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Léa Steyer a eu du nez. L’étudiante grassoise qui suit un double cursus, sciences politiques et école d’ingénieur, a créé Green Touch en 2022. "Comme une illumination. J’étais avec un ami, on testait des parfums sur des mouillettes classiques. Il m’a dit que pour ne pas gaspiller, je pouvais la retourner pour tester une autre odeur et là, ça a fait tilt. On s’est demandé ce que devenaient ces centaines de petites mouillettes (que l’on appelle dans le milieu, touches-à-sentir) et... rien. Personne n’a pensé à les recycler. J’ai tout de suite eu envie de lancer le projet alors que je n’avais jamais songé à créer une entreprise."
Partenariat avec Clairefontaine
Et elle le fait pendant ses études. En un mois, la société est créée. Nous sommes en mars 2022, Léa Steyer se lance seule. La technologie qui permet de capturer les molécules olfactives existe déjà. Elle l’adapte à son activité et rapidement, noue un partenariat avec la célèbre marque de papier Clairefontaine. Carnets et ramettes confectionnés à partir de touches-à-sentir recyclées, estampillées Clairefontaine ne tardent pas à sortir des usines de la marque. 3,4 millions de touches ont déjà été collectées par Green Touch auprès de ses fournisseurs: Robertet, Firmenich, Parfex, Givaudan, IFF, Mane, le syndicat des parfumeurs, le Musée international de la Parfumerie, Dior, L’Oréal. Les précieuses bandelettes parfumées sont ensuite disposées dans des fûts pour capturer leurs molécules olfactives et les faire redevenir de simples bouts de papier. Le tout est ensuite envoyé à Clairefontaine qui fabriquera carnets et ramettes de papier. Voilà pour la première activité de Green Touch. Rien à voir avec ses études? "Si quand même, dit-elle. À l’INSA [Institut national des sciences appliquées, ndlr], j’ai choisi comme spécialisation “Optimisation des procédés environnementaux”. J’ai une appétence pour la question environnementale."
Depuis 2022, la startup a fait du chemin. Elle est incubée à Villa Blu, l’accélérateur de talents du Groupe Robertet, l’un des leaders mondiaux de l’industrie des parfums, des arômes et des matières premières naturelles. "Nous sommes très bien entourés, sourit Léa Steyer. Ici, à Grasse, on se sent en famille."
Atelier du papier parfumé
Elle dit "nous" parce que depuis, elle a embauché deux alternants qui l’aident à l’atelier. Quel atelier ? Celui qu’elle a ouvert pour développer une seconde activité afin de répondre à la demande de certains clients qui souhaitaient transformer leurs touches-à-sentir en carnets ou cartes de vœux, invitations comportant leur signature olfactive. "Nous avons dû nous former à ce savoir-faire ancestral auprès de maîtres papetiers français et nous aimerions développer davantage ce segment." On ne capture donc pas les molécules olfactives, au contraire, on va travailler le "millefleur". C’est-à-dire récupérer des sacs de bandelettes parfumées auprès d’industriels et les recycler tels quels avec tout un mélange odorant. "Les odeurs des sacs de nos clients ne sont jamais totalement identiques, il est vrai, mais au final, je ne sais pas comment l’expliquer, on sait à qui appartient chaque millefleur."
L’activité de Green Touch cartonne. Notamment côté environnement où l’impact est important. "Depuis le début de l’aventure, notre activité a permis d’éviter la coupe de près de 30 arbres, d’économiser 39.100 litres d’eau, 8.500.000 Wh d’énergie, de réduire les émissions CO2 de l’ordre de 2,55 tonnes (soit, ce qu’aurait émis une voiture faisant quasiment un demi tour du monde)."
Tripler le chiffre d’affaires
Si elle ne communique pas sur le chiffre d’affaires qu’elle a pu dégager dès la première année, elle entend bien le multiplier par trois dès 2024. Le tout en entamant un master en école de commerce à Paris pour se spécialiser dans l’industrie du luxe. Touche-à-tout Léa Steyer? Assurément! Du haut de ses 21 ans, les plus grands noms des filières Luxe et Parfums lui font confiance, et elle reçoit déjà des demandes du Brésil, de Singapour et des États-Unis, pour recycler des touches-à-sentir. Un levier de croissance? "Pour l’heure, nous collectons nos clients à Grasse, Paris et Barcelone (gros pôle de l’industrie de la parfumerie en Espagne). Et ce, au gré de nos déplacements personnels. Un développement à l’international nécessiterait de créer des industries dans ces territoires, sinon, la touche environnementale serait annihilée. Pour l’heure, ce n’est pas l’ordre du jour."
Peut-être démarcher les distributeurs retail qui utilisent chaque mois des dizaines de millions de mouillettes? "L’impact, environnemental positif serait encore plus considérable!" Léa Steyer va mouiller le maillot et à la fin, ça devrait sentir bon le succès.
Un répulsif antimoustique 100 % naturel et efficace ? Des chercheurs du CNRS et de l'Université de Montpellier ont (enfin) mis au point la bonne formule, et c'est en observant les comportements du moustique qu'ils l'ont trouvée !
La France est de plus en plus concernée par les l’émergence du moustique tigre. 80% de la population mondiale est exposée à ce fléau et les maladies générées par les piqures engendrent 700.000 décès par an. Pour se prémunir contre ce phénomène, l’utilisation de répulsif est l’une des meilleures parades.
Mais aucune des solutions de protection actuelle contre les moustiques n'est vraiment satisfaisante, nous en faisons toutes et tous le constat ; la plupart utilise des molécules toxiques et sont d'une efficacité (très) relative.
Décriés pour leurs composantes chimiques, qui contiennent la plupart du temps des agents toxiques ou irritants qui altèrent la confiance des consommateurs. ils sont pourtant nécessaires pour se protéger des piqures et autres maladies qu’ils génèrent, leurs formules
Une solution naturelle !
Le laboratoire ChimEco de l'université de Montpellier et du CNRS s'est mis en quête d'une formulation de répulsif anti-moustique de nouvelle génération. Pour cela, les chercheurs ont observé les moustiques.
Ce qu'ils ont observé, c'est que les moustique sont des " petits malins" comme le dit très justement Elie Semoun : ils repèrent les cocktails de molécules synthétiques dans leur environnement. Car si ce n'est pas "naturel", les moustiques analysent leur présence comme une anomalie, la contournent pour se diriger tout droit sur le peau de l'Homme ou l'animal.
Forts de ce constat, le CNRS et les Laboratoires Bioprotection ont uni leurs forces afin de développer un spray anti-moustiques 100% inspiré de senteurs de la nature, donc issues de l'environnement familier du moustique.
Près de 4000 tests comportementaux et 300 synthèses de molécules différentes ont été nécessaires pour mettre au point l'actif.
Après l'obtention d'un brevet scientifique sur cette innovation, le Pr. Claude Grison a décidé de l'intégrer dans une formule anti-moustiques certifiée bio à l'odeur rafraichissante et citronnée, respectueuse de la peau et de l'environnement.
Un anti-moustiques bio "made in France"
Ce spray est un spray corporel répulsif anti-moustiques certifié bio, qui sera fabriqué en France et qui est donc issu de la recherche scientifique française.
Au cœur de sa formule : un actif végétal puissant, issu d’une synergie d’huiles essentielles biologiques reconnues pour leurs vertus répulsives (Huile essentielle d’eucalyptus citronnée cyclisée, hydratée et huile essentielle de géranium bourbon). Une solution aussi sûre pour la peau que pour l’environnement. L'ensemble des substances actives végétales sont issues de cultures raisonnées et biologiques.
Un actif naturel 7 fois plus efficace que les actifs du marché
Selon un test visant à comparer l’actif utilisé dans la formule Crusoé avec les actifs du marché, il en ressort que le nombre de moustiques ayant piqué la peau protégée par le répulsif bio des Laboratoires Bioprotection est bien inférieur, ce qui représente une efficacité 7 fois plus efficace que le reste du marché. Par ailleurs, la formule agit durant 7h en zones tropicales et tempérées contre les moustiques les plus dangereux dont le moustique tigre, et 5h contre les morsures de tiques.
Qui sont-ils? Nicolas Thomas, Niçois de 28 ans, et Martin Belz, 26 ans, originaire de Puget-Rostang dans le haut-pays niçois, sont designers en innovation durable. Ils se sont rencontrés sur les bancs de la Besign school of design à Cagnes-sur-mer et ont créé "Mauvaise herbe studio" qui va commer
J'ai commencé les ateliers d'alphabétisation en septembre 2010 et, depuis, je n'ai jamais arrêté. » Elle s'en rappelle comme si c'était hier. Anne-Marie Lutz enseigne le français pour faciliter l’insertion des étrangers, les aider à communiquer au quotidien et dans leur travail.
L'association Apprendre Ensemble
Avec l’essor des plateformes de vidéo à la demande par abonnement (SVOD), les Françaises et les Français disposent d’un large éventail d’options pour accéder à des contenus variés. Bien que Netflix et Disney+ soient souvent au centre des discussions, d’autres acteurs proposent des solutions tout aussi intéressantes. Voici un comparatif détaillé des offres SVOD généralistes disponibles en France, en tenant compte des thèmes, des prix et des catalogues.
Canal+ le super agrégateur de services
Prix : 20,99 € / mois
Canal+ se distingue en offrant des bundles regroupant plusieurs services de SVOD, ce qui en fait une offre totale pour les amateurs de cinéma et de séries. Les abonnés ont accès à un catalogue maison de qualité, ainsi qu’à des services comme HBO, Hulu, Netflix, Disney+, et bien plus encore. Les films sortis en avant-première au cinéma sont également disponibles, et l’offre peut être complétée par des options sportives. Les applications mobiles et télé connectées de Canal+ sont reconnues pour leur excellente qualité, permettant de visionner des contenus en jusqu’à 4K.
Avantages :
- Accès à de nombreux services SVOD dans une seule offre
- Films en avant-première
- Complément avec des offres sportives
- Applications de grande qualité
Disney+
On trouve les meilleures licences chez … ?
Prix : 8,99 € / mois
Disney+ est l’abonnement idéal pour les enfants et les fans de franchises emblématiques. Avec des sections dédiées à Disney, Star Wars, Marvel, Pixar, et National Geographic, Disney+ propose un contenu varié et de haute qualité. La nouvelle section Star enrichit encore plus le catalogue. Tous les contenus sont disponibles en jusqu’à 4K, et l’abonnement annuel bénéficie d’une remise de 15%.
Avantages :
- Idéal pour les enfants
- Section Star pour plus de diversité
- Contenus en jusqu’à 4K
- Remise sur l’abonnement annuel
Max : le petit dernier
Prix : 5,99 € / mois (avec pub), 59,99 € / an
Max, lancé par Warner Bros. Discovery, se positionne comme un nouvel acteur fort avec des séries et des films primés, accessibles en jusqu’à 4K HDR sur plusieurs appareils. Le catalogue est varié, incluant des contenus pour enfants, et propose des sorties simultanées avec les États-Unis, garantissant l’accès aux nouveautés dès leur sortie.
Avantages :
- Séries et films primés
- Jusqu’à 4K HDR
- Catalogue varié pour enfants
- Sorties simultanées avec les États-Unis
Prime Video : la polyvalence avant tout
Prix : 6,99 € / mois
Amazon Prime Video offre un catalogue honnête avec de bonnes séries et une belle qualité d’image, tout en étant inclus dans l’abonnement Amazon Prime. Les séries d’auteur déjà cultes et les contenus en jusqu’à 4K en font une option polyvalente et attrayante.
Avantages :
- Inclus dans l’abonnement Amazon Prime
- Séries d’auteur de qualité
- Contenus en jusqu’à 4K
- 30 jours offerts pour essayer
Apple TV+ pour la qualité de service
Prix : 9,99 € / mois
Apple TV+ mise sur la qualité plutôt que la quantité, avec des séries, des documentaires et des films exigeants. Les contenus sont disponibles en jusqu’à 4K HDR, principalement dans l’écosystème Apple. Contrairement à la binge culture, Apple TV+ propose un épisode par semaine.
Avantages :
- Productions de haute qualité
- Jusqu’à 4K HDR
- Un épisode par semaine pour savourer chaque contenu
- 7 jours d’essai gratuit
Netflix : le leader du marché
Prix : 13,49 € / mois
Netflix est le service de SVOD par excellence en France, offrant une variété immense de films, séries, documentaires, animés et programmes pour enfants. Les abonnés bénéficient d’une multitude de nouveautés et de classiques, disponibles sur toutes les plateformes en jusqu’à 4K HDR.
Avantages :
- Large variété de contenus
- Nombreuses nouveautés et classiques
- Qualité jusqu’à 4K HDR
- Applications de grande qualité
OCS pour la précision des programmes
Prix : 9,99 € / mois
OCS se distingue par son catalogue de grande qualité, incluant des contenus HBO, Hulu, AMC et Starz. Disponible dans de nombreux bouquets, OCS propose également des séries originales françaises et des films bien choisis.
Avantages :
- Catalogue de qualité avec HBO et Hulu
- Présent dans de nombreux bouquets
- Séries originales françaises
- 7 jours d’essai gratuit
Filmo : le cinéma sur abonnement
Prix : 6,99 € / mois, 69,99 € / an
Filmo, propulsée par Wild Bunch, s’adresse aux passionnés de cinéma avec une sélection de plus de 1 000 films, renouvelés chaque mois. Bien que la diffusion soit limitée à 1080p, la plateforme se démarque par la qualité de ses contenus et ses catégories éditoriales pertinentes.
Avantages :
- Sélection de films de qualité
- Renouvellement mensuel
- Infos et anecdotes autour des films
- Essai gratuit de 14 jours
Chaque plateforme SVOD présente ses propres avantages et spécificités. Le choix dépendra de vos préférences en matière de contenu, de budget et de qualité d’image. Que vous soyez un amateur de séries, de films classiques, de contenus pour enfants ou de productions de niche, il existe une offre adaptée à vos besoins en France.
"Avec mon smartphone, je sais envoyer un mail, un message ou tchatcher avec la famille sur Facebook… C’est avec ça que ça se complique!" Rieuse, Aïcha, 60 ans, montre du doigt l’ordinateur devant lequel elle est installée.
Association https://www.lehublot.net/
"Regardez, ils sont ici!" Depuis la terrasse de sa maison, en balcon sur la route de la tête de chien à La Turbie, il désigne avec fierté 4 majestueux pins.
Là où ne poussaient que des herbes folles sur un sol calcaire, Roger Cotton, 85 ans, a enfoui des pignons. C'était il y a 32 ans.
Le temps s'est écoulé et ils ont poussé. Aujourd'hui hauts de plus d'une quinzaine de mètres, ils bordent la route à hauteur de l'entrée du parking de la piscine.
Comme le héros de Jean Giono du livre "L'homme qui plantait des arbres", Roger Cotton a créé sur ces terres arides, une oasis de verdure.
"J'ai toujours aimé les arbres. Or ici, à La Turbie, quand nous nous sommes installés avec ma femme, c'était un désert."
Roger Cotton
Alors ce passionné qui a l'habitude de se promener en ramassant des pignons, décide d'en planter le long de la route, puis de laisser faire la nature.
"L'arbre du milieu a une histoire particulière, c'est un pin d'Autriche que j'ai acheté à la même époque dans une grande surface. Je l'ai mis en terre, à l'état d'arbuste."
Il aurait souhaité aller plus loin, mais...
Veiller sur les arbres
"A la plantation, une employée municipale m'a rapidement interdit de continuer parce que je n'avais pas d'autorisation. C'est pour ça que la route n'est pas complètement bordée de pins car elle m'a arrêtée net."
Le retraité nourrit aujourd'hui quelques regrets. "Si j'avais continué, ce serait ombragé."
Mais pour avoir le droit de végétaliser des espaces publics, les citoyens doivent au préalable faire une demande auprès de la mairie et obtenir une autorisation.
Les arbres sont essentiels dans la ville
Au fil des années, Roger Cotton regarde, avec bonheur, pousser lentement ces pins et veille sur eux. "J'ai été très vigilant, notamment quand il y a eu des travaux." Il redoute qu'un engin de chantier, par une mauvaise manœuvre, ne vienne endommager le tronc ou les racines.
"Quand j'ai vu des cocons blancs, ceux des chenilles processionnaires, j'ai alerté la mairie et l'Office national des forêts." Des pièges ont ainsi été posés autour des troncs.
"Les arbres sont essentiels dans la ville," estime Roger Cotton. Il aimerait qu'ils fassent l'objet d'un plus grand intérêt.
"On parle beaucoup d'écologie, mais concrètement on fait quoi…" Aux paroles, cet ancien tailleur de pierre préfère l'action.
Agir à son échelle
"Quand j'étais enfant, à Cap d'Ail, le ciel était baigné d'hirondelles, aujourd'hui il n'y en a plus. Notre première arrière-petite fille va naître bientôt. Quel monde allons-nous lui laisser?"
Pour les générations futures, il veut, à son échelle, contribuer à rendre sa ville plus "verte".
Si ces derniers temps son pas s'est fait moins sûr, et ses balades plus courtes, il poursuit son œuvre.
"J'ai toujours des pignons dans les poches de mon pantalon, sourit-il avec malice. Et puis, c'est tout simple. Il suffit de faire un petit trou dans la terre et tac."
A demi-mot, on comprend qu'ici et là, il continue d'en planter discrètement, ainsi que d'autres essences.
Une mini-pépinière dans son jardin
D'ailleurs, dans son jardin, il cultive une mini-pépinière où poussent avocatier, cerisiers, chênes verts…
Il nous conduit à l'arrière de sa maison pour nous montrer son éden végétal. "En me promenant, j'ai ramassé des glands de chênes verts et regardez ! C'est merveilleux de voir ce que ça donne".
Il a mis l'un des arbustes en pleine terre dans son jardin, et destine l'autre, en pot, aux espaces naturels autour de chez lui.
Des cèdres et des cerisiers
Il ne perd pas une occasion de suggérer de nouvelles plantations. Comme les magnifiques cèdres du Liban, mis en terre il y a plusieurs années par les enfants de l'école, le long de la route de la Tête de chien. "J'avais incité la directrice à mener cette action." Et, récemment, c'est l'association Api Turbie, avec le concours de la commune, qui a planté trois cerisiers pour que les abeilles puissent butiner. "D'autres plantations sont prévues cette année," se réjouit le retraité.
Alors qu'il nous raccompagne, des promeneurs, en route vers le panorama imprenable sur Monaco, marquent une pause sous l'un de ses pins maritimes.
"En plein été, heureusement qu'il y a cette ombre, vous les verriez s'arrêter là pour profiter d'un peu de fraîcheur."
Comment penser l'entretien de son espace vert en respectant la biodiversité... et sa propre santé? Quelles pistes suivre pour jardiner au naturel?
Alice Piacibello, chargée de mission pour le site Jardiner autrement, lancé il y a 13 ans par la Société nationale d’horticulture de France, livre quatre conseils.
#1 Bien choisir ce qu’on plante
Exposition, ombre générée par des arbres, type de terre... Plutôt que d’acheter au coup de cœur, "la devise, c’est la bonne plante au bon endroit."
"Une variété inadaptée à son jardin ne se développera pas bien et sera plus sujette aux maladies."
Conseil: livrer ces caractéristiques au pépiniériste ou au vendeur en jardinerie pour faire les bons choix.
#2 Changer sa vision du jardin
Oublié le jardin au carré. "Il faut le voir comme un ensemble où favoriser les interactions. Par exemple: laisser l’herbe pousser en maîtrisant sa croissance plutôt que de tondre."
Cap aussi sur "de la végétation en strates, avec différentes hauteurs de plantes, certaines pouvant faire de l’ombre aux autres. Il faut également améliorer la vie du sol. Plutôt qu’une terre nue en plein soleil, la couvrir avec un paillage ou en semant un mélange de graines attirant insectes et pollinisateurs, plutôt que du gazon qui ne résistera pas à la chaleur. Plus l’écosystème est riche, plus le jardin s’autorégule."
#3 Favoriser la biodiversité
Objectif: lutter contre les nuisibles grâce aux services rendus par la faune. "La coccinelle ou les larves de syrphe (mouche rayée jaune et noire au vol stationnaire) et de chrysope (insecte vert aux yeux dorés) aiment les pucerons; les chauves-souris sont friandes de papillons de nuit dévoreurs de végétaux, comme les oiseaux dont on peut favoriser la présence avec des nichoirs, à installer hors de portée des chats."
#4 Traiter en dernier lieu et au naturel
Les ravageurs sont trop présents? "Depuis 2019, une loi interdit aux particuliers l’usage des produits phytosanitaires. D’autres, utilisés en Agriculture biologique et estampillés Emploi autorisé dans les jardins (EAJ), sont disponibles. À utiliser en dernier recours car ils peuvent avoir un impact sur la biodiversité."
L’outil Sauve ta plante du site Jardiner autrement aide à choisir le bon traitement. Et si vous confiez l’entretien de votre jardin à un professionnel, rien n’empêche de lui faire les mêmes demandes. En acceptant le temps qu’implique un jardinage plus vertueux pour l’environnement... et notre santé.
*Plus d’infos sur le site Jardiner autrement.
En mai dernier, Free a surpris le marché en enrichissant son forfait mobile à 2 € (0 € pour les abonnés Freebox) avec l’introduction de l’option Booster. Cette option révolutionne l’usage des forfaits mobiles à bas prix en offrant une enveloppe data et des appels largement étendus, allant bien au-delà des 2 heures d’appels et des 50 Mo d’Internet mobile
Une daurade d’élevage passe jusqu’à quatre ans dans un bassin. Nourrie tous les jours, sauf s’il fait trop chaud.
Protégés de l’appétit des mouettes par des filets tendus, bars et daurades croisent, devant le littoral de Cannes et de Vallauris.
Dans la ferme aquacole de Jérôme Hémar, on produit non seulement du poisson, mais aussi de la donnée et de l’anticipation.
"Depuis deux ans, les sondes de BiOcéanOr permettent le suivi de la température de l’eau et l’oxygène dissout, s’enthousiasme le directeur d’Aquafrais Cannes. Les informations sont connues en temps réel." Mais BiOceanOr fait plus que des relevés.
"On offre la possibilité de prévoir les variations, livrent Samuel et Charlotte Dupont, fondateurs de la start-up. Grâce à notre algorithme, on sait quelle va être la qualité de l’eau, demain. C’est mettre des yeux là où avant, on était aveugle."
Risque de carence
Cette analyse prédictive est le résultat d’une modélisation basée sur la courantologie, la météo, l’imagerie satellitaire (on y voit les teneurs en chlorophylle de la mer)... Au carrefour entre science du climat, biologie marine et traitement de données. Un modèle unique au monde, perfectionné entre Sophia-Antipolis, Sète et La Seyne-sur-Mer.
Posant pied au bord des bassins, David Porcq n’a d’yeux que pour les poissons qu’on voit tourner en rond. Chef technique de la maintenance en mer chez Aquafrais Cannes, il "s’occupe du bien-être du poisson". Le meilleur exemple est le risque de carence en oxygène, qu’il faut impérativement éviter. "On adapte l’apport en nourriture, la densité des poissons dans un bassin, on change les filets..."
Le logiciel livre une prédiction fine à 24 heures, indicative à 48 heures.
"Pouvoir prédire ce que sera le taux d’oxygène, c’est notre cœur de métier, décrypte Pierrick L’Heveder, chef de projet chez BiOceanOr. Quand la température de l’eau est élevée, il est plus compliqué pour l’oxygène de se dissoudre. Cela change le métabolisme du poisson."
En dépend sa bonne santé – et le risque de mortalité. "Le contexte du réchauffement climatique nécessite d’apporter de la modernité pour mieux anticiper ces variations." L’été dernier, dans la baie de Cannes, l’eau est montée à 29°C.
Une autre innovation repose sur des caméras intelligentes, immergées depuis six mois à Cannes, pour "mesurer la croissance du poisson et planifier les cycles d’élevage."
Localement, la thématique la plus sensible est l’acceptation de l’aquaculture sur le plan d’eau. Les pêcheurs de la prud’homie de Vallauris s’inquiètent des impacts environnementaux.
"Il s’agit d’une ferme aquacole remarquable", commente Philippe Valette, océanographe et membre du conseil scientifique de la Fondation de la mer, lors d’une visite de terrain.
Cette exploitation azuréenne est carrément qualifiée de "diamant". Une sorte de modèle à suivre sur notre littoral. En France, la moitié du poisson consommé provient de l’aquaculture, dont 80% sont importés. Mais, les projets aquacoles peinent à sortir de l’eau.
"Il y a beaucoup d’idées reçues et d’incompréhension. Pourtant, la pêche et l’aquaculture sont rarement concurrentes, suggère Philippe Valette. Il s’agit de mettre tout le monde autour de la table, pour trouver le moyen de gérer, ensemble, des lopins de mer."
Justement, Aquafrais Cannes a le projet de créer un nouveau parc et l’ambition de doubler sa production. Un cas concret pour la Fondation de la mer, qui veut "réconcilier économie et écologie".
L’idée lui est venue naturellement, étant donné qu’il travaille avec des personnes en situation de handicap invisible depuis plus de 30 ans. Didier Tache inaugurera, le 10 juin prochain, la première édition de ses repas sensoriels au Cannet. Des repas qui éveillent les différents sens, donc, sauf un: la vue. Les seize personnes qui se prêteront au jeu auront les yeux bandés, et dégusteront donc leur repas à l’aveugle. Mais justement, comment une personne aveugle ou malvoyante vit au quotidien?
C’est ce que le formateur dans les EHPAD a tenu à nous faire découvrir, en amont du repas. "Mon objectif premier est d’arriver à sensibiliser un maximum les gens, mais aussi différents organismes, comme les établissements qui reçoivent du public et qui, bien souvent, ne respectent pas les normes d’accès pour personnes en situation de handicap", explique Didier.
Alors pour cela, le plus simple pour se rendre compte de la situation est tout simplement de se mettre dans la peau d’une personne malvoyante ou aveugle.
Deux ateliers pour prendre conscience des difficultés
Didier Tache a mis en place deux ateliers, accessibles à tout âge. Le premier fait intervenir la baresthésie: il s’agit entre autres de la capacité d’évaluer le poids d’objets, ou de différencier des objets de poids différents en les tenant ou en les soulevant. Pour cela, Didier place sept gobelets, remplis de 20 à 140ml, du plus léger au plus lourd et les mélange. Chaque gobelet est rempli avec une différence de 20ml avec le précédent.
Le but: yeux bandés, sous-peser les gobelets rangés dans le désordre et arriver à les replacer dans l’ordre, du moins au plus rempli. Deuxième atelier: sensibiliser au handicap visuel à l’aide d’une application et d’un casque de réalité virtuelle. Didier sélectionne sur l’application l’une des nombreuses simulations de maladies visuelles (taches, vision réduite, floue… et place le téléphone dans le casque. La personne qui l’enfile se retrouve donc avec sa vision altérée, et doit apprendre à utiliser une canne pour pouvoir se déplacer en toute sécurité.
Pour ceux qui voudraient tester l’expérience de manger les yeux bandés, la première édition du 10 juin affiche déjà complet… Mais pas de panique! Une nouvelle date est déjà fixée le 8 juillet prochain.
Plus d’informations au 06 85 23 58 38 ou par mail à l’adresse tachedidier@gmail.com
Appropriez-vous ce lieu, il est à vous! » Ce samedi, en fin de matinée, Christophe Ulivieri (premier adjoint délégué au cadre de vie et travaux à Mougins) ne croyait pas si bien dire. À peine le ruban inaugural sectionné d’un coup de ciseaux, le public (enfants en tête) s’est élancé pour découvrir le nouveau Jardin des restanques, ouvert après plus d’un an de travaux pour 2,6 Me.
Soit 6.000m2 d’espaces végétalisés au Cœur de vie, parsemés d’arbres de haute futaie (près d’une centaine), de plantes aromatiques, de fontaines en circuit fermé, d’un verger, d’un sous-bois. Mais aussi un véritable lieu public, intergénérationnel, avec toboggan, tyrolienne, tubophone, escalade pour les plus jeunes (sans oublier le carrousel qui tourne déjà manège depuis novembre), tables de jeux d’échecs ou de pique-nique, chaises longues, toilettes sèches, et autres mobiliers de détente pour tous…
Explorer la ville avec son estomac." C’est la promesse qui s’affiche sur la carte XXL, dépliée entre nos mains en cet après-midi printanier. La balade débute face à la mairie de Mouans-Sartoux. Posée entre Cannes et Grasse, cette ville aux 10 000 habitants fait office d’incubateur d’idées pour la transition écologique.
La loi ZAN vise à limiter les droits à construire en France
VRAI. Extension des villes, développement des zones commerciales, création d’infrastructures de transports, de services, de loisirs… La France a artificialisé plus de 250.000 hectares de sols entre 2011 et 2021, perdant ainsi, chaque année, de 20.000 à 30.000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers - l’équivalent de cinq terrains de football par heure, selon Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique.
La loi Climat et résilience du 22 août 2021 a posé un objectif de zéro artificialisation nette à l’horizon 2050. À cette échéance, autant de surfaces qu’on ne lui en prend devront être rendues à la nature. L’effort sera progressif. Sur la période 2021-2031, les collectivités territoriales doivent déjà réduire de moitié leur étalement par rapport à la décennie précédente. Une commune qui a consommé 10 ha de terrain entre 2011 et 2021 devra, par exemple, se limiter à 5 ha pour la période en cours. A l’échelle nationale, cela représente 125 000 hectares à préserver de toute nouvelle opération d’aménagement, d’ici à 2031.
Les maires sont majoritairement contre la loi ZAN
VRAI ET FAUX. Les élus locaux sont d’accord avec ses objectifs : lutter contre le réchauffement climatique et les îlots de chaleur urbains (un sol artificialisé n’absorbe plus de C02), préserver la biodiversité, limiter l’imperméabilisation des sols et les risques d’inondations. Pourtant, beaucoup sont vent debout contre des directives qui, selon eux, en raréfiant le foncier disponible, vont accroître le coût des terrains et aggraver la crise du logement.
Les maires des petites communes rurales sont les plus remontés. Ceux qui ont peu construit ces dernières années sont en effet contraints au même effort que ceux qui ont bétonné à tout-va, ce qui pénalise les plus vertueux, estiment-ils. Leur crainte, s’ils ne peuvent plus accueillir de nouveaux habitants, c’est de perdre leur école, leur médecin, leur boulanger… et de renoncer aux projets, faute de recettes fiscales. Le décret n°2023-1097 du 27 novembre 2023 relatif introduit une marge de manœuvre pour permettre aux territoires (régions, agglos) de prendre en compte les spécificités locales dans leurs documents de planification et garantit une surface minimale communale de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers.
Le Zéro artificialisation nette va considérablement modifier l’architecture des villes et des bourgs
VRAI. Beaucoup de Français vont devoir faire une croix sur leur rêve de maison neuve individuelle avec jardin, proche des commerces et services. Les solutions préconisées pour répondre aux besoins de logements? Densifier les bourgs en privilégiant les petits collectifs à étages, reconvertir des friches (le pays en compte 170 000 ha) et rénover des logements vacants.
Les projets de lotissement ont déjà ralenti
FAUX. Là où il y a pénurie de logements - c’est notamment le cas en Bretagne - certaines communes ont, au contraire, mis un coup d’accélérateur pour produire de nouveaux lotissements avant que les documents d’urbanisme régionaux, intercommunaux et locaux ne soient modifiés en vue de diviser par deux le rythme d’artificialisation. Un empressement à double tranchant car chaque collectivité sera redevable du foncier consommé depuis la promulgation de la loi, le 22 août 2021.
Certains grands projets échapperont à la loi ZAN
VRAI. Axe ferroviaire Lyon-Turin et autoroute A69 dans le Tarn, aménagement des grands ports maritimes de Marseille et Dunkerque, rénovation de l’aéroport de Nantes-Atlantique, sites aéronautiques, réacteurs nucléaires… L’exécutif a déjà exclu du dispositif 167 "projets d’envergure nationale et européenne" (dont 55 industriels), pour un total de 11.900 ha, qui échapperont au quota d’artificialisation accordé à chaque région. 257 autres projets "non encore aboutis" devraient venir compléter cette première liste. La loi prévoit, en outre, une clause de revoyure au Parlement, en 2026.
Les conséquences de la loi seront les mêmes dans toutes les régions
FAUX. L’effort de réduction sera identique mais le Grand Ouest, le bassin toulousain et le couloir rhodanien souffriront davantage de la raréfaction des terrains à bâtir à l’horizon 2030, selon le 7e baromètre Arthur Loyd. Le réseau spécialisé en immobilier d’entreprise a calculé que 3.155 ha manqueraient à Toulouse, 2.302 à Bordeaux, 1.882 à Nantes et 1.780 à Rennes pour répondre aux besoins, sur un arc atlantique attractif. Sans compter l’érosion côtière qui, d’ici à 2050, pourrait contraindre les habitants de 5.200 logements du littoral à se replier dans les terres, selon un récent rapport du Cerema (450.000 d’ici à la fin du siècle).
L’artificialisation des sols a abouti à la perte de près de 600 000 hectares de terres agricoles en dix ans
FAUX. Sur 596.000 ha de terres agricoles perdues entre 2006 et 2015, selon les statistiques ministérielles de l’Agreste, 39% sont devenus des sols naturels ou forestiers. Et, sur les 61 % qui ont été artificialisés, seuls 44% ont été bétonnés (parkings, routes, places). Les 56% restants ont été transformés en parcs et jardins publics, terrains de sport, chemins (…) et ont donc gardé leur perméabilité.
L’espèce a été formellement identifiée par le Conservatoire botanique. "L’étang de Fontmerle subit la prolifération d’une fougère aquatique envahissante l’Azolla filiculoides", précise Julie Moziyan chef du service de presse au Département. Cette fougère est une espèce indigène native d’Amérique du Nord et du Sud qui a été introduite en Europe et en Asie du sud-est.
Cette plante aquatique héberge une cyanobactérie symbiote fixatrice d’azote et se reproduit très rapidement par division. "L’Azolla filiculoides a été observée pour la première fois en 1880 dans les Deux-Sèvres, ajoute Madeleine Freudenreich, chargée de mission conservation espèces végétales exotiques envahissantes au Conservatoire botanique méditerranéen. Le statut de ce taxon a été évalué comme "modérée" pour la région PACA et "émergente" dans la partie méditerranéenne. L’espèce est déjà connue dans la région, même si elle se retrouve principalement au bord du Rhône et dans les Bouches-du-Rhône."
Un tapis flottant
Le Département, en lien avec le Conservatoire botanique méditerranéen, analyse le procédé de lutte le plus approprié en lien avec les enjeux du site. Selon l’INVMED, la plateforme d’information et d’échanges sur les espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) des Alpes-Méditerranée, l’Azolla fausse-fougère forme des peuplements denses qui appauvrissent la faune et la flore aquatiques. "Les tapis flottants à la surface de l’eau réduisent l’intensité lumineuse, ce qui empêche la photosynthèse des plantes submergées et les impacte directement, précise l’INVMED. Cette espèce, en forte densité, pourrait entraîner aussi un blocage des échanges gazeux et provoquer des mortalités des poissons et d’autres espèces animales."
Pas d’inquiétude néanmoins pour la faune de l’étang de Fontmerle ou pour la floraison des lotus cet été. "La floraison n’est pas vraisemblablement pas compromise mais peut-être retardée", explique Julie Moziyan.
"Les plantes peuvent être recouvertes mais sur les lotus ce n’est pas problématique, ils ne vont pas être étouffés cette année par les fougères, rassure Madeleine Freudenreich. Les poissons ne sont pas plus en danger que ça. Sur plusieurs années, cela peut avoir un impact s’il y a une forte prolifération. Le principal risque est que les oiseaux peuvent garder des petits fragments de fougères sur les pattes et les disperser. C’est surtout ça l’enjeu, éviter la dispersion ultérieure sur d’autres sites."
Le Département va mettre en place des mesures pour limiter cette colonisation. "Le procédé de lutte demandera vraisemblablement l’usage d’un bateau adapté avec un aspirateur utilisé habituellement pour les lentilles d’eau. Nous sommes à la recherche d’un prestataire disposant du bateau et de l’outil peu répandus dans notre région."
"La technique consiste à nettoyer la surface du plan d’eau en aspirant même les petits fragments d’Azolla, ajoute Madeleine Freudenreich. Cette action a très peu d’impacts sur le milieu."
Des méthodes d’éradication biologiques telles que l’introduction du coléoptère Stenopelmus rufinasus ont aussi été expérimentées avec des résultats satisfaisants aux États-Unis ou en Europe.
L’histoire de My Explore Bag, c’est celle d’Adrien Salaün et Emmanuel Chichignoud, deux étudiants de l’IUP de tourisme de Nice qui, en 2017 durant leur stage de fin d’études dans une agence réceptive marocaine, sont chargés de développer des activités de team building destinées aux salariés d’entreprise. Les voilà donc à concevoir, gamifier et animer des rallyes urbains sur tablettes.
Le succès est au rendez-vous et "Nous nous sommes alors rendu compte qu’on avait acquis une solide expertise en tant que game designers", se souvient Adrien Salaün.
BtoBtoC
Il faudra néanmoins attendre 2019 pour que les deux amis aient l’idée de faire profiter le grand public de leurs aventures touristico-ludiques. Et avril 2021 pour que My Explore Bag voie le jour à Nice après une incubation au sein de Provence Travel Innovation, la structure dédiée au tourisme de loisirs, d’affaires ou événementiel.
"Cela nous a permis de décrocher un premier contrat: Odyssée en Provence. Les offices de tourisme de Martigues, Istres, Miramas et Salon-de-Provence se sont réunis pour financer notre preuve de concept et donc valider notre concept de gamification des territoires", précise Adrien Salaün, CEO de la startup. Lequel sera peaufiné par un financement de Bpifrance (Bourse French Tech) et une accélération à l’Open Tourisme Lab à Nîmes en 2022 qui verra la naissance de l’application mobile.
My Explore Bag vise en priorité le BtoB, plus précisément les collectivités et les offices de tourisme à qui elle vend un jeu sur mesure. "Ils sont nos ambassadeurs en prescrivant le jeu auprès du grand public." Du BtoBtoC.
Charge ensuite à Arien Salaün et Emmanuel Chichignoud de rédiger le contenu culturel, d’inventer les énigmes ou la chasse au trésor, d’aller effectuer les repérages sur le terrain… "C’est notre valeur ajoutée."
Phygital et vertueux
Refusant que leurs utilisateurs – les Voyajoueurs ainsi que les appelle Adrien Salaün – aient le nez dans leur smartphone alors que l’objectif des escape games est de leur faire découvrir un lieu et échanger entre eux, les deux startuppers décident de coupler leur appli mobile à des objets d’exploration contenus dans un sac à dos. D’où le nom de My Explore Bag, illustration parfaite d’un concept phygital.
Dans la besace made in France et en matière upcyclée, on trouve une boussole, un monocle de vérité pour décrypter les énigmes, un livret avec les points d’intérêt, les recommandations locales et des fiches de bonne pratique disponibles en français et en anglais…
"Le jeu ne s’adresse pas qu'aux enfants (dès 8ans) mais à toute la famille. Nous voulons changer le tourisme, le rendre plus raisonné. On explique qu’il ne faut pas crier dans un village pour ne pas déranger les habitants ou marcher hors des sentiers. Nous nous adressons aux estivants mais surtout aux locaux pour qu’ils puissent faire des activités à petits prix."
Dans les Alpes-Maritimes, la Communauté d’Agglomération de la Riviera française (CARF) et ses 14 communes ont été en juillet 2022 les premières séduites par le concept phygital de My Explore Bag.
Elles viennent d’être rejointes par la Métropole Nice Côte d’Azur. "Nous avons remporté un appel d’offres et développerons des jeux pour toutes ses communes", précise le CEO. Une vingtaine comme Nice, Villefranche-sur-Mer, Cagnes-sur-Mer… seront disponibles dans les prochains jours et les quinze autres suivront en 2025.
Team building
My Explore Bag qui a été lauréate 2023 du réseau Entreprendre Côte d’Azur ambitionne de dépasser les frontières régionales pour se développer d’ici trois ans dans toutes les villes à potentiel touristique en France. Parallèlement, elle poursuit son activité de team building, celle par qui tout a commencé mais qui "ne représente que 30% de notre chiffre d’affaires. Il devrait atteindre les 100k€ cette année", se projette Adrien Salaün.
Il prévoit d’endosser le rôle de commercial pour faire connaître cette offre aux entreprises des grandes destinations françaises mais "pas avant d’avoir livré toutes les villes de la métropole niçoise"… L’exploration des possibilités de la startup ne fait que commencer.
Tarifs de la location de My Explore Bag: de 15 à 49€.
Les fraudes impliquant les cartes SIM posent un sérieux problème aux internautes. En s’emparant de votre numéro de téléphone, un pirate peut compromettre l’ensemble de votre vie numérique, notamment en accédant à vos comptes bancaires ou à vos cryptomonnaies. Faisons le point sur ces cyberattaques basées sur le vol de numéro de téléphone.
Ces dernières années, les attaques de type « SIM Swap » se sont multipliées à l’échelle mondiale et une étude de Wich un organisme britannique de défense des consommateurs, révèle une augmentation de 400 % du nombre d’attaques entre 2015 et 2020. En un an seulement, plus de 68 millions de dollars ont été perdus dans des escroqueries liées aux cartes SIM, avertit le FBI.
Le SIM Swap : attaque et conséquences
Une attaque SIM Swap, ou échange de carte SIM, est une fraude informatique qui consiste à prendre le contrôle d’un numéro de téléphone en transférant ce numéro sur une autre carte SIM. Cela permet au cybercriminel de recevoir ou d’envoyer des SMS à votre place, de passer des appels téléphoniques ou d’utiliser votre connexion Internet. Une fois le transfert effectué, le véritable propriétaire de la carte SIM se rend compte que son numéro de téléphone a été désactivé à son insu.
Initialement, le cybercriminel recueille des informations sur sa victime, telles que son adresse, sa date de naissance ou son adresse e-mail, puis contacte l’opérateur téléphonique de la victime en se faisant passer pour elle. Avec ces informations, il usurpe l’identité de la victime pour convaincre l’opérateur de transférer le numéro de téléphone sur une nouvelle carte SIM. Une fois la demande acceptée, la nouvelle carte SIM est envoyée à une adresse spécifiée par le pirate. Parfois, le pirate peut également obtenir un code d’authentification envoyé par SMS en se faisant passer pour la victime.
Pour mener à bien cette attaque, le cybercriminel peut également pirater directement le compte de l’opérateur téléphonique de la victime en utilisant des identifiants volés. Une fois connecté, il demande le transfert du numéro de téléphone sur une nouvelle carte SIM ou une carte SIM virtuelle (eSIM).
Quelles sont les conséquences d’un numéro de téléphone piraté ?
Une fois qu’un cybercriminel a détourné une carte SIM, il peut accéder à tous les services en ligne qui requièrent un numéro de téléphone pour l’authentification. Par conséquent, il peut contourner les mesures de sécurité à deux facteurs en recevant les codes de validation par SMS. Cela lui permet d’accéder à des comptes bancaires, des boîtes e-mails ou des plateformes de cryptomonnaies, et d’effectuer des transactions frauduleuses.
Prévenir les attaques SIM Swap : Conseils de Sécurité Numérique
Les attaques SIM Swap sont souvent le résultat de fuites de données massives. Les pirates ont besoin de nombreuses informations personnelles pour réussir à convaincre un opérateur téléphonique de transférer un numéro de téléphone sur une nouvelle carte SIM. Avec l’augmentation des fuites de données, notamment en France, les cybercriminels disposent de plus en plus d’informations pour mener à bien ces attaques.
Pour protéger son numéro de téléphone, il est recommandé de limiter la quantité de données personnelles accessibles en ligne. Il est également conseillé d’utiliser des méthodes d’authentification à deux facteurs alternatives, telles que des applications d’authentification ou des clés de sécurité physiques. En améliorant son hygiène numérique et en évitant de divulguer des informations sensibles en ligne, on peut réduire les risques d’attaque SIM Swap.
"Les personnes âgées ne sont pas acculturées au digital, pose Alain Tixier. Au manque d'aisance s'ajoutent des questions de santé, de motricité, de vue, d'arthrose. Quand vous avez des problèmes de sensibilité ou cognitifs, c'est compliqué d'utiliser ces outils tactiles." Une situation que l'inven
Les 750.000 élèves actuellement en classe de quatrième vont recevoir cette semaine une mini-formation pour se familiariser avec les notions de dépenses, d'épargne et de crédit. Ils obtiendront ainsi leur passeport Educfi, fruit d'un partenariat entre la Banque de France et l'Éducation nationale.
A Nice, des donneurs de voix enregistrent des livres pour compléter la collection de la bibliothèque sonore. Cette équipe d'une vingtaine de personnes cherche à s'étoffer afin d'offrir à celles et ceux dont la vue fait défaut, la découverte des nouvelles pépites littéraires.
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"C'est un plaisir mais ça prend du temps, enchaîne Catherine. Il faut compter environ 12 heures de travail pour un livre de 150 pages, qui correspond à 3 heures d'écoute."
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Cette année encore, après ce marathon de lecture, ils proposeront début septembre une liste de 20 à 30 livres aux donneurs de voix de la bibliothèque sonore. L'objectif est d'enregistrer les nouveautés avant début novembre et les prix littéraires.
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Créée en 1976 à Nice, la bibliothèque sonore, située 4, avenue Henri Barbusse, compte plus de 8.000 livres audio. "On complète ce fonds, grâce au travail des donneurs de voix qui enregistrent environ 80 oeuvres par an."
Elles sont ensuite téléchargées sur un serveur national et ainsi mise à disposition de celles et ceux qui ne peuvent plus lire. Dans toute la France.
"A Nice, nous avons 182 bénéficiaires, poursuit Pierre Grangier. Certains téléchargent les fichiers mp3, d'autres empruntent des CD que nous pouvons leur envoyer par courrier."
Quand ces CD reviennent à la bibliothèque, il n'est pas rare que les bénévoles retrouvent des petits mots, glissés dans la pochette.
"Merci à la donneuse de voix."
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