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Dans les villes, la cohabitation entre l’homme et le goéland semble de plus en plus compliquée. Pourtant, rappellent les défenseurs de la biodiversité, il faut apprendre à rendre à cet oiseau son espace trop souvent mis à mal par l’activité humaine.
Un cimetière de Nice fermé à cause d’un nid de goélands, des promeneurs qui se font voler leur sandwich voire leur portefeuille, des riverains excédés par des cris nocturnes, les tensions autour de la présence du goéland dans les villes azuréennes a pris de l’ampleur depuis quelques semaines.
Cette espèce, protégée par un arrêté ministériel de 2009, est en effet de plus en plus pointée du doigt par les habitants des villes, inquiets de les voir proliférer. Comment mieux cohabiter avec ces volatiles? Quels comportements adopter?
#1 Agressivité du goéland, mythe ou réalité?
Le goéland, un oiseau agressif? Une chose est sûre, leur taille, imposante, impressionne. Les témoignages de chapardage à l’air libre également.
“Le goéland est agressif dans des cas précis, constate Hélène Bovalis. Quand ils se reproduisent, c’est-à-dire en ce moment. En hiver, il est rare que l’on parle d’eux d’ailleurs.”
Attention, donc, à ces périodes où l’espèce est plus susceptible de se sentir menacée.
“Le goéland ne sera généralement pas agressif pour de la nourriture, remarque Hélène Bovalis. Les exemples qui témoignent du contraire restent pour moi à la marge.”
#2 Ne pas laisser traîner de nourriture
“Normalement, le goéland mange du poisson, explique Hélène Bovalis. Mais ce dernier se fait de plus en plus rare. Il doit donc aller chercher sa nourriture ailleurs.”
Ce n’est donc pas un hasard, observe la directrice de Paca pour demain, si on retrouve les goélands aux abords des Macdonald’s ou autres restaurants. “Des frites qui tombent par terre? Et hop, ils les récupèrent.”
Il faut donc veiller à maintenir les poubelles individuelles et publiques fermées, recommande la LPO sur son site.
Un goéland pris le bec dans la carcasse d’un autre oiseau ou d’une souris? Rien d’étonnant, même si l’image n’est pas des plus ragoûtantes. “Le goéland est un omnivore opportuniste, écrit la LPO. C’est un charognard, et, on doit bien reconnaître que son petit côté « éboueur organique » a son utilité en milieu urbain.”
Une espèce protégée
Les Goélands sont des espèces protégées depuis un arrêté ministériel du 29 octobre 2009. La destruction des œufs, des nids et les nuisances portées à l’encontre des adultes sont punies par des amendes pouvant aller jusqu’à 150 000 euros et une peine maximale d’emprisonnement de 3 ans. Le préfet peut néanmoins décider la stérilisation d’oeufs au moment de la ponte. “Pour éloigner le goéland, il y a peu de solutions concrètes si ce n’est d’apprendre à mieux connaître cet oiseau, son mode de vie, les situations dans lesquelles la cohabitation peut se révéler difficile”, explique Hélène Bovalis de l’association Paca pour demain. “La présence toujours plus importante des goélands en ville est liée à l’homme : abondance de nourriture, toitures plates accueillantes, températures plus élevées qu’en milieu naturel. Tout ce dont il a besoin pour manger, nidifier, vivre et se reproduire”, écrit la LPO Paca sur son site. L’habitat naturel des goélands sont les falaises, ils aiment être en hauteur, précise Paca pour demain. “On les a chassés de leur espace naturel, ils se réfugient dans nos villes”, poursuit Hélène Bovalis.
#3 Surveiller la nidification
La présence d’une couvée est la raison pour laquelle les goélands se montrent agressifs.
“Il niche en colonie sur les côtes et les îles rocheuses du littoral méditerranéen, explique la LPO Paca sur son site. Mais il colonise de plus en plus les villes où il profite de nombreuses et abondantes sources de nourriture.”
Les oeufs sont pondus entre fin mars et début avril et les oisillons voient le jour vers la mi-mai. La femelle pond entre deux et trois oeufs.
Depuis quelque temps et depuis qu’il trouve refuge dans les villes, le goéland a tendance à faire son nid sur des toits plats d’autant plus s’il est recouvert de gravier, précise la LPO, ce dernier empêchant l’oeuf de rouler.
Il s’agit donc de “traiter l’accès aux toits”, souligne Paca pour demain. La LPO conseille de “nettoyer les toitures dès la fin de l’hiver afin d’enlever tous les matériaux susceptibles d’être utilisés pour la construction des nids.”
Autre conseil : tendre des filins inox afin de les empêcher d’y construire leurs nids ou d’occuper les postes de guet pendant que l’autre couve”.
Si par hasard, vous deviez vous approcher d’un nid, il faut penser à se protéger le visage car le bec du goéland est coupant.
Bien fermer les poubelles pour empêcher les goélands de se nourrir. Archives Nice-Matin.
4# Faire du bruit
Si un goéland vient près de vous ou sur votre balcon, par exemple, vous pouvez le faire fuir en frappant dans vos mains.
“Ils peuvent venir s’ils ont un nid à proximité, d’où la nécessité de faire attention à une potentielle nidification”, souligne Hélène Bovalis. La nourriture les attire également, même si, malgré tout, les attaques directes ou les blessures restent des cas isolés bien que toujours spectaculaires.
Aucun chiffre ne permet d’attester pour l’heure le nombre d’agressions ainsi que l’augmentation de la population de goélands en France.
5# Stériliser les oeufs
Depuis 2014, les préfets peuvent autoriser la stérilisation des œufs en milieu urbain sous certaines conditions.
Pour ce faire, plusieurs communes ont eu recours, par exemple, à des drones projetant sur les œufs un produit bloquant l’oxygénation et stoppant son développement. Mais ces mesures sont assez limitées, estime Hélène Bovalis. “Une espèce sauvage si elle ne peut pas se reproduire refera une nichée”, explique-t-elle.
Préservons les pollinisateurs en luttant contre les pesticides et en semant des graines nectarifères
Tela Botanica lance #Bota10km, un marathon collectif sur la piste de la flore des 10 kilomètres autour de nous ! Relevez ce défi sur 4 semaines et partagez un maximum d'observations de plantes sauvages.
Au programme : 5 mondes à explorer, 6 niveaux à atteindre, 7 missions bonus, des cartes pour suivre les contributions en temps réel, mais aussi des vidéos, des ressources et des jeux autour de #Bota10km. Rendez-vous du 8 avril au 6 mai 2021 sur le site de Tela Botanica et sur nos réseaux sociaux pour suivre et participer à l’action.
Je choisis un ou plusieurs mondes à explorer
#Bota10km vous propose de partir sur la piste des plantes de votre environnement proche au travers de 5 mondes à explorer. À vous de choisir celui ou ceux qui vous entourent et vous inspirent !
Transmettez vos photos et observations dans l’outil de partage du Monde #Bota10km de votre choix :
- Monde libre
- Monde urbain – Partout
- Monde urbain – À l’échelle d’une rue
- Monde rural – Partout
- Monde rural – Dans une parcelle agricole
- Monde littoral
- Monde de l’arbre – Partout
- Monde de l’arbre – Auprès de mon arbre
Quel niveau de « Certitude » pour votre observation ? Il est important de préciser si vous avez un doute ou non sur l’identification de la plante observée. Vous pouvez choisir entre :
- Certaine : vous êtes sûr de l’identification de l’espèce observée
- Douteuse : vous avez une idée de l’identification de l’espèce mais n’en êtes pas sûr
- À déterminer : vous n’avez pas identifié l’espèce de la plante observée
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Sa force est dans son maillage du territoire, pour assurer une proximité de services, avec douze agences dont 11 dans le Var et une dans les Alpes-Maritimes. Un effectif de 85 personnes dont 25 ingénieurs compétents appliqués à accompagner au quotidien les agriculteurs et viticulteurs sur le terrain, ainsi que les entreprises et collectivités possédant des parcs et espaces verts, des stades, des golfs, des campings, sans oublier les horticulteurs, maraîchers, éleveurs... 4.000 clients en tout, sans distinction, de la plus petite à la plus grosse exploitation. La part la plus importante étant la viticulture qui représente 28.000 hectares de vignes dans le Var contre 70 dans les Alpes-Maritimes (le Bellet et le vin des moines de Lerins).
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Des mauvaises herbes aux messicoles, prendre en compte la biodiversité dans les cultures
Ce site répertorie différentes ressources pédagogiques sur les plantes messicoles. Il sert de support de capitalisation et de mutualisation des travaux menés depuis 2005 par un réseau d'acteurs de l'enseignement agricole, de la recherche, de l'agriculture et de la conservation des espèces et des espaces. Ce réseau s'est construit de manière informelle autour des actions de formation et de sensibilisation menées par l'Institut d'Éducation à l'Agro-Environnement de Florac (Montpellier Supagro).
Ce site est collaboratif, vous pouvez ajouter une ressource ou une actualité , ou devenir un membre actif en remplissant une fiche acteur et en vous inscrivant à la liste de discussion ou aux flux RSS
Imaginez des villes plus vertes et plus résilientes, où les fruits et légumes seraient produits localement sans aucune pollution.
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- Juridique
- Mer et littoral
- Mission économique et sociale
- Montagne
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- Santé & environnement
- Transports & Mobilité
Description du programme
INPN Espèces vous permet de découvrir, depuis votre mobile, la diversité des espèces présentes autour de vous et de participer à l’inventaire de la biodiversité de votre commune. Partagez vos observations avec les experts en quelques clics :
-
prenez une photo de l’espèce que vous souhaitez identifier (espèce sauvage) ;
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indiquez le lieu de l’observation ;
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précisez le groupe simple de l’espèce (Insecte, Mammifère, Plante, etc.).
Essayer d’aller plus loin en indiquant le groupe taxonomique (papillons de jour, plantes à fleur, etc.) et en identifiant l'espèce en proposant un nom ou en vous aidant de la galerie photo des espèces probables.
Suivez sur votre téléphone ou sur le site Détermin'Obs (https://determinobs.fr/#/home) les avancées concernant le traitement de vos observations : en fonction des éléments transmis, cumulez des points et gravissez les échelons. De leur côté, les experts compléteront les cartes de répartition. Devenez ainsi un observateur de la biodiversité de votre commune et un acteur de la connaissance !
Listé sur OPEN - Sciences participatives
https://www.open-sciences-participatives.org/fiche-observatoire/176
Caratéristiques
- EN COURS
- SAISONNALITÉ
- POUR TOUS
Contact
Muséum national d'histoire naturelle
Mathias Laville
inpn@mnhn.fr
L'Observatoire des Saisons (ODS) - Description du programme
L'Observatoire des Saisons (ODS) est un programme de sciences participatives qui repose sur l'observation volontaire des rythmes saisonniers. Ce programme s'adresse à tous les citoyens, petits et grands, naturalistes ou non, et se déroule tout au long de l'année. Il a été co-fondé par le CNRS et l’association Tela Botanica, qui anime le programme depuis plus de 10 ans.
Selon un protocole simple établi par des chercheurs et des médiateurs scientifiques, vous pourrez apporter votre contribution à ce programme.
Pour participer c'est facile, il suffit de s'inscrire sur le site et d’observer autour de chez vous les espèces que vous aurez choisi dans la liste proposée par le protocole. Une fois vos observations réalisées, vous pourrez les saisir très simplement dans la base de données.
Chaque jour, vous pourrez visualiser vos observations et celles des autres participants sur des cartes dynamiques. Alors n'hésitez plus et devenez vous aussi des observateurs des changements climatiques!
kit de formation en ligne de l'Observatoire des Saisons, sur la plateforme Tela Formation : https://mooc.tela-botanica.org/course/view.php?id=10
Listé sur OPEN - Sciences participatives
https://www.open-sciences-participatives.org/fiche-observatoire/123
Caratéristiques
- EN COURS
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- POUR TOUS
Contact
Tela Botanica
Aurélie Froger
contact@obs-saisons.fr
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Trouver une mission de bénévolat près de chez soi ou à distance
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Domaines d'action variés : Solidarité et insertion, mobilisation covid-19, éducation pour tous, santé pour tous, protection de la nature, prévention et protection, art et culture pour tous, sport pour tous, mémoire et citoyenneté, coopération internationale
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Type de mission : lien avec les personnes fragiles isolées, aide alimentaire et d'urgence, solidarité de proximité, mentorat, soutien à la mobilisation sanitaire, observation/protection faune et flore, collecte de produits alimentaire...
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Où ? filtre pour chaque département en France
Source : site du gouvernement
Créé par le Muséum national d’Histoire Naturelle dans le cadre du projet 65 Millions d’Observateurs, OPEN est co-animé par la Fondation pour la Nature et l’Homme et l’Union nationale des CPIE. De 2012 à 2017, ces deux structures ont coordonné le Collectif National Sciences Participatives Biodiversité, dont la mission est de regrouper et d’animer les acteurs qui portent des programmes de sciences participatives liés à la biodiversité en France. La FNH et l’UNCPIE poursuivent désormais cette coopération réussie à travers l’animation d’OPEN en étroite collaboration avec le Collectif National Sciences Participatives Biodiversité.
Porté par le Muséum national d’Histoire naturelle, le projet “65 Millions d’Observateurs” vise à diffuser la culture scientifique à travers les sciences participatives.
Les Sciences participatives, c'est quoi ?
On a tous eu, à un moment ou à un autre, l’occasion d’observer la nature et sa diversité, en s’en étonnant ou en s’émerveillant.
Observer pour son plaisir, c’est bien… mais observer et faire profiter la communauté scientifique de ses observations, c’est mieux ! C’est ça, les sciences participatives : des programmes scientifiques auxquels on peut tous, spécialistes ou amateurs, contribuer par de la collecte d’observations, sur la base du volontariat.
Les Sciences participatives, à quoi ça sert ?
En premier lieu à améliorer les connaissances sur la biodiversité.
Programmes de recherche scientifique, inventaires d’espèces : mieux on connaît la biodiversité, mieux on peut la protéger.
Mais aussi à éduquer et sensibiliser aux enjeux sur la biodiversité, à travers l’implication citoyenne et la pédagogie par l’action.
Les Sciences participatives, pour qui ?
Pour tous ! Que vous soyez débutant, initié ou expert dans le domaine de l’observation.
Dans tous les cas, vous bénéficiez du soutien d’observateurs experts qui pourront vérifier vos identifications.
Oiseaux, mollusques, plantes, insectes pollinisateurs… : quels que soient vos centres d’intérêt, vous trouverez forcément votre bonheur dans la grande variété des programmes de sciences participatives.
Ce site vous aidera à reconnaître les visiteurs de votre jardin : leurs photos, leurs habitudes de vie et parfois leur chant viennent illustrer chaque fiche sur les oiseaux des jardins
Le guide des oiseaux :
- identifie l’oiseau
- donne une mine d’informations sur l’oiseau : illustrations, habitudes de vie…
Cet outil facile et ludique vous permet d’identifier les espèces d’oiseaux les plus rencontrées dans les jardins parmi
les oiseaux de France.
C’est le guide le plus simple pour reconnaître un oiseau.
Pendant le confinement mondiale en 2020, initiative proposant de rassembler sur une carte des photos avec des animaux dans des lieux habituellement avec de l'activité humaine.
Le portail INRAE e-phytia héberge plusieurs applications en santé des plantes permettant notamment :
- d'identifier les maladies et ravageurs de diverses plantes cultivées, de connaître leur biologie, et enfin de choisir des méthodes de protections pertinentes ;
- de mettre en pratique en connaissance de cause des méthodes de protection biologiques et/ou alternatives ;
- de réaliser de l'épidémiosurveillance, voire contribuer à des sciences participatives.