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StopTCA Plateforme spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire. Accompagnement de personnes souffrant de TCA et aussi leurs proches.
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Umay, une jeune chienne, et sa mère, Mighty, travaillent au tribunal de Grasse où elles sont chiennes d'accompagnement judiciaire. Leur objectif est d'aider à la libération de la parole lors des audiences. La première est arrivée en avril 2023 et sa fille Umay est là depuis juillet 2024.
Le but ? Accompagner les victimes mais aussi les auteurs de faits. Ce sont pour la plupart des enfants. Et la présence du chien rassure et permet de libérer la parole. Elles sont mises à disposition sur demande, que ce soit une association, un avocat ou la victime elle-même. Cela se passe autant pour une audience que pour une audition. Ces animaux sont beaucoup plus utilisés pour le pénal, le tribunal enfant et la cour criminelle
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Découvert par article https://www.nicematin.com/animaux/le-palais-des-festivals-de-cannes-deroule-le-tapis-rouge-aux-abeilles-970588
L’association DEFIE a pour objet l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en difficulté grâce à un emploi durable et/ou une formation qualifiante.
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Découvert par article https://www.nicematin.com/vie-locale/a-cannes-l-association-d-insertion-defie-va-quitter-le-quartier-de-la-frayere-au-grand-dam-des-riverains-969211
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Nous, citoyennes et citoyens
Ces 12 et 20 février 2025, nous demandons à nos députés de voter en faveur de l’interdiction des PFAS — les « polluants éternels » nocifs pour la santé humaine et l’environnement — et de la « taxe Zucman » visant à imposer les ultra-riches et les milliardaires.
Nous demandons à nos députés de protéger notre santé. Nous demandons à nos députés de se soucier de l’habitabilité de notre planète. Nous demandons à nos députés de défendre plus de justice sociale et fiscale.
Il est temps que la puissance publique reprenne la main face aux puissances privées qui détruisent notre monde. Il est temps que nos députés défendent l’intérêt général et non l’intérêt de quelques uns. Il est temps que ceux que nous avons élus soit à la hauteur de l’Histoire.
Monsieur et Madame les députés, l’histoire vous regarde.
Et vous juge.
Découvert par chronique "la lutte enchantée" du 12 février 2025
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-lutte-enchantee/la-lutte-enchantee-du-mercredi-12-fevrier-2025-7603833
Découvert par chronique "La Lutte enchantée" du 30/01/2025
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-lutte-enchantee/la-lutte-enchantee-du-jeudi-30-janvier-2025-5327878
Le Dr Hervé Haas, pédiatre infectiologue au CHU de Nice, plébiscite la nouvelle version du carnet de santé, entrée en vigueur le 1er janvier 2025. Enrichie de nombreuses informations et de conseils destinés aux parents et aux professionnels de santé qui les accompagnent dans le suivi du développement de leur enfant, "elle est extrêmement complète commente-t-il. Je trouve très positif qu’on élargisse autant le spectre des informations."
Des conseils adaptés aux enjeux sanitaires et sociétaux
Au-delà des pages consacrées aux vaccinations, aux maladies infantiles ou aux courbes de croissance, le carnet de santé délivre, pour chaque tranche d’âge de très nombreux conseils adaptés aux enjeux sanitaires et sociétaux.
"Il aborde la question des écrans, de l’introduction des aliments, du sommeil, de l’éducation sans violence et donne des repères pour dépister les troubles sensoriels ou du neuro-développement, liste le pédiatre. Plus précocement ces troubles sont pris en charge, meilleure est l’évolution. Ce sont des repères utiles pour les parents mais également pour les professionnels, pédiatres ou médecins généralistes pas forcément spécialisés dans le dépistage de ces troubles."
Vingt examens obligatoires
Côté médical, le suivi de l’enfant s’enrichit d’un nouvel examen obligatoire, à l’âge de six ans. Il vise à renforcer la prévention au moment où la plupart des enfants entrent à l’école primaire. Les vingt examens ainsi programmés jusqu’à l’adolescence sont désormais tous détaillés. « C’est un guide qui permet de dépister un certain nombre de troubles et d’aborder de nombreux sujets en donnant des conseils de prévention, par exemple au cours de la première année sur la mort inattendue du nourrisson, l’exposition aux polluants ou encore le syndrome du bé
À l’adolescence, l’information porte sur la puberté, les changements physiques et psychologiques. "Beaucoup d’ados sont en souffrance psychologique. Le fait se sensibiliser les familles, d’indiquer des numéros de téléphone permet que l’ado ou ses parents ne se sentent pas seuls face aux difficultés."
D’une manière générale, "ce carnet de santé prend en compte un raisonnement primordial: l’enfant est intégré dans un environnement qui a un impact sur son développement et son bien-être, tout comme lui-même a un impact sur son environnement, sur sa famille, conclut le Dr Haas. Il intègre ainsi des informations sur la dépression post-partum, il sensibilise aux difficultés qu’on peut avoir en tant que parent. C’est presque un livre qui accompagne les parents! Il reste très important pour éviter de perdre des infos et assurer le suivi tout au long de la vie, pas seulement durant l’enfance."
4 infos à retenir
- Les informations contenues dans le carnet de santé sont confidentielles et couvertes par le secret médical.
- Le carnet de santé est délivré gratuitement à la maternité par le conseil départemental.
- La dématérialisation du carnet de santé devrait être intégrée, d’ici fin 2026, dans l’espace numérique en santé (Mon Espace Santé) de l’enfant.
- La copie des deux doubles pages consacrées aux vaccinations a valeur de certificat de vaccination, notamment pour l’admission en collectivité d’enfants.
"C’est un projet innovant qui répond à un besoin". Catherine Fernandez, directrice adjointe en charge des affaires médicales et référente handicap de l’hôpital Simone-Veil de Cannes, ne boude pas son plaisir. Il faut dire que le nouveau service mis à la disposition des usagers, patients comme visiteurs, remporte un franc succès.
Fin décembre, l’établissement de santé a décidé d’installer, dans le hall d’entrée de l’hôpital, des bornes de location de fauteuils roulants en libre accès. "En région Paca, nous sommes les premiers à mettre en place cette solution, se félicite la directrice adjointe. Né il y a 8 mois après un retour d’expérience au sein d’autres établissements, le projet permet de répondre à un besoin de patients âgés ou handicapés. La plupart du temps, ce sont des personnes en visite ou en consultation qui l’utilisent."
12.000 euros d’investissement
Et les premiers retours sont très favorables. "Venir à l’hôpital avec son propre fauteuil roulant n’est pas évident, donc ce service répond aux besoins des patients et de leurs proches. C’est une solution simple, accessible et repérable immédiatement, puisqu’installée dans l’entrée, qui fonctionne avec une borne facile d’accès. Elle est gratuite pendant 4 heures puis coûte 2 euros de l’heure ensuite. Nous avons pour le moment identifié 25 locations pour 1h20 d’utilisation moyenne."
Doté désormais de six fauteuils roulants en location, pour un investissement total de 12.000 e comprenant l’installation, les fauteuils et l’abonnement pendant douze mois, l’hôpital ne s’interdit pas d’augmenter son parc à l’avenir. "Nous sommes en période de test durant 1 an, nous verrons ensuite pour une évolution, confirme Catherine Fernandez. Cette mise en œuvre entre dans le cadre de la charte Romain Jacob, que nous avons signée cet été (lire ci-dessous). Nous menons une politique handicap, avec des axes forts, et ce nouveau service en fait partie."
La charte Romain Jacob
La Charte Romain Jacob, élaborée en 2014 sous l’égide de l’association Handidactique, a pour objectif d’améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de handicap. « Née de la volonté des personnes vivant avec un handicap d’améliorer leur accès aux soins », comme l’indique l’association, la charte repose sur 12 grands principes qui servent de guide éthique pour les professionnels de santé et les établissements hospitaliers.
En signant cette charte, les établissements s’engagent ainsi « à promouvoir la fédération des acteurs dans chacune des régions pour répondre aux besoins spécifiques de l’accès aux soins et à la santé des PH dans chaque région », sensibiliser « l’ensemble des acteurs du soin et de l’accompagnement aux personnes handicapées » ou encore « diffuser les initiatives réussies ayant permis d’améliorer l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées en milieu hospitalier, en institution comme en milieu ordinaire. »
Selon les derniers chiffres de l’INSEE, un tiers des Français se dit atteint de phobie administrative. Chez les 18-34 ans, c’est 50 %. Cette notion, la France la découvre en 2014 lorsque l’éphémère secrétaire d’État au Commerce, Thomas Thévenoud, la brandit comme excuse pour expliquer trois ans de loyers impayés et quatre déclarations d’impôts déposées très, très tardivement. Si cet épisode a fait rire – jaune – les Français, il n’empêche que la phobie administrative touche un tiers d’entre eux (mais pas lui). Qu’est-ce donc? La peur de se perdre dans les méandres de la complexité de l’Administration française qui induit une absence d’action. Un tiers des adultes ont renoncé à effectuer une démarche administrative en ligne en 2021, et, si certains y sont parvenus par d’autres moyens, un quart a carrément abandonné l’idée. "À tel point qu’au moins 10 milliards d’euros d’aides ne seraient pas attribués chaque année en France." C’est ce que nous explique Chloé Martin, fondatrice de Maaè à Mougins, une plateforme qui centralise et explique toutes les démarches administratives. "Pendant mes études de comptabilité gestion, je me suis rendu compte que remplir sa déclaration d’impôts était un véritable casse-tête. Que beaucoup ne connaissaient pas les cases qui permettaient de valoriser les ressources. Idem pour certaines allocations. Tout est tellement complexe, ça en devient décourageant." C’est à ce moment qu’elle décide de créer Maaè [qui signifie Maman en thaï, et qui pourrait correspondre à l’acronyme Mon Assistant Administratif électronique, ndlr]. Le projet est colossal mais la jeune femme, aux airs timides, est déterminée et très organisée.
Lancée fin d’année
Deux associés [Equity Mastermind et Ikigai, ndlr], se lancent avec elle dans l’aventure Maaè démarrée en septembre 2024. "Mes idées sont très claires sur ce que je voudrais faire. Nous misons sur une plateforme opérationnelle à la fin de l’année."
Ce qu’elle veut faire? Simplifier l’accès à ces démarches, ce qui revient à "redonner du pouvoir d’achat aux gens, tout en allégeant leur charge mentale. C’est pesant de devoir penser aux dates limites des déclarations d’impôts, de son contrôle technique, sa déclaration de grossesse... Tout comme il est pénalisant de ne pas bénéficier d’aides auxquelles on aurait droit."
À la création de votre profil sur Maaè, beaucoup de questions vous seront posées. "Tout reste confidentiel, le RGPD est respecté, tient à préciser la fondatrice. Ensuite, vous aurez accès à des simulateurs d’aides et des formulaires qui correspondent à votre situation. Des alertes et des notifications pour ne rien oublier. Il y a neuf “planètes” qui sont les thématiques d’une vie : famille, logement, santé, étranger, véhicule, argent... avec, au sein de chacune, les différentes démarches à effectuer selon votre profil."
C’est ludique. Une To Do List dédiée à vos démarches s’affiche, et pour vous pousser à avancer "des cadeaux sont offerts. Il s’agira de bons de réduction, par exemple, dans une enseigne en lien avec vos critères." La plateforme est chargée d’intelligence artificielle et nécessite de gros financements. Avec un capital social de 120.000 euros, Chloé Martin est en cours de levée de fonds, 180.000 euros attendus (auprès de business angels et peut-être d’une bourse French Tech de Bpifrance), pour terminer le site et lancer sa phase test. Une autre levée, certainement dans un an ou deux, serait réalisée auprès de capital-risqueurs ou de fonds d’investissement.
Entreprises et collectivités
Sa cible? Les entreprises, qui proposeraient ainsi Maaè comme avantage social à leurs salariés, et les communes qui faciliteraient la vie de leurs administrés. 2 à 4 euros par salarié et par mois seraient le coût de la solution. "Pourquoi pas la Ville de Cannes car j’y ai remporté mon premier trophée de l’innovation et c’est là que se déroule le WAICF [congrès international de l’intelligence artificielle, du 13 au 15 février, ndlr] où le Conseil départemental m’invite à présenter Maaè."
Son projet intéresse déjà le département de l’Hérault et la jeune startuppeuse a dans la viseur la Belgique et l’Allemagne, autres mauvais élèves de la simplification administrative.
Et demain? Chloé Martin pourrait bien dupliquer plateforme pour les professionnels, lesquels souffrent aussi de la complexité des démarches à entreprendre. Elle a noté que l’UPE06 faisait ce même vœu de simplification administrative qui aiderait les patrons à se consacrer à leur activité plutôt qu’à remplir des formulaires à rallonge. Un vœu que l’État peine à exaucer, un vœu qui pourrait devenir réalité grâce à Maaè, depuis la planète Mougins.
Chloé MARTIN (en majuscules) ou Maaè sur LinkedIn.
Le 12 novembre, les moteurs de recherche européens Qwant et Ecosia ont annoncé la création d’une coentreprise baptisée « European Search Perspective ». Cet effort collaboratif inédit entre le moteur de recherche français et son homologue allemand vise à développer un index de recherche indépendant, afin de réduire leur dépendance vis-à-vis des géants technologiques américains Google et Microsoft.
Un partenariat d’importance pour construire un index européen
Le projet « European Search Perspective » sera détenu à parts égales par Qwant et Ecosia. Selon le magazine Wired, cette coentreprise repose sur une répartition précise des tâches et des ressources : Ecosia contribuera à l’effort en apportant des liquidités et des données, tandis que Qwant fournira ses équipes d’ingénieurs et de data scientists, qui travaillent déjà depuis plusieurs années sur le développement d’un index de recherche. L’objectif de cette alliance est de permettre à Qwant et Ecosia de proposer leur propre moteur de recherche indépendant d’ici l’an prochain, avec des résultats en français et en allemand pour commencer, suivis de l’anglais et potentiellement d’autres langues européennes.
En mettant en place un index localisé et indépendant, Qwant et Ecosia prévoient également de le rendre accessible à d’autres moteurs alternatifs par le biais d’une API, renforçant ainsi l’écosystème de recherche en Europe. Cette démarche vise à diversifier les options pour les utilisateurs européens, en particulier ceux qui privilégient la protection des données personnelles et la confidentialité.
Briser la dépendance à Google et Microsoft
Actuellement, une grande partie des résultats affichés par Qwant provient du moteur Bing de Microsoft, et ceux d’Ecosia sont partiellement fournis par Bing et Google. Cette dépendance coûte cher, et elle limite l’autonomie des deux entreprises en matière de pertinence et d’expérience utilisateur. En créant leur propre index, Qwant et Ecosia cherchent à se libérer de ces contraintes et à réduire leur dépendance aux services coûteux des géants américains.
La question économique est d’ailleurs au cœur de cette démarche. En 2023, Microsoft a sensiblement augmenté le coût d’utilisation de son API Bing, ce qui a fragilisé les moteurs de recherche alternatifs. Confrontée à cette hausse de tarifs, Ecosia s’est tournée vers Google, mais le géant de la Silicon Valley impose des restrictions, notamment en interdisant l’utilisation de ses API dans les applications mobiles.
L’opportunité du Digital Markets Act pour les acteurs européens
La mise en place de cette coentreprise intervient dans un contexte réglementaire favorable, grâce au Digital Markets Act (DMA) de l’Union européenne. Cette législation impose désormais à Google et aux autres géants du numérique de partager une partie de leurs données de recherche avec leurs concurrents, favorisant ainsi la concurrence sur le marché européen. De plus, Google est contraint d’offrir un écran de sélection du moteur de recherche par défaut sur Chrome, comme il le fait déjà sur Android. Cette mesure pourrait donner davantage de visibilité aux moteurs de recherche alternatifs comme Qwant et Ecosia, qui peinent à se faire une place face au monopole de Google, qui capte plus de 90 % du marché en Europe.
Un défi pour les moteurs de recherche alternatifs
Malgré cet élan, Qwant et Ecosia ont encore un long chemin à parcourir pour rivaliser avec Google. Ecosia, qui consacre une partie de ses bénéfices à la plantation d’arbres, détient actuellement une part de marché de 0,3 % en Europe, tandis que Qwant est encore plus bas. Récemment racheté par Octave Klaba, le fondateur d’OVHcloud, Qwant tente de surmonter ses difficultés financières et de renforcer sa position sur le marché. Cette alliance avec Ecosia est donc cruciale pour pérenniser leur modèle économique et offrir une alternative viable aux utilisateurs européens.
Une vision commune de la confidentialité et de l’expérience utilisateur
Ensemble, Qwant et Ecosia ambitionnent de redéfinir l’expérience de recherche pour les Européens, en proposant une solution qui respecte la vie privée des utilisateurs, un atout essentiel pour rivaliser avec Google. Grâce à un index propre, les deux moteurs peuvent également adapter leurs résultats aux particularités des utilisateurs européens, en privilégiant une approche locale et transparente.
Ce projet ambitieux marque une étape clé pour l’indépendance numérique de l’Europe, offrant aux utilisateurs une alternative qui allie souveraineté technologique et protection des données personnelles. Pour Qwant et Ecosia, cette alliance est l’opportunité d’être mieux armés pour relever les défis de la concurrence et de répondre aux attentes d’un public toujours plus soucieux de ses droits en ligne.
Bienvenue sur AUGUSTA06
Arbre Universel sur Geneanet pour un Usage Solidaire du Travail (mené) sur nos Ancêtres dans le 06.
Il s'agit d'une initiative personnelle qui cherche à rassembler les énergies pour mettre en place, pour les Alpes-Maritimes, un arbre commun.
Pourquoi ? Pour le plaisir, pour l'aspect pratique, pour travailler ensemble, pour se trouver plus facilement des cousins, pour mille raisons, en définitive ...
Comment ? En mettant en commun toutes les personnes rencontrées et qui ont un lien avec les Alpes-Maritimes.
Où en est-on aujourd'hui ?
Le cap des 450 000 personnes a été franchi cette année et tout cela repose, d'une part, sur le superbe travail de deux associations très actives dans le département, l'AGAM, Association Généalogique des Alpes-Maritimes, ( http://www.agam-06.com/ ), et le CGPC, Centre Généalogique du Pays Cannois, ( http://www.cgpc06.org/ ), et d'autre part, sur les très nombreuses contributions où chacun a apporté sa pierre à l'édifice à la hauteur de ses travaux.
Si la démarche vous intéresse, lisez la chronique familiale et prenez contact avec moi, à bientôt donc ...
Bien sûr, il y a encore beaucoup d'erreurs et merci de votre aide pour me les signaler.
découvert par article Nice Matin https://nicematin.com/faits-de-societe/-on-mene-une-enquete-comment-les-benevoles-d-une-association-de-genealogie-remontent-le-temps-957246
Contraignant, fatigant, le rôle de l’aidant est d’autant plus complexe, difficile qu’il est souvent démuni face à la maladie neurodégénérative et aux troubles cognitifs de son proche. Confronté aux changements d’humeur, aux pertes de capacités cognitives, il ne sait pas toujours comment réagir.
À cette incompréhension parfois source de relations conflictuelles, il y a un remède: la formation. Encore faut-il pouvoir se libérer.
Souvent isolé, allant parfois jusqu’à renoncer à ses activités personnelles, l’aidant culpabilise facilement à l’idée "d’abandonner" – même pour quelques heures – celui qu’il accompagne au quotidien.
L’association Coridys (1) contourne cet obstacle en proposant, depuis peu, des formations aidants/aidés. Deux neuropsychologues les accueillent simultanément: tandis que les aidés bénéficient de séances orientées vers la stimulation des différentes fonctions cognitives, les aidants profitent sans culpabilité d’un moment à eux pour se former et apprendre à gérer les situations complexes auxquelles ils sont confrontés.
Pauline Lebas et Mélanie Biasini sont les neuropsychologues en charge de cet atelier dont la première session s’achèvera fin décembre. Elles en détaillent le contenu et les objectifs.
Le programme pour les aidants
L’intitulé de l’atelier résume son principal objectif: "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche".
"Lors de la première séance, explique Mélanie Biasini, je propose un quiz, qui permet d’évaluer les connaissances des participants sur les maladies neurodégénératives et les troubles cognitifs. On explique ensuite ce qu’est une démence, comment les troubles cognitifs évoluent, ce qu’on peut faire pour les éviter ou ralentir leur progression…"
À la fin de chaque séance, une fiche résumant les informations transmises est remise aux participants.
Au fil des huit séances, "on apprend aux aidants à repérer les capacités de leurs proches qu’il faut encourager, on explique qu’il faut favoriser les activités qui ne le mettent pas en échec ou encore comment préserver leur capacité de décision."
Une séance est consacrée à l’aménagement de l’environnement du proche aidé. "Une photo sur une armoire, par exemple, peut lui permettre de retrouver ses affaires, un calendrier avec les activités de la journée va l’aider à s’orienter dans son quotidien, à maintenir une certaine routine."
Les aidants acquièrent également les clés pour savoir réagir face aux situations provoquées par des troubles du comportement de leur proche, ou faire face à leur propre fatigue. "Il faut aussi apprendre à prendre soin de soi" poursuit Mélanie Biasini.
Une séance est ainsi consacrée au rôle de l’aidant, à ses difficultés, ses attentes et ses besoins; une autre aborde les différentes aides financières, comme l’APA (aide personnalisée à l’autonomie) et les soutiens possibles – les structures de répit qui permettent à l’aidant de souffler quelques heures ou quelques jours chaque semaine.
Du côté des aidés
Pendant ces séances de formation des aidants, les aidés sont accueillis par Pauline Lebas, dans une salle contiguë. "Lors de la première séance, on travaille sur le thème du temps qui passe et sur les grands changements de notre époque, avec une frise à reconstituer: le droit de vote des femmes, les premiers téléphones mobiles…"
Au fil des rencontres, les activités proposées activent différentes fonctions cognitives, de manière ludique: la mémoire procédurale avec un protocole à mettre en œuvre autour de l’outil informatique, la mémoire épisodique avec la stimulation des sens grâce à un loto des odeurs inspiré de la méthode Montessori, la mémoire sémantique avec des mots mêlés ou des proverbes à compléter…
L’atout de ce programme, c’est aussi qu’il met en avant, pour les aidants, les capacités sensorielles, motrices, sociales ou cognitives de leurs proches. Ces capacités préservées, résumées sur une "fiche des capacités" remise aux participants, sont valorisées lors de séances communes.
Un travail en commun
Les deux groupes se retrouvent et concrétisent la possibilité de conduire des activités ensemble. Les participants de cette toute première session ont ainsi passé une matinée ensemble à confectionner des couronnes de fleurs et ils sont allés visiter le musée de l’école, une sortie qui a permis de solliciter la mémoire des aidés tout en permettant aux binômes aidants/aidés de profiter d’un moment agréable ensemble.
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Une nouvelle session "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche" est programmée à partir du 6 janvier 2025.
Elle se déroulera sur huit séances gratuites (engagement à suivre le cursus complet) les lundis de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’association Coridys, Parc Athéna à Ollioules.
Inscriptions avant le 16 décembre :
- par téléphone au 06.66.05.74.39.
- par mail : développement @coridys.fr
Il a fait le tour du monde sous l’eau. Il sait mieux que personne le luxe que cette ressource naturelle épuisable peut représenter pour certaines populations, et le luxe qu’elle va sûrement devenir pour nombre d’entre nous dans les années qui arrivent. Étienne Lorant, scaphandrier de formation, a plongé dans toutes les mers du monde au service de différentes entreprises. Il a souvent connu des difficultés liées à la qualité de l’eau qu’il buvait durant ses missions, parfois subi des dysenteries invalidantes. Quand il rentre en France, il découvre l’existence d’une technologie qui transforme l’air ambiant en eau pure. En réalité, c’est l’humidité de l’air qui est capturée (comme le fait un climatiseur) puis filtrée, pour devenir de l’eau complètement potable. Il adopte le concept, crée la startup Serenity Corporation à Cannes en début d’année, au capital social de 100.000 euros, et assemble en France, les éléments nécessaires pour construire son produit.
Superpotable
"La qualité de l’eau qui sort de nos machines, explique le fondateur de la startup, va même au-delà du cahier des charges français." Une eau superpotable qui pourrait être superutile dans bien des situations. Concrètement? L’appareil est branché sur secteur mais il est possible de le relier à un panneau solaire. Il ne consomme que 160 watts par jour, soit deux à trois fois moins qu’un réfrigérateur et 10 fois moins qu’un sèche-cheveux. Il fonctionne dès que l’humidité de l’air dépasse les 40%, "ce qui est le cas partout sur terre, sauf dans certaines zones en Irak", indique notre globe-trotter. Sa plus petite machine, placée dans n’importe quelle pièce, peut produire jusqu’à 10 litres d’eau potable par jour. "Au départ, je voulais monter une ONG pour démocratiser le plus vite possible ce procédé et apporter de l’eau à toutes les populations, poursuit Étienne Lorant. Mais il fallait d’abord familiariser le public avec cet usage. Améliorer la techno et voir comment passer à la phase industrielle."
De l’eau pour tous
Alors, pour booster sa phase de recherche et développement, il se rapproche de Mathieu Merian, le fondateur de trois startups basées à Sophia Antipolis dont My3D, fournisseur de solutions d’impression 3D de pointe. "Au départ, raconte Mathieu Merian, je rencontre Etienne en tant que potentiel client par rapport à la personnalisation de ses machines. Puis le projet m’a touché. Nous avons les mêmes souhaits d’accessibilité universelle pour des produits que nous jugeons élémentaires et nous avons noué un partenariat. Avec mes équipes, nous travaillons à l’amélioration de sa technologie et sur le marketing." Mathieu Merian, également fondateur de Somanity – conception et fabrication d’exosquelettes imprimés en 3D pour permettre aux personnes handicapées moteur de se déplacer à moindres coûts – est incontestablement l’homme "serein" qu’il fallait à l’aventure Serenity.
"La plus grosse machine que nous pouvons fabriquer est capable de produire 600 litres d’eau par jour et rentre dans un container. Nous pouvons ainsi la livrer en 24 heures n’importe où dans le monde, indique le patron de Serenity. À Gaza, dans la vallée de la Vésubie, à Valence... Souvent dans ce type de catastrophes, l’eau est coupée et quand elle revient au robinet elle n’est pas encore potable. L’électricité, on arrive toujours à en produire et il y a des groupes électrogènes aussi. Nos machines peuvent ainsi fonctionner et fournir de l’eau."
Développement international
Pour avoir vadrouillé Étienne Lorant sait que dans nombre d’endroits dans le monde l’eau est acheminée en bouteilles par bateau, hélicoptères... "Là, on la produirait sur place. Ce qui diminuerait les émissions de gaz à effet de serre liées au transport." Mathieu Merian est en contact avec Bpifrance et l’Imredd pour breveter une technologie à incorporer dans la machine qui améliorerait sa taille, son rendement et la maintenance – pour l’heure, les filtres sont à changer tous les six mois. Et aussi pour travailler à une fabrication française. De belles perspectives en vue pour cet appareil déjà commercialisé dans des commerces cannois, chez un constructeur de yachts en Italie, dans une société en Grèce, une autre en Belgique. Et même, en Belgique, un footballeur professionnel a acquis Serenity et a signé un contrat de distribution pour son pays. "Nous allons déployer dans un premier temps le produit par vente de licences d’exploitation, pour le démocratiser." En BtoB et BtoC. Pour que l’accès à l’eau potable coule de source.
De 1.700 euros à 79.000 euros
Startup Serenity Corporation https://serenity-corp.com/
Relier des images identiques pour libérer des lignes, franchir des niveaux, gagner des badges, faire grimper son score... Ces règles à la Candy crush sont en fait celle d’une appli mobile gratuite destinée... à faire avancer la recherche scientifique en terres azuréennes.
Son nom: Play for plankton. Plutôt que d’y aligner des bonbons identiques, les aficionados de jeux sur smartphone y relient des variétés de planctons similaires en analysant les images qu’ils ont sous les yeux, issues de prélèvements faits sur nos côtes méditerranéennes.
À l’initiative: la Française des jeux (FDJ) associée au Laboratoire d’océanographie de Villefranche, rattaché à Sorbonne université. L’idée de l’appli s’est échappée de l’esprit de Jean-Guy Escolivet, salarié de la FDJ mais aussi passionné de jeux vidéo et soucieux de l’environnement. "Elle a vu le jour grâce au programme d’intrapreneuriat à travers lequel la Française des jeux permet à ses employés de bénéficier d’un détachement pour développer en équipe un projet innovant", détaille l’entreprise.
En plus du temps accordé à son collaborateur créatif, la société a largement financé le jeu, qui a nécessité 10 mois de développement.
Près de 500.000 images à trier
Du pain béni pour les scientifiques de la Côte d’Azur, qui passent le plus clair de leur temps à scruter les différentes espèces de plancton, ces petits organismes si essentiels à l’environnement. "Depuis 1967, nous effectuons à Villefranche des suivies historiques, quasi uniques au niveau mondial. Tous les jours ouvrés, le bateau de la station va dans la rade et prélève du plancton. Chaque semaine, un pot est collecté et conservé dans du formol. Il peut ainsi se garder des dizaines d’années", détaille Jean-Olivier Irisson, chercheur en écologie du plancton, qui supervise ces travaux.
Pour étudier finement l’impact du changement climatique au fil du temps sur ces organismes microscopiques, qui jouent un rôle crucial notamment dans la captation du CO2, une toute petite équipe est ensuite chargée d’effectuer un tri dans ce colossal volume prélevé: quantifier les individus, les mesurer, définir et nommer les différentes espèces...
Un travail de fourmi, reposant sur les épaules de la technicienne Corinne Desnos. "La technique d’analyse traditionnelle, c’est de mettre une partie du plancton sous un microscope pour classer tout ça. En 2010, nous avons développé un scanner étanche qui extrait toutes les images d’un prélèvement. Puis, nous avons créé un outil d’intelligence artificielle qui nous suggère une première identification de l’espèce", détaille Jean-Olivier Irisson.
Les yeux des quelque 13.000 gamers inscrits sur Play for Plankton complètent désormais ce tableau. "Nous avons livré à l’équipe de la Française des jeux 474.000 images, soit deux années de prélèvement: 2021 et 2022. En s’amusant, les joueurs en ont déjà trié 182.000. Nous récupérons ensuite ces données sous forme de tableau et Corinne opère une vérification, cela lui fait un premier filtre", détaille le chercheur.
Et, bonne nouvelle, le cerveau humain n’est pas encore dépassé par la machine: "D’habitude, avec nos outils d’IA, on obtient des résultats juste entre 75 et 80%. Pour l’instant, les joueurs sont meilleurs de quelques pourcents de plus", glisse le scientifique.
Un puissant accélérateur de sensibilisation
Mais là n’est pas l’unique intérêt de Play for plankton... Car, sans avoir l’air d’y toucher, le joueur-trieur, dans sa quête, glane aussi dans ses filets de nombreuses informations scientifiques. Passé le niveau 3, on apprend, par exemple, que "l’augmentation des émissions de CO2 acidifie les océans" et que "cela nuit au développement des planctons qui captent alors moins de CO2".
À collectionner: des anecdotes mais aussi des fiches informatives sur chaque espèce, rédigées par Denys Altukhov, assistant ingénieur ukrainien spécialiste du plancton, réfugié de guerre à Villefranche. "Au total, 17.000 fiches ont déjà été lues sur l’appli", recense la Française des jeux.
"Cela dépasse très largement ce qu’on peut faire seuls en termes de communication, s’enthousiasme Jean-Olivier Irisson. Au sein du labo, nous avons un département sensibilisation mais les ordres de grandeur ne sont pas comparables. Les jours de Fête de la science, on touche 300 personnes..."
Le scientifique en a d’ailleurs fait l’expérience chez lui, avec son fils de 13 ans, fan de jeux vidéo et bêta testeur n° 1 de Play for plankton. "Lui s’est surtout piqué au jeu pour franchir les niveaux et récupérer le maximum de badges. Mais c’est arrivé qu’il vienne me partager une info qu’il avait apprise en débloquant une anecdote. Ça, c’est mon badge à moi!", sourit le papa.
Des améliorations à venir
Envie de rejoindre cette aventure ludique de sciences participatives? L’application, qui sera bientôt améliorée, est téléchargeable gratuitement. Seul bémol: pas toujours évident de s’y retrouver dans ces 50 nuances de micro-organismes à trier. Mais les paires d’yeux les mieux aiguisés devraient pouvoir contribuer à faire avancer la recherche. Alors, à vous de jouer!
Le jeu Play for plankton est disponible gratuitement sur l’App store, Google Play et Androïd.
Liens
App Store iOS https://apps.apple.com/fr/app/play-for-plankton/id6453474669
Google Play Store https://play.google.com/store/apps/details?id=io.Blackfoot.PlayForPlankton&hl=fr