis meneuses sont équipées de collier GPS. Utilisant un réseau bas débit, ceux-ci ont une durée de charge de plus de 4 mois qui ne nécessite aucune manipulation du berger", détaille Maurice Laugier. La collectivité qu’il préside s’est vue financer la quasi intégralité des 30 000€ de développement de cet outil par l’Etat, dans le cadre du Plan de relance contre la fracture numérique.
Plus de 3000 visiteurs uniques
Sur la carte interactive, les troupeaux se dessinent en petits cercles. Il suffit de cliquer dessus pour obtenir les informations en temps réel. "Col d’Allos - Nombre de brebis: 1511. Chiens de protection: 2 Montagne des Pyrénées, Perle et Tiis. etc." Suivent des conseils pour contourner l’endroit ou éviter la bagarre avec son propre animal de compagnie.
Bientôt dans les vallées azuréennes?
Alors qu’un déploiement en anglais est en cours, Pastorando pique la curiosité d’autres territoires ruraux. Des échanges se sont notamment noués avec la présidente de la Fédération nationale des communes pastorales, maire de Lieuche, dans les Alpes-Maritimes. "Dans des zones très très rurales et peu peuplées, il faut être créatifs et innovants!", conclut Maurice Laugier.