Quotidien Shaarli

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Hier - August 10, 2025

Anesterel - Les Adrets-de-l'Estérel
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À Cannes, au Cannet, à Nice, à Villeneuve-Loubet et dans le reste du département, plus de 60 ânes de Provence sont mis à disposition des municipalités et des particuliers par l'association Anesterel. Dix mois par an, ils débroussaillent des parcelles.

Depuis le début de la saison estivale, plusieurs incendies se sont déclarés en région Sud et dans le département des Alpes-Maritimes. Pour réduire les risques de feux de forêts, les ânes de l'Anesterel débroussaillent des parcelles communales et privées.

En mangeant les racines des plantes et grâce à leur piétinement, les ânes luttent aussi contre les plantes invasives et régénèrent les sols. À La Croix-des-Gardes à Cannes, par exemple, Flica et Olympe, deux ânes, sont mis à disposition de la municipalité par l'association depuis mars et jusqu'à décembre. Ils réduisent considérablement la quantité de mimosas, une espèce invasive et facilement inflammable.

À quelques rues de La Croix-des-Gardes, une particulière bénéficie des ânes de l'association. Cette maison dispose d'un jardin de deux hectares. "Il y a deux ans, il y a eu un incendie et le travail des ânes a permis de contenir le feu", explique Nicolas Turiaf, le fondateur de l'association.
Une solution économique et écologique

L'association Anesterel est née il y a 17 ans. Un ancien pompier volontaire a constaté que beaucoup de personnes ne pouvaient pas se permettre de payer de quoi débroussailler, un acte pourtant obligatoire. C'est pourquoi il a décidé de proposer une "solution économique et écologique".

Les ânes ont l'avantage de manger 25 kg de végétaux par jour, et ce, 20 heures sur 24. Ils permettent également de débroussailler tout l'été, alors que les machines sont interdites d'usage dès le 1er juillet.

Les particuliers, comme les municipalités, peuvent solliciter l'association pour un coût de 390 euros par mois. Un montant qui couvre uniquement les vivres et les soins des ânes, en aucun cas de faire du bénéfice.

À Nice, les jeunes créent des panneaux pour protéger la mer - ici
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À Nice, de jeunes Niçois conçoivent des panneaux pour sensibiliser à la protection de la Méditerranée. Un projet citoyen et formateur, soutenu par la Métropole Nice Côte d'Azur et l’Afpa.

Comment Firebreak entreprise niçoise propose de détecter les incendies grâce à l'IA - Nice-Matin
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"Nous sommes trois pompiers de profession, spécialisés dans les feux de forêts." Julien Lafitte officie à Vence, tandis que son collègue, Pierre, est à Nice. Leur troisième comparse, Raphaël, vit, lui, en Auvergne-Rhône-Alpes. "Quand vous intervenez sur un feu de forêt, quand vous luttez contre les

Exemple en la matière, Mouans-Sartoux lance le premier réseau national de fermes publiques - Nice-Matin
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Mouans, fer de lance. Depuis la création de sa première ferme municipale, en 2011, pour alimenter les cantines en légumes bio, la commune a essaimé son modèle partout dans l’Hexagone, près d’une centaine de collectivités suivant l’exemple.

Pour conserver cet élan, la Ville lance le premier réseau national de fermes municipales. Qui a été désigné lauréat de l’appel à projet du Programme national pour l’alimentation.

Adjoint délégué à l’alimentation, Gilles Pérole en trace les contours.

Que vient saluer cette distinction?

C’est une reconnaissance du projet que nous portons. Nous avons candidaté, car il nous fallait des moyens financiers pour faire avancer ce Réseau national de fermes publiques, le développer et le mener vers l’autonomie. Nous créons une association qui sera la forme juridique de ce réseau. Les statuts seront déposés en septembre ou octobre.

Comment est né le réseau?

La Ville, avec la MEAD [Maison d’éducation à l’alimentation durable] et Potagers & Compagnie, a organisé, en 2024, les premières Rencontres nationales des fermes municipales pour fédérer ce mouvement, documenter les projets, susciter des vocations. Lors des deuxièmes Rencontres, à Épinal, les 60 collectivités présentes ont décidé de se constituer en réseau.

Quel est l’objectif?

Ce projet s’inscrit dans la lignée des lois Egalim et Climat et résilience. Il vise à assurer le déploiement national de fermes bios publiques (municipales, intercommunales ou départementales), pour approvisionner la restauration collective. Le réseau accompagnera aussi de nouvelles collectivités désirant mettre en place ces fermes.

Qu’est-ce que cela change dans l’accompagnement déjà en place?

Grâce aux financements du Programme national d’alimentation (70.000 euros sur 2 ans), de la fondation Carasso et de la société Agrosemens, on va avoir des moyens supplémentaires pour structurer le mouvement. Une personne sera dédiée à l’animation du réseau. Nous avons des chantiers de réflexion à ouvrir: comment emporter le plaidoyer? Comment avancer sur les points de reconnaissance avec l’État?

Quels sont les autres enjeux?

Il y a les enjeux plus techniques: accompagner, dans leurs réalisations, les villes émergentes qui veulent créer une ferme, leur faciliter le travail. Pour les autres villes, mettre en place des groupes de travail et accompagner tous les changements de métier au niveau cuisine, agriculture, transformation, structuration...

Par exemple?

Sur la transformation: comment je valorise ma production d’été pour augmenter mon autonomie? Comment je m’adapte au changement climatique? Quelles stratégies pour économiser l’eau? Sur le volet cuisine : comment bien travailler les légumes, bien gérer le flux de production? Et, au niveau structuration: comment mettre en place les projets? Comment accompagner les chargés de mission?

La belle plage - Le classement des eaux de baignade 2025

Accès direct à la cartographie (France entière) et navigation facile entre les plages. Le classement est annuel et ne donne pas accès aux analyses les plus récentes.

Découvert par article https://www.nicematin.com/environnement/controles-sanitaires-sur-les-eaux-de-baignade-on-vous-dit-comment-vous-y-retrouver-entre-les-differentes-sources-996580

À Cannes, la station d’hydrogène pour alimenter les bus est sur les rails - Nice-Matin
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Top départ pour la station "Cannes Lérins Hydrogène"! Projet phare de la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins (CACPL), la station prend forme avec la pose de la première pierre, jeudi 24 juillet, sur le site de la Roubine, à Cannes-la-Bocca.

Concrètement, l’équipement, capable de produire jusqu’à 800kg d’hydrogène bas carbone par jour, permettra d’éviter, chaque année, l’émission de 3.228 tonnes de CO2. Elle alimentera 41 bus de la régie Palm Bus, les quatorze premiers véhicules étant mis en circulation dès l’an prochain. Ils seront propulsés par de l’hydrogène, donc, produit par électrolyse, grâce aux eaux usées traitées par la station d’épuration Aquaviva, située à Mandelieu-la-Napoule. "Nous récupérons l’eau, fracturons la molécule, récupérons l’atome d’hydrogène pour créer de l’énergie, détaille David Lisnard. Nous allons produire localement un hydrogène décarboné."